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Orthez

Orthez (/ɔʁtɛs/ ; en bĂ©arnais : OrtĂšs) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Orthez
De haut en bas et de gauche à droite: panorama de la ville; L'HÎtel-de-Ville; la salle de la MoutÚte; l'HÎtel de la Lune; l'église St-Barthélemy; le Pont-Vieux; l'église St-Pierre; le Pont-Vieux sur le gave de Pau.
Blason de Orthez
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité CC de Lacq-Orthez
Maire
Mandat
Emmanuel Hanon
2020-2026
Code postal 64300
Code commune 64430
DĂ©mographie
Gentilé Orthézien
Population
municipale
10 466 hab. (2020 en diminution de 2,39 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 228 hab./km2
Population
agglomération
12 820 hab. (2018)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 29â€Č 21″ nord, 0° 46â€Č 11″ ouest
Altitude Min. 38 m
Max. 185 m
Superficie 45,86 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Orthez
(ville-centre)
Aire d'attraction Orthez
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel
(bureau centralisateur)
Législatives 3e circonscription des Pyrénées-Atlantiques
Localisation
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Orthez
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Orthez
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Orthez
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Orthez
Liens
Site web mairie-orthez.fr

    Le gentilé est Orthézien[1]. Les habitants sont également appelés Suzannais sur la rive gauche aval (du nom de l'ancienne commune rattachée).

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Orthez se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  47 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie d'Orthez[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : LaĂ -Mondrans (4,1 km), LaĂ -Mondrans (4,1 km), LanneplaĂ  (5,0 km), CastĂ©tis (5,1 km), Castetner (5,2 km), Saint-BoĂšs (5,2 km), Salles-Mongiscard (5,3 km), Ozenx-Montestrucq (5,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Orthez fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].

    Description

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    À mi-chemin entre Pau et Bayonne, la commune est proche du dĂ©partement des Landes.

    Orthez constitue un espace urbain, ou espace urbain multipolaire, qui est en France et selon la définition de l'Insee, un ensemble continu d'aires urbaines et de communes dites multipolarisées, c'est-à-dire dont au moins 40 % de la population résidente active travaille dans l'une ou l'autre de ces aires urbaines.

    Vue panoramique depuis la tour Moncade

    Hydrographie

    Orthez, le Gave de Pau.

    La commune est traversée[7] par le gave de Pau et ses affluents, les ruisseaux le Laù (et ses tributaires, les ruisseaux l'Ozenx et des Moulins), de Rontun et de Caséloupoup.

    Le GrĂšcq est un petit ruisseau affluent de la rive droite du gave, ses crues soudaines ont Ă©tĂ© maĂźtrisĂ©es par l'Ă©tablissement du lac de retenue du GrĂšcq. On trouve parfois l'orthographe fantaisiste l'Y ou le lac de l’Y (« l'i grec »).

    Des affluents du Luy de BĂ©arn, les ruisseaux de l'Oursau (11,5 km) et du Pas de Salles, sont Ă©galement prĂ©sents sur la commune.

    Le lac d'Orthez-Biron (36 ha), au sud-est, rive gauche, base de loisirs. Un sentier pédestre bien tracé fait le tour de ce lac artificiel créé lors de la réalisation de l'autoroute A64, par extraction des gravats. En bordure se trouve une zone humide, la Saligue des oiseaux, qui accueille diverses espÚces d'oiseaux locales et migratrices. Elle est classée espace naturel sensible du département des Pyrénées-Atlantiques.

    Le lac du GrĂšcq (8 ha), au nord, en liaison avec le circuit pĂ©destre, l'arboretum de la Coudane, au dĂ©part du chĂąteau Moncade, a Ă©tĂ© crĂ©Ă© dans les annĂ©es 1980 comme retenue collinaire, il est plus connu sous le nom de « lac de l'Y ». Il abrite une flore et une faune diversifiĂ©e.

    Climat

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1994 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.

