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Lucq-de-BĂ©arn

Lucq-de-Béarn (en béarnais Luc) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Lucq-de-BĂ©arn
Lucq-de-BĂ©arn
ChĂąteau.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes de Lacq-Orthez
Maire
Mandat
Albert Lasserre-Bisconte
2020-2026
Code postal 64360
Code commune 64359
DĂ©mographie
Gentilé Lucquois
Population
municipale
921 hab. (2020 en diminution de 4,06 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 19 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 17â€Č 18″ nord, 0° 39â€Č 27″ ouest
Altitude Min. 136 m
Max. 329 m
Superficie 48,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Oloron-Sainte-Marie
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du CƓur de BĂ©arn
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Lucq-de-BĂ©arn
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Lucq-de-BĂ©arn
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Lucq-de-BĂ©arn
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Lucq-de-BĂ©arn

    Le gentilé est Lucquois[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Lucq-de-Béarn se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  33 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  14 km de Mourenx[4], bureau centralisateur du canton du CƓur de BĂ©arn dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mourenx[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : SaucĂšde (3,0 km), Aren (3,8 km), Poey-d'Oloron (4,5 km), Ogenne-Camptort (4,5 km), PrĂ©chacq-Navarrenx (4,9 km), PrĂ©chacq-Josbaig (5,0 km), Lay-Lamidou (5,0 km), GeĂŒs-d'Oloron (5,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, Lucq-de-BĂ©arn fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6].

    OpenStreetMap Limite communale

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Lucq-de-BĂ©arn.

    La commune est drainĂ©e par le LaĂ , l'Auronce, le GeĂŒ, le LaĂŒs, le LayoĂ», un bras du LayoĂ», le Bounchoun, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 54 km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le LaĂ , d'une longueur totale de 29,5 km, prend sa source dans la commune d'Ogenne-Camptort et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Orthez, aprĂšs avoir traversĂ© 9 communes[9].

    L'Auronce, d'une longueur totale de 22 km, prend sa source dans la commune de Lasseube et s'Ă©coule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron Ă  SaucĂšde, aprĂšs avoir traversĂ© 10 communes[10].

    Le GeĂŒ, d'une longueur totale de 22,5 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Mont, aprĂšs avoir traversĂ© 5 communes[11].

    Le LaĂŒs, d'une longueur totale de 10,6 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron Ă  Navarrenx, aprĂšs avoir traversĂ© 6 communes[12].

    Le LayoĂ», d'une longueur totale de 17,2 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron Ă  Jasses, aprĂšs avoir traversĂ© 7 communes[13].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[15].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 231 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[17] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[18] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Monein », sur la commune de Monein, mise en service en 1971[19] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[20] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 183,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[21]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  22 km[22], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[23], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[24], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[25].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[26] - [27]. Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : les « Graves du Larus », un terrain acquis (ou assimilĂ©) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 17,3 ha[28].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[30] - [Carte 2] :

    • le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique avec un systĂšme de saligues[Note 7] encore vivace[31] ;
    • « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une riviĂšre Ă  saumon et Ă©crevisse Ă  pattes blanches[32] ;

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[33] - [Carte 3] : le « vallon du Larus » (58,81 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[34].

    Site du CEN Aquitaine

    Les graves du Larus forment un site naturel remarquable gĂ©rĂ© par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine[35] depuis 1999. Ce site offre un paysage et une nature uniques et prĂ©servĂ©s dans un environnement trĂšs agricole. TraversĂ© par le ruisseau du mĂȘme nom, sa situation en fond de vallon a favorisĂ© le maintien de milieux humides rares Ă  l'origine d'une biodiversitĂ© remarquable. En lien avec un circuit local de randonnĂ©e, ce site constitue un lieu de dĂ©couverte naturaliste de grand intĂ©rĂȘt. Un livret pĂ©dagogique a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© pour agrĂ©menter la balade. Il est disponible dans plusieurs lieux touristiques locaux tels que certains gĂźtes.

    Urbanisme

    Typologie

    Lucq-de-Béarn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [36] - [37] - [38].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[39] - [40].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (71,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (69,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (28,3 %), prairies (27,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25,7 %), terres arables (18,1 %)[41].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    • Les Affites ;
    • Auronce ;
    • Bernateix ;
    • Bieilh ;
    • Bordes ;
    • Broucaret ;
    • Cap de LayoĂ», oĂč naĂźt le LayoĂ» ;
    • Labaigt ;
    • Lamarquette (premier quartier du Lucq en venant de l'ouest) ;
    • Marquemale 'limite dangereuse' ;
    • Marquessouquere ;
    • ParlayoĂ» 'environs du LayoĂ»', vallon au sud de Cap de LayoĂ» ;
    • Saint-Michel.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lucq-de-BĂ©arn est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[42]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[43].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le GeĂŒ, le LaĂą, l'Auronce, le Layous et le LaĂŒs. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 2006, 2008, 2009 et 2018[44] - [42].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lucq-de-Béarn.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[45]. 97,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [46].

