Boucau
Boucau (autrefois Le Boucau) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Boucau | |||||
Porche ouest du bois Guilhou. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Bayonne | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Basque | ||||
Maire Mandat |
Francis Gonzalez 2020-2026 |
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Code postal | 64340 | ||||
Code commune | 64140 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Boucalais | ||||
Population municipale |
8 764 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 506 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 31âČ 28âł nord, 1° 29âČ 07âł ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 51 m |
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Superficie | 5,82 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | Bayonne (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bayonne (partie française) (commune du pÎle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Bayonne-2 | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://www.boucau.fr/ | ||||
Le gentilé est Boucalais[1] (ou bocalés en gascon, et bokales en basque[2]).
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Boucau se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].
Elle se situe à 120 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, et à 5 km de Bayonne[5], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Tarnos (2,8 km), Bayonne (3,6 km), Ondres (5,1 km), Anglet (5,1 km), Saint-Pierre-d'Irube (5,7 km), Biarritz (7,5 km), Saint-Martin-de-Seignanx (8,3 km), Mouguerre (8,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Boucau fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [7]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9] - [10]. La commune est dans la zone Baiona-Angelu-Biarritz (Bayonne-Anglet-Biarritz)[11], au nord-ouest de ce territoire, en façade atlantique.
Commune de l'aire urbaine de Bayonne située dans son unité urbaine, elle s'étend sur 5,8 km2 et compte 8764 habitants selon le recensement de la population datant de 2020. Avec une densité de 1 337 habitants par km2, Boucau a connu une hausse de 11,06 % de sa population par rapport à 1999. Entourée par les communes de Tarnos, Anglet et Bayonne, Boucau est située à 4 km au nord-ouest de Bayonne, la plus grande ville aux alentours. Située à 11 mÚtres d'altitude, le fleuve Adour est le principal cours d'eau qui longe la ville de Boucau.
Quartiers
La mairie de Boucau découpe la ville en neuf quartiers :
- Montespan au nord ;
- Matignon au nord ;
- Beyré au nord ;
- Barthassot au nord ;
- Lahillade au centre ;
- Romatet au centre ;
- Piquessary au centre ;
- Loustau au sud ;
- Saint-Gobain au sud.
Hydrographie
La commune est drainée par le ruisseau de l'Aygasse, le ruisseau du Moulin Esbouc et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[13] - [Carte 1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[15].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[17] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[18] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956[19] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[20] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[21], Ă 14,3 °C pour 1981-2010[22], puis Ă 14,6 °C pour 1991-2020[23].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « l'Adour »[25], d'une superficie de 3 565 ha, un site important pour les poissons migrateurs, l'AngĂ©lique des estuaires (espĂšce endĂ©mique) et le Vison d'Europe[26] - [Carte 2].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 8] est recensée sur la commune[27] - [Carte 3] : « l'Adour d'Aire-sur-l'Adour à la confluence avec la Midouze, tronçon des saligues et graviÚres » (2 324,27 ha), couvrant 63 communes dont 54 dans les Landes et 9 dans les Pyrénées-Atlantiques[28].
Urbanisme
Typologie
Boucau est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [31] - [32] - [33]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 30 communes[34] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[35] - [36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune du pÎle principal[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[37] - [38].
La commune, bordĂ©e par l'estuaire de l'Adour, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[39]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[40] - [41].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (69,7 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (55,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (48,8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (15,4 %), forĂȘts (15,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5,5 %), eaux maritimes (5,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,1 %), prairies (4,5 %)[42].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 4].
Lieux-dits et hameaux
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Boucau est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque industriel[43]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[44].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) CĂŽtier basque, regroupant 12 communes dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et une dans les Landes concernĂ©es par un risque de phĂ©nomĂšnes fluvio-maritimes pouvant sâavĂ©rer dangereux (estuaire Adour et Nive) sur le territoire de Bayonne et de crues rapides dĂ©vastatrices de la Nivelle dans sa partie sud (Ciboure, Saint-Jean-de-Luz), un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[45]. La plus forte crue connue est celle de 1952, suivie de celle de 1981. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[46]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1991, 1995, 2009 et 2018[47] - [43].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[48]. 63 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [49].
Risque technologique
La commune est exposée au risque industriel, car elle est dans le périmÚtre du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) LBC approuvé le 5 avril 2013[43] - [50].
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Boucau apparaßt[51] sous les formes Puncta (XIIe siÚcle), Putta et Puncta (début XIIIe siÚcle, Pardessus, collection des lois maritimes[51]), Le Boucquau de Bayonne (1586, André Thevet, Le Grand Insulaire), La Punte (1255, archives de Bayonne[52]), Le Boucau (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[51]) et Bokale[53] au XIXe siÚcle.
