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Escos

Escos est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Escos
Escos
Le chĂąteau.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Béarn des Gaves
Maire
Mandat
Pierre Villenave
2020-2026
Code postal 64270
Code commune 64205
DĂ©mographie
Gentilé Escossois
Population
municipale
237 hab. (2020 en diminution de 2,07 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 42 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 26â€Č 52″ nord, 0° 59â€Č 48″ ouest
Altitude Min. 23 m
Max. 162 m
Superficie 5,61 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Escos
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Escos
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Escos
Liens
Site web http://www.escos.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Escos se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  75,2 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  48,1 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-prĂ©fecture, et Ă  29,1 km d'Orthez[4], bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Sauveterre-de-BĂ©arn[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : CastagnĂšde (0,9 km), OraĂ s (1,3 km), Labastide-Villefranche (2,0 km), Auterrive (2,2 km), Abitain (3,0 km), Carresse-Cassaber (3,5 km), Saint-Dos (3,6 km), Athos-Aspis (4,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Escos fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Escos.

    La commune est drainée par le gave d'Oloron, un bras du gave d'Oloron, le Crabé, le ruisseau de Laclau, le ruisseau de la Pounte, le ruisseau de Massariou, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le gave d'Oloron, d'une longueur totale de 148,8 km, prend sa source dans la commune de Laruns et s'Ă©coule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Sorde-l'Abbaye, aprĂšs avoir traversĂ© 64 communes[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 348 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Gladie », sur la commune de Saint-Gladie-Arrive-Munein, mise en service en 1986[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 293,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă  42 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  14,6 °C pour 1991-2020[21].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche »[23], d'une superficie de 2 547 ha, une riviĂšre Ă  saumon et Ă©crevisse Ă  pattes blanches[24] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 7] est recensĂ©e sur la commune[25] - [Carte 3] : le « rĂ©seau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Escos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [27] - [28] - [29]. La commune est en outre hors attraction des villes[30] - [31].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (85,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (85,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (68,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,3 %), prairies (7,9 %), forĂȘts (6,8 %), eaux continentales[Note 9] (4,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,1 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    • Les Bordes.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales 28 et 936.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Escos est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[33]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[34].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue Ă   dĂ©bordement lent de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2009 et 2021[35] - [33].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Escos.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[36]. 27,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [37].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Escos est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[38].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Escos apparaßt sous les formes Escos (1105[39]), sanctus johannes de escos (1160[39]), escoz (1305[39]), Escos (1309[39]), Escaut (1352[40], titres de Came[41]), Sent-Johan d'Escos et Escoos (respectivement 1439[40] et 1440[40], notaires de Labastide-Villefranche[42]), Ecos (1582[40], aliénations du diocÚse de Dax[43]) et Escos en Navarre (1675[40], réformation de Béarn[44]).

    Étymologie

    Escos provient de la racine botanique basque ezk-[39] qui a donné ezkurr (« gland ») ou ezki ('« tilleul ») et du suffixe aquitain os.

    Autres toponymes

    Le hameau des Bordes est mentionné en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[40].

    Graphie en langues locales

    Son nom béarnais est Escos et son nom basque est Ezkoze.

    Histoire

    Paul Raymond[40] note qu'Escos était une dépendance du diocÚse de Dax et du duché de Gramont.

    Escos est un village navarrais[45], malgré son appartenance aujourd'hui au canton de Salies. (Escos ne rejoindra d'ailleurs ce canton qu'en 1819). Une trace administrative ténue demeure de l'ancienne appartenance d'Escos à la Basse-Navarre : de nos jours, la commune est toujours membre de la Commission syndicale du Bois de Mixe, comme copropriétaire de terres indivises situées en pays de Mixe, entre Bidache et Saint-Palais[46].

    Toutefois un quartier du village n'appartenait pas au mĂȘme royaume que le centre du bourg : « Lagarde d'Escos » dĂ©pend lui en effet de la juridiction d'Hastingues et, Ă  ce titre, Ă©tait en « France », en l'espĂšce sur le territoire de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Dax. ReliĂ© continĂ»ment au reste de la Gascogne, ce hameau en est donc un avant-poste avancĂ© vers le sud[47].

