Tarnos
Tarnos [taÊnÉs] est une commune française situĂ©e dans le sud du dĂ©partement des Landes en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, dans le canton de Seignanx, aux portes du Pays basque.
Tarnos | |||||
L'Ă©glise Notre-Dame-des-Forges. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Landes | ||||
Arrondissement | Dax | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Seignanx | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marc Lespade (PCF) 2020-2026 |
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Code postal | 40220 | ||||
Code commune | 40312 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Tarnosien | ||||
Population municipale |
12 914 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 492 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 32âČ 28âł nord, 1° 27âČ 36âł ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 53 m |
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Superficie | 26,26 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | Bayonne (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bayonne (partie française) (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Seignanx | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Landes
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | https://www.ville-tarnos.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Localisation et accĂšs
Commune de l'aire urbaine de Bayonne située dans son unité urbaine sur la CÎte d'Argent dans les Landes de Gascogne, elle est limitrophe des Pyrénées-Atlantiques.
QuatriĂšme ville des Landes, situĂ©e Ă l'extrĂȘme sud-ouest du dĂ©partement[2], Tarnos est une ville de tradition industrielle qui a su prĂ©server un cadre de vie de qualitĂ©.
D'une superficie de 2 700 hectares, le territoire communal est composé à 75 % de zones naturelles et agricoles le reste constituant la zone urbaine.
La commune de Tarnos est desservie par des infrastructures majeures : RD 810, RD 817, le port de Bayonne et l'aéroport de Biarritz-Pays basque à 15 km.
Ce port industriel est également le point de départ des 106 km de plage landaise.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Ondres, Saint-Martin-de-Seignanx, Anglet, Bayonne, Boucau et Lahonce.
Lieudits et hameaux
Quatre quartiers composent la commune de Tarnos[4] :
- Tarnos ;
- le Boucaud ;
- Castillon ;
- la HumĂšre.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Soorts-Hossegor », sur la commune de Soorts-Hossegor, mise en service en 1954[11] et qui se trouve Ă 13 km Ă vol d'oiseau[12] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 125,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Dax », sur la commune de Dax, mise en service en 1958 et Ă 37 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15], Ă 14,3 °C pour 1981-2010[16], puis Ă 14,5 °C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Tarnos est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [18] - [19] - [20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 30 communes[21] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[22] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24] - [25].
La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[27] - [28].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (42,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (51,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (35,4 %), zones urbanisĂ©es (21,2 %), terres arables (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (9,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (5,8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (5,7 %), zones humides cĂŽtiĂšres (1,8 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,4 %), prairies (1 %), eaux continentales[Note 7] (0,7 %), eaux maritimes (0,6 %)[29].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Tarnos est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque industriel[30]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[31].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) CĂŽtier basque, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[32]. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[33]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1988, 1992, 1995, 1999, 2009, 2014 et 2018 et au titre des inondations par remontĂ©e de nappe en 2013, 2014 et 2020[34] - [30].
Tarnos est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent dâun rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă faciliter les interventions des services et Ă limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de lâapport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[35] - [36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont un recul du trait de cÎte et de falaises et des tassements différentiels[37].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 30,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (19,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 911 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 2 063 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 53 %, Ă comparer aux 17 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38] - [Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999, 2014, 2018 et 2020[30].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil haut[39] : Alkion Terminals [Ex LBC Bayonne] (notamment pour le stockage de produits liquides inflammables, de divers acides et de soude caustique et de produits de toxicité aiguë)[40].
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[41].
Toponymie
Son nom occitan gascon est TarnĂČs[42]. Son nom basque est quant Ă lui Tarnose[43].
Son nom proviendrait de lâassociation de Tarinus et du suffixe -os. Tarinus serait le nom d'un homme de l'Ă©poque gallo-romaine, propriĂ©taire terrien et se retrouve dans Tarnac. Le suffixe -os signifie domaine, surface, territoire en ibĂšre. Tarnos signifierait ainsi « domaine de Tarinus ».
Histoire
Moyen Ăge
Les origines de Tarnos sont méconnues. Ses premiÚres mentions remontent au XIIe et au XIIIe siÚcle. De plus, le Livre d'Or de la cathédrale de Bayonne datant du XIIIe siÚcle témoigne à plusieurs reprises de l'existence de la paroisse Saint Vincent de Tarnos.
Jusqu'au XVIIIe siÚcle, Tarnos est une paroisse à l'habitat dispersé sur plusieurs hameaux et grands domaines : Ordozon, Garros, Romatet, Estiey, Boucau,... Son économie est principalement tournée vers l'agriculture et repose sur la culture et l'élevage traditionnels.
Au XIXe siÚcle, Tarnos amorce son entrée dans l'Úre industrielle et devient au début du XXe siÚcle le premier pÎle du monde ouvrier landais.