    Statistiques 1981-2010 et records ORTHEZ (64) - alt : 96 m 43° 30â€Č 00″ N, 0° 45â€Č 18″ O
    Statistiques établies sur la période 1994-2010 - Records établis sur la période du 01-10-1994 au 03-04-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,9 3,2 5,4 7,5 11,2 14,4 15,6 15,7 12,8 10,1 5,6 3,2 9
    Température moyenne (°C) 7,2 8 10,8 12,7 16,4 19,7 21 21,3 18,6 15,4 9,9 7,3 14,1
    Température maximale moyenne (°C) 11,6 12,7 16,2 18 21,6 25 26,4 26,9 24,3 20,7 14,2 11,4 19,1
    Record de froid (°C)
    date du record
    −7,6
    27.01.07
    −10,7
    12.02.12
    −8,2
    01.03.05
    −2,9
    03.04.22
    0,3
    05.05.19
    6,5
    01.06.11
    7,5
    15.07.16
    7,1
    31.08.10
    4,7
    25.09.02
    −2,2
    16.10.09
    −6,8
    22.11.1998
    −9,3
    25.12.01
    −10,7
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    24,8
    01.01.22
    27,1
    16.02.20
    29
    31.03.21
    31,8
    30.04.05
    35,9
    30.05.1996
    38,5
    30.06.15
    38,7
    30.07.20
    40,8
    04.08.03
    37,9
    14.09.20
    33,8
    04.10.04
    28,8
    08.11.15
    24,2
    19.12.15
    40,8
    2003
    PrĂ©cipitations (mm) 112,4 99 93,8 104,4 104,4 65,8 66 70,5 103,6 109,6 156,7 114,9 1 201,1
    Source : « Fiche 64430003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 3]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[10] - [Carte 1] :

    • le « chĂąteau d'Orthez et bords du gave », d'une superficie de 4 300 ha, un agrosystĂšme favorable Ă  la prĂ©sence de ChiroptĂšres[11] ;
    • le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique avec un systĂšme de saligues[Note 4] encore vivace[12].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[13] - [Carte 2] : le « rĂ©seau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » (3 000,84 ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et 2 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[14].

    EspĂšces remarquables

    Dans le parc de la clinique Labat, un cĂšdre bleu pleureur de l'Atlas (Cedrus atlantica glauca pendula) a Ă©tĂ© labellisĂ© arbre remarquable en 2010[15] - [16]. En 2021, il est ĂągĂ© de 191 ans et avec son port retombant, le diamĂštre de sa ramure est compris entre quinze et vingt-deux mĂštres pour une hauteur de cinq mĂštres[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Orthez est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Orthez, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[20] et 12 786 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orthez, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (63,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (69,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (34,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (21,1 %), forĂȘts (19,6 %), zones urbanisĂ©es (12,3 %), prairies (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3,6 %), eaux continentales[Note 8] (0,6 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Lieux-dits et hameaux

    • Sainte-Suzanne, commune administrativement associĂ©e (loi PLM) avec Orthez, mais gardant la valeur de village avec son bourg, Ă  l'ouest et en rive gauche du gave.
    • DĂ©part, rive gauche du gave, quartier sud de la citĂ©, autrefois fief de l'abbaye de Sauvelade. Le bourg de DĂ©part a Ă©tĂ© rattachĂ© Ă  la ville d'Orthez le 30 pluviĂŽse an II, soit le 18 fĂ©vrier 1794. Il comprenait plusieurs quartiers : Magret, Marmont (« mont des maures »), PesquĂ© (« vivier Ă  poissons » en bĂ©arnais).
    • CastĂ©tarbe, quartier Ă©tendu Ă  l'ouest de la commune.
    • les Soarns, quartier est de la commune.
    • Coubots.
    • Ville.
    • le Bois de Matachot.

    Voies de communications et transports

    Le centre-ville.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Orthez est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque industriel[26]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[27].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par ruissellement et coulĂ©e de boue et par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave de Pau, le ruisseau de Ourseau et le LaĂą. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1983, 1992, 2006, 2009, 2013, 2014 et 2018[28] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Orthez.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[29]. 73,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [30].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1994, 2002, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1983 et 2013[26].

    Risque technologique

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil haut[31] : Arkema France (activités soumises à autorisation notamment pour l'emploi ou le stockage de soude ou potasse caustique, de liquides inflammables, de matiÚres plastiques et le traitement de déchets dangereux)[32].

    Toponymie

    Le toponyme Orthez apparaßt[33] sous les formes Ortez et Ortesium (respectivement 1193 et 1194, cartulaire de Sauvelade[34]), Orthesium (1220, cartulaire d'Orthez[35]), Ortes (1375, contrats de Luntz[36]), Ortais (XIVe siÚcle, Jean Froissart), Sent-Per d'Ortes (1391, notaires de Navarrenx[37]), Hortes (1578, titres de la chambre des comptes de Pau[38]) et Orthés (fin du XVIIIe siÚcle - Carte Cassini).

