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Ascension (fĂȘte)

L’Ascension est une fĂȘte chrĂ©tienne cĂ©lĂ©brĂ©e le quarantiĂšme jour Ă  partir de PĂąques[1]. Elle marque la derniĂšre rencontre de JĂ©sus avec ses disciples aprĂšs sa rĂ©surrection et son Ă©lĂ©vation au ciel. Elle annonce Ă©galement la venue du Saint-Esprit dix jours plus tard et la formation de l'Église Ă  l'occasion de la fĂȘte de la PentecĂŽte. Elle prĂ©figure enfin pour les chrĂ©tiens la vie Ă©ternelle.

Ascension
L'Ascension par Giotto.
L'Ascension par Giotto.

Nom officiel Solennité de l'Ascension du Seigneur
Observé par catholiques, protestants, orthodoxes
Type Célébration religieuse
Signification CommĂ©moration de l’ascension de JĂ©sus-Christ
Date QuarantiĂšme jour Ă  partir de PĂąques (soit trente-neuf aprĂšs)
Date précédente 26 mai 2022
Date courante 18 mai 2023
Date suivante 9 mai 2024
Observances Messe
Lié à Pùques

L'Ascension est un Ă©lĂ©ment essentiel de la foi chrĂ©tienne : elle est mentionnĂ©e explicitement dans le Nouveau Testament et tant dans le Symbole des apĂŽtres que dans le Symbole de NicĂ©e-Constantinople et donc partagĂ©e par les catholiques, les orthodoxes (l'Ascension du Seigneur est une des Douze grandes fĂȘtes), les protestants et les fidĂšles des Églises antĂ©chalcĂ©doniennes.

Le jeudi de l’Ascension est jour fĂ©riĂ© dans plusieurs pays du monde et cĂ©lĂ©brĂ© chaque annĂ©e entre le et le pour le calendrier grĂ©gorien. Pour les catholiques et les protestants, en , l’Ascension est le jeudi 18 mai et aura lieu le 9 mai en . Pour les orthodoxes, c'est respectivement le 25 mai et le 13 juin.

Origine et Ă©tymologie du terme

Le mot ascension vient du substantif latin ascensio (« action de monter ») qui vient lui-mĂȘme du verbe ascendere (de ad-scendere), qui signifie « monter, gravir ». En grec ancien, le terme utilisĂ© pour dĂ©crire cet Ă©vĂ©nement est áŒ€ÎœÎŹÎ»Î·ÏˆÎčς (analĂšpsis), dĂ©rivĂ© de ጀΜαλαΌÎČÎŹÎœÏ‰ (analambanĂŽ, « prendre en enlevant », de ጀΜα- ana- « de bas en haut » et λαΌÎČÎŹÎœÏ‰ « saisir, prendre »), il peut donc ĂȘtre traduit par « la prise »[2]. Le verbe en question est utilisĂ© vingt fois dans le Nouveau Testament et 146 fois dans l'Ancien Testament[3].

Les sources néotestamentaires

Ascension de Jésus, ivoire, v. 400, musée national de BaviÚre, ancienne collection Martin von Reider (Munich).

Les quatre Évangiles canoniques

Deux Ă©vangiles mentionnent l'« enlĂšvement au ciel » de JĂ©sus. Celui de saint Marc le place juste aprĂšs l’épisode de la RĂ©surrection. JĂ©sus apparaĂźt aux apĂŽtres et les envoie en mission, leur donnant le pouvoir de rĂ©aliser des miracles en son nom. ImmĂ©diatement aprĂšs que JĂ©sus est montĂ© au ciel, sans qu'il soit fait rĂ©fĂ©rence Ă  la PentecĂŽte, les apĂŽtres s'en vont prĂȘcher Ă  travers le monde[N 1].

