Édouard Ducéré
Étienne-Édouard Ducéré, né le et mort le à Bayonne, est un horloger puis un bibliothécaire et un archiviste français, autour de nombreux ouvrages historiques traitant de la ville de Bayonne.
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(à 61 ans) Bayonne |
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Biographie
Il naît à Bayonne, rue Port-Neuf, d'un père horloger, Pierre-Romain Ducéré, et de Sophie Lecussan, le [1]. Après ses études primaires, il apprend la profession d'horloger avec son père et étudie l'arabe, l'hébreu et le basque, puis commence à s'intéresser à l'histoire locale[1]. En 1870, il est employé par l'Armée au Havre, avant de revenir à Bayonne[1].
En 1879, il entre à la Société des Sciences et Arts de Bayonne, puis en 1880, il en devient secrétaire alors qu'il est nommé bibliothécaire adjoint de la ville[1]. Il publie dans de très nombreuses revues et obtient de nombreux prix pour ses ouvrages[1]. En 1908, il devient bibliothécaire en chef[1]. Il meurt le , rue des Faures[1].
Bibliographie
Auteur prolifique, Ducéré a publié de très nombreux articles et ouvrages sur la ville de Bayonne et son histoire, dont l'Histoire toponymique et anecdotique des rues de Bayonne, en six tomes[1]. Daranatz dresse une bibliographie incomplète de Ducéré en plus de vingt pages[1]. Celui-ci a également écrit plusieurs contes[1].
« Dans celui de ses contes que M. Ducéré intitule le Catalogue, nous avons un échantillon curieux de l’espèce bibliophile. Il s’agit d’un brave fouilleur de grimoires, lequel a vécu toute une vie très occupée dans la solitude d’un appartement du Vieux Bayonne, et que voilà tombant de son haut le jour où Monsieur son neveu s’ouvre à lui d’un amour qui lui tient au cœur. Le bonhomme ne serait pas loin de lui répondre : « On peut donc aimer une femme, quand il y a ici-bas plus de livres qu’il n’en faut, pour emplir et charmer une existence ? ». »
— J-B Daranatz[1]
Étienne-Édouard Ducéré a également publié Étienne-Édouard Ducéré, Journal de bord d'un flibustier (1686-1693) : d'après un manuscrit de la Bibliothèque Nationale, Bayonne, Imprimerie A. Lamaignère, (lire en ligne). Il s'agit de deux journaux de bord retrouvés dans les manuscrits de la Bibliothèque Nationale que Ducéré a réécrit et publié.
Références
- J.-B. Daranatz, Édouard Ducéré, 1910 ou 1911, consulté le 13 juillet 2011.