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Salies-de-BĂ©arn

Salies-de-BĂ©arn /sa.lis.də.be.aʁn/ est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Salies-de-BĂ©arn
Salies-de-BĂ©arn
Vue sur Salies-de-BĂ©arn.
Blason de Salies-de-BĂ©arn
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Béarn des Gaves
(siĂšge)
Maire
Mandat
Thierry Cabanne
2020-2026
Code postal 64270
Code commune 64499
DĂ©mographie
Gentilé Salisiens
Population
municipale
4 555 hab. (2020 en diminution de 3,58 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 87 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 28â€Č 17″ nord, 0° 55â€Č 31″ ouest
Altitude Min. 28 m
Max. 202 m
Superficie 52,08 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Salies-de-Béarn
(ville isolée)
Aire d'attraction Salies-de-BĂ©arn
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Salies-de-BĂ©arn
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Salies-de-BĂ©arn
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Salies-de-BĂ©arn
Liens
Site web http://www.salies-de-bearn.fr/

    Le gentilé est Salisiens[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Salies-de-Béarn se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  66 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  45 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-prĂ©fecture, et Ă  18 km d'Orthez[5], bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[2]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Salies-de-BĂ©arn[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Bellocq (5,2 km), Carresse-Cassaber (5,6 km), CastagnĂšde (5,8 km), Auterrive (5,9 km), Ramous (6,0 km), OraĂ s (6,1 km), PuyoĂŽ (6,2 km), Escos (6,3 km).

    Sur le plan historique et culturel, Salies-de-BĂ©arn fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[7].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Salies-de-BĂ©arn.

    La commune est drainĂ©e par le Saleys, le ruisseau de Beigmau, le ruisseau des Augas, l’Arriou de Mondran, le ruisseau de BernatĂšre, le ruisseau de Cassiau, le ruisseau de Laborde, le ruisseau de LastĂ©ulĂšres, le ruisseau de LescudĂ©, le ruisseau de l'EspĂ©rance, le ruisseau de MontsĂ©gur, le ruisseau de PĂ©descaus, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 67 km de longueur totale[9] - [Carte 1].

    Le Saleys, d'une longueur totale de 48,7 km, prend sa source dans la commune d'Ogenne-Camptort et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron Ă  Carresse-Cassaber, aprĂšs avoir traversĂ© 13 communes[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montagnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 273 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bellocq-Puyoo », sur la commune de Bellocq, mise en service en 1987[16] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[17] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 181,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  41 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[21], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[22].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[24] - [Carte 2] :

    • le « chĂąteau d'Orthez et bords du gave », d'une superficie de 4 300 ha, un agrosystĂšme favorable Ă  la prĂ©sence de ChiroptĂšres[25] ;
    • « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une riviĂšre Ă  saumon et Ă©crevisse Ă  pattes blanches[26] ;

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7] est recensĂ©e sur la commune[27] - [Carte 3] : le « vallon du BernatĂšre et arriou de Poursuibes » (17,5 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[28] et une ZNIEFF de type 2[Note 8] - [27] - [Carte 4] : le « bois de Baillenx et de Coulomme » (157,08 ha)[29].

    Urbanisme

    Typologie

    Salies-de-BĂ©arn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 9] - [30] - [31] - [32]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Salies-de-BĂ©arn, une unitĂ© urbaine monocommunale[33] de 4 638 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[34] - [35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Salies-de-BĂ©arn, dont elle est la commune-centre[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[36] - [37].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (62,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (42,7 %), forĂȘts (33,3 %), prairies (11,9 %), terres arables (6,2 %), zones urbanisĂ©es (5,9 %)[38].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits et hameaux

