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GĂ©ronce

GĂ©ronce (en bĂ©arnais Geronce ou GeroĂčncáșč, en basque Jeruntze) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

GĂ©ronce
GĂ©ronce
Le village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Béarn
Maire
Mandat
Michel Contou-Carrere
2020-2026
Code postal 64400
Code commune 64241
DĂ©mographie
Gentilé Géronçais
Population
municipale
478 hab. (2020 en augmentation de 9,63 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 30 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 14â€Č 28″ nord, 0° 41â€Č 22″ ouest
Altitude Min. 167 m
Max. 290 m
Superficie 15,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Oloron-Sainte-Marie
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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GĂ©ronce
Liens
Site web www.geronce.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Géronce se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  42 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  9,4 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Saint-Goin (1,2 km), Orin (1,7 km), GeĂŒs-d'Oloron (1,7 km), Aren (2,4 km), Poey-d'Oloron (2,4 km), PrĂ©chacq-Josbaig (3,3 km), SaucĂšde (3,3 km), Verdets (4,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, GĂ©ronce fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].

    Communes limitrophes de GĂ©ronce[6]
    Saint-Goin Aren Poey-d'Oloron
    Barcus GĂ©ronce Orin
    Esquiule Moumour
    (par un quadripoint)

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de GĂ©ronce.

    La commune est drainĂ©e par le gave d'Oloron, le Joos, le Josset, un bras du gave d'Oloron, un bras du Joos, un bras du Ruisseau le Joos, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 30 km de longueur totale[7] - [Carte 1].

    Le gave d'Oloron, d'une longueur totale de 148,8 km, prend sa source dans la commune de Laruns et s'Ă©coule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Sorde-l'Abbaye, aprĂšs avoir traversĂ© 64 communes[8].

    Le Joos, d'une longueur totale de 35,6 km, prend sa source dans la commune de Montory et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron Ă  PrĂ©chacq-Josbaig, aprĂšs avoir traversĂ© 11 communes[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 237 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Oloron-Ste-Mari », sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie, mise en service en 1964[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 341,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  27 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[21].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche »[23], d'une superficie de 2 547 ha, une riviĂšre Ă  saumon et Ă©crevisse Ă  pattes blanches[24] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Deux ZNIEFF de type 2[Note 7] sont recensées sur la commune[25] - [Carte 3] :

    • le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 ha), couvrant 23 communes du dĂ©partement[26] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Géronce est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [28] - [29] - [30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[31] - [32].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (60,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (38 %), prairies (24 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (20,7 %), terres arables (14 %), zones urbanisĂ©es (3,4 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    • Dous : ancien village qui possĂ©dait une Ă©glise (Saint-Pierre de Dous) entourĂ©e de son cimetiĂšre, aujourd'hui disparus. Les seuls vestiges de cette Ă©poque sont un tableau en bon Ă©tat de conservation, mis en Ă©vidence dans l'Ă©glise actuelle et une maison du XVIe siĂšcle transformĂ©e en gĂźte rural. Cette maison fut un temps un presbytĂšre.
    Ce quartier possÚde un beau pont de pierre qui enjambe le Joos avec, en contrebas aval, un passage à gué utilisé surtout par les engins agricoles volumineux ;
    • le LacĂ© : nom donnĂ© Ă  ce quartier de par sa route Ă©troite et sinueuse. Ce quartier Ă©loignĂ© est habitĂ© en majoritĂ© par des familles d'origine basque.
    Pour y accéder depuis le village, il faut emprunter le CD 524 via les villages souletains d'Esquiule et de Barcus ;
    • le Prat ('le prĂ©') : il s'agit d'une place bordĂ©e par le Joos, laissĂ©e en herbe et entourĂ©e de chĂȘnes sĂ©culaires. Pour s'y rendre, il faut traverser le pont situĂ© au pied de l'Ă©glise ;
    • Urein : ce quartier commença Ă  voir ses premiĂšres maisons neuves Ă  la fin des annĂ©es 1970. Le petit chemin, dit du Campagnot (CD 524), est devenu trĂšs vite une vĂ©ritable rue desservant bon nombre de nouvelles habitations ;
    • le VialĂ© : il s'agit d'une petite place verdoyante situĂ©e juste aprĂšs le pont de pierre ; deux cents mĂštres aprĂšs, se trouvent le nouveau cimetiĂšre, le local technique et la station d'Ă©puration ;
    • le CastĂ©ra : colline surplombant le village et la plaine agricole de Josbaig (altitude : 226 m). Deux lotissements communaux : le CastĂ©ra (le plus ancien) et le Bourda y sont implantĂ©s. Une extension de cinq nouveaux lots est actuellement achevĂ©e sur le lotissement CastĂ©ra ;
    • les Barrats ('barriĂšres' ou 'fermetures') : enceintes qui entouraient et dĂ©fendaient le cƓur du village. La rue Saint-Laurent et la rue des Barrats en dĂ©limitent toujours leur pĂ©rimĂštre. À proximitĂ©, une maison forte du XVIe siĂšcle (privĂ©e) fut probablement la rĂ©sidence des seigneurs du lieu. Un important moulin, limitrophe et en partie ruinĂ©, bĂąti sur une dĂ©rivation du Joos, peut occuper l'emplacement du moulin banal.