Nom basque
Le nom basque de Boucau est Bokale. Il fut normalisé par l'Académie de la langue basque le [54].
Le gentilé est bokales[54].
Histoire
C'est en 1578 que l'Adour, dont l'embouchure se trouve alors plus au nord, à Vieux-Boucau, est détournée pour se jeter dans un quartier de la ville de Tarnos (Landes) : le Boucau.
En effet, en 1562, la ville de Bayonne, alors en déclin, obtient de Charles IX de France qu'on lui donne un accÚs direct à l'océan. C'est Louis de Foix qui fait réaliser la trouée vers l'océan dans laquelle le fleuve s'engouffre le 25 octobre 1578.
Le trafic du port fait alors vivre des pilotes guidant les navires et quelques dockers.
Boucau a fait partie de la baronnie du Seignanx. Le Seignanx est centré sur les croupes surplombant les anciens marais d'Orx, asséchés en 1864. Il était initialement constitué des localités de Boucau, Tarnos, Ondres, Saint-Martin-de-Seignanx, et Saint-André-de-Seignanx.
En 1855, le tracĂ© de la liaison ferroviaire Bordeaux-Bayonne entraĂźne la crĂ©ation d'une gare dans ce mĂȘme quartier. NapolĂ©on III, le [56], dĂ©cide de la crĂ©ation de la commune de Boucau, en dĂ©tachant deux quartiers de Tarnos : le quartier bas (Boucau) et le quartier haut (Romatet).
LâamĂ©lioration des accĂšs maritimes, la desserte ferroviaire, la proximitĂ© de lâEspagne avec ses gisements de minerai de fer de Biscaye vont conduire Ă lâimplantation de lâusine des Forges de l'Adour en 1881. Lâusine est spĂ©cialisĂ©e dans la production de rails et accessoires des voies ferrĂ©es. Cette industrialisation subite va entraĂźner une expansion Ă©conomique et dĂ©mographique sans prĂ©cĂ©dent sur la commune. L'« Ă©popĂ©e » des forges s'achĂšve en 1965.
- Boucau et le Pays basque
Comme précisé plus haut Boucau faisait partie de Tarnos (Landes, Gascogne... !) Faut-il parler de Pays basque alors ?
Les activistes basques ajoutent Ă la quasi-totalitĂ© des cartes rĂ©centes oĂč figure une frontiĂšre prĂ©cise pour la province du Labourd Boucau[57]. De mĂȘme, cette ville est gĂ©nĂ©ralement mentionnĂ©e dans les listes de communes du Labourd[58].
Les choses ne sont nĂ©anmoins pas totalement simples : du point de vue de la stricte histoire administrative, Boucau n'a en effet jamais Ă©tĂ© dĂ©pendante du Labourd ni de Bayonne. Simple Ă©cart de Tarnos sous l'Ancien RĂ©gime, elle suivait le mĂȘme sort que les paroisses du Seignanx : la coutume en vigueur y Ă©tait celle de Dax, la sĂ©nĂ©chaussĂ©e celle de Tartas.
Malgré l'influence des frontiÚres départementales contemporaines, il n'en reste pas moins que la représentation commune en ce début de XXIe siÚcle ne rattache en général pas Boucau au Pays basque.
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Boucau fait partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastiån.
Boucau fait partie de six structures intercommunales[67] :
- lâagence publique de gestion locale ;
- la Communauté d'agglomération du Pays Basque;
- le syndicat AEP de Boucau-Tarnos ;
- le syndicat dâĂ©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien Ă la culture basque.
Jumelages
Montilla (Espagne) (Espagne) depuis 1979[68].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1856. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[70].
En 2020, la commune comptait 8 764 habitants[Note 12], en augmentation de 11,04 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La commune fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.
Enseignement
La commune dispose de six écoles : trois écoles maternelles publiques (Elisa Lassalle, Jean-Baptiste Lanusse et IrÚne Joliot-Curie), deux écoles élémentaires publiques (Jean Abbadie et Paul Langevin) et une école primaire privée (Sainte-Jeanne-d'Arc)[73].
Ăconomie
Son industrie se résume aujourd'hui à l'Aciérie de l'Atlantique[74] (groupe espagnol Celsa depuis mai 2007), créée en 1995, spécialisée dans la production de billettes d'acier.
