Salies-de-BĂ©arn
Salies-de-BĂ©arn /sa.lis.dÉ.be.aÊn/ est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Salies-de-BĂ©arn | |||||
Vue sur Salies-de-BĂ©arn. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Béarn des Gaves (siÚge) |
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Maire Mandat |
Thierry Cabanne 2020-2026 |
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Code postal | 64270 | ||||
Code commune | 64499 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Salisiens | ||||
Population municipale |
4 555 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 87 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 28âČ 17âł nord, 0° 55âČ 31âł ouest | ||||
Altitude | Min. 28 m Max. 202 m |
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Superficie | 52,08 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Salies-de-Béarn (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Salies-de-BĂ©arn (commune-centre) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://www.salies-de-bearn.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Salies-de-Béarn se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 66 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 45 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture, et à 18 km d'Orthez[5], bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Salies-de-Béarn[2].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Bellocq (5,2 km), Carresse-Cassaber (5,6 km), CastagnĂšde (5,8 km), Auterrive (5,9 km), Ramous (6,0 km), OraĂ s (6,1 km), PuyoĂŽ (6,2 km), Escos (6,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Salies-de-BĂ©arn fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un Ătat et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă laquelle sâoppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[7].
Hydrographie
La commune est drainĂ©e par le Saleys, le ruisseau de Beigmau, le ruisseau des Augas, lâArriou de Mondran, le ruisseau de BernatĂšre, le ruisseau de Cassiau, le ruisseau de Laborde, le ruisseau de LastĂ©ulĂšres, le ruisseau de LescudĂ©, le ruisseau de l'EspĂ©rance, le ruisseau de MontsĂ©gur, le ruisseau de PĂ©descaus, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 67 km de longueur totale[9] - [Carte 1].
Le Saleys, d'une longueur totale de 48,7 km, prend sa source dans la commune d'Ogenne-Camptort et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Carresse-Cassaber, aprÚs avoir traversé 13 communes[10].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montagnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bellocq-Puyoo », sur la commune de Bellocq, mise en service en 1987[16] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[17] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 181,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă 41 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[21], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[22].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[24] - [Carte 2] :
- le « chùteau d'Orthez et bords du gave », d'une superficie de 4 300 ha, un agrosystÚme favorable à la présence de ChiroptÚres[25] ;
- « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une riviÚre à saumon et écrevisse à pattes blanches[26] ;
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7] est recensĂ©e sur la commune[27] - [Carte 3] : le « vallon du BernatĂšre et arriou de Poursuibes » (17,5 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[28] et une ZNIEFF de type 2[Note 8] - [27] - [Carte 4] : le « bois de Baillenx et de Coulomme » (157,08 ha)[29].
Urbanisme
Typologie
Salies-de-Béarn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [30] - [31] - [32]. Elle appartient à l'unité urbaine de Salies-de-Béarn, une unité urbaine monocommunale[33] de 4 638 habitants en 2017, constituant une ville isolée[34] - [35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Salies-de-Béarn, dont elle est la commune-centre[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[36] - [37].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (62,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (42,7 %), forĂȘts (33,3 %), prairies (11,9 %), terres arables (6,2 %), zones urbanisĂ©es (5,9 %)[38].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 5].
Lieux-dits et hameaux
- Antys ;
- Arribourdes ;
- Beigmau ;
- Bellecave ;
- Bitaine ;
- Bois ;
- Caumia ;
- Cazenave ;
- Coulomme ;
- Esperbasque ;
- Lasbordes ;
- Lescudé ;
- Mondran ;
- Padu ;
- Peyrelade ;
- Saint-Martin du Cout ;
- la Ville.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales 30, 330, 430 et 933.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Salies-de-BĂ©arn est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier : le risque de radon[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le Saleys. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 1998, 2009, 2013 et 2018[41] - [39].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liĂ©s Ă la prĂ©sence d'argile et des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[42]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[43].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[44]. 85,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [45].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 2002 et 2011 et par des mouvements de terrain en 2013, 2014 et 2019[39].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Salies-de-BĂ©arn est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[46].