    Par ailleurs, alors que la commune est aujourd'hui sĂ©parĂ©e d'Ilharre par les bois de Lahire, sur le territoire de la commune d'Abitain, les limites paroissiales n'Ă©taient pas les mĂȘmes sous l'Ancien RĂ©gime, et la Basse-Navarre Ă©tait bien d'un seul tenant, tandis qu'au contraire Labastide-Villefranche Ă©tait sĂ©parĂ© du reste du BĂ©arn : la carte de l'Atlas historique du BĂ©arn, semblable sur ce point Ă  la carte de Hubert Jaillot de la Basse-Navarre de 1689[48] fait clairement apparaĂźtre une continuitĂ© entre Escos et Ilharre. Les dĂ©tails du tracĂ© sont prĂ©cisĂ©s par la carte annexĂ©e Ă  l'article de Pierre Tucoo-Chala : la commune d'Abitain n'Ă©tait pas aussi Ă©tendue qu'aujourd'hui et la frontiĂšre entre BĂ©arn et Navarre se situait au Moyen Âge le long de la « horse d'Abitain », qui Ă©tait un fossĂ© qu'on peut encore, paraĂźt-il, deviner non loin de la route au sud d'Escos ; les bois aujourd'hui sur le territoire d'Abitain, au sud de TachouĂšres, sont navarrais sur la carte dressĂ©e par Pierre Tucoo-Chala[49].

    Escos a fait partie du canton de Bidache jusqu'au 14 juillet 1819.

    Politique et administration

    Situation administrative

    Escos a fait partie de l'arrondissement de Pau jusqu'au . À cette date, elle appartient dĂ©sormais Ă  celui d'Oloron-Sainte-Marie[50].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1989 2001 Jean Larrat
    2001 En cours Daniel Vigneau DVD

    Intercommunalité

    Escos fait partie de sept structures intercommunales[51] :

    • la communautĂ© de communes de Salies-de-BĂ©arn ;
    • le SIGOM ;
    • le SIVU des cinq villages ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat de regroupement pĂ©dagogique de Carresse-Cassaber, Escos et Labastide-Villefranche ;
    • le syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable Luy - Gabas - LĂ©es ;
    • le syndicat intercommunal des gaves et du Saleys.

    Escos accueille le siĂšge du SIVU des cinq villages.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[53].

    En 2020, la commune comptait 237 habitants[Note 11], en diminution de 2,07 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    550615601595649587534556540
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    481498512483514498475478460
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    461430437411404376336303287
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    282269256241217228222254237
    2020 - - - - - - - -
    237--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee Ă  partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    Le chĂąteau d'Escos Ă  Escos

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste.

    L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste[56] date partiellement du XVe siĂšcle.

    Équipements

    Enseignement

    Escos dispose d'une Ă©cole primaire.

    Notes et références

    Alexis Ichas - Dictionnaire historique du gave d'Oloron - Éditions Gascogne 2020.

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Escos » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Escos », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Escos », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Tucoo-Chala, « Aux frontiĂšres du BĂ©arn, de la Navarre et de la Gascogne du XIIe au XVIe siĂšcle », dans Bulletin de la sociĂ©tĂ© de Borda, 1962, p. 234-250
    • Pierre Tucoo-Chala et Christian Delplat, La PrincipautĂ© de BĂ©arn, SociĂ©tĂ© nouvelle d'Ă©ditions rĂ©gionales et de diffusion, Pau, 1980, complĂ©tĂ© par l’Atlas historique du BĂ©arn, cartographie de Monique Morales (mĂȘme Ă©diteur)

    Articles connexes

    Liens externes

    1. « Métadonnées de la commune d'Escos », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Escos et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Escos et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Escos et Orthez », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches d'Escos », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    7. Carte IGN sous GĂ©oportail
    8. « Fiche communale d'Escos », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    9. Sandre, « le gave d'Oloron ».
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    13. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    14. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Saint-Gladie - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Escos et Saint-Gladie-Arrive-Munein », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station Météo-France Saint-Gladie - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    18. « Orthodromie entre Escos et Anglet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    19. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    21. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    22. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    23. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Escos », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    49. Ce luxe de frontiĂšres dans le secteur est Ă  l'origine de multiples conflits, ainsi ces deux anecdotes relatĂ©es par ClĂ©ment UrritibĂ©hĂ©ty, op. cit. p. 145 : le , faisant fi d'une interdiction prononcĂ©e par le sĂ©nĂ©chal de BĂ©arn le 22 juin prĂ©cĂ©dent faisant dĂ©fense aux Navarrais d'entrer en BĂ©arn, des Basques prennent position dans ce secteur dans l'intention de dĂ©trousser les BĂ©arnais d'Autevielle en route pour Labastide et pillent la « maison TaxoĂšre des bordes de Labastide » ; mais deux ans plus tard le , ce sont au contraire des BĂ©arnais d'Abitain qui pĂ©nĂštrent en pays de Mixe et font prisonniers plusieurs Navarrais de Gabat « qui rentraient paisiblement d'Escos Ă  leur domicile », blessant et tuant mĂȘme d'autres paisibles voyageurs.
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