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Arancou

Arancou est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Arancou
Arancou
Église d'Arancou
Blason de Arancou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Alexandre Bordes
2020-2026
Code postal 64270
Code commune 64031
DĂ©mographie
Gentilé Arancoï ou Arancoye
Population
municipale
177 hab. (2020 en augmentation de 22,07 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 33 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 26â€Č 41″ nord, 1° 02â€Č 59″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 142 m
Superficie 5,30 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Arancou
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Arancou
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Arancou
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Arancou
Liens
Site web http://www.arancou.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Arancou se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  88 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  44 km de Bayonne[3], sous-prĂ©fecture, et Ă  18 km de Saint-Palais[4], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Peyrehorade[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Bergouey-Viellenave (2,4 km), Labastide-Villefranche (2,7 km), Saint-Dos (4,0 km), Escos (4,3 km), CastagnĂšde (4,7 km), Auterrive (4,9 km), OraĂ s (5,2 km), Saint-PĂ©-de-LĂ©ren (5,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Arancou fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [6]. La Basse-Navarre en est la province la plus variĂ©e en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement gĂ©ographique[7]. Depuis 1999, l'AcadĂ©mie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[8] - [9]. La commune est dans le pays d’Agramont (Agaramonte), au nord de ce territoire.

    AccĂšs

    Arancou est desservie par les routes départementales 256 et 656.

    Lieux-dits et hameaux

    Quatre quartiers composent la commune d'Arancou[11] :

    • les Bordes ;
    • las Taillades ;
    • l'Eglise ;
    • le Bois.

    Quelques lieudits d'aprĂšs les cartes IGN :

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Arancou.

    La commune est drainĂ©e par la Bidouze, le Baniou, le Lauhirasse et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 7,49 km de longueur totale[12] - [Carte 1].

    La Bidouze, d'une longueur totale de 82,2 km, prend sa source dans la commune d'Aussurucq et s'Ă©coule du sud vers le nord. Elle longe la commune sur une petite partie nord-ouest et se jette dans l'Adour Ă  Guiche, aprĂšs avoir traversĂ© 26 communes[13].

    Le Baniou, d'une longueur totale de 13,6 km, prend sa source dans la commune de Came et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il longe la commune sur une petite partie nord et se jette dans le gave de Pau Ă  Cauneille, aprĂšs avoir traversĂ© 8 communes[14].

    Le Lauhirasse, d'une longueur totale de 19,1 km, prend sa source dans la commune d'Arbouet-Sussaute et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il longe la commune sur son flanc sud-est, constituant une limite sĂ©parative, et se jette dans la Bidouze en limite ouest du territoire communal, aprĂšs avoir traversĂ© 6 communes[15].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[17].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[16]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 306 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[19] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[20] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bidache », sur la commune de Bidache, mise en service en 1985[21] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[22] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 386,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[23]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă  38 km[24], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[25], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[26], puis Ă  14,6 °C pour 1991-2020[27].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[29] - [Carte 2] :

    • « la Bidouze (cours d'eau) », d'une superficie de 2 570 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[30] ;
    • « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une riviĂšre Ă  saumon et Ă©crevisse Ă  pattes blanches[31].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[32] - [Carte 3] : le « rĂ©seau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[33].

    Urbanisme

    Typologie

    Arancou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [34] - [35] - [36]. La commune est en outre hors attraction des villes[37] - [38].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (84,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (35,5 %), terres arables (31,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (19,8 %), forĂȘts (13,6 %)[39].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Arancou est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e)[40]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[41].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le Baniou, la Bidouze et le Lauhirasse. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2007, 2009, 2014 et 2021[42] - [40].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[43]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[44].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arancou.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[45]. 86,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [46].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme est documenté sous les formes Arranque (1119-1136[47]), Arancoe (1119[48]), Aranchoen (XIIe siÚcle[48]), Arancoen (XIIIe siÚcle[47]), sanctus martinus de aranco (1160[48]), Arancoyen (1309[48]), Arancohen (1360[48]), Arancoey[49] et Arancoenh[49] (vers 1360[47]), Arrancoeynh[49] et Arancoinh[49] (1372[48] - [47]) et Aranquoen (1403[47], titres de Came[49]), et Aranco (1584[47], aliénations du diocÚse de Dax[50]).