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Salies apparaĂźt sous les formes SalinĆ (Xe siĂšcle[47], cartulaire de Bigorre[48]), Vicaria de Salies (XIe siĂšcle[47], cartulaire de Lescar[49]), Terra de Salinis (1120[47], collection Duchesne volume CXIV[50]), Villa quĆ dicitur Salies (1127[47], titres de Sauvelade[51]) et Villa quĆ dicitur Saline in Aquensi pago (1235[47], rĂ©formation de BĂ©arn[52]). Des dĂ©clarations de mouvements de terrain ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es au cours de l'annĂ©e 2014.
Autres toponymes
Antin, hameau de Salies, est attesté sous les formes Los Antiis (1428[47], contrats de Carresse[53]), Los Anthiis (1535[47], réformation de Béarn[52]), Danty (1770[47], titres de Salies[54]) et Les Antins (fin XVIIIe siÚcle[47], carte de Cassini).
Le toponyme Coulomme apparaßt sous les formes la maison noble de Colomme (1673[47], réformation de Béarn[52]) et Coullomme (1773[47], dénombrement de Salies[55]).
Le toponyme Esperbasque apparaßt sous les formes l'ostau d'Esperbasco (1385[47], censier de Béarn[56]) et Esperabasco (1546[47], réformation de Béarn[52]).
Saint-Martin, village de Salies, apparaĂźt sous les formes l'ostau de Sent-Marthii (1385[47], censier de BĂ©arn[56]) et Sent-Marthii de Salies (1440[47], notaires de Labastide-Villefranche[57]).
Histoire
Antiquité
Les origines de Salies-de-BĂ©arn remonteraient en rĂ©alitĂ© Ă lâAge du Bronze, soit environ 1500 ans avant J.-C.. Ă cette Ă©poque, le Sel de Salies-de-BĂ©arn Ă©tait dĂ©jĂ extrait par Ă©vaporation de lâeau salĂ©e dans des pots en cĂ©ramique dĂ©couverts lors de fouilles archĂ©ologiques[60]. L'habitat est alors centrĂ© autour de la Houn Salade, soit la Fontaine SalĂ©e dâoĂč de l'eau salĂ©e jaillit naturellement.
Le Sel de Salies-de-Béarn était sans doute acheminé le long du piémont pyrénéen par le Cami Salié, l'antique Chemin du Sel reliant Salies-de-Béarn à Toulouse et la Méditerranée[60].
L'histoire de Salies-de-BĂ©arn est "Une histoire qui ne manque pas de sel"[61].
Moyen Ăge
Paul Raymond[47] note qu'en 1385, Salies comptait deux-cent-quarante-sept feux et constituait un bailliage et une notairie limités à la commune.
Esperbasque était un fief[47] vassal de la vicomté de Béarn, dépendant du bailliage de Salies, et la seigneurie de Saint-Martin appartenait au marquisat de Gassion.
En 1790, le canton de Salies était constitué des communes d'Auterrive, Bellocq, Bérenx, Carresse-Cassaber, CastagnÚde, Labastide-Villefranche, Lahontan, Léren, L'HÎpital-d'Orion, Oraà s, Orion, Saint-Dos, Saint-Pé-de-Léren, Salies-de-Béarn et Salles-Mongiscard.
Selon la lĂ©gende, un sanglier serait Ă l'origine de la ville au XVIIe siĂšcle : blessĂ© par des chasseurs, il serait allĂ© mourir dans les marais au milieu des forĂȘts qui recouvraient la rĂ©gion. Les chasseurs l'ayant retrouvĂ© plusieurs jours aprĂšs dans un bon Ă©tat de conservation dĂ©couvrirent Ă cette occasion que le marais contenait du sel. Le sel Ă©tait alors fort prisĂ© Ă l'Ă©poque et une bourgade se forma autour de cette dĂ©couverte exceptionnelle. Depuis lors, l'emblĂšme de la ville est un sanglier.
En réalité, le lieu est nommé Salinae dÚs le Xe siÚcle au cartulaire de Bigorre.
En fait, de l'eau dix fois plus salée que celle de l'océan est exploitée depuis plus de 3 500 ans. On en trouve de nombreux témoignages au musée du sel de Salies-de-Béarn.