    La signification de ce nom n'est pas encore Ă©lucidĂ©e avec certitude. Toutefois, selon Michel Grosclaude le caractĂšre inhabituel de la prononciation pour la phonĂ©tique gasconne indique que le nom pourrait dĂ©river d'un nom de personne d'origine aquitanienne (proto-basque), on pourrait y voir une prononciation locale du nom latin Fortis, « fort, forte », comme c'est le cas pour le nom ibĂ©rique Ortiz. En tout cas, un dĂ©rivĂ© du gascon ĂČrt, « jardin », du latin, hortus, est Ă  exclure.

    Son nom béarnais est OrtÚs.

    Histoire

    Il ne faut pas confondre la ville d’Orthez avec la vicomtĂ© d’Orthe qui recouvrait sous l’ancien rĂ©gime le territoire de l’actuel canton de Peyrehorade.

    Les plus anciens vestiges de la ville d’Orthez ne remontent pas au-delĂ  du XIe siĂšcle[39]. Ce sont deux Ă©glises romanes qui se trouvent, l’une dans le bourg Vieux (nommĂ© aussi autrefois Bourg du Pont), et l’autre encastrĂ©e dans l’église Saint-Pierre.

    Autour de chacune de ces églises, un groupe de maisons en faisaient deux petits bourgs. Le premier, fortifié, commandait le passage du gave de Pau qui s'est fait, selon les époques, à gué, en bac ou par un pont fortifié. Le second, aux mains d'une famille de marchands, avait une vocation commerciale à l'abri de son église.

    La ville rĂ©sulte de la rĂ©union, aux environs de 1260, de ces deux bourgs avec la crĂ©ation d’un conseil municipal. Cette association est symbolisĂ©e sur le blason de la ville par la prĂ©sence d’un pont Ă  tour et des clĂ©s de Saint-Pierre.

    L’agglomĂ©ration initiale a Ă©tĂ© agrandie du bourg Neuf et du faubourg Saint-Gilles dans les annĂ©es suivantes. Cette rapide expansion de la ville s’explique par le choix du Comte Gaston VII Moncade dans les annĂ©es 1250, d’y construire un nouveau chĂąteau oĂč il Ă©tablit sa rĂ©sidence principale. C’est au mĂȘme moment qu’il fit remplacer la palissade en bois dĂ©fendant le bourg Vieux par un vĂ©ritable rempart, et que fut construit le Pont-Vieux, vĂ©ritable porte fortifiĂ©e par-dessus la riviĂšre.

    En 1385, on comptait Ă  Orthez 436 feux fiscaux[33].

    Du XIIIe au XVe siÚcle, Orthez fut la résidence des vicomtes de Béarn. Gaston Fébus y déclare l'indépendance béarnaise en 1347.

    Bien qu’en 1460 cette rĂ©sidence ait Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e Ă  Pau, plus centrale, Orthez reste durant tout l’ancien rĂ©gime la ville la plus grande et la plus dynamique du BĂ©arn. Elle reste le lieu du marchĂ© oĂč sont acheminĂ©s tous les produits de la rĂ©gion destinĂ©s Ă  ĂȘtre exportĂ©s vers le port de Bayonne. En 1566, Jeanne d'Albret y a transfĂ©rĂ© l'acadĂ©mie protestante du BĂ©arn transformĂ©e en universitĂ© en 1583 par Henri IV.

    La ville subira peu de destructions en dehors de deux batailles en 1569 lors des guerres de religion.

    Aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles, l’économie prospĂšre grĂące Ă  la relance du commerce atlantique. Les commerçants font fortune et de nombreuses maisons auparavant en bois et torchis sont reconstruites en pierre. Les toits sont refaits avec des tuiles en terre cuite. Ce sont ces bĂątiments que l’on voit encore aujourd’hui dans la partie ancienne de la ville.

    La ville s’est peu Ă©tendue sous l’Ancien RĂ©gime. Le bourg Moncade, relevant du chĂąteau, est restĂ© longtemps institutionnellement Ă  l’écart de la ville en raison de ses fonctions militaires. Le bourg de DĂ©part, situĂ© au-delĂ  de la riviĂšre, n’a Ă©tĂ© officiellement rĂ©uni Ă  la ville que sous la RĂ©volution.

    Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement (sous-préfecture) de 1800 à 1926.

