Mouguerre
Mouguerre est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Mouguerre se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 106 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 11 km de Bayonne[4], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Lahonce (2,6 km), Saint-Pierre-d'Irube (3,6 km), Villefranque (4,6 km), Bayonne (5,6 km), Urcuit (6,7 km), Briscous (6,7 km), Bassussarry (8,1 km), Ustaritz (8,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Mouguerre fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [6]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[8] - [9]. La commune est dans la zone Lapurdi Beherea (Bas-Labourd)[10]. au centre-nord de ce territoire
Quartiers
La mairie de Mouguerre découpe la commune en trois quartiers, nommés Le Bourg, Elizaberry et Le Port.
Hydrographie
La commune est drainĂ©e par l'Adour, l'Ardanavy, lâur Handia, le ruisseau de caudia, le ruisseau de CondistĂ©guy, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 38 km de longueur totale[12] - [Carte 1].
L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km,prend sa source dans le massif pyrénéen du pic du Midi de Bigorre, au col du Tourmalet (Hautes-Pyrénées) et se jette dans l'océan Atlantique aprÚs Bayonne, à Tarnos (Landes) pour la rive droite et Anglet (Pyrénées-Atlantiques) pour la rive gauche[13].
L'Ardanavy, d'une longueur totale de 25,7 km, prend sa source dans la commune d'Hasparren et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Urcuit, aprÚs avoir traversé 6 communes[14].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[16].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[18] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[19] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956[20] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[21] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[22], Ă 14,3 °C pour 1981-2010[23], puis Ă 14,6 °C pour 1991-2020[24].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Trois sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[26] - [Carte 2] :
- « l'Adour », d'une superficie de 3 565 ha, un site important pour les poissons migrateurs, l'Angélique des estuaires (espÚce endémique) et le Vison d'Europe[27] ;
- « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espÚces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[28] ;
- « l'Ardanavy (cours d'eau) », d'une superficie de 626 ha, un cours d'eau des coteaux sud de l'Adour[29].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[30] - [Carte 3] : le « lit mineur et berges de l'adour, des gaves rĂ©unis et du Luy » (1 292,03 ha), couvrant 35 communes dont 28 dans les Landes et 7 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[31] et quatre ZNIEFF de type 2[Note 9] - [30] - [Carte 4] :
- les « bois et landes de Faldaracon-Eguralde et d'Hasparren » (2 636,71 ha), couvrant 6 communes du département[32] ;
- « l'Adour d'Aire-sur-l'Adour à la confluence avec la Midouze, tronçon des saligues et graviÚres » (2 324,27 ha), couvrant 63 communes dont 54 dans les Landes et 9 dans les Pyrénées-Atlantiques[33] ;
- « l'Adour de la confluence avec la Midouze à la confluence avec la Nive, tronçon des barthes » (13 349,18 ha), couvrant 59 communes dont 52 dans les Landes et 7 dans les Pyrénées-Atlantiques[34];
- le « réseau hydrographique et vallée de l'Ardanavy » (679,96 ha), couvrant 12 communes du département[35].
Urbanisme
Typologie
Mouguerre est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [36] - [37] - [38]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 30 communes[39] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[40] - [41].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 11]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[42] - [43].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (43,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (57,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (35,5 %), prairies (24,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (18,6 %), zones urbanisĂ©es (14,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5,7 %), eaux continentales[Note 12] (0,8 %), terres arables (0,5 %)[44].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 5].
Lieux-dits et hameaux
Sur le cadastre napoléonien de 1831, la commune est divisée en six sections :
- Labarthe
- Vieux Mouguerre
- Galhartiry
- Istiart-Alçou
- Ourterry-Egurralde
- Petit Mouguerre.
Voies de communication
Les sorties 1.1 (Mouguerre-Bourg) et 2 (Mouguerre-Elizaberri) de l'autoroute A64 donnent accÚs à la commune, tout comme les routes départementales D 22, D 76, D257, D 312 et D 936.