Cet Ă©pisode constitue la fin de l’Évangile selon saint Luc[N 2] et le dĂ©but des Actes des ApĂŽtres[N 3]. Ces deux textes sont l'Ɠuvre d'un mĂȘme auteur, ce qui a amenĂ© des chercheurs Ă  postuler que les deux documents n’en constituaient originellement qu’un seul[4]. Daniel Marguerat relĂšve Ă  ce propos que la scission d'un long texte en deux parties distinctes reprĂ©sente une pratique courante dans l'AntiquitĂ©. Toutefois, remarque-t-il, l'emplacement de la cĂ©sure ne doit rien au hasard : les deux textes s'articulent autour de l'Ascension, qui « signifie Ă  la fois l'apogĂ©e de la seigneurie de JĂ©sus et l'instauration de son absence »[4]. L'auteur fait donc deux fois le mĂȘme rĂ©cit afin « d'en proposer une double lecture : Lc 24:50-53 envisage l'Ascension comme la conclusion de l'activitĂ© de JĂ©sus, tandis qu'Ac 1:6-11 la conçoit comme une ouverture au temps du tĂ©moignage »[4].

L'Évangile selon saint Matthieu, contemporain de celui de Luc, ne mentionne pas l'Ascension.

Quant Ă  celui de saint Jean, il semble annoncer cette ascension — non au ciel mais vers Dieu — mais ne la dĂ©crit pas : lors de la derniĂšre CĂšne JĂ©sus Ă©voque Ă  plusieurs reprises « Je vais vers le PĂšre »[5]. De mĂȘme, lors de l’apparition Ă  Marie de Magdala aprĂšs la RĂ©surrection, il la met en garde : « Ne me touche pas, car je ne suis pas encore montĂ© vers le PĂšre. Mais va trouver mes frĂšres et dis-leur : "je monte vers mon PĂšre et votre PĂšre, vers mon Dieu et votre Dieu" »[5].

La double approche de Luc

L’épisode de l’Ascension dans l'Ă©vangile lucanien, aprĂšs la description du cycle des diverses apparitions pascales du RessuscitĂ©, marque le terme de l’action terrestre de JĂ©sus. Cette conclusion est connotĂ©e de maniĂšre positive, JĂ©sus bĂ©nissant ses disciples qui accueillent ce dĂ©part dans la joie. La sĂ©paration elle-mĂȘme n’est pas du fait de JĂ©sus : celui-ci est l’objet d’une action faite par Dieu, comme en tĂ©moignent les verbes au passif utilisĂ©s dans les diffĂ©rents passages lucaniens[6].

Dans les Actes, les croyants sont dĂ©sormais seuls mais « nantis d’une mission »[6] dans l’attente du retour de JĂ©sus. Ainsi, dans les rĂ©cits lucaniens mettant en scĂšne le RessuscitĂ©, celui-ci n’opĂšre pas de miracles — Ă  la diffĂ©rence du passage johannique[N 4] — qui sont plutĂŽt le fait de tĂ©moins inspirĂ©s par le Nom de JĂ©sus[6].

Signification

Folio des Évangiles de Rabula prĂ©sentant une miniature de l'Ascension, 586.

L'élévation au ciel

L’Ascension dĂ©signe le moment oĂč JĂ©sus a Ă©tĂ© Ă©levĂ© au ciel, aprĂšs avoir Ă©tĂ© crucifiĂ© et aprĂšs ĂȘtre ressuscitĂ©. PrĂ©sente dans le Nouveau Testament, l’Ascension signifie monter aux cieux, rejoindre le domaine divin. Pour le christianisme, le terme concerne uniquement l’Ascension de JĂ©sus-Christ, l’Assomption dĂ©signant celle de la Vierge Marie.

Il est possible que l’auteur de l'Évangile selon Luc et des Actes des ApĂŽtres s’inspire d’une tradition populaire faisant un parallĂšle avec les assomptions respectives de MoĂŻse, d’HĂ©noch ou d’Élie, ou encore avec d’autres rĂ©cits Ă©difiants mettant en scĂšne l’élĂ©vation de personnages illustres de la mythologie grĂ©co-romaine, comme Romulus, Hercule ou MĂ©dĂ©e, voire des apothĂ©oses d’empereurs romains, dans une dĂ©marche et un rĂ©cit qui tendent Ă  historiciser le phĂ©nomĂšne d’élĂ©vation de JĂ©sus[6].