    Le vit la bataille d'Orthez avec la victoire des troupes anglo-hispaniques du duc de Wellington sur l'armée napoléonienne du maréchal Soult. Mais cet événement n'eut que peu d'influence sur la ville.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1940 à 1942, la ligne de démarcation qui coupait le département des Basses-Pyrénées en deux parties intégra la ville en zone occupée par l'armée allemande, du fait de sa position d'axe routier et ferroviaire. Cinq postes de contrÎle de passage furent établis, mais de nombreux passages clandestins de réfugiés et des trafics divers eurent lieu et perdurÚrent jusqu'à la fin de la guerre. Le résistant Daniel Argote, chargé du secteur d'Orthez de l'Armée secrÚte, fut abattu en 1944 sur la route de Biron, en faisant passer des soldats polonais déserteurs de l'armée allemande.

    Ce n’est qu’à partir de 1957 et la dĂ©couverte du gisement du gaz de Lacq que le nombre d'OrthĂ©ziens a explosĂ©. Il est passĂ© en quinze ans de 7 200 Ă  11 000 habitants entraĂźnant la construction de plusieurs banlieues pavillonnaires et d’équipements publics.

    Orthez s'est associé en 1973 avec l'ancienne commune de Sainte-Suzanne pour former Orthez-Sainte-Suzanne, puis cette commune a pris le nom d'Orthez.

    Politique et administration

    La mairie.

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Rattachements administratifs

    AprÚs avoir été le chef-lieu de l'arrondissement d'Orthez, la commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Pau du département des Pyrénées-Atlantiques.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Orthez[40]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisiÚme circonscription des Pyrénées-Atlantiques.

    Intercommunalité

    Orthez était le siÚge de la communauté de communes du canton d'Orthez, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1996 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Celle-ci a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes de Lacq-Orthez dont est désormais membre la ville.

    La commune fait partie en 2020 d'autres structures intercommunales[41] :

    • le syndicat du bassin versant des Luys ;
    • le SIAEP de la source Grechez ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat mixte d'eau potable de la rĂ©gion d'Orthez ;
    • l’agence publique de gestion locale.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2020 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, la liste menĂ©e par le maire sortant Emmanuel Hamon (PS) remporte largement la majoritĂ© absolue des suffrages exprimes, avec 1 863 voix (55,66 %), devançant la liste DVG de son prĂ©dĂ©cesseur Yves Darrigrand (826 voix, 24,68 %), ainsi que celles menĂ©es par Jean-Michel Berges (DIV, 383 voix, 11,44 %) et par Éric Delteil (Ext. G, 275 vois, 8,22 %), lors d'un scrutin marquĂ© par 54,50 % d'abstention[42]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1855 1870 Charles Chesnelong Conservateur libéral Négociant en draps
    1871 1881 Hippolyte Blanc MĂ©decin
    1881 1882 Henri Vidal RĂ©publicain conservateur Ancien magistrat
    1882 1896 Adrien Planté Avocat, historien
    1896 1900 Emmanuel Estaniol
    1900 1910 Adrien Planté Avocat, historien
    1910 1912 Edouard Chassignet
    1912 1919 Prosper Lacrouts
    1919 1923 Joseph Casteignau
    1923 1925 Jean Maillebiau RĂ©publicain Conseiller gĂ©nĂ©ral d'Orthez (1913 → 1931)
    1925 1941 Georges Moutet Rad. Industriel en tissage mécanique
    DĂ©putĂ© des Basses-PyrĂ©nĂ©es (1932 → 1936)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral d'Orthez (1931 → 1940)
    1941 1945 André Daverat
    1945 1947 Adolphe Detchebarne
    octobre 1947 mars 1965 Henri Cazenave
    mars 1965 mars 1977 Jacques Moutet Rad. Chef d'entreprise
    Conseiller gĂ©nĂ©ral d'Orthez (1964 → 1976)
    mars 1977 mars 1989 Jacques Destandau[43] RI puis UDF Chef d'entreprise
    Conseiller régional d'Aquitaine
    Vice-président du conseil régional d'Aquitaine
    mars 1989 mars 2001 René RicarrÚre PS Instituteur
    mars 2001 mars 2008 Thierry Issartel DVD puis MoDem Historien
    mars 2008 mars 2014 Bernard MolÚres PS Technicien en documentation retraité
    Conseiller gĂ©nĂ©ral d'Orthez (1994 → 2015)
    mars 2014 septembre 2017[44] Yves Darrigrand DVG Chef d'entreprise
    Mandat écourté par la démission d'une partie du conseil municipal
    décembre 2017[45] En cours Emmanuel Hanon[46] PS Professeur de physique, docteur es Physique
    Vice-prĂ©sident de la CC de Lacq-Orthez (2020 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[47] - [48]

    Jumelages

    Orthez est jumelée avec les villes suivantes[49] :

    Sans y ĂȘtre jumelĂ©e, la Ville d'Orthez est la « marraine » du village de Marcq, dans le dĂ©partement des Ardennes. Ce marrainage date de la PremiĂšre Guerre mondiale et s'est poursuivi lors de la Seconde. Orthez a aidĂ© Marcq durant ces conflits par divers dons en nature et en espĂšces (cf. correspondances entre les deux citĂ©s et comptes rendus du conseil municipal).