    • Antys ;
    • Arribourdes ;
    • Beigmau ;
    • Bellecave ;
    • Bitaine ;
    • Bois ;
    • Caumia ;
    • Cazenave ;
    • Coulomme ;
    • Esperbasque ;
    • Lasbordes ;
    • LescudĂ© ;
    • Mondran ;
    • Padu ;
    • Peyrelade ;
    • Saint-Martin du Cout ;
    • la Ville.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales 30, 330, 430 et 933.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Salies-de-BĂ©arn est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le Saleys. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 1998, 2009, 2013 et 2018[41] - [39].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liĂ©s Ă  la prĂ©sence d'argile et des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[42]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[43].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Salies-de-Béarn.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[44]. 85,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [45].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 2002 et 2011 et par des mouvements de terrain en 2013, 2014 et 2019[39].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Salies-de-BĂ©arn est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[46].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Salies apparaĂźt sous les formes SalinƓ (Xe siĂšcle[47], cartulaire de Bigorre[48]), Vicaria de Salies (XIe siĂšcle[47], cartulaire de Lescar[49]), Terra de Salinis (1120[47], collection Duchesne volume CXIV[50]), Villa quƓ dicitur Salies (1127[47], titres de Sauvelade[51]) et Villa quƓ dicitur Saline in Aquensi pago (1235[47], rĂ©formation de BĂ©arn[52]). Des dĂ©clarations de mouvements de terrain ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es au cours de l'annĂ©e 2014.

    Autres toponymes

    Antin, hameau de Salies, est attesté sous les formes Los Antiis (1428[47], contrats de Carresse[53]), Los Anthiis (1535[47], réformation de Béarn[52]), Danty (1770[47], titres de Salies[54]) et Les Antins (fin XVIIIe siÚcle[47], carte de Cassini).

    Le toponyme Coulomme apparaßt sous les formes la maison noble de Colomme (1673[47], réformation de Béarn[52]) et Coullomme (1773[47], dénombrement de Salies[55]).

    Le toponyme Esperbasque apparaßt sous les formes l'ostau d'Esperbasco (1385[47], censier de Béarn[56]) et Esperabasco (1546[47], réformation de Béarn[52]).

    Saint-Martin, village de Salies, apparaĂźt sous les formes l'ostau de Sent-Marthii (1385[47], censier de BĂ©arn[56]) et Sent-Marthii de Salies (1440[47], notaires de Labastide-Villefranche[57]).

    Graphie béarnaise

    Son nom béarnais est Salias[58] ou Salßes[59].

    Histoire

    Antiquité

    Les origines de Salies-de-BĂ©arn remonteraient en rĂ©alitĂ© Ă  l’Age du Bronze, soit environ 1500 ans avant J.-C.. À cette Ă©poque, le Sel de Salies-de-BĂ©arn Ă©tait dĂ©jĂ  extrait par Ă©vaporation de l’eau salĂ©e dans des pots en cĂ©ramique dĂ©couverts lors de fouilles archĂ©ologiques[60]. L'habitat est alors centrĂ© autour de la Houn Salade, soit la Fontaine SalĂ©e d’oĂč de l'eau salĂ©e jaillit naturellement.

    Le Sel de Salies-de-Béarn était sans doute acheminé le long du piémont pyrénéen par le Cami Salié, l'antique Chemin du Sel reliant Salies-de-Béarn à Toulouse et la Méditerranée[60].

    L'histoire de Salies-de-BĂ©arn est "Une histoire qui ne manque pas de sel"[61].

    Moyen Âge

    Paul Raymond[47] note qu'en 1385, Salies comptait deux-cent-quarante-sept feux et constituait un bailliage et une notairie limités à la commune.

    Esperbasque était un fief[47] vassal de la vicomté de Béarn, dépendant du bailliage de Salies, et la seigneurie de Saint-Martin appartenait au marquisat de Gassion.

    En 1790, le canton de Salies était constitué des communes d'Auterrive, Bellocq, Bérenx, Carresse-Cassaber, CastagnÚde, Labastide-Villefranche, Lahontan, Léren, L'HÎpital-d'Orion, Oraàs, Orion, Saint-Dos, Saint-Pé-de-Léren, Salies-de-Béarn et Salles-Mongiscard.

    Selon la lĂ©gende, un sanglier serait Ă  l'origine de la ville au XVIIe siĂšcle : blessĂ© par des chasseurs, il serait allĂ© mourir dans les marais au milieu des forĂȘts qui recouvraient la rĂ©gion. Les chasseurs l'ayant retrouvĂ© plusieurs jours aprĂšs dans un bon Ă©tat de conservation dĂ©couvrirent Ă  cette occasion que le marais contenait du sel. Le sel Ă©tait alors fort prisĂ© Ă  l'Ă©poque et une bourgade se forma autour de cette dĂ©couverte exceptionnelle. Depuis lors, l'emblĂšme de la ville est un sanglier.

