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Saint-Boès

Saint-Boès (prononcé [sɛ̃ bɔɛs] ; en béarnais Semboès) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Boès
Saint-Boès
Mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes de Lacq-Orthez
Maire
Mandat
Jean Labaste
2020-2026
Code postal 64300
Code commune 64471
Démographie
Population
municipale
358 hab. (2020 en augmentation de 5,6 % par rapport à 2014)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 31′ 36″ nord, 0° 48′ 29″ ouest
Altitude Min. 65 m
Max. 178 m
Superficie 9,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Orthez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Boès

    Le gentilé est Saint-Boésien[1].

    Géographie

    Localisation

    La commune de Saint-Boès se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe à 53 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 6,6 km d'Orthez[4], bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Orthez[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Baigts-de-Béarn (2,8 km), Saint-Girons-en-Béarn (3,6 km), Salles-Mongiscard (3,8 km), Bonnut (4,4 km), Bérenx (4,6 km), Orthez (5,2 km), Tilh (6,0 km), Arsague (6,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Saint-Boès fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].

    Communes limitrophes de Saint-Boès[7]
    Saint-Girons-en-Béarn Bonnut
    Baigts-de-Béarn Saint-Boès
    Orthez

    Paysages et relief

    De par sa topographie vallonnée, de nombreuses perspectives à partir de lignes de crêtes permettent d'apprécier cette campagne béarnaise avec en fond de plan en direction sud la chaîne des Pyrénées.

    Le territoire communal présente un paysage bocager marqué par :

    • les espaces boisés et de landes répartis de manière assez régulière sur tout le territoire ;
    • le terroir agricole de culture et d'élevage, délimité de haies, bosquets.

    Hydrographie

    Tous les ruisseaux de la commune y prennent leur source : elle est traversée[8] par un affluent du Luy, le ruisseau du Grand Arrigan (23,5 km), par ceux du bassin versant du gave de Pau, les ruisseaux de Lataillade (13,7 km) (et par ses tributaires, le ruisseau Peyré et le ruisseau Hontarède) et le ruisseau de Monlong, et par ceux du bassin versant du Luy de Béarn, les ruisseaux permanents de Pehitte et du Bosq.

    Quartier de l'église (extrait du Cadastre napoléonien des Pyrénées-Atlantiques)

    Sources

    • les sources de Rebuquet et Casaous : la gestion de l’eau potable est gérée en régie par la commune. La ressource en eau provient des sources Rebuquet et Casaous captées sur le territoire communal. L’eau est rendue potable par un traitement de minéralisation et de désinfection. L’ensemble de ces installations est exploité par la commune. Toutes les zones agglomérées de Saint-Boès sont desservies par le réseau d’eau ;
    • la source de Mounicq, source bicarbonatée, sulfureuse et bitumineuse ayant eu une grande réputation de la fin du XIXe siècle au milieu du XXe siècle. Son eau possédait de nombreuses qualités médicinales reconnues par le corps médical de l’époque : affections des voies respiratoires, problèmes de digestion, de peau, névralgies, tuberculose, asthme, maladies génito-urinaires, problèmes de nutrition ; son eau s'exportait en flacons étiquetés. À partir de 1887, elle fut conditionnée sous forme de granules. L’exploitation de la source s’est arrêtée au tout début des années 1950[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 184 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Orthez », sur la commune d'Orthez, mise en service en 1994[15] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[16] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de précipitations de 1 201,1 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 33 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 13,4 °C pour 1981-2010[20], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[21].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[23], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 7] encore vivace[24] - [Carte 1].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Boès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [25] - [26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orthez, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28] - [29].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,7 %), forêts (42,4 %), prairies (6,8 %), terres arables (3,1 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Lieux-dits et hameaux

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Boès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Boès.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[35]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 3]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10] - [36].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1983

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Boès est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[37].