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[50] - [Note 10].

    En 2020, la commune comptait 10 466 habitants[Note 11], en diminution de 2,39 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 6796 7386 9876 8027 1217 8577 0217 1846 948
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6 6946 7246 6276 5266 6246 5566 7436 2106 314
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 3656 2546 2475 8505 9526 2196 1756 4506 713
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8 41310 00210 85510 92210 15910 12110 32910 88610 627
    2020 - - - - - - - -
    10 466--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Éducation

    La commune dispose de trois écoles élémentaires, trois écoles maternelles, de trois écoles primaires, d'un groupe scolaire catholique, Notre-Dame-Saint-Joseph, d'un collÚge public, Daniel-Argote[52] et d'une cité scolaire (collÚge et lycée général) Gaston-Fébus[53], et d'un collÚge-lycée privé, Moncade-Jeanne-d'Arc. La commune dispose également de trois lycées professionnels : Francis-Jammes[54], MoliÚre et le lycée professionnel agricole.

    La commune accueille une Ă©cole Calandreta (calandreta d'OrtĂšs).

    Clubs et Ă©quipements sportifs

    L'Élan bĂ©arnais Pau-Lacq-Orthez est un club professionnel français de basket-ball appartenant Ă  l'Ă©lite du championnat de France et basĂ© Ă  Pau. Il a Ă©tĂ© fondĂ© en 1931 et Ă©voluait dans la ville d'Orthez, Ă  La MoutĂšte. Le club de basket-ball n'Ă©tait alors qu'une section du club omnisports crĂ©Ă© 23 ans auparavant. En fait il ne s'agissait pas d'un club au sens oĂč on l'entend aujourd'hui, mais d'un patronage, crĂ©Ă© par des ecclĂ©siastiques pour permettre aux jeunes de la ville d'Orthez de faire du sport. Les « laĂŻcs » de leur cĂŽtĂ© allant Ă  l'U.S. Orthez.

    L'Elan BĂ©arnais Football est un club de football Ă©voluant pour la saison 2019-2020 en RĂ©gionale 2 en ligue de Nouvelle-Aquitaine de football.

    L'Union Sportive Orthez est un club de rugby à XV français évoluant pour la saison 2019-2020 en Fédérale 2.

    Le Orthez Handball Club, dont l’équipe fanion masculine Ă©volue actuellement en Nationale 3. Association sportive actuellement prĂ©sidĂ©e par Jean Turcius, qui compte une base de plus de 200 licenciĂ©s et la rĂ©alisation de multiples Ă©vĂ©nements tout au long de l’annĂ©e.

    Orthez Nautique Canoë Kayak, club de canoë-kayak dont certains membres évoluent depuis 2001 en Nationale 1, dont plusieurs en équipe de France de slalom.

    Orthez a Ă©tĂ© le point de dĂ©part le de la 16e Ă©tape du Tour de France 2007. Le parcours de 218 kilomĂštres a reliĂ© Orthez Ă  Gourette - col d'Aubisque.

    En pelote basque, la commune dispose d'un mur Ă  gauche et d'un fronton libre.

    PrÚs des arÚnes du Pesqué se trouve la piscine municipale.

    Santé

    On y trouve un hÎpital, le Centre Hospitalier d'Orthez, et des structures privées, la clinique Labat et la clinique psychiatrique du chùteau de Préville.

    Lieux culturels

    Espace Francis-Planté

    La salle de spectacle, le Théùtre Francis-Planté, est affiliée au Réseau MIXAGE (Fédération Aquitaine de structures du spectacle vivant).

    La médiathÚque Jean-Louis Curtis est un des points du réseau PÎle lecture de la Communauté de communes Lacq-Orthez.

    Les Musicales est un bùtiment récent consacré à la pratique musicale.

    La MoutÚte, salle polyvalente, accueillit les matchs de basket-ball de l'Elan béarnais-Orthez dans les années 70 à 80, tout en servant de halle les jours de marché. Des concerts y ont parfois lieu.