Depuis 1587, ce sont les « voisins de la fontaine salée » qui sont les propriétaires "Part-prenants"[62] de génération en génération de l'eau salée et de différents bùtiments. L'exploitation familiale et artisanale a laissé place à une production semi artisanale de sel alimentaire et de bains au sein des salines, aujourd'hui gérées par la compagnie FermiÚre[63].
Sous l'occupation, pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation passait sur le territoire de la commune de Salies-de-Béarn, en particulier par le quartier des Antys (direction Orion)
Salies-de-Béarn connut son apogée au XIXe siÚcle et pendant la premiÚre moitié du XXe siÚcle ; les thermes étaient réputés et de grands hÎtels de luxe accueillaient une clientÚle européenne (hÎtel du Parc, hÎtel de France et d'Angleterre).
Le docteur Brice de Coustalé de Larroque (1812-1882)[64], originaire de Salies-de-Béarn, médecin par quartier de l'empereur Napoléon III et de la famille impériale, attira une riche clientÚle contribuant ainsi à la notoriété de la station thermale dont il vanta les vertus thérapeutiques[65].
Depuis la fin du XXe siÚcle, la fréquentation thermale et touristique[66] semble repartir à la hausse grùce à l'espace de balnéothérapie, au golf et au développement des hÎtels, gßtes et chambres d'hÎtes.
HĂ©raldique
Blasonnement :
écartelé, au premier de gueules à un sameau d'argent pendant à un bùton d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or, au second d'azur à un annelet d'argent, au troisiÚme d'argent à trois fleurs de lys de sable rangées en fasce, au quatriÚme d'or à deux vaches de gueules accornées, onglées, colletées et clarinées d'azur passant l'une sur l'autre[67]. |
Politique et administration
Situation administrative
Salies-de-Béarn a fait partie de l'arrondissement de Pau jusqu'au . à cette date, elle appartient désormais à celui d'Oloron-Sainte-Marie[68].
Liste des maires
Intercommunalité
Salies-de-BĂ©arn fait partie de cinq structures intercommunales[70] :
- la communauté de communes de Salies-de-Béarn est accessible ;
- le SIGOM ;
- le syndicat dâĂ©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal dâalimentation en eau potable du Saleys et des gaves ;
- le syndicat intercommunal des gaves et du Saleys.
La commune accueille le siĂšge de la communautĂ© de communes de Salies-de-BĂ©arn ainsi que celui du syndicat intercommunal dâalimentation en eau potable du Saleys et des gaves.
Jumelages
Salies-de-Béarn est jumelé avec les villes suivantes :
- Sabou (Burkina Faso) ;
- Batz-sur-Mer (France).
- Leintz Gatzagako (Espagne)
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[72].
En 2020, la commune comptait 4 555 habitants[Note 12], en diminution de 3,58 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Depuis lâantiquitĂ©, Salies-de-BĂ©arn, la citĂ© du sel, doit sa renommĂ©e Ă cette source dâeau salĂ©e unique nĂ©e dâune curiositĂ© gĂ©ologique formĂ©e il y a 200 millions dâannĂ©es. L'Ă©conomie de la ville repose sur le thermalisme et sur la production du sel de Salies-de-BĂ©arn. PrĂ©sent naturellement sous les PyrĂ©nĂ©es depuis des millions d'annĂ©es, le Sel de Salies-de-BĂ©arn est protĂ©gĂ© en profondeur dans des eaux dix fois plus salĂ©es que l'eau de mer. Il est prĂ©conisĂ© dans le cadre de lâIGP Jambon de Bayonne. Les Thermes de Salies-de-BĂ©arn disposent d'un savoir-faire unique depuis plus de 150 ans.
La commune fait partie de la zone d'appellation d'origine contrÎlée (AOC) du Béarn. Depuis 1991, l'AOC béarn-bellocq est attribuée aux vins récoltés sur les communes de Bellocq, Lahontan, Orthez (trois fleurs) et Salies-de-Béarn. Elle fait également partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
L'indication géographique protégée (IGP) Sel de Salies-de-Béarn a également été approuvée par la Commission européenne le 14 juin 2016[75].
Culture locale et patrimoine
- Le bourg.
- HĂŽtel de ville de Salies-de-BĂ©arn.
- Plaque commémorative des sources salées, datant de 1927.
