Arancou
Arancou est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Arancou | |||||
Ăglise d'Arancou | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Bayonne | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Basque | ||||
Maire Mandat |
Alexandre Bordes 2020-2026 |
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Code postal | 64270 | ||||
Code commune | 64031 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Arancoï ou Arancoye | ||||
Population municipale |
177 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 33 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 26âČ 41âł nord, 1° 02âČ 59âł ouest | ||||
Altitude | Min. 12 m Max. 142 m |
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Superficie | 5,30 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://www.arancou.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Localisation
La commune d'Arancou se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 88 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, à 44 km de Bayonne[3], sous-préfecture, et à 18 km de Saint-Palais[4], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Peyrehorade[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Bergouey-Viellenave (2,4 km), Labastide-Villefranche (2,7 km), Saint-Dos (4,0 km), Escos (4,3 km), CastagnĂšde (4,7 km), Auterrive (4,9 km), OraĂ s (5,2 km), Saint-PĂ©-de-LĂ©ren (5,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Arancou fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [6]. La Basse-Navarre en est la province la plus variĂ©e en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement gĂ©ographique[7]. Depuis 1999, l'AcadĂ©mie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[8] - [9]. La commune est dans le pays dâAgramont (Agaramonte), au nord de ce territoire.
AccĂšs
Arancou est desservie par les routes départementales 256 et 656.
Lieux-dits et hameaux
Quatre quartiers composent la commune d'Arancou[11] :
- les Bordes ;
- las Taillades ;
- l'Eglise ;
- le Bois.
Quelques lieudits d'aprĂšs les cartes IGN :
- Arranbide[10]
- Arnauchaus[10]
- Bachocq[10]
- Le Bayle[10]
- Bergerata[10]
- Camou[10]
- Chabay[10]
- Condéranne[10]
- Duc[10]
- Borde Garay[10]
- Lacoste[10]
- Lacrouts[10]
- Lagoubette[10]
- Laraillet[10]
- Larraldote[10]
- Lastaillades[10]
- Lauga[10]
- Lespiauc[10]
- le Long[10]
- Loustalet[10]
- Mongette[10]
- Mouliot[10]
- Saint-Martin[10]
- Saussa[10]
Hydrographie
La commune est drainée par la Bidouze, le Baniou, le Lauhirasse et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7,49 km de longueur totale[12] - [Carte 1].
La Bidouze, d'une longueur totale de 82,2 km, prend sa source dans la commune d'Aussurucq et s'écoule du sud vers le nord. Elle longe la commune sur une petite partie nord-ouest et se jette dans l'Adour à Guiche, aprÚs avoir traversé 26 communes[13].
Le Baniou, d'une longueur totale de 13,6 km, prend sa source dans la commune de Came et s'écoule du sud vers le nord. Il longe la commune sur une petite partie nord et se jette dans le gave de Pau à Cauneille, aprÚs avoir traversé 8 communes[14].
Le Lauhirasse, d'une longueur totale de 19,1 km, prend sa source dans la commune d'Arbouet-Sussaute et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il longe la commune sur son flanc sud-est, constituant une limite séparative, et se jette dans la Bidouze en limite ouest du territoire communal, aprÚs avoir traversé 6 communes[15].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[17].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[19] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[20] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bidache », sur la commune de Bidache, mise en service en 1985[21] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[22] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 386,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[23]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă 38 km[24], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[25], Ă 14,3 °C pour 1981-2010[26], puis Ă 14,6 °C pour 1991-2020[27].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[29] - [Carte 2] :
- « la Bidouze (cours d'eau) », d'une superficie de 2 570 ha, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[30] ;
- « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une riviÚre à saumon et écrevisse à pattes blanches[31].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 8] est recensée sur la commune[32] - [Carte 3] : le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques[33].
Urbanisme
Typologie
Arancou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [34] - [35] - [36]. La commune est en outre hors attraction des villes[37] - [38].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (84,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (35,5 %), terres arables (31,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (19,8 %), forĂȘts (13,6 %)[39].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 4].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Arancou est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e)[40]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[41].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le Baniou, la Bidouze et le Lauhirasse. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2007, 2009, 2014 et 2021[42] - [40].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[43]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[44].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[45]. 86,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [46].