    Le cinéma le Pixel est labellisé cinéma Art et essai.

    Le centre d'art Image/Imatge est dédié à l'image sous toutes ses formes.

    Manifestations culturelles et festivités

    Un festival de jazz, Jazz naturel, a lieu en mars. En juin se déroule le Concert des 200 guitares.

    Les fĂȘtes de la ville, les fĂȘtes d'Orthez, sont cĂ©lĂ©brĂ©es traditionnellement fin juillet. Les arĂšnes d'Orthez accueillent Ă  cette occasion une feria constituĂ©e de corridas espagnoles et de courses landaises.

    Un salon du Livre se tient en octobre Ă  la MoutĂšte.

    Culte

    Catholique : les Ă©glises Saint-Pierre, Saint-Martin et Saint-Barthelemy.

    Le culte protestant se cĂ©lĂšbre Ă  l'Église Ă©vangĂ©lique libre[55].

    Économie

    Bien que l'activité soit fortement tournée vers l'agriculture (élevage, viticulture), des ateliers de tissage et de fabrication de meubles participent à l'économie de la commune.

    Orthez fait partie de la zone d'appellation d'origine contrÎlée (AOC) du Béarn. Depuis 1991, l'AOC Béarn-Bellocq est attribuée aux vins récoltés sur les communes de Bellocq, Lahontan, Orthez et Salies-de-Béarn.

    La région d'Orthez compte une bonne partie des producteurs du jambon de Bayonne.

    La commune fait partiellement partie de la zone d'appellation du fromage Ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Orthez a Ă©tĂ© une ville-pont Ă  la charniĂšre du monde des Tarbelles et celui des BĂ©arnais. De ce fait, un pĂŽle de culture s'y est installĂ© qui a rayonnĂ© bien au-delĂ  des frontiĂšres de l'hexagone actuel. C'est aussi une ville oĂč la tauromachie est une pratique trĂšs ancienne qui prĂ©cĂšde mĂȘme la construction des arĂšnes actuelles (arĂšnes du PesquĂ©, 1927). Orthez fait partie de l'Union des villes taurines françaises[56].

    Culture béarnaise - Cité de l'écrit et de l'imprimerie

    Orthez est de langue béarnaise. Le premier témoignage de l'existence d'une culture forte est la publication en 1270 de la Charte des Boucheries d'Orthez, non en latin, mais dans un gascon dont les caractéristiques ont peu varié depuis.

    Sous Gaston Fébus, la cour d'Orthez était réputée en Europe. Le chroniqueur Jean Froissart vint y séjourner de fin à fin . On considÚre Gaston Fébus comme un des derniers troubadours occitans.

    Jeanne d'Albret fonda à Orthez une université qui se voulait l'égale de celle de GenÚve. Elle fit venir un des premiers imprimeurs à Orthez pour éditer ses livres, en particulier Les Psaumes traduits « en langue béarnaise » par Arnaut de Salette. Imprimeurs et éditeurs se succÚdent jusqu'à aujourd'hui dans le domaine du livre et de la carte postale.

    Par la suite, Orthez compta de nombreux penseurs, écrivains, poÚtes et artistes importants, dont la lignée des frÚres Reclus. L'inventeur de l'accumulateur au plomb est l'Orthézien Gaston Planté. On citera aussi le poÚte Francis Jammes et le pianiste Francis Planté frÚre de Gaston.

    Le patrimoine culturel et historique de la ville est valorisé par le label Villes et Pays d'art et d'histoire, sous la dénomination "Orthez-Béarn des gaves"[57].