Hospitaliers
L'Ă©glise fortifiĂ©e du centre-ville est une ancienne commanderie-hĂŽpital des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem. ĂdifiĂ©e au XIIe siĂšcle, elle servait principalement Ă l'accueil des pĂšlerins de Saint Jacques de Compostelle qui suivaient le chemin du littoral.
DĂ©tournement de l'embouchure de l'Adour
Jusqu'au XVIe siĂšcle, lâAdour traversait Tarnos du sud au nord pour se jeter Ă Vieux Boucau. Louis de Foix dĂ©cide de dĂ©tourner le fleuve et de couper son orientation au nord en construisant une digue et ainsi lâobliger Ă se jeter dans lâOcĂ©an tout proche. La nouvelle embouchure est ouverte le .
Arrivée du chemin de fer et détachement de Boucau
En 1855, le tracĂ© de la voie qui traverse tout le territoire de Tarnos entraĂźne la crĂ©ation dâune gare au quartier du Boucau. LâaccĂšs maritime et la voie ferrĂ©e vont donner un nouvel Ă©lan Ă©conomique. Câest NapolĂ©on III qui dĂ©cide en 1857 de dĂ©tacher de la commune de Tarnos, deux sections cadastrales de Boucau et de Romatet pour crĂ©er la ville de Boucau, avant port de Bayonne.
Implantation de l'usine sidérurgique des forges de l'Adour
LâamĂ©lioration des accĂšs maritimes, la desserte ferroviaire, la proximitĂ© de lâEspagne avec ses gisements de minerai de fer de Biscaye vont conduire Ă lâimplantation de lâusine des Forges de l'Adour en 1881, spĂ©cialisĂ©e dans la production de rails et accessoires des voies ferrĂ©es.
Cette industrialisation subite mais remarquable va entraßner une expansion économique et une poussée démographique sans précédent sur la commune.
Ăpoque contemporaine
AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre d'un accord avec la Commission centrale de lâenfance auprĂšs de l'Union des juifs pour la rĂ©sistance et l'entraide (UJRE), Tarnos accueille chaque annĂ©e jusqu'en 1973 une colonie de vacances d'enfants juifs orphelins de parents morts en dĂ©portation ou fusillĂ©s[44] - [45].
Politique et administration
Liste des maires
Période | Identité | Parti | Qualité |
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avant le | Joseph Destremaut | ||
du au | Charles Lalanne | ||
du au | Pierre Castillon | ||
du au | Bernard Duboscq | ||
du au | Joseph Mege | ||
du au | Salvat Lalanne | ||
du au | Paul Adoue | ||
du au | Pierre Lacouture | ||
du au | Jean SĂ©verin-Rouy | ||
du au | Joseph Bernettes | ||
du au | Charles de Lalande | ||
du au | Jean-Baptiste Devert | ||
du au | Maurice Labrouche | ||
du au | François Graciet | PCF | Militant socialiste |
du au | Pierre Dufourcet | PCF | |
du au | Adolphe Pomade | ||
du au | Pierre Dufourcet | PCF | Destitué[46] |
du au | Jean-Baptiste Sanglan | PCF | Adjoint faisant fonction de Maire |
du au | Alexandre Pereyre | PS | |
du au | Jean Bébé | PCF | Ouvrier puis petit exploitant agricole[47] |
du au | Joseph Biarrotte | PCF | Ouvrier aux Forges de l'Adour |
du au | Charles Durroty | PCF | Déporté à Sachsenhausen en 1943, mort en déportation |
du au | Joseph Biarrotte | PCF | Ancien ouvrier |
du au | Maurice Daugareil | Président de la Délégation spéciale nommé par le préfet et maintenu par le régime de Vichy | |
du au | Albert Castets | PCF | Ouvrier aux Forges de l'Adour puis représentant de commerce[48] |
du au | Joseph Biarrotte | PCF | Ancien ouvrier, ancien déporté à Buchenwald[49] |
du au | Jean André Maye | PCF | Conseiller général du canton de Saint-Martin-de-Seignanx (1964-1988) |
du au | Pierrette Fontenas | PCF | ConseillÚre générale du canton de Saint-Martin-de-Seignanx (1988-2008) Présidente de la communauté de communes du Seignanx (-2008) |
depuis le | Jean-Marc Lespade | PCF | Conseiller départemental du canton du Seignanx (2015-) Vice-Président de la communauté de communes du Seignanx (-2014) et depuis 2020 |
Politique environnementale
Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[50].
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[51] - [Note 8].
En 2020, la commune comptait 12 914 habitants[Note 9], en augmentation de 4,53 % par rapport Ă 2014 (Landes : +4,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La densité de population de Tarnos est passée de 192,5 à 449,3 habitants par kilomÚtre carré de 1968 à 2009.
