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Tarnos

Tarnos [taʁnɔs] est une commune française situĂ©e dans le sud du dĂ©partement des Landes en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, dans le canton de Seignanx, aux portes du Pays basque.

Tarnos
Tarnos
L'Ă©glise Notre-Dame-des-Forges.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Landes
Arrondissement Dax
Intercommunalité Communauté de communes du Seignanx
Maire
Mandat
Jean-Marc Lespade (PCF)
2020-2026
Code postal 40220
Code commune 40312
DĂ©mographie
Gentilé Tarnosien
Population
municipale
12 914 hab. (2020 en augmentation de 4,53 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 492 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 32â€Č 28″ nord, 1° 27â€Č 36″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 53 m
Superficie 26,26 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Seignanx
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Tarnos
Liens
Site web https://www.ville-tarnos.fr/

    Le gentilé est Tarnosien[1].

    GĂ©ographie

    Localisation et accĂšs

    Commune de l'aire urbaine de Bayonne située dans son unité urbaine sur la CÎte d'Argent dans les Landes de Gascogne, elle est limitrophe des Pyrénées-Atlantiques.

    QuatriĂšme ville des Landes, situĂ©e Ă  l'extrĂȘme sud-ouest du dĂ©partement[2], Tarnos est une ville de tradition industrielle qui a su prĂ©server un cadre de vie de qualitĂ©.

    D'une superficie de 2 700 hectares, le territoire communal est composĂ© Ă  75 % de zones naturelles et agricoles le reste constituant la zone urbaine.

    La commune de Tarnos est desservie par des infrastructures majeures : RD 810, RD 817, le port de Bayonne et l'aĂ©roport de Biarritz-Pays basque Ă  15 km.

    Ce port industriel est Ă©galement le point de dĂ©part des 106 km de plage landaise.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Ondres, Saint-Martin-de-Seignanx, Anglet, Bayonne, Boucau et Lahonce.

    Lieudits et hameaux

    Quatre quartiers composent la commune de Tarnos[4] :

    • Tarnos ;
    • le Boucaud ;
    • Castillon ;
    • la HumĂšre.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 430 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Soorts-Hossegor », sur la commune de Soorts-Hossegor, mise en service en 1954[11] et qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 125,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Dax », sur la commune de Dax, mise en service en 1958 et Ă  37 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[16], puis Ă  14,5 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Tarnos est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [18] - [19] - [20]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bayonne (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 30 communes[21] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[22] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[24] - [25].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[27] - [28].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (42,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (51,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (35,4 %), zones urbanisĂ©es (21,2 %), terres arables (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (9,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (5,8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (5,7 %), zones humides cĂŽtiĂšres (1,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,4 %), prairies (1 %), eaux continentales[Note 7] (0,7 %), eaux maritimes (0,6 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Tarnos est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque industriel[30]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[31].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) CĂŽtier basque, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[32]. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[33]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1988, 1992, 1995, 1999, 2009, 2014 et 2018 et au titre des inondations par remontĂ©e de nappe en 2013, 2014 et 2020[34] - [30].

    Tarnos est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă  mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă  faciliter les interventions des services et Ă  limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[35] - [36].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont un recul du trait de cÎte et de falaises et des tassements différentiels[37].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tarnos.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 30,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (19,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 911 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 2 063 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 53 %, Ă  comparer aux 17 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999, 2014, 2018 et 2020[30].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil haut[39] : Alkion Terminals [Ex LBC Bayonne] (notamment pour le stockage de produits liquides inflammables, de divers acides et de soude caustique et de produits de toxicité aiguë)[40].

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[41].

    Toponymie

    Son nom occitan gascon est TarnĂČs[42]. Son nom basque est quant Ă  lui Tarnose[43].

    Son nom proviendrait de l’association de Tarinus et du suffixe -os. Tarinus serait le nom d'un homme de l'Ă©poque gallo-romaine, propriĂ©taire terrien et se retrouve dans Tarnac. Le suffixe -os signifie domaine, surface, territoire en ibĂšre. Tarnos signifierait ainsi « domaine de Tarinus ».

    Histoire

    Moyen Âge

    Les origines de Tarnos sont méconnues. Ses premiÚres mentions remontent au XIIe et au XIIIe siÚcle. De plus, le Livre d'Or de la cathédrale de Bayonne datant du XIIIe siÚcle témoigne à plusieurs reprises de l'existence de la paroisse Saint Vincent de Tarnos.