    Toponymie

    Le toponyme Saint-Boès apparaît[38] sous les formes Semboys (1290, titres de Béarn[39]), Somboes (XIIIe siècle, fors de Béarn[40]), Somboeys (1356, cartulaire d'Orthez[41]), Sent-Boes (XIVe siècle, censier de Béarn[42]), Semboees (1442, contrats de Carresse[43]), Senboes, Sent-Boees, Sanct-Boes et Saint-Bouès (respectivement 1536, 1536, 1546 et 1686, réformation de Béarn[44]), Saint-Bois (1768, règlement des États de Béarn[45]) et Saint Boés (fin du XVIIIe siècle - carte de Cassini).

    Son origine est peut-être l'anthroponyme aquitanien (protobasque) Sembe[46].

    Son nom béarnais est Semboès.

    Histoire

    le camp romain

    L'oppidum, qui n’a de romain que le nom, est très probablement un village protohistorique de l’âge de fer (3 000 ans av. J.-C.). Il représentait une aire de refuge pour la population en période de troubles et permettait de voir venir l’ennemi de loin. Il était occupé par des populations aquitaines, les Tarbelles, que Jules César redoutait pour leur organisation rigoureuse. Il s’étale sur 1,6 ha. Les fossés, d’une dizaine de mètres de profondeur, laissent entrevoir un travail de terrassement titanesque (10 000 m3)[47] - [48] ;

    Moyen Âge

    La dynastie béarnaise des princes de Moncade (1173-1290) a vu s'ouvrir l'ère des luttes contre les Anglais qui dominaient alors en Gascogne. À la suite d'une série de guerres avec les vicomtes de Dax, le Béarn s'agrandit du pays d'Orthez, annexé en 1194. Les vicomtes s'affirment, le Béarn gagne en autonomie et défend ses frontières. À son avènement, le vicomte Gaston VII juge nécessaire de fortifier encore plus son territoire béarnais, et élève de nombreuses forteresses et bastides, pour lutter contre les rois d'Angleterre, seigneurs de Guyenne, Henri III et Édouard Ier.

    Dans les années 1250, le château de Saint-Boès est élevé, faisant partie du système de surveillance de la frontière, au Nord-Ouest, avec la Chalosse. Le castrum frontalier de Semboes (Semboeys, Sumbueis) (mentionné dans les actes de règlement de 1286 et le testament de 1290) joue un rôle de surveillance et militaire important dans la seconde moitié du XIIIe siècle[49].

    En 1273, les troupes anglaises entrent en Béarn et assiègent le château de Saint-Boès où le vicomte Gaston VII s'est réfugié ; il est fait prisonnier. Philippe III, roi de France, interpose sa médiation pacifique. Cette entremise du roi de France finit par régler les difficultés à la satisfaction du vicomte de Béarn. Gaston VII se comporte ensuite, jusqu'à sa mort en 1290, en vassal fidèle[50] - [51].

    La déchéance du castrum de Saint-Boès semble consommée dès la fin du XIVe siècle. Dans le dénombrement de 1385, le souvenir du bourg fortifié paraît se réduire au nom d'une maison dite de Semboeys Bielh. Aujourd'hui, le château est démantelé, et ses traces semblent disparues.

    En 1385[38], Saint-Boès dépendait du bailliage de Rivière-Gave, nom d'un archiprêtré du diocèse de Dax qui tirait son nom du gave de Pau. On y comptait 44 feux. Au XIIIe siècle, une sauveté se situait très probablement au village autour de l’église, les patronymes anciens de Guixarnaut de La Saubetat et Johanot de la Saubetat à Saint-Boès en attestent. La ferme de Saubétat toute proche de l'église existe encore de nos jours.