    En réalité, le lieu est nommé Salinae dÚs le Xe siÚcle au cartulaire de Bigorre.

    En fait, de l'eau dix fois plus salĂ©e que celle de l'ocĂ©an est exploitĂ©e depuis plus de 3 500 ans. On en trouve de nombreux tĂ©moignages au musĂ©e du sel de Salies-de-BĂ©arn.

    Depuis 1587, ce sont les « voisins de la fontaine salée » qui sont les propriétaires "Part-prenants"[62] de génération en génération de l'eau salée et de différents bùtiments. L'exploitation familiale et artisanale a laissé place à une production semi artisanale de sel alimentaire et de bains au sein des salines, aujourd'hui gérées par la compagnie FermiÚre[63].

    Sous l'occupation, pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation passait sur le territoire de la commune de Salies-de-Béarn, en particulier par le quartier des Antys (direction Orion)

    Salies-de-Béarn connut son apogée au XIXe siÚcle et pendant la premiÚre moitié du XXe siÚcle ; les thermes étaient réputés et de grands hÎtels de luxe accueillaient une clientÚle européenne (hÎtel du Parc, hÎtel de France et d'Angleterre).

    Le docteur Brice de Coustalé de Larroque (1812-1882)[64], originaire de Salies-de-Béarn, médecin par quartier de l'empereur Napoléon III et de la famille impériale, attira une riche clientÚle contribuant ainsi à la notoriété de la station thermale dont il vanta les vertus thérapeutiques[65].

    Depuis la fin du XXe siÚcle, la fréquentation thermale et touristique[66] semble repartir à la hausse grùce à l'espace de balnéothérapie, au golf et au développement des hÎtels, gßtes et chambres d'hÎtes.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    écartelé, au premier de gueules à un sameau d'argent pendant à un bùton d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or, au second d'azur à un annelet d'argent, au troisiÚme d'argent à trois fleurs de lys de sable rangées en fasce, au quatriÚme d'or à deux vaches de gueules accornées, onglées, colletées et clarinées d'azur passant l'une sur l'autre[67].

    Politique et administration

    Situation administrative

    Salies-de-BĂ©arn a fait partie de l'arrondissement de Pau jusqu'au . À cette date, elle appartient dĂ©sormais Ă  celui d'Oloron-Sainte-Marie[68].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1939 1967
    (décÚs)
    Alex de Coulomme-Labarthe
    DVG puis
    Centriste
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Salies-de-BĂ©arn (1951 → 1967)
    1967 mars 1989 Jean LacarrĂšre[69]
    mars 1989 mars 2008 Lucien Basse-Cathalinat RPR puis UMP Pharmacien
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Salies-de-BĂ©arn (1988 → 2008)
    mars 2008 2020 Claude Serres-Cousiné PS Retraité de la fonction publique
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Salies-de-BĂ©arn (2008 → 2015)
    2020 En cours Thierry Cabanne SE
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Salies-de-BĂ©arn fait partie de cinq structures intercommunales[70] :

    • la communautĂ© de communes de Salies-de-BĂ©arn est accessible ;
    • le SIGOM ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable du Saleys et des gaves ;
    • le syndicat intercommunal des gaves et du Saleys.

    La commune accueille le siĂšge de la communautĂ© de communes de Salies-de-BĂ©arn ainsi que celui du syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable du Saleys et des gaves.

    Jumelages

    Salies-de-Béarn est jumelé avec les villes suivantes :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[72].

    En 2020, la commune comptait 4 555 habitants[Note 12], en diminution de 3,58 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 5156 2058 5777 2088 4208 6347 8527 3106 714
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 5035 2985 3285 1205 1405 2966 1476 2436 137
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 9945 8845 8575 0715 1935 0965 3625 3884 979
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    5 5355 5825 3554 9574 9744 7594 7934 8124 768
    2018 2020 - - - - - - -
    4 5894 555-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee Ă  partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Vue du centre-ville.

