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Saint-Girons-en-BĂ©arn

Saint-Girons-en-Béarn (en béarnais Sent-Guironç ou Sén-Guiroûs) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Son ancienne dénomination est Saint-Girons. Elle prend son nom actuel en juillet 2006 (décret 2006-808 du 7 juillet 2006).

Saint-Girons en BĂ©arn
Saint-Girons-en-BĂ©arn
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes de Lacq-Orthez
Maire
Mandat
Pierre Lafargue
2020-2026
Code postal 64300
Code commune 64479
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Gironnais
Population
municipale
166 hab. (2020 en diminution de 1,78 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 32 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 33â€Č 18″ nord, 0° 49â€Č 47″ ouest
Altitude Min. 76 m
Max. 156 m
Superficie 5,20 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Orthez
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Liens
Site web https://www.saint-girons-en-bearn.com/

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Saint-Girons-en-Béarn se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  58 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  11 km d'Orthez[3], bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Orthez[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Tilh (2,4 km), Saint-BoĂšs (3,6 km), Arsague (4,0 km), Ossages (4,1 km), Baigts-de-BĂ©arn (4,7 km), MouscardĂšs (5,1 km), Bonnut (5,2 km), BĂ©renx (6,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Saint-Girons-en-BĂ©arn fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].

    Communes limitrophes de Saint-Girons-en-BĂ©arn[6]
    Tilh
    (Landes)
    Ossages
    (Landes)
    Saint-Girons-en-BĂ©arn Bonnut
    Baigts-de-BĂ©arn Saint-BoĂšs

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Girons-en-BĂ©arn.

    La commune est drainée par le Lataillade, le Grand Arrigan, le ruisseau Peyre et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[7] - [Carte 1].

    Le Lataillade, d'une longueur totale de 13,7 km, prend sa source dans la commune de Saint-BoĂšs et s'Ă©coule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  PuyoĂŽ, aprĂšs avoir traversĂ© 7 communes[8].

    Le Grand Arrigan, d'une longueur totale de 23,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-BoĂšs et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Luy Ă  Mimbaste, aprĂšs avoir traversĂ© 10 communes[9].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 229 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bellocq-Puyoo », sur la commune de Bellocq, mise en service en 1987[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 181,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  36 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[21].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[23], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique avec un systĂšme de saligues[Note 7] encore vivace[24] - [Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Girons-en-Béarn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [25] - [26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orthez, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[28] - [29].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (58,5 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (56,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (49,4 %), forĂȘts (41,5 %), terres arables (9,1 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Girons-en-BĂ©arn est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e)[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Girons-en-Béarn.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[33]. 99,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [34].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 2009, par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1983[31].

    Toponymie

    Le toponyme Saint-Girons-en-BĂ©arn apparaĂźt[35] sous les formes Sanctus-Gerontius (1101, cartulaire de Lescar[36]),Sanctus Gerontius de Lefosse (vers 1170, cartulaire de Dax[37]), Sent-Girons (1322, cartulaire d'Orthez[38]), Sent-Gerontz (1404, titres de HerrĂšre[39]), Sanctz-Guyrontz et Saint-Guirons (respectivement 1546 et 1675, rĂ©formation de BĂ©arn[40]), Saint-Girons (1863, dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque[35]).Saint Girons est un saint martyr Ă  Hagetmau au IVe siĂšcle[41] oĂč l'on peut voir sa crypte.La localitĂ© porte le nom du saint Ă©vangĂ©lisateur de la Chalosse (Saint GĂ©ronce), transcrit en français standard sous la forme de Saint-Girons.Son nom bĂ©arnais est Sent-Guironç.

    Son nom béarnais est Sent-Guirons[42] ou Sén-Guiroûs[43].

    Histoire

    Le nom gascon est Guirons selon des textes du XVe siĂšcle. Saint Girons est un saint martyr Ă  Hagetmau au IVe siĂšcle oĂč l'on peut voir sa crypte. La localitĂ© porte le nom du saint Ă©vangĂ©lisateur de la Chalosse (Saint GĂ©ronce), transcrit en français standard sous la forme de Saint-Girons. L'Ă©glise portait la dĂ©dicace de saint Girons jusqu'en 1830. Actuellement elle est dĂ©diĂ©e Ă  saint Matthieu, dont la fĂȘte se cĂ©lĂšbre le 21 septembre. C’est pourquoi le deuxiĂšme week-end de septembre, les Saint-Gironais rassemblent autour d’eux les voisins de prĂšs et de loin pour ces festivitĂ©s.

    L'histoire de ce petit village est celui d'un village regardant Ă  la fois le BĂ©arn et la Chalosse. Il est dĂ©jĂ  mentionnĂ© par Marca en 1101. Son intĂ©rĂȘt Ă©tait surtout d'ĂȘtre une Ă©tape des itinĂ©raires de crĂȘte, dont la route de Dax par Tilh. Un lieu-dit CastĂ©rou, (casteron signifiant chĂątelet) prĂšs de ce chemin est le seul tĂ©moin d’une petite fortiïŹcation aujourd'hui totalement disparue. La carte Cassini du XVIIIe siĂšcle localise des moulins le long du ruisseau Lataillade. Une tuilerie y est mentionnĂ©e, liĂ©e trĂšs certainement Ă  la prĂ©sence d’un lit d’argile bien visible aujourd’hui, du bois comme Ă©nergie thermique et de l’eau comme force motrice.