Quarante jours

Le nombre 40 est rĂ©current dans la Bible : il dĂ©crit le nombre de jours durant lequel la pluie est tombĂ©e lors du dĂ©luge de NoĂ©, ou que MoĂŻse passe sur le mont SinaĂŻ avant de recevoir les tables de la loi. Ou encore le nombre d'annĂ©es que passe IsraĂ«l dans le dĂ©sert Ă  la sortie de l’Égypte, et aussi le nombre de jours au bout desquels Ninive sera dĂ©truite dans la prophĂ©tie de Jonas.

Dans les Ă©vangiles synoptiques, la tentation du Christ au dĂ©sert dure Ă©galement quarante jours. De mĂȘme que les 40 jours de PĂąques Ă  l'Ascension font Ă©cho aux 40 jours du carĂȘme chrĂ©tien. Cette durĂ©e symbolise donc un temps d'attente, d'Ă©preuve ou d'apprentissage[7].

Le lieu de l'Ascension

D'aprĂšs Luc, l'Ascension se produit Ă  BĂ©thanie, sans doute BĂ©thanie-au-delĂ -du-Jourdain, oĂč Jean le Baptiste baptisait dans le Jourdain. Il ne faut pas confondre ce site avec le village de BĂ©thanie oĂč vivaient les amis de JĂ©sus, Marthe, Marie et Lazare, et oĂč JĂ©sus a ressuscitĂ© Lazare. Un autre Ă©vangile (Matthieu 28 : 16) indique en effet que c'est en GalilĂ©e que JĂ©sus devait voir ses disciples avant de monter au ciel. La BĂ©thanie de Lazare se trouve trop Ă©loignĂ©e de la GalilĂ©e pour que JĂ©sus ait retrouvĂ© les disciples Ă  cet endroit. Une tradition la situe toutefois au sommet du mont des Oliviers (tout proche du temple de JĂ©rusalem) oĂč une Ă©glise a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e autour de la pierre qui recĂšlerait la derniĂšre empreinte du pied de JĂ©sus sur terre avant son ascension vers les cieux[8] - [9].

Sens chrĂ©tien de la fĂȘte

L'Ascension marque dans la thĂ©ologie chrĂ©tienne la fin de la prĂ©sence physique de JĂ©sus sur la Terre, aprĂšs sa mort et sa RĂ©surrection. D'autre part, JĂ©sus n’abandonne pas les hommes puisqu'il leur envoie son Esprit saint dix jours plus tard lors de la PentecĂŽte — Ă  l'issue de laquelle les ApĂŽtres se rendent compte qu’ils sont l’Église et partent prĂȘcher l’Évangile[10] —, et intercĂšde sans cesse en leur faveur auprĂšs de Dieu le PĂšre (He 9, 25) (Jn 14, 1-4).

L'Ascension préfigure enfin la vie éternelle à laquelle chaque homme est destiné[11].

Sens catholique

Dans l'Église catholique, elle symbolise un nouveau mode de prĂ©sence du Christ « Ă  la fois tout intĂ©rieure, universelle et hors du temps ». Bien que n'Ă©tant plus prĂ©sent physiquement dans le monde, il l'est encore par ses sacrements, particuliĂšrement l'Eucharistie[12].

Histoire de la fĂȘte

La cĂ©lĂ©bration de l’Ascension est attestĂ©e Ă  la fin du IVe siĂšcle[13], parfois fĂȘtĂ©e simultanĂ©ment avec la PentecĂŽte jusqu’au Ve siĂšcle[14].