    Économie

    Depuis l’antiquitĂ©, Salies-de-BĂ©arn, la citĂ© du sel, doit sa renommĂ©e Ă  cette source d’eau salĂ©e unique nĂ©e d’une curiositĂ© gĂ©ologique formĂ©e il y a 200 millions d’annĂ©es. L'Ă©conomie de la ville repose sur le thermalisme et sur la production du sel de Salies-de-BĂ©arn. PrĂ©sent naturellement sous les PyrĂ©nĂ©es depuis des millions d'annĂ©es, le Sel de Salies-de-BĂ©arn est protĂ©gĂ© en profondeur dans des eaux dix fois plus salĂ©es que l'eau de mer. Il est prĂ©conisĂ© dans le cadre de l’IGP Jambon de Bayonne. Les Thermes de Salies-de-BĂ©arn disposent d'un savoir-faire unique depuis plus de 150 ans.

    La commune fait partie de la zone d'appellation d'origine contrÎlée (AOC) du Béarn. Depuis 1991, l'AOC béarn-bellocq est attribuée aux vins récoltés sur les communes de Bellocq, Lahontan, Orthez (trois fleurs) et Salies-de-Béarn. Elle fait également partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    L'indication géographique protégée (IGP) Sel de Salies-de-Béarn a également été approuvée par la Commission européenne le 14 juin 2016[75].

    Culture locale et patrimoine

    • Le bourg.
      Le bourg.
    • HĂŽtel de ville de Salies-de-BĂ©arn.
      HĂŽtel de ville de Salies-de-BĂ©arn.
    • Plaque commĂ©morative des sources salĂ©es, datant de 1927.
      Plaque commémorative des sources salées, datant de 1927.
    • Le jardin public, le kiosque, les thermes
      Le jardin public, le kiosque, les thermes
    • La riviĂšre le Saleys en centre-ville
      La riviĂšre le Saleys en centre-ville
    Le kiosque Ă  musique, le chalet, l'HĂŽtel du Parc

    Patrimoine civil

    • Les thermes de Salies-de-BĂ©arn[76] (XIXe siĂšcle) ont une architecture originale. Le Grand HĂŽtel a servi de dĂ©cor au film de Jean PĂ©rissĂ© sorti en mars 2008 L'Occitanienne ou le dernier amour de Chateaubriand.
    • Le centre-ville, ancien, est intĂ©ressant par sa construction centrĂ©e sur la place du BayaĂ , oĂč se situait la fontaine salĂ©e. On y voit de nombreuses maisons Ă  colombages et murs en saillies dans les vieilles ruelles. Une fontaine[77] commĂ©morative du millĂ©naire de la citĂ© fut Ă©difiĂ©e en 1927. On trouve rue Larroumette les vestiges du chĂąteau de Saint-PĂ©[78].
    • La rue des Docteurs-Foix comporte de belles maisons de maĂźtres dont le Pavillon Louis XV[79], ancien hĂŽtel particulier de la famille de CoustalĂ© de Larroque.
    • Les grands hĂŽtels tĂ©moignent de l'ancien lustre de la ville.
    • Le casino de Salies-de-BĂ©arn[80] (groupe Partouche), centre de congrĂšs, date de 1930. Le grand hĂŽtel du Parc[81] fut Ă©difiĂ© en 1891 tout comme l'hĂŽtel Bellevue[82]. Ces trois constructions sont recensĂ©es aux monuments historiques, tout comme le kiosque Ă  musique[83], situĂ© dans le jardin public.
    • Le MusĂ©e du Sel retrace plus de 4 000 ans d’Histoire. Un rez de chaussĂ©e est dĂ©diĂ© aux premiĂšres exploitations du sel Ă  l’ñge de bronze et l'Ă©poque gallo-romaine jusqu’au Moyen Âge ; le premier Ă©tage est consacrĂ© aux riches heures du thermalisme ; enfin un dernier Ă©tage et axĂ© sur la gĂ©ologie et fouilles archĂ©ologiques.
    • La crypte du BayaĂ , oĂč coule la source
    • La saline et son espace musĂ©ographique
    • Le chĂąteau de Coulomme, lieu surplombant la ville et ayant appartenu au seigneur de Coulomme-Labarthe

    Galerie

    Les Thermes

    La façade d’inspiration mauresque est mise en valeur par un jardin public romantique oĂč les sĂ©quoias cĂŽtoient le kiosque Ă  musique, tĂ©moins des riches heures de la Belle Époque.

