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Saint-Dos

Saint-Dos (prononcĂ© [sɛ̃ dɔs] ; en bĂ©arnais Sendos) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Dos
Saint-Dos
L'Ă©glise de l'Assomption-de-la-Vierge-Marie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Béarn des Gaves
Maire
Mandat
Alexandre Cassou
2020-2026
Code postal 64270
Code commune 64474
DĂ©mographie
Gentilé Sendosiens
Population
municipale
157 hab. (2020 en augmentation de 0,64 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 85 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 28â€Č 27″ nord, 1° 01â€Č 17″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 48 m
Superficie 1,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.saint-dos.fr

    Le gentilé est Sendosien[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Saint-Dos se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  73 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  52 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-prĂ©fecture, et Ă  27 km d'Orthez[5], bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Salies-de-BĂ©arn[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Auterrive (2,0 km), Carresse-Cassaber (2,3 km), Labastide-Villefranche (2,3 km), Saint-PĂ©-de-LĂ©ren (2,5 km), CastagnĂšde (3,1 km), Escos (3,6 km), LĂ©ren (3,7 km), Arancou (4,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Saint-Dos fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[7].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Dos.

    La commune est drainée par le gave d'Oloron, un bras du gave d'Oloron, un bras du gave d'Oloron, L'Entran, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[9] - [Carte 1].

    Le gave d'Oloron, d'une longueur totale de 148,8 km, prend sa source dans la commune de Laruns et s'Ă©coule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Sorde-l'Abbaye, aprĂšs avoir traversĂ© 64 communes[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 326 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bidache », sur la commune de Bidache, mise en service en 1985[16] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[17] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 386,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă  40 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[21], puis Ă  14,6 °C pour 1991-2020[22].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche »[24], d'une superficie de 2 547 ha, une riviĂšre Ă  saumon et Ă©crevisse Ă  pattes blanches[25] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7] est recensĂ©e sur la commune[26] - [Carte 3] : les « lacs et marĂ©cages de Labastide-Villefranche » (109,89 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[27] et une ZNIEFF de type 2[Note 8] - [26] - [Carte 4] : le « rĂ©seau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[28].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Dos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [29] - [30] - [31]. La commune est en outre hors attraction des villes[32] - [33].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (91 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (47,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (43,9 %), eaux continentales[Note 10] (7,3 %), forĂȘts (1,6 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 5].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales 28 et 277.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Dos est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e)[35]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[36].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue Ă   dĂ©bordement lent de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 2009, 2014, 2018 et 2021[37] - [35].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Dos.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[38]. 0,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [39].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Saint-Dos est une mauvaise interprĂ©tation par l'administration française du nom gascon SendĂČs qui apparaĂźt sous les formes Sendos-Juson, Sendos-Suson et Sancta-Maria de Sendos (respectivement 1120[40] pour les deux premiĂšres formes, et XIIe siĂšcle[40], cartulaire de Sorde[41]), Scendos (1151[40]), Nostre-Done de Sendos (1442[40], notaires de Labastide-Villefranche[42]), Sandoos, Sandos de la juridiction de France et Saint-Doz (respectivement 1538[40] pour les deux premiĂšres formes, et 1675[40], rĂ©formation de BĂ©arn[43]).

    Nom béarnais

    Son nom béarnais est Sendos.

    Histoire

    Paul Raymond[40] note qu'en 1385, Saint-Dos comptait dix feux et dépendait du bailliage de Mu.

    Comme nombre de villages de la vallĂ©e du gave d'Oloron, Saint-Dos Ă  des origines gallo-romaines. Les origines du village seraient attribuables Ă  un officier romain du nom de Sintus, qui reçut des terres Ă  la fin de la conquĂȘte romaine.

    L'originalité de Saint-Dos (Sendos) est que le village était situé de part et d'autre de la frontiÚre Béarn/Gascogne depuis 1292. Sous l'Ancien Régime, la paroisse élisait d'ailleurs des jurats béarnais et des « députés » gascons.

    En 1660, les habitants se rebellÚrent contre la gabelle et plusieurs d'entre eux furent pendus sur la place du village. Les marais des « barthes de BranlÚs » furent asséchés en 1863 avec des aides de Napoléon III.

    Politique et administration

    Situation administrative

    Saint-Dos a fait partie de l'arrondissement de Pau jusqu'au . À cette date, elle appartient dĂ©sormais Ă  celui d'Oloron-Sainte-Marie[44].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 mars 2001 Marcel Lafourcade
    mars 2001 avril 2012 Robert Claverie
    juin 2012 mai 2020 Jean-Pierre Carrau
    mai 2020 En cours Alexandre Cassou

    Intercommunalité

    Saint-Dos fait partie de sept structures intercommunales[45] :

    • la CommunautĂ© de communes du BĂ©arn des Gaves ;
    • le SIGOM ;
    • le SIVU des cinq villages ;
    • le SIVU pour le regroupement pĂ©dagogique des communes de LĂ©ren, Saint-PĂ©-de-LĂ©ren, Saint-Dos et Auterrive ;
    • le syndicat d'Ă©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable du Saleys et des gaves ;
    • le syndicat intercommunal des gaves et du Saleys.