Les Ciments de l'Adour, filiale des Ciments français (groupe Italcementi), ont maintenu une usine de fabrication de ciments Ă l'emplacement des anciennes Forges de l'Adour jusqu'en 1993. Jusqu'Ă cette date, des barges transportant du calcaire en provenance des carriĂšres de Guiche et d'Arancou descendaient l'Adour (Ă heures variables, compte tenu de l'influence des marĂ©es sur les tirants d'air sous les ponts) pour alimenter l'usine. Depuis cette date, l'usine a Ă©tĂ© transformĂ©e en centre de broyage. Elle est dĂ©sormais un centre d'ensachage de ciments fabriquĂ©s en Espagne par le mĂȘme groupe.
Comme le reste de la CĂŽte basque et aquitaine, la commune vit du tourisme littoral.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine linguistique
Les deux versions de la Carte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte placent Boucau en dehors de l'aire bascophone.
Le Recueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées réalisé en 1887 par Julien Sacaze nous livre pour Boucau une version en gascon, composée d'une traduction de deux textes mythologiques, ainsi que d'une liste des micro-toponymes de la commune.
Le Recueil des idiomes de la rĂ©gion gasconne rĂ©alisĂ© en 1894 par le linguiste Ădouard Bourciez cite pour Boucau une version de la parabole de l'enfant prodigue traduite en gascon.
La carte du Pays basque français dressée en 1943 par Maurice Haulon laisse apparaßtre la "démarcation actuelle entre la langue basque et les dialectes romans", incluant la commune de Boucau dans l'aire gasconophone.
D'aprĂšs la MorfologĂa del verbo auxiliar vasco [Morphologie du verbe auxiliaire basque], Boucau n'est pas situĂ©e dans l'aire bascophone.
- Festivités
OrganisĂ©es par le ComitĂ© des fĂȘtes, les fĂȘtes patronales se dĂ©roulent Ă la PentecĂŽte.
Patrimoine civil
Centre Culturel Paul Vaillant-Couturier (Apollo)
Patrimoine religieux
- Ăglise Notre-Dame-du Bon Secours[75].
Ăquipements
Clubs et Ă©quipements sportifs
- Le Boucau Tarnos stade est un club de rugby à XV. Jusqu'à la saison 1988-89, il se dénommait Boucau-Stade. Il a longtemps joué les premiers rÎles dans le championnat de France (21 saisons consécutive en 1re division de la saison 1970-71 à la saison 1990-1991) avant de subir les contrecoups du déclin économique des années 1980/1990.
Enseignement
La commune dispose de trois Ă©coles primaires et d'un collĂšge (collĂšge Henri-Barbusse[76]).
Transports urbains
Les lignes B, 4, 7 et 9 du réseau de bus Chronoplus, exploité par Keolis CÎte Basque-Adour[77] desservent Boucau en la reliant aux autres communes de l'agglomération : Anglet, Bayonne, Biarritz, Bidart, Saint-Pierre-d'Irube et Tarnos[78].
Personnalités liées à la commune
- Germain CalbÚte, né le à Boucau, est un joueur français de rugby à XV et rugby à XIIII, qui a joué avec l'équipe de France de rugby à XIII et Carcassonne.
- Jean Castets, né le à Boucau, est un joueur de rugby à XV. Il a joué en équipe de France et évoluait au poste de deuxiÚme ligne.
- Jean-Baptiste BédÚre, né le à Boucau et décédé le , est un joueur français de rugby à XV ayant occupé le poste de seconde ligne au Boucau Tarnos stade, puis au Castres olympique, et enfin au SU Agen.
- Paul Rambié, né le à Boucau, est un artiste peintre.
- Félix BergÚse (1914-2003) né au Boucau est un joueur international de rugby à XIII.
- Roland Bierge, né le est un artiste peintre.
- Laurent Bidart, né le à Boucau, est un joueur de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France et le Stade rochelais.
- Robert Baulon, né le à Boucau, est un joueur français de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France, le CS Vienne, l'Aviron bayonnais et le Stade montois.
- Robert Dorfmann, (1912-1999) est un producteur de cinéma qui fut en 1938 le 1er administrateur de la salle Apollo.
Pour approfondir
Bibliographie
- IVe centenaire du détournement de l'Adour 1578-1978 - Actes du CongrÚs de Bayonne 28/29 X 1978 - Société des sciences lettres & arts de Bayonne
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie}}
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[24].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Boucau » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Boucau », sur www.geoportail.gouv.fr.
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Boucau », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Gentilé sur habitants.fr
- (eu) Euskaltzaindia, « Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des noms de communes basques) », (consulté le ).
- « Métadonnées de la commune de Boucau », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Boucau et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Boucau et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Boucau », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
- « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
- (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
- Baiona-Angelu-Biarritz (-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
- « Fiche communale de Boucau », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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