- Le jardin public, le kiosque, les thermes
- La riviĂšre le Saleys en centre-ville
Patrimoine civil
- Les thermes de Salies-de-Béarn[76] (XIXe siÚcle) ont une architecture originale. Le Grand HÎtel a servi de décor au film de Jean Périssé sorti en mars 2008 L'Occitanienne ou le dernier amour de Chateaubriand.
- Le centre-ville, ancien, est intĂ©ressant par sa construction centrĂ©e sur la place du BayaĂ , oĂč se situait la fontaine salĂ©e. On y voit de nombreuses maisons Ă colombages et murs en saillies dans les vieilles ruelles. Une fontaine[77] commĂ©morative du millĂ©naire de la citĂ© fut Ă©difiĂ©e en 1927. On trouve rue Larroumette les vestiges du chĂąteau de Saint-PĂ©[78].
- La rue des Docteurs-Foix comporte de belles maisons de maßtres dont le Pavillon Louis XV[79], ancien hÎtel particulier de la famille de Coustalé de Larroque.
- Les grands hÎtels témoignent de l'ancien lustre de la ville.
- Le casino de Salies-de-Béarn[80] (groupe Partouche), centre de congrÚs, date de 1930. Le grand hÎtel du Parc[81] fut édifié en 1891 tout comme l'hÎtel Bellevue[82]. Ces trois constructions sont recensées aux monuments historiques, tout comme le kiosque à musique[83], situé dans le jardin public.
- Le MusĂ©e du Sel retrace plus de 4 000 ans dâHistoire. Un rez de chaussĂ©e est dĂ©diĂ© aux premiĂšres exploitations du sel Ă lâĂąge de bronze et l'Ă©poque gallo-romaine jusquâau Moyen Ăge ; le premier Ă©tage est consacrĂ© aux riches heures du thermalisme ; enfin un dernier Ă©tage et axĂ© sur la gĂ©ologie et fouilles archĂ©ologiques.
- La crypte du BayaĂ , oĂč coule la source
- La saline et son espace muséographique
- Le chĂąteau de Coulomme, lieu surplombant la ville et ayant appartenu au seigneur de Coulomme-Labarthe
Galerie
- Les thermes de Salies.
- Kiosque du jardin public.
- L'hĂŽtel du Parc, casino de Salies.
- Pavillon Louis XV
Les Thermes
La façade dâinspiration mauresque est mise en valeur par un jardin public romantique oĂč les sĂ©quoias cĂŽtoient le kiosque Ă musique, tĂ©moins des riches heures de la Belle Ăpoque.
La Voie verte
Longue de 8 km, cette ancienne voie de chemin de fer est aménagée pour la balade pédestre ou à vélo au milieu des arbres, de champs, de jardins et du gave.
Le golf
Parcours vallonnĂ© de 9 trous (18 dĂ©parts), variĂ© et technique, un parcours compact (dâentraĂźnement) de 9 trous et toute une infrastructure complĂšte (practice, putting green...)
Patrimoine religieux
L'Ă©glise Saint-Vincent[84]. Il existait dĂ©jĂ une chapelle au XIe siĂšcle. Agrandie du XIVe au XVIe siĂšcles, elle recĂšle dans ses murs, les stigmates des guerres subies par le BĂ©arn. La nef, Ă deux travĂ©es Ă©gales, est du XVe siĂšcle. En 1523, deux armĂ©es espagnoles de Charles Quint mettent Ă sac et incendient la ville et les Ă©glises. En 1530, lâabside est reconstruite dans le style gothique flamboyant. Fin du XVIe siĂšcle, les fenĂȘtres sont murĂ©es et la tour de dĂ©fense (le clocher) est percĂ©e de meurtriĂšres. Lâautel est du XVIIIe siĂšcle.
L'Ă©glise Saint-Martin est reconstruite en 1530 de style gothique sous la forme dâune croix grecque et subit dâimportants travaux en 1743. Elle est restaurĂ©e Ă la fin du XXe siĂšcle. Construite sur un tertre Ă lâĂ©cart de la ville, elle vaut le dĂ©placement.
Le temple protestant de lâĂglise rĂ©formĂ©e de France, de style nĂ©o-classique du XIXe siĂšcle est de belle facture.