    La communauté comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn. L’abbé n’était pas un ecclésiastique, mais un seigneur, autorisé à lever la dîme, sous réserve d’entretenir une église avec son chapelain. À Saint-Boès, la maison bâtie à côté de l’église se nomme Labadie. Au XVIIIe siècle, la famille de Bordenave portait le titre d'abbé laïque de Saint-Boès ; Antoine de Bordenave, seigneur de Salles-Mongiscard et de Cassou de Castétarbe, maréchal de camp des armées du roi, né en 1691 à Orthez y fut abbé laïque jusqu'à son décès en 1769. Son fils, Pierre de Bordenave-Cassou, chevalier et procureur général au parlement de Navarre, lui succéda jusqu'à la Révolution française.

    Époque contemporaine

    Plaque commémorative.

    C'est à Saint-Boès principalement que se déroula, le , la bataille d'Orthez où les forces anglaises et portugaises dirigées par le duc de Wellington battirent l'armée française menée par le maréchal Jean-de-Dieu Soult[52] - [53] - [54] - [55]. Les armées françaises défendaient les routes de crête, tandis que l'artillerie anglo-hispanique tirait vers le village depuis le camp romain.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[56]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1794 Jean Mousquès Officier public
    1795 1796 Joseph Cescas Officier public
    1797 1799 Bernard Sarps dit Peyré Officier public
    1801 1828 Jean-Pierre Lucasson dit Maysonnave
    1828 1832 Jean-Pierre Lucasson
    1832 1833 Jean Largounès Carrère
    1834 1837 Jean Lamaison Frérou
    1837 1845 Jean Bédourède
    1846 1855 Jean-Pierre Laslandes Haü
    1855 1881 Jacques Louge
    1881 1884 Fabien Lamaison dit Bauzet
    1884 1903 Pierre Dufau
    1903 1912 Albert Dufau
    1912 1919 Henri Ricarrère
    1919 1925 Albert Dufau
    1925 1929 Joseph Casteigt
    1929 1942 Gaston Ricarrère
    1942 1947 Joseph Bernadiou
    1947 1983 André Laborde-Prince
    1983 2008 Jean Bacqué
    2008 2014 Georges Ducasse
    2014 En cours Jean Labaste
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de quatre structures intercommunales[57] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[59].

    En 2020, la commune comptait 358 habitants[Note 11], en augmentation de 5,6 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    498466533584615611605591545
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    534516478429451456445412409
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    410380359327340304312302324
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    302303310345343366369369347
    2017 2020 - - - - - - -
    367358-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'activité essentielle est tenue par l'agriculture, orientée vers la culture de céréales (blé/maïs/tournesol) et l'élevage de volailles et bovins, et aussi la production de fruits-rouges et de kiwis.

    De nombreux artisans et entreprises du bâtiment (maçonnerie, charpente, menuiserie, peinture, revêtement), d'aménagement paysager, … sont localisés sur la commune, ainsi qu'un hébergement touristique, un atelier d'horloger et un autre de décoration/tissage.

    Une entreprise spécialisée dans la vente et l'entretien de matériel agricole et de motoculture, la ferronnerie-métallerie y est aussi implantée.

    Les commerces, services de proximité et les professions médicales se trouvent essentiellement sur Orthez.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    La commune de Saint-Boès possède des bâtiments et des terres constituant son patrimoine[62] :