    La Voie verte

    Longue de km, cette ancienne voie de chemin de fer est aménagée pour la balade pédestre ou à vélo au milieu des arbres, de champs, de jardins et du gave.

    Le golf

    Parcours vallonnĂ© de 9 trous (18 dĂ©parts), variĂ© et technique, un parcours compact (d’entraĂźnement) de 9 trous et toute une infrastructure complĂšte (practice, putting green...)

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Saint-Vincent.

    L'Ă©glise Saint-Vincent[84]. Il existait dĂ©jĂ  une chapelle au XIe siĂšcle. Agrandie du XIVe au XVIe siĂšcles, elle recĂšle dans ses murs, les stigmates des guerres subies par le BĂ©arn. La nef, Ă  deux travĂ©es Ă©gales, est du XVe siĂšcle. En 1523, deux armĂ©es espagnoles de Charles Quint mettent Ă  sac et incendient la ville et les Ă©glises. En 1530, l’abside est reconstruite dans le style gothique flamboyant. Fin du XVIe siĂšcle, les fenĂȘtres sont murĂ©es et la tour de dĂ©fense (le clocher) est percĂ©e de meurtriĂšres. L’autel est du XVIIIe siĂšcle.

    L'Ă©glise Saint-Martin est reconstruite en 1530 de style gothique sous la forme d’une croix grecque et subit d’importants travaux en 1743. Elle est restaurĂ©e Ă  la fin du XXe siĂšcle. Construite sur un tertre Ă  l’écart de la ville, elle vaut le dĂ©placement.

    Le temple protestant de l’Église rĂ©formĂ©e de France, de style nĂ©o-classique du XIXe siĂšcle est de belle facture.

    Orphéon

    Continuateur du mouvement de masses des sociĂ©tĂ©s chorales, la commune possĂšde un orphĂ©on, qui a fĂȘtĂ© son 150e anniversaire en 2009 et fait partie du patrimoine local[85].

    Manifestations culturelles

    FĂȘte du sel

    Le 2e week-end de septembre, toute la citĂ© du sel vit au rythme de la fĂȘte durant 2 jours ; rues et ruelles sont envahies par les artisans, producteurs et marchands.

    Les traditions sont Ă  l’honneur avec courses de porteurs de "sameaux", de porteuses de "herrades". Un dĂ©filĂ© de chars et le cortĂšge des diffĂ©rentes confrĂ©ries du dĂ©partement animent le dimanche en plus d'un grand repas sous chapiteau.

    Art en Vrac - Avril 2019

    Art en Vrac

    Lors du week-end de PĂąques, les ruelles de Salies, le jardin public et parfois mĂȘme les vignes autour de la citĂ© du sel, s’animent de diffĂ©rents artistes qui exposent leurs Ɠuvres.

    FĂȘte des Sottises

    Une initiation aux arts de la rue, des spectacles pluridisciplinaires et tout public ont lieu en juillet au cours de ce festival.

    PiperadĂšre

    Tous les ans depuis 1998, le 15 aoĂ»t, Salies-de-BĂ©arn accueille la PiperadĂšre, une fĂȘte cĂ©lĂ©brant un plat rĂ©gional, la piperade. DiffĂ©rentes Ă©quipes s'affrontent dans un concours culinaire pour obtenir le trophĂ©e du « roi de la piperadĂšre » qui rĂ©compense la meilleure piperade[86].

    Divers

    D'autre part, de nombreuses festivitĂ©s sont organisĂ©es tout au long de l'annĂ©e, telles une fĂȘte foraine dĂ©but juillet, les Casetas, Salies Ă  peindre (concours de peinture), tout cela accompagnĂ© de musique locale et de chants. Chaque mois d'octobre, s'y dĂ©roule Ă©galement le festival du film vidĂ©o amateur.* Un marchĂ© de NoĂ«l se tient en dĂ©cembre, organisĂ© par l'association Les MĂ©tiers d'Antan.