    Étymologie

    Le toponyme Arancou provient du basque Arran-goien que Jean-Baptiste Orpustan analyse par le basque haran 'vallĂ©e' ce qui donne ’vallĂ©e du haut’ ou ’haut de vallĂ©e’[48].

    Nom en basque et en occitan gascon

    Le nom basque d'Arancou est Erango. Il fut normalisé par l'Académie de la langue basque le [51].

    Le gentilé correspondant est erangoar, normalisé lui-aussi le [51].

    Son nom gascon est Arancon (prononcer "Arancou")[52].

    Histoire

    Préhistoire

    L'industrie magdalĂ©nienne, derniĂšre phase du PalĂ©olithique supĂ©rieur europĂ©en, comprise entre environ 17 000 et 10 000 ans avant nos jours, est prĂ©sente Ă  la grotte Bourrouilla[53], sur le territoire d'Arancou, dĂ©couverte en 1986. Plusieurs milliers de vestiges osseux d'animaux chassĂ©s y ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s, ainsi qu'un millier d'outils en silex (lamelles Ă  dos servant Ă  armer des pointes de sagaies, ou Ă  rĂ©aliser des burins et des grattoirs), et des objets en os (hameçons, lissoirs, aiguilles Ă  chas)[54].

    Histoire moderne

    En 1790 Arancou faisait partie du canton de Came qui comprenait Ă©galement les communes de Came, Bergouey, Sames et Viellenave.
    Le , les trois communes d'Arancou, Bergouey et Viellenave-sur-Bidouze fusionnent pour former Bergouey-Arancou-Viellenave. Le , Arancou redevient indépendante alors que Bergouey et Viellenave restent associées[55].

    Arancou et le Pays basque

    Jean-Baptiste Orpustan note une mention d'Arancou en 1309 parmi une liste de paroisses payant franchise au pouvoir royal navarrais[56]. Pour la fin du Moyen Âge, EugĂšne Goyheneche note que « du fait du pouvoir des Gramont », la situation d'un certain nombre de paroisses voisines de Bidache – dont Arancou – est « ambigĂŒe »[57].

    En revanche, Ă  partir de l'Ă©poque moderne, on ne trouve plus trace de relation de subordination d'Arancou Ă  la Navarre ni mĂȘme aux terres de Gramont, duchĂ© de Gramont ou principautĂ© souveraine de Bidache. Le seigneur direct et foncier d'Arancou est le chapitre de la collĂ©giale Saint-Jacques de Bidache ; la paroisse est situĂ©e en France, dans la sĂ©nĂ©chaussĂ©e des Lannes oĂč elle dĂ©pend du bailliage de Hastingues[58].

    Sans doute sous l'influence du découpage cantonal contemporain, Arancou est néanmoins aujourd'hui généralement incluse dans les listes de communes de Basse-Navarre[59]. Présentant le village en 2009 sur le site web de sa commune, le maire, Alexandre Bordes, ne prend pas parti et met en relief le « mélange de cultures aux racines trÚs profondes » et la « situation du village à la frontiÚre de la Gascogne, du Béarn, du Pays basque et de la Navarre » ; le site qualifie le village de « basco-béarnais »[60].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1995 En cours Alexandre Bordes DVD
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune appartient à la communauté d'agglomération du Pays Basque. Elle est membre du syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques et de l'Agence publique de gestion locale[61].

    Jumelages

    Drapeau de la France Lons (France)[53].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Le nom des habitants est ArancoĂŻ ou Arancoye[53] (ou Erangoar[62] en basque).

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[64].