    • Monument aux morts
      la mairie est un bâtiment construit en 1965. Avant cette date, la maison communale se situait au rez-de-chaussée de l'école. Des travaux de rénovation, de modernisation et d'agrandissement du bâtiment de la mairie ont été entrepris en 2009 (inauguration le ). À sa droite est érigé le monument aux morts, honorant les enfants de Saint-Boès morts pour la France (1914-1918, 1939-1945, Algérie) ;
    • la salle municipale polyvalente a été construite en 1981. En 1979, une charpente métallique est montée ; la salle resta ainsi, sans murs. Puis en 1981, le bâtiment est fermé, pour y aménager l'intérieur (salle de sport, vestiaires, comptoir). Depuis, elle a subi de nombreux aménagements et transformations rendus nécessaires par son importante utilisation pour les différentes manifestations. En 1991, des travaux visant à améliorer le confort sont réalisés, notamment l'isolation du plafond et l'installation du chauffage. En 1998, un programme de travaux débute portant sur l'aménagement de l'entrée, d'une salle de réunion, d'une cuisine, de sanitaires public, et la construction d'une annexe à l'usage professionnel pour l'employé municipal, et l'achat de vaisselle, équipements, tables et chaises ;
    • le complexe scolaire comprend l'école, abritant le logement de l'instituteur et datant du XIXe siècle ; elle n'avait qu'une seule classe. En 1954, la réfection du préau et l'installation de sanitaires sont réalisés. Puis, voyant le nombre d'élèves augmenter, le conseil municipal délibère, en Novembre 1955, la construction d'urgence d'une nouvelle classe. Finalement, c'est en 1972 qu'est réalisée la construction de la deuxième classe, avec en même temps la construction de la cantine pour 20 rationnaires. Un préfabriqué est aussi acheté par la commune pour servir de salle de réunion pour les associations, mais qui revient au service de l'école pour servir de salle de repos et de détente pour les élèves. Des travaux de rénovation sont ensuite réalisés en 2004, puis des travaux de réfection totale du complexe scolaire en 2018 (inauguré le ) : le réaménagement du logement, et surtout, l'agrandissement des infrastructures (école, cantine, préau), en réponse au regroupement pédagogique des communes de Saint-Girons-en-Béarn et de Baigts-de-Béarn entrainant une hausse des effectifs, la construction d'un nouveau restaurant scolaire, et la rénovation et l'extension du préau. Cette réfection totale a dû prendre en compte une remise aux normes sanitaires, énergétiques et accessibilité complète du bâtiment. Les abords de l'école furent aménagés et sécurisés, avec création de l'arrêt bus ;
    • le local ’'Le Chalet’', situé à proximité de l'église, est un bâtiment construit en 1939 par l'association paroissiale Les Veneurs de Saint-Boès, sur un terrain appartenant à Monsieur Ulysse Taillefer et avec son autorisation, pour servir aux œuvres de jeunesse paroissiales. Ce terrain est ensuite légué (le Chalet inclus) par la famille Taillefer à l'évêché de Bayonne. C'est en 2012 que la municipalité en fait l'acquisition auprès de l'évêché.

    Patrimoine religieux

    Église de la Nativité
    Pierre tombale

    L'église et le cimetière font partie des biens communaux[62]:

    L’église paroissiale de la Nativité (anciennement Notre-Dame) a été remaniée au XVIIIe siècle avec un clocher à l'impériale avec clocheton, tout en conservant son abside romane.

    La date 1718, date de travaux, se trouve une première fois sur l'arche de la porte d'entrée et une deuxième fois sur le fronton de la première arche dans la partie latérale droite O.D.P.E 1718 ; l'arche qui fait suite porte la mention 1887.

    Une réfection du clocher de l'église a été faite en 1967. D'autres travaux ont été réalisés en 1986, puis dernièrement en 2003. Lors de cette rénovation d'ensemble, la grosse surprise fut la découverte du plafond original de la nef, caché sous le plâtre ; en mauvais état, le plafond est reconstitué par l'entreprise de plâtrerie et finalisé par les travaux de peinture. L'église est ainsi dotée d'une nef originale qui lui donne un cachet particulier.

    Équipements

    Château d'eau et antennes
    École primaire
    Salle municipale

    La commune dispose d'une école primaire en regroupement pédagogique avec les communes de Saint-Girons-en-Béarn et de Baigts-de-Béarn, et d'une salle municipale polyvalente.

    Le territoire communal est marqué, aussi, par des points remarquables de visibilité, en bordure de la RD937 (Route de Dax-Orthez) :

    • la station hertzienne et les pylônes des télécommunications ;
    • le château-d'eau.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
    7. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Saint-Boès », sur www.geoportail.gouv.fr.
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

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    Voir aussi

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