Année | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|
Densité de population | 192,5 | 265,0 | 313,0 | 346,5 | 383,6 | 449,3 |
Ăconomie
JusquâĂ la moitiĂ© du XIXe siĂšcle avant lâarrivĂ©e du chemin de fer, lâactivitĂ© Ă©conomique de Tarnos se concentre autour des produits de la pĂȘche (la baleineâŠ) de la polyculture issues des mĂ©tairies (cĂ©rĂ©ales, vignes, et vergers, maraĂźchageâŠ). Quelques moulins Ă eau fonctionnaient sur les ruisseaux rejoignant lâAdour. Lâexploitation des pins fournit rĂ©sine et tĂ©rĂ©benthine et goudrons Ă la Marine Royale. Plusieurs tuileries fabriquaient des brises et des tuiles.
- Activités portuaires (Maïs, produits chimiques, bois).
- Aciérie Beltrame.
- Industries chimiques.
- AĂ©ronautique (Safran Helicopter Engines).
- Centre commercial.
Tourisme
La commune possÚde 6 km de littoral atlantique, dont les plages dites du Métro et la Digue (surveillées en été). Les baigneurs préfÚrent la premiÚre car la plage du Métro propose de nombreux services (une antenne de l' Office de tourisme du Seignanx, restaurant de plage, écoles des surf, location vélos, parking, desserte bus...). Les promeneurs préfÚrent la seconde puisque la digue -un mur de béton d'1 kilomÚtre qui plonge droit dans l'océan- offre un panorama exceptionnel sur les cÎtes basque et landaise. HÎtel, village vacances, campings, chambres d'hÎtes permettent d'y séjourner toute l'année.
Bus de l'agglomération de Bayonne
Les lignes 2, 30, 40, 42 et 48 du réseau de bus Chronoplus, géré par Transdev agglomération de Bayonne, desservent Tarnos en la reliant aux autres communes de l'agglomération : Anglet, Bayonne, Biarritz, Bidart, Boucau et Saint-Pierre-d'Irube[54]. Des lignes complémentaires ouvrent en été, pour rejoindre la plage du Métro. Un trambus inauguré en 2020 permet d'optimiser les déplacements du centre ville vers Bayonne.
Personnalités liées à la commune
- Ădouard ValĂ©ry, est un rĂ©sistant de la RĂ©sistance intĂ©rieure française qui a vĂ©cu dans la commune.
- Jacques Pilhan, fut un publicitaire et un conseiller en communication politique des présidents François Mitterrand et Jacques Chirac.
- Dominique Arnaud, coureur cycliste.
- Albert Dolhats, coureur cycliste.
- Guy Dolhats, coureur cycliste.
- Romain Sicard, formé, en minime et cadet, au Vélo-Club Tarnos (2002-2004)
- Zaz, chanteuse française qui fut l'une des quatre chanteuses d'un orchestre de variété basque de seize personnes à Tarnos.
Lieux et monuments
Voies
297 odonymes recensés à Tarnos au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Clos | Impasse | Montée | Passage | Place | Pont | Route | Rue | Square | Venelle | Autres | Total |
67 | 10 [N 1] | 1 [N 2] | 30 | 0 | 57 | 0 | 0 | 10 | 0 | 9 | 107 [N 3] | 2 [N 4] | 1 [N 5] | 3 [N 6] | 297 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap | |||||||||||||||
Voie verte
La Voie verte du littoral atlantique aboutit Ă Tarnos-Plages[55].
Chemin de Compostelle
Le Chemin de Compostelle passe par Tarnos-Plages oĂč les pĂšlerins peuvent faire Ă©tape en village de vacances.
Ădifices et sites
- L'Ă©glise Saint-Vincent-Diacre de Tarnos (centre-ville) : Ă©glise romane avec sa fresque visible dans le chĆur
- L'Ă©glise Notre-Dame des Forges : inscrite aux monuments historiques depuis 2001
- Digue protégeant l'embouchure de l'Adour
- Ses plages (plage du MĂ©tro, et de la Digue)
- Zone humide du MĂ©tro
ĂvĂ©nements
- FĂȘte de Tarnos la semaine de l'Ascension.
- Teknival à Tarnos (1995). L'un des premiers recensés en France.
- Festival " Les Océaniques" (2002 à 2014).
- Festival " Jazz en Mars " (depuis 2005).
- FĂȘte des pins, dĂ©but juillet.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Le nom des habitants du 40 », sur www.habitants.fr (consulté le ).
- « http://www.ville-tarnos.fr/tarnos/page.asp?PAGE=Localisation »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?).
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Archives départementales des Landes, « Archives numérisées - Cadastre / Tarnos », (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Soorts-Hossegor - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Tarnos et Soorts-Hossegor », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Soorts-Hossegor - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Tarnos et Dax », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- « Fiche VVV - AF3V », sur www.af3v.org (consulté le ).
- Annuaire des villes jumelées
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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