    Rugby Club béarnais Puyoo-Salies-Sauveterre

    Le RC béarnais est une fusion des clubs de ces trois communes[87]. Le Rugby-Club Salisien avait été fondé en 1932, et déclaré en préfecture en 1933 avec un siÚge à l'hÎtel Foulon[88] - [89]. Le club évolue au Stade Al-Cartero, inauguré le [90].

    Carresse Salies FC

    Le club rĂ©sulte d'une fusion en 2004 du Caresse Sports (fondĂ© en 1947), des Jeunes Salisiens (fondĂ© en 1942), de l’Avenir salisien (fondĂ© en 1910) et des Jeunes Saint-Martin-Salies (fondĂ© en 1911)[91].

    Les Jeunes de Saint-Martin de Salies, sont dans les années 1920 l'un des plus beaux patronages paroissiaux du Midi, d'aprÚs le journal Les Jeunes[92]. Le patronage subit de fortes pertes durant la PremiÚre Guerre mondiale, avec 9 tués dont l'abbé. La patronage reprend ses activités en 1920, avec un nouveau directeur qui lance la section Gymnastique, la clique, et le football.

    Équipements

    Éducation

    La commune dispose de trois Ă©coles primaires (Ă©coles La Fontaine, LĂ©onard-de-Vinci et Notre-Dame-de-l'Alliance) et de deux collĂšges (collĂšge FĂ©lix-PĂ©caut et collĂšge Saint-Martin[93]).

    Structures de loisirs et d'affaires

    • Un cinĂ©ma classĂ© « Art et Essai » ;
    • Un centre de congrĂšs.

    Personnalités liées à la commune

    Sous l'Ancien RĂ©gime

    • Famille de Salinis : il s'agit d'une famille implantĂ©e dans le BĂ©arn et dont l'histoire familiale rejoint celle de la commune de SaliĂšs[94].

    NĂ©es au XVIIIe siĂšcle

    NĂ©es au XIXe siĂšcle

    • Joseph Brice de CoustalĂ© de Larroque (1782-1858), mĂ©decin de l'hĂŽpital Necker, pĂšre du baron Jean Brice de CoustalĂ© de Larroque (1812-1882) MĂ©decin de NapolĂ©on III qui, par ses Ă©minents travaux sur les eaux thermales de Salies, leur confĂ©ra une notoriĂ©tĂ© mondiale ;
    • FĂ©lix PĂ©caut, nĂ© en 1828 Ă  Salies-de-BĂ©arn et dĂ©cĂ©dĂ© en 1898 Ă  Orthez, est un pĂ©dagogue français ;
    • ThĂ©odore Monbeig, nĂ© en 1875 Ă  Salies-de-BĂ©arn et dĂ©cĂ©dĂ© en 1914 prĂšs de Lithang (Chine), est un missionnaire et collecteur botaniste français ;
    • Charles Foix, nĂ© en 1882 Ă  Salies-de-BĂ©arn et dĂ©cĂ©dĂ© en 1927, est un neurologue français ;
    • Joseph Morlaas, nĂ© en 1895 Ă  Salies-de-BĂ©arn et dĂ©cĂ©dĂ© en 1981, est un mĂ©decin français qui a travaillĂ© sur l'apraxie ;
    • Alexandre de Leuchtenberg, nĂ© en 1881 Ă  Saint-PĂ©tersbourg et dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Salies-de-BĂ©arn en 1942, est un aristocrate russe, chef de la maison de Leuchtenberg ;
    • Al-Cartero pseudonyme de LĂ©once Lacoarret (1861-1923), mĂ©decin ORL, Ă©crivain occitan, ayant une maison Ă  Salies-de-BĂ©arn oĂč il a Ă©crit ses Ɠuvres.