    Aucun fait dramatique n'a marquĂ© l'histoire du village, sinon qu’il fut aux premiĂšres loges de la bataille d’Orthez, le 27 fĂ©vrier 1814. Les troupes françaises du MarĂ©chal Soult positionnĂ©es sur la ligne de crĂȘte d’Orthez Ă  Saint-BoĂšs ne peuvent stopper les armĂ©es anglo-espagnoles de Wellington malgrĂ© leur rĂ©sistance hĂ©roĂŻque autour de l’église de Saint-BoĂšs. L’arriĂšre garde anglaise traverse le gave Ă  Peyrehorade, arrive Ă  la fin de la bataille par Ossages, en traversant Saint-Girons d’oĂč ils poursuivent les troupes napolĂ©oniennes vers Bonnut et Sallespises.

    En 1822, l’église alors accolĂ©e au cimetiĂšre en contrebas du coteau, est dĂ©montĂ©e et remontĂ©e au sommet du coteau oĂč elle est Ă©rigĂ©e aujourd’hui. Le mur du cimetiĂšre a gardĂ© la forme arrondie de l’ancien chƓur. Au XIXe siĂšcle, des sources sulfureuses ferrugineuses aux couleurs rouilles sont mises en exploitation. Elles ont la faveur des curistes jusque dans les annĂ©es 1960. Leur spĂ©cialitĂ© est la guĂ©rison des ecchymoses, « las tumadas » en bĂ©arnais. Les tĂ©mĂ©raires Ă©carteurs landais savaient y trouver soulagement. Ces bains, oĂč l’on venait aussi boire un coup, jouer aux cartes et partager un moment, sont aujourd'hui une propriĂ©tĂ© privĂ©e.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1795 Jacques Lasserre
    1795 1797 Jean Tastet
    1797 1799 Jean Ducasse
    1799 1799 Philibert Miloua
    1800 1835 Philibert Puyoo
    1835 1846 Jean Hauret Seigne
    1847 1847 Joseph BourretĂšre
    1848 1851 Jean HontarrĂšde
    1852 1863 Joseph BourretĂšre Tastet
    1864 1870 Robert Testevin
    1870 1875 François Ducasse
    1875 1876 Victor BourretĂšre
    1876 1896 Pierre Pourtau
    1896 1902 Jean Guichemerre
    1902 1933 Jean Lafargue
    1933 1959 Jean Guichemerre
    1959 1983 Georges PĂ©triat
    1983 1994 André Taillefer
    1994 1995 Albert Duvignau
    1995 En cours Pierre Lafargue Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de trois structures intercommunales[44] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[46].

    En 2020, la commune comptait 166 habitants[Note 11], en diminution de 1,78 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    268282245277306304291304280
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    267242221223224230231236244
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    240223212534540544173189187
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    166153155164151132152155160
    2017 2020 - - - - - - -
    157166-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    St-Girons en BĂ©arn, fenaison.
    St-Girons en BĂ©arn, fenaison.
    St-Girons en BĂ©arn, culture du tournesol.
    St-Girons en BĂ©arn, culture du tournesol.

    L'activité est tournée essentiellement vers l'agriculture (élevage, polyculture).

    Culture locale et patrimoine

    Bourg St-Girons en BĂ©arn place mairie
    Bourg de St-Girons en BĂ©arn, place de la mairie.

    Patrimoine linguistique et culturel : parler local (en voie de disparition) appartenant au groupe du gascon (langue d'oc), sous-groupe béarnais, en zone de transition des parlers landais ("lou nouste patuÚs").

    FĂȘte annuelle en l'honneur de saint Matthieu (le 21 septembre).

    Patrimoine civil

    St-Girons en BĂ©arn, architecture chalossaise.
    St-Girons en BĂ©arn, architecture chalossaise.

    Architecture traditionnelle : majorité de maisons fermiÚres de style Basse-Chalosse (grand toit à double pente, grande porte cochÚre ouvrant sur le « sol » -espÚce de grange-, porte façade avant et façade arriÚre, grenier). Peu de maisons de style béarnais (aspect massif, toit à forme trapézoïdale en tuile « picoune », sur rez-de-chaussée et étage ; espace habitation distinct de l'espace agricole).

    Patrimoine religieux

    Plaque historique Ă©glise
    Plaque commémorative église de St-Girons en Béarn

    Église paroissiale Saint-Marcel[49] : (clocher et quatre clochetons), situĂ©e actuellement sur la place et qui se trouvait autrefois (XIXe siĂšcle) dans l'enclos du cimetiĂšre, entourĂ©e des tombes des habitants. Le mur de clĂŽture de ce cimetiĂšre (prendre le petit chemin Ă  la hauteur du monument aux morts et qui mĂšne Ă  un bas-fond), prĂ©sente un arrondi qui correspondait au chƓur de l'ancienne Ă©glise, reconstruite Ă  l'identique sur son emplacement actuel. L'intĂ©rieur est spacieux et clair. On doit une des rĂ©novations du bĂątiment au dernier titulaire de la paroisse Saint-BoĂ«s et Saint-Girons, l'abbĂ© Canton, qui collabora gĂ©nĂ©reusement de ses deniers aux travaux de rĂ©novation des Ă©glises de sa double paroisse. L'Ă©glise actuelle Saint-Matthieu a Ă©tĂ© construite en 1822.

    Équipements

    La salle polyvalente, inaugurée en 2006, a pris le nom d'un ancien maire, instituteur, Georges Pétriat. Elle a été construite avec une forte participation bénévole du conseil municipal.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
    7. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Saint-Girons-en-Béarn » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Saint-Girons-en-BĂ©arn », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Saint-Girons-en-Béarn », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Girons-en-Béarn et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Girons-en-Béarn et Orthez », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Saint-Girons-en-Béarn », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    6. Carte IGN sous GĂ©oportail
    7. « Fiche communale de Saint-Girons-en-Béarn », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    8. Sandre, « le Lataillade ».
    9. Sandre, « le Grand Arrigan ».
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
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