Une portion de la ligne de Toulouse à Bayonne traverse la commune au niveau du quartier du Port[45]. Il s'agit d'une voie unique et électrifiée située sur une digue pour éviter sa submersion en cas d'inondation. Un embranchement à cette ligne mÚne au Centre européen de fret[46].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Mouguerre est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[47]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[48].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) CĂŽtier basque, regroupant 12 communes dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et une dans les Landes concernĂ©es par un risque de phĂ©nomĂšnes fluvio-maritimes pouvant sâavĂ©rer dangereux (estuaire Adour et Nive) sur le territoire de Bayonne et de crues rapides dĂ©vastatrices de la Nivelle dans sa partie sud (Ciboure, Saint-Jean-de-Luz), un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[49]. La plus forte crue connue est celle de 1952, suivie de celle de 1981. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[50]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 2007, 2009, 2010 et 2018[51] - [47].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[52]. 88,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 13] - [53].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1996, 2003 et 2011, par des mouvements de terrain en 2017 et 2018 et par des glissements de terrain en 1996[47].
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Mouguerre apparaĂźt sous les formes Biudz (1249[54]), Biuts (1264[54]), Sainct-Johan-de-Buitz (1564[55], titres de Lahonce[56]), Saint-Jean-de-Biutz (1690[55], carte de Cantelli) et Sanctus-Johannes-Vetus vulgĂČ Mouguerre (1763[55], collations du diocĂšse de Bayonne[57]).
Ătymologie
Jean-Baptiste Orpustan[54] indique que le nom original biuts signifiait 'colline de forme arrondie' et que Mouguerre provient de muga-erre, 'limite, frontiÚre brûlée'.
Autres toponymes
Le toponyme Elizaberri apparaĂźt sous la forme Ăliçaberry, tandis que le toponyme Pinaquia apparaĂźt sous la forme Pinaquiherry[55].
Histoire
En 1724, à la suite des révoltes de Saint-Jean-le-Vieux (1685), Mouguerre et Saint-Pierre-d'Irube (1696), la population d'Ainhoa se révolta contre la gabelle, révolte d'opposition aux nouvelles taxes, annonciatrice de celles qui soulevÚrent presque tout le Labourd en 1726 (contre l'impÎt dit du 50e), Bayonne et Saint-Jean-Pied-de-Port en 1748[59].
En 1790, Mouguerre Ă©tait le chef-lieu d'un canton, dans le district d'Ustaritz, comprenant les communes de Lahonce, Mouguerre, Saint-Pierre-d'Irube et Urcuit[55].
Le , les coteaux de Mouguerre furent le théùtre de combats acharnés entre le maréchal Soult et Wellington (bataille de Saint-Pierre-d'Irube)[60].
La carte Levasseur du département des Basses-Pyrénées de 1850 indique le chef-lieu du village, dénommé Mouguerre comme aujourd'hui, à l'emplacement actuel du quartier Elizaberri[61].
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Mouguerre fait partie de six structures intercommunales[67] :
- la communauté de communes Nive-Adour ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal de protection des berges de l'Adour maritime et de ses affluents (SIPBAMA) ;
- le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien Ă la culture basque ;
- le syndicat mixte pour l'aménagement du centre européen de fret de Bayonne - Mouguerre - Lahonce.
Mouguerre accueille le siÚge de la communauté de communes Nive-Adour.
Politique environnementale
Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[68].
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[70].
En 2020, la commune comptait 5 299 habitants[Note 14], en augmentation de 7,94 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 32,0 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (30,9 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 25,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 30,5 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 2 570 hommes pour 2 631 femmes, soit un taux de 50,59 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (52,08 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Ăconomie
L'extraction de sel gemme était encore pratiquée à Mouguerre au XXe siÚcle[75] jusqu'à la fermeture du site Cérébos en 2010[76] et sa vente aux enchÚres par le commissaire-priseur industriel Roux Troostwijk[77].
Le Centre européen de fret (CEF)[46] de Bayonne est situé sur la commune de Mouguerre.