    Patrimoine civil

    L'HĂŽtel de la lune, Ă©tape jacquaire
    Maison dite de Jeanne d'Albret
    Cour intérieure dans le centre-ville d'Orthez.
    • L'ancienne Auberge Saint-Loup, aujourd'hui maison privĂ©e, rue du Pont-Vieux Ă©tait au XVIe siĂšcle un hospice pour accueillir les pĂšlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle Ă©tait flanquĂ©e d'une chapelle aujourd'hui disparue. Architecture mĂ©diĂ©vale riche.
    • La maison Batcave prĂ©sente un bel exemple d’architecture mĂ©diĂ©vale privĂ©e.
    • L’hĂŽtel de la Lune[58], halte pour les pĂšlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, remonte au XVe siĂšcle.
    • La maison de Jeanne d'Albret[59], est Ă  l'origine une riche demeure bourgeoise du XVIe siĂšcle, objet d'un don d’Adrien-Arnaud de Gachassin (ou Gachissan), capitaine des milices d'Albret Ă©poux de Jeanne d'AsprĂ©mont, au roi Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret en vue d'obtenir des lettres d'anoblissement. Elle abrite le musĂ©e Jeanne d’Albret, consacrĂ©e Ă  la longue histoire protestante du BĂ©arn.
    • L'hĂŽtel de la Belle HĂŽtesse[60].
    • Le chĂąteau de Baure, Ă  Sainte-Suzanne[61] et le pigeonnier du Cassou[62].
    • Le chĂąteau de PrĂ©ville, rĂ©alisĂ© par Jean-Baptiste Ernest Lacombe, Ă  Sainte-Suzanne.
    • Un tableau du XIXe siĂšcle conservĂ© Ă  la mairie reprĂ©sente Gaston de BĂ©arn, fils de Gaston FĂ©bus qui va ĂȘtre assassinĂ© par son pĂšre[63].
    • La fontaine de la place Saint-Pierre, immortalisĂ©e par le peintre Maurice Utrillo en 1923, a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e rue des Jacobins en 2019.
    • La maison Chrestia[64], oĂč vĂ©cut le poĂšte Francis Jammes, labellisĂ©e Maisons des Illustres.

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Saint-Pierre d'Orthez.
    L'église Saint-Barthélémy (quartier Départ).
    • L'Ă©glise Saint-Pierre[65] - [66] date du XIIIe siĂšcle avec l'Ă©dification du chƓur. Les travaux ne s'achĂšveront qu'un siĂšcle plus tard avec, entretemps, un changement de style. Parmi ses particularitĂ©s, on peut citer l'absence de collatĂ©raux et la voĂ»te la plus haute du BĂ©arn. Au XVIe siĂšcle, les protestants la confisquent. En 1865, l'Ă©glise est restaurĂ©e puis agrandie, et un clocher est construit au-dessus du portail d'entrĂ©e. Elle abrite une esquisse de LĂ©on Bonnat pour son panneau du PanthĂ©on de Rome - le Martyre de saint Denis - esquisse qui fut offerte par les Beaux-arts en 1924. Deux statues en bois - l'une reprĂ©sentant sainte Anne, mĂšre de Marie et l'autre saint Jacques - dĂ©corent Ă©galement l'Ă©glise.
    • Le temple protestant d'Orthez (sis au 20 rue du GĂ©nĂ©ral-Foy), fut consacrĂ© le . Il a Ă©tĂ© construit par les architectes d'Aubagna et Haurie[67] - [68].
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-BarthĂ©lĂ©my[69]
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Martin[70]
    • L'Ă©glise paroissiale Sainte-Suzanne[71]
    • Le monastĂšre Sainte-Claire d'Orthez, monastĂšre de Clarisses - Colettines, fondĂ© en 1874. Il s'agit d'un monastĂšre de moniales contemplatives de spiritualitĂ© franciscaine.
    • Le cloĂźtre du couvent des cordeliers, dernier vestige du couvent se trouvant dans l'hĂŽpital d'Orthez. Les cordeliers se sont installĂ©s Ă  Orthez au XIIIe siĂšcle. Les dominicains ou jacobins s'y sont installĂ©s quand l'acadĂ©mie protestante a occupĂ© le couvent des dominicains en 1566 et dont il ne subsiste pratiquement rien.

    Patrimoine militaire défensif

    • Le chĂąteau de Moncade[72] et sa tour-donjon est Ă©difiĂ© vers 1250 par Gaston VII Moncade Ă  un endroit stratĂ©gique qui Ă©tait Ă  l'Ă©vidence fortifiĂ© depuis des temps trĂšs anciens. Gaston FĂ©bus en complĂšte les fortifications et lui donne sa forme dĂ©finitive. Il est alors le siĂšge d'une cour fastueuse. La tour est sauvĂ©e de la destruction totale vers 1840 par dĂ©cision de la municipalitĂ© car elle sert tout simplement de carriĂšre pour la construction des maisons alentour. De nos jours, elle se visite en Ă©tĂ© et offre une vue panoramique sur les toits d'Orthez et la campagne environnante, avec en toile de fond la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es par temps clair.
    • Le Pont Vieux[73], datant des XIIIe et XIVe siĂšcles, enjambe le gave. Il est commencĂ© par Gaston VII Moncade au moment oĂč celui-ci fait d'Orthez la capitale du BĂ©arn et y transporte sa cour. À l'origine il possĂšde deux tours ; il est aujourd'hui remarquable par ses arches inĂ©gales et sa tour centrale fortifiĂ©e. Il a rĂ©sistĂ© aux deux assauts importants qu'a subis Orthez, en 1569 par les troupes protestantes de Montgomery et en 1814 par celles du duc de Wellington lancĂ©es derriĂšre les troupes napolĂ©oniennes. La circulation motorisĂ©e y est interdite.

