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Carresse-Cassaber

Carresse-Cassaber (prononcĂ© [kaʁɛs kasabe] ; en bĂ©arnais Carressa e CassabĂš ou CarrĂ©sse-CassabĂš) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Carresse-Cassaber
Carresse-Cassaber
L'Ă©glise Saint-Étienne de Carresse et le monument aux morts.
Blason de Carresse-Cassaber
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Béarn des Gaves
Maire
Mandat
Patrick Loustalet
2020-2026
Code postal 64270
Code commune 64168
DĂ©mographie
Gentilé Carressiens-Cassaberriens
Population
municipale
664 hab. (2020 en diminution de 0,15 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 48 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 28â€Č 45″ nord, 0° 59â€Č 39″ ouest
Altitude Min. 10 m
Max. 135 m
Superficie 13,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Salies-de-BĂ©arn
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Carresse-Cassaber
Liens
Site web http://www.carresse-cassaber.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Carresse-Cassaber se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  70 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  53 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-prĂ©fecture, et Ă  24 km d'Orthez[4], bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Salies-de-BĂ©arn[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Auterrive (1,3 km), Saint-Dos (2,3 km), CastagnĂšde (2,7 km), Escos (3,5 km), Labastide-Villefranche (3,5 km), Saint-PĂ©-de-LĂ©ren (3,8 km), OraĂ s (4,5 km), LĂ©ren (4,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Carresse-Cassaber fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6].

    GĂ©ologie

    Gypse de Carresse.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Carresse-Cassaber.

    La commune est drainĂ©e par le gave d'Oloron, le Saleys, le ruisseau des Augas, Arriou de Poursuibes, Arriou Dous-Puts, un bras du gave d'Oloron, un bras du gave d'Oloron, le ruisseau de Labarthe, le ruisseau de Pratou, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 21 km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le gave d'Oloron, d'une longueur totale de 148,8 km, prend sa source dans la commune de Laruns et s'Ă©coule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Sorde-l'Abbaye, aprĂšs avoir traversĂ© 64 communes[9].

    Le Saleys, d'une longueur totale de 48,7 km, prend sa source dans la commune d'Ogenne-Camptort et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron sur le territoire communal, aprĂšs avoir traversĂ© 13 communes[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 295 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bellocq-Puyoo », sur la commune de Bellocq, mise en service en 1987[16] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[17] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 181,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă  42 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[21], puis Ă  14,6 °C pour 1991-2020[22].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche »[24], d'une superficie de 2 547 ha, une riviĂšre Ă  saumon et Ă©crevisse Ă  pattes blanches[25] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7] est recensĂ©e sur la commune[26] - [Carte 3] : le « vallon du BernatĂšre et arriou de Poursuibes » (17,5 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[27] et une ZNIEFF de type 2[Note 8] - [26] - [Carte 4] : le « rĂ©seau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[28].

    Urbanisme

    Typologie

    Carresse-Cassaber est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [29] - [30] - [31].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Salies-de-BĂ©arn, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[32] - [33].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (59,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (63,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (37,6 %), forĂȘts (20,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,5 %), mines, dĂ©charges et chantiers (8,7 %), prairies (7,3 %), zones urbanisĂ©es (6,6 %), eaux continentales[Note 11] (4,6 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits et hameaux

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales 17 et 29.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Carresse-Cassaber est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[35]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[36].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue Ă   dĂ©bordement lent de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron et le Saleys. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 2006, 2009, 2018 et 2021[37] - [35].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[38]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[39].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Carresse-Cassaber.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[40]. 32,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 12] - [41].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Carresse apparaĂźt sous les formes Beatus Stephanus de Carressa (980[42], cartulaire de Lescar[43]), Curtis Carreissa (Xe siĂšcle[42], titres de Pau[44]) et Caresse (1793[45] ou an II).

    Le toponyme Cassaber apparaßt sous les formes Cassave (XIIe siÚcle[42], titres de l'ordre de Malte[46]), Casaver (XIIIe siÚcle[42], fors de Béarn[47]), Casseve et Sent jacme de Cassever (respectivement 1440[42] et 1441[42], notaires de Labastide-Villefranche[48]), la gentillesse de Cassaver (1442[42], contrats de Carresse[49]), Sent-Christau de Casseber (1472[42], notaires de Labastide-Villefranche[48]), Casavee (1538[42], réformation de Béarn[50]), Cattaber (1793[51] ou an II) et Cassabé (1801[51], Bulletin des Lois).

    Graphie béarnaise

    Son nom béarnais est Carressa e CassabÚ[52] ou Carrésse-CassabÚ[53].

    Histoire

    Paul Raymond[42] note qu'en 1385, Carresse comptait quarante-et-un feux et Cassaber treize. Les deux villages dépendaient du bailliage de Sauveterre. Carresse était une dépendance du diocÚse de Lescar. Il y avait à Cassaber une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.

    Le village bĂ©arnais a connu une histoire trĂšs riche liĂ©e Ă  la prĂ©sence prestigieuse d'une famille de grands d'Espagne de 1812 Ă  1933, la derniĂšre famille noble qui habita le chĂąteau, les Camarasa . « On cultivait le savoir-vivre espagnol, la dĂ©licatesse de l'Ăąme, la courtoisie lĂ©gendaire des grands d'Espagne, et une gĂ©nĂ©rositĂ© sans faille dont les habitants gardent un souvenir inaltĂ©rable. On parlait castillan ; la mode, les domestiques, les mƓurs Ă©taient espagnols[54]. »

    Le village a vu habiter la marquise de Montehermoso, maßtresse du roi d'Espagne, les marquis de Camarasa et surtout Paul-Jean Toulet qui y passa son adolescence et y vécut jusqu'à l'ùge de 29 ans.