BMS Circuits, à Mouguerre, est la seule usine de France à fabriquer des téléphones portables. Depuis 2016, elle bénéficie de la relocalisation de Kapsys, concepteur français d'appareils pour aveugles et malvoyants, qui jusque-là confiait ses fabrications à des sous-traitants chinois[78] - [79] - [80].
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
Langues
D'aprÚs la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Mouguerre est le bas-navarrais oriental.
Patrimoine civil
- le chĂąteau de Mouguerre[81], au lieu-dit Aguerria, date de 1728 ;
- la ferme, située au lieu-dit Souhigaray[82], date du XVIIe siÚcle, tout comme celle du lieu-dit Kikotéguy[83], alors que celle du lieu-dit Pinaquia[84] fut construite en 1768 ;
- dans le chemin rural de l'Ă©glise, une maison[85] date du XVIIIe siĂšcle ;
- la maison de maßtre[86], au lieu-dit Lékuéder, date de la deuxiÚme moitié du XVIIIe siÚcle ;
- le monument aux morts[87], du début du XXe siÚcle, est inventorié par le ministÚre de la Culture ;
- l'obélisque, dit croix de Mouguerre[88], de 1917, est érigé en l'honneur du maréchal Soult ;
- la route impériale des Cimes (RD 22) entre Bayonne et Hasparren traverse la commune.
- Maison du XVIe siĂšcle quartier Elizaberri : Trinquet Ibar actuel.
Patrimoine religieux
- l'église Saint-Jean-Baptiste de Mouguerre[89] (au bourg), date du XVIIe siÚcle. Elle recÚle un riche mobilier[90] inventorié par le ministÚre de la Culture.
- Ăglise Saint-Jean-Baptiste d'Elizaberri.
- Ăglise Saint-Joseph du Port.
Ăquipements
Rugby Ă XV
L'Union sportive de Mouguerre, club de rugby Ă XV de la commune, qui a Ă©volue en FĂ©dĂ©rale 2 et engagĂ© en championnat de France de rugby Ă XV de 3e division fĂ©dĂ©rale 2017-2018. Les verts et blancs Ă©voluent au stade d'Ibusty, situĂ© dans le quartier du port, Ă proximitĂ© du centre europĂ©en de fret. Le groupe punk/thrash Aggressive Agricultor a rendu hommage Ă l'USM dans sa chanson Mouguerre. Ce stade de rugby est Ă©quipĂ© d'une tribune couverte (Edmond-Celhay) pouvant accueillir le public d'Ibusty. On y trouve Ă©galement une salle de musculation ainsi qu'une salle des fĂȘtes.
Pelote basque
Mouguerre est également une terre de pelote basque. La commune possÚde pas moins de 5 frontons à l'air libre : à Ibusty au port, 2 au bourg (à cÎté du presbytÚre et en face de l'ancienne mairie, 2 à Elizaberri). Le club de pelote Pilota Hutxa évolue notamment au mur à gauche couvert d'Elizaberry. On trouve également 2 trinquets, à Elizaberry et au port.
Tennis
Le Tennis Club de Mouguerre, fondé en 1985, compte quatre cours en dur.
Enseignement
Mouguerre dispose de trois écoles primaires publiques (bourg, Elizaberry et port) et de deux écoles primaires privées (Sainte-Marie et Saint-Joseph). Un centre de formation d'apprentis (transports - logistiques - voyageurs) est situé au Centre européen de fret de Mouguerre
Personnalités liées à la commune
Gilbert Larréguy, né en 1931 à Mouguerre et décédé en 2006 à Bayonne, est un joueur français de rugby à XV, qui a évolué avec l'équipe de France et l'Aviron bayonnais ;
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[17].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[25].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Mouguerre » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Mouguerre », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « ZNIEFF de type I sur la commune de Mouguerre », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Mouguerre », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
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- « Métadonnées de la commune de Mouguerre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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- « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
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Voir aussi
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Articles connexes
Liens externes
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