    La commune accueille le siÚge du SIVU pour le regroupement pédagogique des communes de Léren, Saint-Pé-de-Léren, Saint-Dos et Auterrive.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[47].

    En 2020, la commune comptait 157 habitants[Note 12], en augmentation de 0,64 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    271278292302297294294296275
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    284275285274280271266252250
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    265245228202184193211212201
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    190180154139141140127125149
    2017 2020 - - - - - - -
    160157-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee Ă  partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Les fĂȘtes du village ont lieu chaque annĂ©e le troisiĂšme weekend d'aoĂ»t et donnent lieu Ă  des bandas, jeux bĂ©arnais, dĂźner champĂȘtre et soirĂ©es dansantes.

    Patrimoine civil

    Le chùteau des comtes de Béarn Sendos (Sintos) à l'architecture civile du XVIe siÚcle, a remplacé une motte féodale dont « Le Basque gentil », héros local, fut seigneur. Le chùteau primitif se trouvait à la jonction entre les terres du roi d'Angleterre et celles du vicomte du Béarn durant la guerre de cent ans. Pillé en 1793, il fut restauré par le baron de Crouseilhes qui y venait parfois. Occupé par les autorités allemandes de 1940 à fin 1942, puis par des métayers, il est aujourd'hui transformé en remise agricole mais décÚle encore de trÚs beaux éléments d'architecture Renaissance.

    Le chùteau Mousseigne est une gentilhommiÚre de la fin du XVIIe siÚcle qui porte le nom de la famille qui l'a construite. On y recense un Jean Mousseigne de Sendos en 1700. Les Mousseigne, grands propriétaires terriens, devaient leur fortune surtout au commerce maritime. Au XVIIe siÚcle, ils commerçaient au-delà des mers et avaient d'importants actifs aux Indes, à l'ßle Maurice et à Saint-Domingue.

    Le moulin seigneurial fut construit en 1736, et est aujourd'hui au milieu des terres. Le canal de dérivation a été comblé en 1951. Le moulin seigneurial précédent a été détruit lors de la grande crue de 1732. Un crime y a été commis au début du XXe siÚcle.

    Patrimoine religieux

    L'église actuelle dite de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie[50] date du XIXe siÚcle, remplaçant un édifice fort ancien emporté par une crue du gave à la fin du XVIIIe siÚcle. Elle a été financée en partie par le baron Marie Jean Pierre Pie Frédéric Dombidau de Crouseilhes, ministre de l'Instruction publique et des Cultes de la DeuxiÚme république, et propriétaire du chùteau de Saint-Dos. Il fut pair de France en 1845 et sénateur sous Napoléon III.

    La chapelle d'Ordios, bien que dépendant aujourd'hui de Labastide-Villefranche, fut construite en 1150 sur ordre du curé de Saint-Dos de l'époque.

    Équipements

    Enseignement

    Saint-Dos dispose d'une Ă©cole primaire.

    Personnalités liées à la commune

    Le baron Frédéric Dombidau de Crouseilhes qui, bien que né à Oloron en 1792 et décédé à Paris en 1861, a habité longtemps le chùteau de Saint-Dos qu'il tenait de sa mÚre et de sa grand-mÚre. Le baron de Crouseilhes est célÚbre pour avoir fait cesser les chùtiments corporels à l'école quand il était ministre de l'Instruction publique de la DeuxiÚme république en 1851. Prosper Mérimée a raconté les circonstances de sa mort in Lettre de Prosper Mérimée à la comtesse de Montijo - Mercure de France.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[13].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Saint-Dos » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Saint-Dos », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Saint-Dos », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Saint-Dos », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    6. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur habitants.fr
    2. « Métadonnées de la commune de Saint-Dos », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Dos et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Dos et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Dos et Orthez », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches de Saint-Dos », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    8. Carte IGN sous GĂ©oportail
    9. « Fiche communale de Saint-Dos », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    10. Sandre, « le gave d'Oloron ».
    11. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    12. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    13. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    14. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    15. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Bidache - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Saint-Dos et Bidache », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station Météo-France Bidache - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    19. « Orthodromie entre Saint-Dos et Anglet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Alexis Ichas, Historial de Saint-Dos
    • Alexis Ichas, Historial des gaves, Éditions Atlantica
    • Alexis Ichas, Chroniques bĂ©arnaises du Gave et du Saleys
    • Bulletin d'Information de la communautĂ© de communes de Salies-de-BĂ©arn (Ă©tĂ© 2008)

    Alexis Ichas - Dictionnaire historique du gave d'Oloron - Éditions Gascogne

    Articles connexes

    Liens externes

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