    Jusqu'au XVIIIe siÚcle, Tarnos est une paroisse à l'habitat dispersé sur plusieurs hameaux et grands domaines : Ordozon, Garros, Romatet, Estiey, Boucau,... Son économie est principalement tournée vers l'agriculture et repose sur la culture et l'élevage traditionnels.

    Au XIXe siÚcle, Tarnos amorce son entrée dans l'Úre industrielle et devient au début du XXe siÚcle le premier pÎle du monde ouvrier landais.

    Hospitaliers

    L'Ă©glise fortifiĂ©e du centre-ville est une ancienne commanderie-hĂŽpital des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem. ÉdifiĂ©e au XIIe siĂšcle, elle servait principalement Ă  l'accueil des pĂšlerins de Saint Jacques de Compostelle qui suivaient le chemin du littoral.

    DĂ©tournement de l'embouchure de l'Adour

    Jusqu'au XVIe siĂšcle, l’Adour traversait Tarnos du sud au nord pour se jeter Ă  Vieux Boucau. Louis de Foix dĂ©cide de dĂ©tourner le fleuve et de couper son orientation au nord en construisant une digue et ainsi l’obliger Ă  se jeter dans l’OcĂ©an tout proche. La nouvelle embouchure est ouverte le .

    Arrivée du chemin de fer et détachement de Boucau

    En 1855, le tracĂ© de la voie qui traverse tout le territoire de Tarnos entraĂźne la crĂ©ation d’une gare au quartier du Boucau. L’accĂšs maritime et la voie ferrĂ©e vont donner un nouvel Ă©lan Ă©conomique. C’est NapolĂ©on III qui dĂ©cide en 1857 de dĂ©tacher de la commune de Tarnos, deux sections cadastrales de Boucau et de Romatet pour crĂ©er la ville de Boucau, avant port de Bayonne.

    Implantation de l'usine sidérurgique des forges de l'Adour

    L’amĂ©lioration des accĂšs maritimes, la desserte ferroviaire, la proximitĂ© de l’Espagne avec ses gisements de minerai de fer de Biscaye vont conduire Ă  l’implantation de l’usine des Forges de l'Adour en 1881, spĂ©cialisĂ©e dans la production de rails et accessoires des voies ferrĂ©es.

    Cette industrialisation subite mais remarquable va entraßner une expansion économique et une poussée démographique sans précédent sur la commune.

    Époque contemporaine

    AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre d'un accord avec la Commission centrale de l’enfance auprĂšs de l'Union des juifs pour la rĂ©sistance et l'entraide (UJRE), Tarnos accueille chaque annĂ©e jusqu'en 1973 une colonie de vacances d'enfants juifs orphelins de parents morts en dĂ©portation ou fusillĂ©s[44] - [45].

    Politique et administration

    Liste des maires

    PériodeIdentitéPartiQualité
    avant le Joseph Destremaut
    du au Charles Lalanne
    du au Pierre Castillon
    du au Bernard Duboscq
    du au Joseph Mege
    du au Salvat Lalanne
    du au Paul Adoue
    du au Pierre Lacouture
    du au Jean SĂ©verin-Rouy
    du au Joseph Bernettes
    du au Charles de Lalande
    du au Jean-Baptiste Devert
    du au Maurice Labrouche
    du au François GracietPCF Militant socialiste
    du au Pierre DufourcetPCF
    du au Adolphe Pomade
    du au Pierre DufourcetPCFDestitué[46]
    du au Jean-Baptiste SanglanPCFAdjoint faisant fonction de Maire
    du au Alexandre PereyrePS
    du au Jean BébéPCFOuvrier puis petit exploitant agricole[47]
    du au Joseph BiarrottePCFOuvrier aux Forges de l'Adour
    du au Charles DurrotyPCFDéporté à Sachsenhausen en 1943, mort en déportation
    du au Joseph BiarrottePCFAncien ouvrier
    du au Maurice DaugareilPrésident de la Délégation spéciale
    nommé par le préfet et maintenu par le régime de Vichy
    du au Albert CastetsPCFOuvrier aux Forges de l'Adour puis représentant de commerce[48]
    du au Joseph BiarrottePCFAncien ouvrier, ancien déporté à Buchenwald[49]
    du au Jean André MayePCFConseiller général du canton de Saint-Martin-de-Seignanx (1964-1988)
    du au Pierrette FontenasPCFConseillÚre générale du canton de Saint-Martin-de-Seignanx (1988-2008)
    Présidente de la communauté de communes du Seignanx (-2008)
    depuis le Jean-Marc LespadePCFConseiller départemental du canton du Seignanx (2015-)
    Vice-Président de la communauté de communes du Seignanx (-2014) et depuis 2020

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[50].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[51] - [Note 8].