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme est documenté sous les formes Arranque (1119-1136[47]), Arancoe (1119[48]), Aranchoen (XIIe siÚcle[48]), Arancoen (XIIIe siÚcle[47]), sanctus martinus de aranco (1160[48]), Arancoyen (1309[48]), Arancohen (1360[48]), Arancoey[49] et Arancoenh[49] (vers 1360[47]), Arrancoeynh[49] et Arancoinh[49] (1372[48] - [47]) et Aranquoen (1403[47], titres de Came[49]), et Aranco (1584[47], aliénations du diocÚse de Dax[50]).
Ătymologie
Le toponyme Arancou provient du basque Arran-goien que Jean-Baptiste Orpustan analyse par le basque haran 'vallĂ©e' ce qui donne âvallĂ©e du hautâ ou âhaut de vallĂ©eâ[48].
Histoire
- Préhistoire
L'industrie magdalénienne, derniÚre phase du Paléolithique supérieur européen, comprise entre environ 17 000 et 10 000 ans avant nos jours, est présente à la grotte Bourrouilla[53], sur le territoire d'Arancou, découverte en 1986. Plusieurs milliers de vestiges osseux d'animaux chassés y ont été répertoriés, ainsi qu'un millier d'outils en silex (lamelles à dos servant à armer des pointes de sagaies, ou à réaliser des burins et des grattoirs), et des objets en os (hameçons, lissoirs, aiguilles à chas)[54].
- Histoire moderne
En 1790 Arancou faisait partie du canton de Came qui comprenait Ă©galement les communes de Came, Bergouey, Sames et Viellenave.
Le , les trois communes d'Arancou, Bergouey et Viellenave-sur-Bidouze fusionnent pour former Bergouey-Arancou-Viellenave. Le , Arancou redevient indépendante alors que Bergouey et Viellenave restent associées[55].
- Arancou et le Pays basque
Jean-Baptiste Orpustan note une mention d'Arancou en 1309 parmi une liste de paroisses payant franchise au pouvoir royal navarrais[56]. Pour la fin du Moyen Ăge, EugĂšne Goyheneche note que « du fait du pouvoir des Gramont », la situation d'un certain nombre de paroisses voisines de Bidache â dont Arancou â est « ambigĂŒe »[57].
En revanche, Ă partir de l'Ă©poque moderne, on ne trouve plus trace de relation de subordination d'Arancou Ă la Navarre ni mĂȘme aux terres de Gramont, duchĂ© de Gramont ou principautĂ© souveraine de Bidache. Le seigneur direct et foncier d'Arancou est le chapitre de la collĂ©giale Saint-Jacques de Bidache ; la paroisse est situĂ©e en France, dans la sĂ©nĂ©chaussĂ©e des Lannes oĂč elle dĂ©pend du bailliage de Hastingues[58].
Sans doute sous l'influence du découpage cantonal contemporain, Arancou est néanmoins aujourd'hui généralement incluse dans les listes de communes de Basse-Navarre[59]. Présentant le village en 2009 sur le site web de sa commune, le maire, Alexandre Bordes, ne prend pas parti et met en relief le « mélange de cultures aux racines trÚs profondes » et la « situation du village à la frontiÚre de la Gascogne, du Béarn, du Pays basque et de la Navarre » ; le site qualifie le village de « basco-béarnais »[60].
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
La commune appartient à la communauté d'agglomération du Pays Basque. Elle est membre du syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques et de l'Agence publique de gestion locale[61].
Population et société
DĂ©mographie
Le nom des habitants est ArancoĂŻ ou Arancoye[53] (ou Erangoar[62] en basque).
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[64].
En 2020, la commune comptait 177 habitants[Note 11], en augmentation de 22,07 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Une carriĂšre de calcaire subsiste sur la commune. Elle alimentait jusqu'en 1993 la cimenterie des Ciments de l'Adour (Italcementi Group) situĂ©e alors Ă Boucau, par des barges descendant la Bidouze puis l'Adour. Elle est actuellement exploitĂ©e par la sociĂ©tĂ© GSM[67], branche granulats du mĂȘme groupe cimentier en France.