    Carresse a été réuni à Cassaber en 1972[55].

    À Cassaber est nĂ© le docteur Foix, mĂ©daille d'or de mĂ©decine et grand chercheur.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    ÉcartelĂ© : au 1er de gueules Ă  deux vaches d'or, accornĂ©es, colletĂ©es et clarinĂ©es d'azur, passant l'une au-dessus de l'autre, au 2e d'argent Ă  l'arbre au naturel ; au 3e d'argent au cristal de gypse fer-de-lance au naturel, au 4e de gueules Ă  deux Ă©pis de maĂŻs d'or, posĂ©s en pal et rangĂ©s en fasce.

    Politique et administration

    Situation administrative

    Caresse-Cassaber a fait partie de l'arrondissement de Pau jusqu'au . À cette date, elle appartient dĂ©sormais Ă  celui d'Oloron-Sainte-Marie[56].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 En cours Michel Lansalot DVD Retraité[57]

    Intercommunalité

    Carresse-Cassaber fait partie de six structures intercommunales[58] :

    • la communautĂ© de communes de Salies-de-BĂ©arn ;
    • le SIGOM ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat de regroupement pĂ©dagogique de Carresse-Cassaber, Escos et Labastide-Villefranche ;
    • le syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable du Saleys et des gaves ;
    • le syndicat intercommunal des gaves et du Saleys.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[60].

    En 2020, la commune comptait 664 habitants[Note 13], en diminution de 0,15 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    557559532690722746710699657
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    608590590586588654623650588
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    601611648540567591554530491
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    551577697589536468498503639
    2015 2020 - - - - - - -
    659664-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee Ă  partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune fait partie de la zone d'appellation d'origine contrÎlée (AOC) du Béarn et de celle de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    ChĂąteau de La Salle de Cassaber, du XVIIe siĂšcle. (ClassĂ© au titre des monuments historiques - arrĂȘt de classement de dĂ©cembre 2010).

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Saint-Étienne[63], de 1841, fut construite Ă  Carresse en remplacement d'un ancien Ă©difice dĂ©truit par la marquise de Montehermoso.

    L'Ă©glise Saint-Jacques[64], de Cassaber, date du XIXe siĂšcle et possĂšde un chevet gothique.

    Il a existé une chapelle Notre-Dame au quartier de Chrestiaa qui a abrité une léproserie.

    À Carresse se trouve un calvaire en pierre d'Arudy offert par la marquise de Monein.

    Le cimetiÚre accueille la chapelle funéraire de la marquise de Montehermoso.

    • L'Ă©glise Saint-Étienne de Carresse.
      L'Ă©glise Saint-Étienne de Carresse.
    • L'Ă©glise Saint-Jacques de Cassaber.
      L'Ă©glise Saint-Jacques de Cassaber.

    Dans les arts

    Carresse est citĂ©e (orthographiĂ©e « Caresse ») dans le poĂšme d’Aragon, Le conscrit des cent villages, Ă©crit comme acte de RĂ©sistance intellectuelle de maniĂšre clandestine en 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[65].

    Équipements

    Enseignement

    Carresse-Cassaber dispose de deux écoles primaires, l'une publique et l'autre privée (école Saint-Ignace). http://stignace.toutemonecole.com

    Sport et Ă©quipements sportifs

    Le Carresse Salies Football Club (CSFC) est issu de la fusion du Carresse Sport et des Jeunes Salisiens.

    Personnalités liées à la commune

    Paul-Jean Toulet y passait ses vacances d'enfant. Plus tard il y a vécu neuf années, de 1889 à 1898, soit de 21 à 29 ans. Ce séjour aurait « fourni le cadre et donné la saveur à ses premiers romans »[66].

    Le général baron Jean Pierre LanabÚre, qui figure sur les piliers de l'arc de triomphe à Paris a été baptisé à Carresse.

    D'autres personnages ont marqué l'histoire de Carresse-Cassaber, tels que la marquise de Montehermoso (1785-1869), maßtresse du roi d'Espagne, décédée au chùteau ; son mari le comte d'Echauz, officier de la Garde impériale qui fut aussi conseiller général et maire de Carresse ; la duchesse de Castro Terreno qui servit de modÚle à Goya ; le général-baron LanabÚre, héros de la campagne de Russie, né à Salies-de-Béarn en 1770 et baptisé à Carresse.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Alexis Ichas, Historial de Carresse, Éditions Atlantica
    • Alexis Ichas, Historial de Cassaber, Éditions Atlantica
    • Alexis Ichas, Chroniques bĂ©arnaises du Gave et du Saleys, Biarritz, Éditions Atlantica, (ISBN 978-2-84394-984-5)
    • Alexis Ichas, Historial des gaves, Biarritz, Éditions Atlantica, , 281 p. (ISBN 978-2-7588-0170-2)
    • Alexis Ichas, Paul-Jean Toulet : au bord du Gave, Anglet, Éditions Atlantica, , 97 p. (ISBN 978-2-84394-653-0)
    • Alexis Ichas, Madame de Montehermoso marquise des plaisirs et dame de Carresse, Biarritz, Éditions Atlantica,
    • Alexis Ichas, Le BĂ©arn en toutes lettres, Editions Gascogne 2018 (lettres de la marquise de Montehermoso et de la duchesse de Castroterreño).
    • Alexis Ichas, Portraits bĂ©arnais, Éditions Gascogne,

    Alexis Ichas - Dictionnaire historique du gave d'Oloron - Éditions Gascogne

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[13].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    12. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Carresse-Cassaber » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Carresse-Cassaber », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Carresse-Cassaber », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Carresse-Cassaber », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
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