    Voies de communication et transports

    La route dĂ©partementale 936 reliant Oloron-Sainte-Marie et Bayonne passe Ă  l'extĂ©rieur du village. La route dĂ©partementale 836 passe au milieu de GĂ©ronce et relie la D 936 au niveau des giratoires d'Orin et de GeĂŒs-d'Oloron. Le CD 524, traversant les quartiers d'Urein, de Dous, du CastĂ©ra et du LacĂ©, relie la D 836 Ă  la D 24 via Esquiule et Barcus.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de GĂ©ronce est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[34]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[35].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron et le Joz erreka. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 2009[36] - [34].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Géronce.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[37]. 76,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [38].

    Toponymie

    Le toponyme GĂ©ronce apparaĂźt sous les formes Jeroncen (XIe siĂšcle[39], cartulaire de l'abbaye de Lucq[40]), Gironce (1343[39], hommages de BĂ©arn[41]), Sant Laurens de Geronse (1396[39], notaires de Lucq[42]), Guironce (1402[39], censier de BĂ©arn[43]) et Gironsse (1443[39], notaires d'Oloron[44]).

    Son nom bĂ©arnais est Geronce[45] ou GeroĂčncáșč[46], en basque son nom est Jeruntze.

    Anglade, ancienne ferme et fief vassal de la vicomté de Béarn, et qui dépendait du bailliage d'Oloron, est mentionné en 1385[39] (censier de Béarn[43]).

    Nous pouvons voir l'origine du nom de GERONCE avec le nom d'un martyr du Ier siĂšcle Ă  lectoure (gers) dont les restes ont Ă©tĂ© rapatriĂ©s par charlemagne au moment de la bataille de roncevaux. les Chasses de sept saints dont st gĂ©ronce sont actuellement exposĂ©es Ă  l'Ă©glise ste eulalie de bordeaux oĂč une chapelle leur est attribuĂ©es. Dans cette Ă©glise on trouve un tableau de charlemagne qui amĂšne ces chasses. st gĂ©ronce est le saint aussi de l'Ă©glise de BOURG SUR GIRONDE.(rĂ©fĂ©rences dans Ă©glise ste eulalie bordeaux et Ă  bourg sur gironde. ce sont les seuls endroits oĂč est Ă©voquĂ© ce saint.)

    Histoire

    Paul Raymond[39] note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
    En 1385, Géronce comptait 42 feux et dépendait du bailliage d'Oloron.