    En 2020, la commune comptait 12 914 habitants[Note 9], en augmentation de 4,53 % par rapport Ă  2014 (Landes : +4,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3151 3271 5552 0022 3242 5142 6512 7602 937
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 1121 6571 7381 7881 7391 7962 5302 6453 071
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 6173 6303 7743 9024 0874 2504 0123 9114 255
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4 8135 0546 9598 2199 09910 07611 41312 00712 363
    2020 - - - - - - - -
    12 914--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La densité de population de Tarnos est passée de 192,5 à 449,3 habitants par kilomÚtre carré de 1968 à 2009.

    Année 1968 1975 1982 1990 1999 2009
    Densité de population 192,5 265,0 313,0 346,5 383,6 449,3

    Économie

    Jusqu’à la moitiĂ© du XIXe siĂšcle avant l’arrivĂ©e du chemin de fer, l’activitĂ© Ă©conomique de Tarnos se concentre autour des produits de la pĂȘche (la baleine
) de la polyculture issues des mĂ©tairies (cĂ©rĂ©ales, vignes, et vergers, maraĂźchage
). Quelques moulins Ă  eau fonctionnaient sur les ruisseaux rejoignant l’Adour. L’exploitation des pins fournit rĂ©sine et tĂ©rĂ©benthine et goudrons Ă  la Marine Royale. Plusieurs tuileries fabriquaient des brises et des tuiles.

    Tourisme

    La commune possÚde 6 km de littoral atlantique, dont les plages dites du Métro et la Digue (surveillées en été). Les baigneurs préfÚrent la premiÚre car la plage du Métro propose de nombreux services (une antenne de l' Office de tourisme du Seignanx, restaurant de plage, écoles des surf, location vélos, parking, desserte bus...). Les promeneurs préfÚrent la seconde puisque la digue -un mur de béton d'1 kilomÚtre qui plonge droit dans l'océan- offre un panorama exceptionnel sur les cÎtes basque et landaise. HÎtel, village vacances, campings, chambres d'hÎtes permettent d'y séjourner toute l'année.

    Bus de l'agglomération de Bayonne

    Les lignes 2, 30, 40, 42 et 48 du réseau de bus Chronoplus, géré par Transdev agglomération de Bayonne, desservent Tarnos en la reliant aux autres communes de l'agglomération : Anglet, Bayonne, Biarritz, Bidart, Boucau et Saint-Pierre-d'Irube[54]. Des lignes complémentaires ouvrent en été, pour rejoindre la plage du Métro. Un trambus inauguré en 2020 permet d'optimiser les déplacements du centre ville vers Bayonne.

    Personnalités liées à la commune

    Lieux et monuments

    Voies

    297 odonymes recensés à Tarnos
    au
    Allée Avenue Bld Chemin Clos Impasse Montée Passage Place Pont Route Rue Square Venelle Autres Total
    67 10 [N 1] 1 [N 2] 30 0 57 0 0 10 0 9 107 [N 3] 2 [N 4] 1 [N 5] 3 [N 6] 297
    Notes « N »
    1. Dont Avenue du 1er-Mai.
    2. Boulevard Jacques Duclos.
    3. Dont Rue du 19-Mars-1962, Rue du 8-Mai-1945 et Rue du 11-Novembre-1918.
    4. Square Albert Mora et Square des Forges.
    5. Venelle de Suste.
    6. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
    Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap

    Voie verte

    La Voie verte du littoral atlantique aboutit Ă  Tarnos-Plages[55].

    Chemin de Compostelle

    Chemin vers plage du Metro

    Le Chemin de Compostelle passe par Tarnos-Plages oĂč les pĂšlerins peuvent faire Ă©tape en village de vacances.

    Plage du Métro à marée montante, au loin les Pyrénées

    Édifices et sites

    ÉvĂ©nements

    • FĂȘte de Tarnos la semaine de l'Ascension.
    • Teknival Ă  Tarnos (1995). L'un des premiers recensĂ©s en France.
    • Festival " Les OcĂ©aniques" (2002 Ă  2014).
    • Festival " Jazz en Mars " (depuis 2005).
    • FĂȘte des pins, dĂ©but juillet.

    Jumelages

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    Voir aussi

    Articles connexes

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