Culture locale et patrimoine
FĂȘtes
Les fĂȘtes d'Arancou ont lieu le week-end suivant le [68].
Patrimoine linguistique
Les deux versions de la Carte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte placent Arancou en dehors de l'aire bascophone.
Le Recueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées réalisé en 1887 par Julien Sacaze nous livre pour Arancou une version en gascon, composée d'une traduction de deux textes mythologiques, ainsi que d'une liste des micro-toponymes de la commune.
Le Recueil des idiomes de la rĂ©gion gasconne rĂ©alisĂ© en 1894 par le linguiste Ădouard Bourciez nous livre pour Arancou une version de la parabole de l'enfant prodigue traduite en gascon.
La carte du Pays Basque français dressée en 1943 par Maurice Haulon laisse apparaßtre la "démarcation actuelle entre la langue basque et les dialectes romans", incluant la commune d'Arancou dans l'aire gasconophone.
Patrimoine civil
La commune présente des fermes et des maisons des XVIIe et XVIIIe siÚcles[69] - [70] inscrites à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
Un ensemble composé d'un puits artésien, d'un lavoir, et d'une fontaine, dépendant de la maison Garay, date de la deuxiÚme moitié du XIXe siÚcle[71].
Patrimoine religieux
L'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie du XIIIe siÚcle[72]. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1925[73]. Elle située sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle (voie de Tours) offre un portail gothique. L'église est dédiée à l'Assomption de Marie. Une source la traverse souterrainement. En contrebas, on peut y découvrir un lavoir, le lavoir de Galharret.
Elle recÚle une Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame-d'Arancou[74], une stÚle discoïdale[75] (provenant de Labets-Biscay) et divers mobiliers (tabernacle, bénitier et croix)[76]. Elle possÚde également une verriÚre[77] référencée par le ministÚre de la Culture.
Personnalités liées à la commune
- Louise Balthy, artiste lyrique de la Belle Ăpoque nĂ©e Ă Arancou (1867-1925).
HĂ©raldique
Blasonnement :
ĂcartelĂ© au 1 de sinople Ă un pĂšlerin d'argent marchant de profil tenant de la main senestre un bĂąton de sable, cantonnĂ© en chef de deux coquilles d'argent ;
au 2 d'azur Ă l'Ă©glise de profil d'or, surmontĂ©e Ă dextre d'un clocheton croisĂ© du mĂȘme, couverte au naturel et ajourĂ©e de sable ; Commentaires : sur le blason figurent :
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Pour approfondir
Bibliographie
- Barthélémy Bordes, Arancou, son histoire
- Le Gall O (1999) Les poissons (de la grotte du Bourrouilla) Ă Arancou In: Gallia prĂ©histoire. Tome 41. pp. 129â132 ; doi : 10.3406/galip.1999.2346
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[18].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[28].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Hydro » sur Géoportail (consulté le 9 août 2021)..
- « Sites Natura2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Arancou », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune d'Arancou », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
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- Stephan Georg, « Distance entre Arancou et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Arancou et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Arancou et Saint-Palais », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Arancou », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
- « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
- (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
- Généalogie et Histoire des Familles, « Cadastre napoléonien Basse-Navarre / Arancou », (consulté le ).
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- Sandre, « la Bidouze ».
- Sandre, « le Baniou ».
- Sandre, « le Lauhirasse ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
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- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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- La page entreprises du site de la commune
- Page événements du site communal
- « Les fermes et maisons des XVIIe et XVIIIe siÚcles », notice no IA64000244, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « La ferme du lieu-dit Chabay », notice no IA64000246, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Les puits, lavoir et fontaine de la maison Garay », notice no IA64000245, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- RenĂ© Cuzacq, Les Ăglises de Viellenave et d'Arancou (Basses-PyrĂ©nĂ©es), au berceau des Gramont,
- « L'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie », notice no IA64000243, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
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- « Le mobilier de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie », notice no IM64002939, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
- « La verriÚre de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie », notice no IM64002913, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
- Guy Ascarat
- Armorial de France