Manifestations culturelles
FĂȘte du sel
Le 2e week-end de septembre, toute la citĂ© du sel vit au rythme de la fĂȘte durant 2 jours ; rues et ruelles sont envahies par les artisans, producteurs et marchands.
Les traditions sont Ă lâhonneur avec courses de porteurs de "sameaux", de porteuses de "herrades". Un dĂ©filĂ© de chars et le cortĂšge des diffĂ©rentes confrĂ©ries du dĂ©partement animent le dimanche en plus d'un grand repas sous chapiteau.
Art en Vrac
Lors du week-end de PĂąques, les ruelles de Salies, le jardin public et parfois mĂȘme les vignes autour de la citĂ© du sel, sâaniment de diffĂ©rents artistes qui exposent leurs Ćuvres.
FĂȘte des Sottises
Une initiation aux arts de la rue, des spectacles pluridisciplinaires et tout public ont lieu en juillet au cours de ce festival.
PiperadĂšre
Tous les ans depuis 1998, le 15 aoĂ»t, Salies-de-BĂ©arn accueille la PiperadĂšre, une fĂȘte cĂ©lĂ©brant un plat rĂ©gional, la piperade. DiffĂ©rentes Ă©quipes s'affrontent dans un concours culinaire pour obtenir le trophĂ©e du « roi de la piperadĂšre » qui rĂ©compense la meilleure piperade[86].
Divers
D'autre part, de nombreuses festivitĂ©s sont organisĂ©es tout au long de l'annĂ©e, telles une fĂȘte foraine dĂ©but juillet, les Casetas, Salies Ă peindre (concours de peinture), tout cela accompagnĂ© de musique locale et de chants. Chaque mois d'octobre, s'y dĂ©roule Ă©galement le festival du film vidĂ©o amateur.* Un marchĂ© de NoĂ«l se tient en dĂ©cembre, organisĂ© par l'association Les MĂ©tiers d'Antan.
Rugby Club béarnais Puyoo-Salies-Sauveterre
Le RC béarnais est une fusion des clubs de ces trois communes[87]. Le Rugby-Club Salisien avait été fondé en 1932, et déclaré en préfecture en 1933 avec un siÚge à l'hÎtel Foulon[88] - [89]. Le club évolue au Stade Al-Cartero, inauguré le [90].
Carresse Salies FC
Le club rĂ©sulte d'une fusion en 2004 du Caresse Sports (fondĂ© en 1947), des Jeunes Salisiens (fondĂ© en 1942), de lâAvenir salisien (fondĂ© en 1910) et des Jeunes Saint-Martin-Salies (fondĂ© en 1911)[91].
Les Jeunes de Saint-Martin de Salies, sont dans les années 1920 l'un des plus beaux patronages paroissiaux du Midi, d'aprÚs le journal Les Jeunes[92]. Le patronage subit de fortes pertes durant la PremiÚre Guerre mondiale, avec 9 tués dont l'abbé. La patronage reprend ses activités en 1920, avec un nouveau directeur qui lance la section Gymnastique, la clique, et le football.
Ăquipements
Ăducation
La commune dispose de trois Ă©coles primaires (Ă©coles La Fontaine, LĂ©onard-de-Vinci et Notre-Dame-de-l'Alliance) et de deux collĂšges (collĂšge FĂ©lix-PĂ©caut et collĂšge Saint-Martin[93]).
Structures de loisirs et d'affaires
- Un cinéma classé « Art et Essai » ;
- Un centre de congrĂšs.
Personnalités liées à la commune
Sous l'Ancien RĂ©gime
- Famille de Salinis : il s'agit d'une famille implantée dans le Béarn et dont l'histoire familiale rejoint celle de la commune de SaliÚs[94].
NĂ©es au XVIIIe siĂšcle
- Jean Pierre LanabÚre, général (-).