    Toponymie

    Le toponyme Lucq, du latin lucus 'bois sacrĂ©', apparaĂźt sous les formes Villa de Luco, villa quƓ vocatur Luc et Sanctus-Vincentius de Sylva-Bona (respectivement Xe[47] et XIe[47] siĂšcles, cartulaire de l'abbaye de Lucq[48]), Lucus (1323[47], censier de BĂ©arn[49]), Sent-Bisentz de Luc et lo mostier de Sent-Vinssentz de Luc (respectivement 1365[47] et 1426[47], notaires de Lucq-de-BĂ©arn[50]).

    Il vient du latin lucum, 'bois' ou 'forĂȘt'[51].

    Son nom béarnais est Luc.

    Les Affites, hameau de Lucq-de-BĂ©arn, apparaĂźt sous les formes La marque de las Afiites (1562, censier de Lucq[52]) et Les Affittes (1691, comptes de l'Ă©vĂȘchĂ© d'Oloron[53]).

    Histoire

    La ville se développa autour de lŽabbaye Saint-Vincent de Lucq. Paul Raymond[47] note que la commune comptait une abbaye de bénédictins fondée au Xe siÚcle par Guillaume Sanche.

    En 1385, Lucq dépendait du bailliage de Navarrenx et comptait 241 feux.

    Politique et administration

    Situation administrative

    Lucq-de-BĂ©arn a fait partie de l'arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie jusqu'au . À cette date, elle appartient dĂ©sormais Ă  celui de Pau[54].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1995 2001 Joseph Domecq
    2001 2008 Albert Lasserre-Bisconte
    2008 2014 Albert Lasserre-Bisconte
    2014 2020 Albert Lasserre-Bisconte
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de deux structures intercommunales[55] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[57].

    En 2020, la commune comptait 921 habitants[Note 12], en diminution de 4,06 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 6432 6392 6852 5432 6072 6132 6072 4222 505
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3472 1752 0642 2082 3022 0611 9621 8541 868
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8491 8821 8921 5651 5681 4881 4441 4071 263
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 2201 1001 0211 007933969966974941
    2020 - - - - - - - -
    921--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee Ă  partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune fait partie des zones AOC du vignoble du Jurançon et du Béarn, et de celle de l'Ossau-Iraty.
    L'activité principale de la région est l'agro-alimentaire et l'élevage.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    La commune est située sur une voie alternative du chemin du Piedmont pyrénéen (ou el cami deu pé de la coste), itinéraire secondaire du pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    L'ancienne abbaye date[60] du XIIe siÚcle et a été classée aux monuments historiques en 1990.

    L'église Saint-Vincent-Diacre est également trÚs ancienne[61] (XIe siÚcle) et a été remaniée plusieurs fois jusqu'au XIXe siÚcle.

    Équipements

    La commune dispose notamment d'une Ă©cole primaire, d'une salle de spectacles, et d'une salle multi-sports oĂč rĂ©side le Hand-Ball Club Lucq-de-BĂ©arn.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[16].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[29].
    7. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
    8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Lucq-de-Béarn » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Lucq-de-BĂ©arn », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Lucq-de-Béarn », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    Dictionnaire historique du gave d'Oloron - Alexis Ichas - Ă©ditions gascogne 2020.

    1. Gentilé sur habitants.fr
    2. « Métadonnées de la commune de Lucq-de-Béarn », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Lucq-de-Béarn et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Lucq-de-Béarn et Mourenx », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Lucq-de-Béarn », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    7. Carte IGN sous GĂ©oportail
    8. « Fiche communale de Lucq-de-Béarn », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    9. Sandre, « le Laà ».
    10. Sandre, « l'Auronce ».
    11. Sandre, « le GeĂŒ ».
    12. Sandre, « le LaĂŒs ».
    13. Sandre, « le Layoû ».
    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    15. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    16. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    17. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    18. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    19. « Station Météo-France Monein - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    20. « Orthodromie entre Lucq-de-Béarn et Monein », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    Voir aussi

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