    En 2020, la commune comptait 177 habitants[Note 11], en augmentation de 22,07 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    336353358357378379334378366
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    331316310285306289263260265
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    270275256239238224228205211
    1962 1968 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    1921451221221089392120145
    2019 2020 - - - - - - -
    174177-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee Ă  partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
    Une carriĂšre de calcaire subsiste sur la commune. Elle alimentait jusqu'en 1993 la cimenterie des Ciments de l'Adour (Italcementi Group) situĂ©e alors Ă  Boucau, par des barges descendant la Bidouze puis l'Adour. Elle est actuellement exploitĂ©e par la sociĂ©tĂ© GSM[67], branche granulats du mĂȘme groupe cimentier en France.

    Culture locale et patrimoine

    FĂȘtes

    Les fĂȘtes d'Arancou ont lieu le week-end suivant le [68].

    Patrimoine linguistique

    Carte des sept provinces basques (1), 1863
    Carte des sept provinces basques (2), 1863

    Les deux versions de la Carte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte placent Arancou en dehors de l'aire bascophone.

    Le Recueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées réalisé en 1887 par Julien Sacaze nous livre pour Arancou une version en gascon, composée d'une traduction de deux textes mythologiques, ainsi que d'une liste des micro-toponymes de la commune.

    Le Recueil des idiomes de la rĂ©gion gasconne rĂ©alisĂ© en 1894 par le linguiste Édouard Bourciez nous livre pour Arancou une version de la parabole de l'enfant prodigue traduite en gascon.

    La carte du Pays Basque français dressée en 1943 par Maurice Haulon laisse apparaßtre la "démarcation actuelle entre la langue basque et les dialectes romans", incluant la commune d'Arancou dans l'aire gasconophone.

    Patrimoine civil

    La commune présente des fermes et des maisons des XVIIe et XVIIIe siÚcles[69] - [70] inscrites à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
    Un ensemble composé d'un puits artésien, d'un lavoir, et d'une fontaine, dépendant de la maison Garay, date de la deuxiÚme moitié du XIXe siÚcle[71].

    Patrimoine religieux

    L'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie du XIIIe siÚcle[72]. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1925[73]. Elle située sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle (voie de Tours) offre un portail gothique. L'église est dédiée à l'Assomption de Marie. Une source la traverse souterrainement. En contrebas, on peut y découvrir un lavoir, le lavoir de Galharret.

    Elle recÚle une Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame-d'Arancou[74], une stÚle discoïdale[75] (provenant de Labets-Biscay) et divers mobiliers (tabernacle, bénitier et croix)[76]. Elle possÚde également une verriÚre[77] référencée par le ministÚre de la Culture.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    ÉcartelĂ© au 1 de sinople Ă  un pĂšlerin d'argent marchant de profil tenant de la main senestre un bĂąton de sable, cantonnĂ© en chef de deux coquilles d'argent ;

    au 2 d'azur Ă  l'Ă©glise de profil d'or, surmontĂ©e Ă  dextre d'un clocheton croisĂ© du mĂȘme, couverte au naturel et ajourĂ©e de sable ;
    au 3 d'azur Ă  trois fasces ondĂ©es d'argent et une tĂȘte de lĂ©opard d'or brochant ;

    au 4 de sinople à trois gravures d'ossements d'animaux préhistoriques d'or, sans forme et rangés en pal[78].
    Commentaires : sur le blason figurent :
    • le pĂšlerin de Saint-Jacques de Compostelle avec son bĂąton et les deux coquilles ;
    • l’église paroissiale de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie ;
    • la tĂȘte de lion, rĂ©fĂ©rence Ă  la Fontaine du Lion ou Fontaine de Garay ;
    • les peintures rupestres et outils retrouvĂ©s dans la grotte Bourrouilla[79] - [53].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[18].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[28].
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Hydro » sur Géoportail (consulté le 9 août 2021)..
    2. « Sites Natura2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Arancou », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Arancou », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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    67. La page entreprises du site de la commune
    68. Page événements du site communal
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    73. « L'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie », notice no IA64000243, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
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    78. Guy Ascarat
    79. Armorial de France
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