NĂ©es au XIXe siĂšcle
- Joseph Brice de Coustalé de Larroque (1782-1858), médecin de l'hÎpital Necker, pÚre du baron Jean Brice de Coustalé de Larroque (1812-1882) Médecin de Napoléon III qui, par ses éminents travaux sur les eaux thermales de Salies, leur conféra une notoriété mondiale ;
- Félix Pécaut, né en 1828 à Salies-de-Béarn et décédé en 1898 à Orthez, est un pédagogue français ;
- Théodore Monbeig, né en 1875 à Salies-de-Béarn et décédé en 1914 prÚs de Lithang (Chine), est un missionnaire et collecteur botaniste français ;
- Charles Foix, né en 1882 à Salies-de-Béarn et décédé en 1927, est un neurologue français ;
- Joseph Morlaas, né en 1895 à Salies-de-Béarn et décédé en 1981, est un médecin français qui a travaillé sur l'apraxie ;
- Alexandre de Leuchtenberg, né en 1881 à Saint-Pétersbourg et décédé à Salies-de-Béarn en 1942, est un aristocrate russe, chef de la maison de Leuchtenberg ;
- Al-Cartero pseudonyme de LĂ©once Lacoarret (1861-1923), mĂ©decin ORL, Ă©crivain occitan, ayant une maison Ă Salies-de-BĂ©arn oĂč il a Ă©crit ses Ćuvres.
NĂ©es au XXe siĂšcle
- Marc Beigbeder, né en 1916 à Salies-de-Béarn et décédé en 1997 à Paris est un philosophe, un journaliste et un polémiste français ;
- Pierre-Louis Fagniez, né en 1939 à Salies-de-Béarn, est un homme politique français ;
- Jean Capdouze, né en 1942 à Salies-de-Béarn et décédé en 1999 à Pau. Il fut un grand joueur de rugby à XV : champion de France en 1964 avec la section paloise ainsi qu'au XIII Catalan : champion de France en 1968-1969 avec Perpignan. Pendant son exploit sportif les Salisiens voient en lui l'enfant du pays.
- Claude Hillaire-Marcel, né en 1944 à Salies-de-Béarn, est un professeur et géologue québécois ;
- Joan Francés TisnÚr, né en 1954 à Salies-de-Béarn, est compositeur, spécialiste de musique électroacoustique, de danse traditionnelle occitane de Gascogne et chanteur, sa langue est l'occitan gascon ;
- David Saint-Guily, né en 1968 à Salies-de-Béarn, est un joueur de football.
- Claude Beigbeder, né en 1928 à Salies de Béarn et décédé en 1983. Il fut International d'Athlétisme Sénior, champion de France du 400 m Ufolep puis des relais 4 fois 200 avec le Racing Club de France. Il fut aussi un brillant joueur de rugby avec Salies, l'Aviron Bayonnais, Bordeaux et la Section Paloise
- József Vågó, architecte hongrois né en 1877, mort le à Salies-de-Béarn.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Salies-de-Béarn » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Salies-de-BĂ©arn », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « ZNIEFF de type I sur la commune de Salies-de-Béarn », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
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- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
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Références
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- Carte IGN sous GĂ©oportail.
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- Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume : Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, vol. 8 (registre), Paris, Bachelin-Deflorenne, 1872-1878 (BNF 34209084, lire en ligne), « Salies, Salies-Leme, Salies-Duhau, Salinis »
Voir aussi
Bibliographie
- Alexis Ichas, Historial des gaves, Ăditions Atlantica 2008
- Alexis Ichas, Chroniques bĂ©arnaises du gave et du Saleys, Ăditions Atlantica 2006
- Jean Labarthe, Salies-de-BĂ©arn sous la RĂ©volution, Ăditions Atlantica 2001
- Jean Labarthe, Salies-de-BĂ©arn historique et anecdotique, Les Amis du Vieux Salies, 1996
- Jean Labarthe, FĂ©lix PĂ©caut (1828-1898) sa vie, son Ćuvre, Les Amis du Vieux Salies, 1996
- Nelly Hissung-Convert, « L'impĂŽt sur le sel Ă Salies et BĂ©arn », Revue de Pau et du BĂ©arn, no 36,â
- Christophe-Georges ChĂȘne, Dabances deu lauyre, Salies-de-BĂ©arn, Lauyre Escriuts Edicion, 2010, , 75 p. (ISBN 978-2-9536635-0-1)
- Pascal Moncapjuzan, Autrefois Salies-de-BĂ©arn, Atlantica, 2002 (ISBN 2843945305)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
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- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Office de tourisme BĂ©arn des Gaves, page de Salies