    D'aprÚs Francisque Michel, auteur du début du XIXe siÚcle, Géronce était le lieu de rassemblement des cagots de toute la vallée de Josbaig dans son lieu-dit le Prat.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1794 Jean Andreu
    1794 1795 Jean- Pierre Supervielle
    1795 1800 Jean PĂ©loat
    1800 1816 François Poeynouguez
    1816 1821 Barthélémy Bellaucq dit Sartoulet
    1821 1826 François Poeynouguez
    1826 1827 Blaise Tristan
    1827 1832 Pierre Baleix
    1832 1837 Jean Lamazou
    1837 1840 Pierre Bellaucq
    1840 1843 Bernard Sajus
    1843 1865 Pierre Poey-Noguez
    1865 1869 Pierre Tristan
    1869 1871 Jacques Peyri-Capéra
    1871 1879 Pierre Poey-Noguez
    1879 1881 Bellaucq
    1881 1888 François Poey-Noguez
    1888 1898 Jacques Mouliot
    1898 1904 Bernard Laboudette
    1912 1919 Sylvain Mouliot
    1920 1925 Pierre Bellaucq
    1925 1941 Edmond Chrestia-Blanchine
    1941 1944 Pierre Lalanne-Carcy
    1944 1945 Edmond Chrestia-Blanchine
    1945 1953 Louis Bordes
    1953 1989 Albert Chrestia-Blanchine
    1989 2014 Marcel Cousté
    2014 En cours Michel Contou-CarrĂšre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de cinq structures intercommunales[47] :

    • la CommunautĂ© de communes du Haut BĂ©arn ;
    • le syndicat AEP du pays de Soule ;
    • le syndicat AEP du Vert ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat mixte forestier des chĂȘnaies des vallĂ©es basques et bĂ©arnaises.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[49].

    En 2020, la commune comptait 478 habitants[Note 11], en augmentation de 9,63 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    712654717724790841851848853
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    801802716661715703678637661
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    640601608595583541502403421
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    424367325347369376408425427
    2014 2019 2020 - - - - - -
    436477478------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee Ă  partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune fait partie de l'aire urbaine d'Oloron-Sainte-Marie.

    Économie

    L'activité est principalement agricole (élevage, pùturages, polyculture). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Saint-Laurent et son reflet dans le Joos.
    • L'Ă©glise Saint-Laurent et son reflet dans le Joos.
      L'Ă©glise Saint-Laurent et son reflet dans le Joos.
    • Le clocher de l'Ă©glise.
      Le clocher de l'Ă©glise.
    • Mairie, salle communale et Ă©cole Lasserre.
      Mairie, salle communale et Ă©cole Lasserre.
    • Le Joos Ă  GĂ©ronce.
      Le Joos Ă  GĂ©ronce.

    Son carnaval annuel, en fĂ©vrier, Ă©talĂ© sur deux week-ends, attire une foule importante de milliers de masquĂ©s et dans son dĂ©filĂ© de chars. Ce dĂ©filĂ© traverse toute la vallĂ©e de Josbaig (Orin, GĂ©ronce, Saint-Goin, GeĂŒs)[52].

    Patrimoine civil

    Le castĂ©ra de GĂ©ronce : ce site Ă©levĂ©, non loin de l'Ă©glise, oĂč vient s'adosser le Prat, est restĂ© trĂšs longtemps l'endroit de processions religieuses et aurait Ă©tĂ© Ă  l'origine un camp romain.

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Saint-Laurent recĂšle des retables.

    Équipements

    Le Joos est enjambé par trois ponts principaux : les ponts de Dous, du Prat et du Viallé.

    Enseignement

    La commune dispose de deux salles d'Ă©cole pour trois classes de CM1 et CM2.

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Lasserre (1811-1884), philanthrope, lĂ©gua en 1884 des fonds pour la crĂ©ation du bĂątiment Ă©cole-mairie ;
    • Jean Labarthe (1892-1950), philosophe et poĂšte ;
    • Anna Labarthe (1897-1976), poĂ©tesse ;
    • EugĂšne Ruiz, nĂ© Ă  GĂ©ronce le et dĂ©cĂ©dĂ© le , est un joueur de rugby Ă  XV. Il fut champion de France en 1964 avec l'Ă©quipe 1 de la Section paloise oĂč il Ă©voluait au poste de pilier gauche. En 1965, il obtint une sĂ©lection en Ă©quipe de France B.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Géronce » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
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    52. Le site du carnaval de GĂ©ronce

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