    NĂ©es au XXe siĂšcle

    • Marc Beigbeder, nĂ© en 1916 Ă  Salies-de-BĂ©arn et dĂ©cĂ©dĂ© en 1997 Ă  Paris est un philosophe, un journaliste et un polĂ©miste français ;
    • Pierre-Louis Fagniez, nĂ© en 1939 Ă  Salies-de-BĂ©arn, est un homme politique français ;
    • Jean Capdouze, nĂ© en 1942 Ă  Salies-de-BĂ©arn et dĂ©cĂ©dĂ© en 1999 Ă  Pau. Il fut un grand joueur de rugby Ă  XV : champion de France en 1964 avec la section paloise ainsi qu'au XIII Catalan : champion de France en 1968-1969 avec Perpignan. Pendant son exploit sportif les Salisiens voient en lui l'enfant du pays.
    • Claude Hillaire-Marcel, nĂ© en 1944 Ă  Salies-de-BĂ©arn, est un professeur et gĂ©ologue quĂ©bĂ©cois ;
    • Joan FrancĂ©s TisnĂšr, nĂ© en 1954 Ă  Salies-de-BĂ©arn, est compositeur, spĂ©cialiste de musique Ă©lectroacoustique, de danse traditionnelle occitane de Gascogne et chanteur, sa langue est l'occitan gascon ;
    • David Saint-Guily, nĂ© en 1968 Ă  Salies-de-BĂ©arn, est un joueur de football.
    • Claude Beigbeder, nĂ© en 1928 Ă  Salies de BĂ©arn et dĂ©cĂ©dĂ© en 1983. Il fut International d'AthlĂ©tisme SĂ©nior, champion de France du 400 m Ufolep puis des relais 4 fois 200 avec le Racing Club de France. Il fut aussi un brillant joueur de rugby avec Salies, l'Aviron Bayonnais, Bordeaux et la Section Paloise
    • JĂłzsef VĂĄgĂł, architecte hongrois nĂ© en 1877, mort le Ă  Salies-de-BĂ©arn.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[13].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Salies-de-Béarn » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
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    3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Salies-de-Béarn », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Salies-de-Béarn », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    Références

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    81. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur le Grand hÎtel du Parc.
    82. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'hÎtel Bellevue.
    83. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur le kiosque à musique.
    84. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Vincent.
    85. Page Internet consacrée à la célébration du 150e anniversaire de l'Orphéon de Salies-de-Béarn en 2009..
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    87. « https://www.ffr.fr/clubs/rugby-club-bearnais-puyoo-salies-sauveterre », sur Fédération Française de Rugby (consulté le ).
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    91. « Le Club - CARRESSE SALIES F. C. - FFF », sur www.fff.fr (consulté le ).
    92. Fédération sportive et culturelle de France, « Les Jeunes des Pyrénées », sur Gallica, Les Jeunes (journal), (consulté le )
    93. Site du collĂšge FĂ©lix PĂ©caut.
    94. Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume : Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, vol. 8 (registre), Paris, Bachelin-Deflorenne, 1872-1878 (BNF 34209084, lire en ligne), « Salies, Salies-Leme, Salies-Duhau, Salinis »

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Alexis Ichas, Historial des gaves, Éditions Atlantica 2008
    • Alexis Ichas, Chroniques bĂ©arnaises du gave et du Saleys, Éditions Atlantica 2006
    • Jean Labarthe, Salies-de-BĂ©arn sous la RĂ©volution, Éditions Atlantica 2001
    • Jean Labarthe, Salies-de-BĂ©arn historique et anecdotique, Les Amis du Vieux Salies, 1996
    • Jean Labarthe, FĂ©lix PĂ©caut (1828-1898) sa vie, son Ɠuvre, Les Amis du Vieux Salies, 1996
    • Nelly Hissung-Convert, « L'impĂŽt sur le sel Ă  Salies et BĂ©arn », Revue de Pau et du BĂ©arn, no 36,‎
    • Christophe-Georges ChĂȘne, Dabances deu lauyre, Salies-de-BĂ©arn, Lauyre Escriuts Edicion, 2010, , 75 p. (ISBN 978-2-9536635-0-1)
    • Pascal Moncapjuzan, Autrefois Salies-de-BĂ©arn, Atlantica, 2002 (ISBN 2843945305)

    Articles connexes

    Liens externes

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