    Personnalités liées à la commune

    Construction ancienne perdue dans les friches d'Orthez.

    NĂ©es au XIVe siĂšcle

    Gaston III Febus ( - 1391), est comte de Foix-BĂ©arn.

    NĂ©es au XVe siĂšcle

    Adrien-Arnaud de Gachassin, né en 1497 et mort en 1569, est le premier seigneur de l'abbaye noble d'Orthez de cette famille, avec le titre de vicomte, par lettres patentes de Jeanne d'Albret.

    NĂ©es au XVIe siĂšcle

    Pierre Viret (Orbe, 1511-Orthez, 1571) est un réformateur vaudois et une figure importante de la Réforme.

    NĂ©es au XVIIIe siĂšcle

    NĂ©es au XIXe siĂšcle

    NĂ©s au XXe siĂšcle

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules, au pont du lieu, de quatre arches inégales surmonté en son milieu d'une tour crénelée et couverte, le tout d'argent maçonné de sable, la tour accostée de deux clefs d'or adossées.
    Commentaires : Ce blason est relativement récent car le pont d'Orthez comportait à l'origine une seconde tour à droite (le sud). Les clés représentent saint Pierre, patron de l'église d'Orthez. Des surélévations du parapet, prÚs de la tour, qui ont été arasées aprÚs la bataille d'Orthez (1814), sont parfois visibles sur certaines représentations du blason.
    Gaston III de Foix BĂ©arn: Sa devise « TĂČca'i si gausas » (Touches-y si tu oses) est encore la devise des villes de Foix et d'Orthez.
    Lorsque la Guerre de Cent Ans éclate, Gaston III devant pourtant le service de l'ost n'y participe pas et, le 26 septembre 1347, il reconnaßt son allégeance au roi de France pour le comté de Foix, mais il déclare que le Béarn est neutre dans ce conflit et qu'il ne tient son pays que de Dieu et de son épée.

    Il demande un recensement des feux (« foecs ») du BĂ©arn, que l’on appelle le « DĂ©nombrement de 1385 ». Il impose alors un impĂŽt par foyer, qui sera levĂ© chaque annĂ©e.

    [pertinence contestée]

    C'est Gaston VII de Moncade, retranchĂ© derriĂšre les murailles de son chĂąteau, qui aurait lancĂ© au roi d’Angleterre (sic) ces fiĂšres paroles devenues la devise d’Orthez : « TĂČca’i si gausas » soit « Touches-y si tu l'oses » (prononciation figurĂ©e : ['tĂČkƓ-i si 'gawzƓs]). Toutefois on doit rester prudent, il serait Ă©tabli que cette relation, fort truculente, ne serait qu’une invention du XVIIIe siĂšcle.

    [Passage contradictoire]

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[9].
    4. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Orthez », sur geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
    2. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Orthez », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur habitants.fr
    2. « Métadonnées de la commune d'Orthez », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Orthez et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches d'Orthez », sur villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    6. Carte IGN sous GĂ©oportail
    7. Fiche du Sandre sur Orthez
    8. « Fiche du Poste 64430003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    10. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Orthez », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    12. « site Natura 2000 FR7200781 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    13. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Orthez », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « ZNIEFF le « réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. Présentation - L'arbre remarquable d'Orthez, site dInternet d'Orthez, consulté le .
    16. Maryan Charruau, « Le cÚdre bleu de l'Atlas pleure de plaisir », Le Mag no 452, supplément à Sud Ouest, , p. 18-20.
    17. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    20. « Unité urbaine 2020 d'Orthez », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
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    33. Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
    34. Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Sauvelade, publié par extraits dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
    35. Cartulaire d'Orthez, dit Martinet, manuscrit du XIVe au XVIIe siĂšcle - Archives de la mairie d'Orthez
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    47. Franck Meslin, « Municipales Ă  Orthez : Emmanuel Hanon dĂ©voile sa liste complĂšte : Le maire sortant d’Orthez, Emmanuel Hanon, a prĂ©sentĂ© ses 32 colistiers ce samedi matin. Les trois quart de sa majoritĂ© actuelle composent son Ă©quipe candidate Ă  un nouveau mandat », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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