À partir de 511, la fĂȘte de l’Ascension fut prĂ©cĂ©dĂ©e en Europe par les trois jours des Rogations, qui devinrent facultatifs dans le culte catholique aprĂšs le concile Vatican II[15].

Le Bucentaure au MĂŽle le jour de l'Ascension, par Canaletto (v. 1745), Philadelphia Museum of Art[16].

La célébration de l'Ascension à Venise s'accompagnait jusqu'au XVIIIe siÚcle de la sortie du célÚbre bateau des Doges le Bucentaure et fut représentée à plusieurs reprises par le peintre Canaletto.

Calendrier

L’Ascension est cĂ©lĂ©brĂ©e au quarantiĂšme jour Ă  partir de PĂąques, il s’agit d’une fĂȘte mobile dont la date est fonction du calcul de la date de PĂąques et est donc gĂ©nĂ©ralement diffĂ©rente entre le calendrier liturgique catholique et le calendrier liturgique orthodoxe.

Elle est la derniĂšre des cinq fĂȘtes cardinales de l'annĂ©e liturgique catholique.

Elle tombe toujours un jeudi (ce qui en fait ipso facto le 40e jour à partir du dimanche de Pñques), entre le et le inclus pour les Églises occidentales et entre le et le pour les Églises orthodoxes.

Le Jeudi de l’Ascension est jour fĂ©riĂ© dans plusieurs pays (en Europe : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, France, Islande, Liechtenstein, Luxembourg, principautĂ© de Monaco, NorvĂšge, Pays-Bas, SuĂšde, Suisse, Vatican ; en Afrique : BĂ©nin, Burundi, Burkina Faso, Cameroun, CĂŽte d'Ivoire, Madagascar, Namibie, SĂ©nĂ©gal, Gabon, Togo ; en AmĂ©rique : Colombie, HaĂŻti ; en Asie et OcĂ©anie : IndonĂ©sie, Vanuatu et Wallis et Futuna).

Certains pays, comme l’Italie, l’Espagne, la Pologne, le Portugal ou le Royaume-Uni, la cĂ©lĂšbrent le dimanche suivant[5].

Galerie

Églises

Plusieurs églises dans différents pays sont dédiées à l'Ascension.

Voir Église de l'Ascension Ce lien renvoie vers une page d'homonymie et la catĂ©gorie Église dĂ©diĂ©e Ă  l'Ascension .

Musique

Notes et références

Notes

  1. Mc 16. 14-20 : « Enfin, il apparut aux onze, pendant qu'ils Ă©taient Ă  table ; et il leur reprocha leur incrĂ©dulitĂ© et la duretĂ© de leur cƓur, parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscitĂ©. Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prĂȘchez la bonne nouvelle Ă  toute la crĂ©ation. Celui qui croira et qui sera baptisĂ© sera sauvĂ©, mais celui qui ne croira pas sera condamnĂ©. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les dĂ©mons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur feront point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guĂ©ris. Le Seigneur, aprĂšs leur avoir parlĂ©, fut enlevĂ© au ciel, et il s'assit Ă  la droite de Dieu. Et ils s'en allĂšrent prĂȘcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient. ».
  2. Lc 24. 50-53 : « Il les conduisit jusque vers BĂ©thanie, et, ayant levĂ© les mains, il les bĂ©nit. Pendant qu’il les bĂ©nissait, il se sĂ©para d’eux, et fut enlevĂ© au ciel. Pour eux, aprĂšs l’avoir adorĂ©, ils retournĂšrent Ă  JĂ©rusalem avec une grande joie ; et ils Ă©taient continuellement dans le temple, louant et bĂ©nissant Dieu ».
  3. Ac 1. 3-12 : « Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes tĂ©moins Ă  JĂ©rusalem, dans toute la JudĂ©e, dans la Samarie, et jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s de la terre. AprĂšs avoir dit cela, il fut Ă©levĂ© pendant qu’ils le regardaient, et une nuĂ©e le dĂ©roba Ă  leurs yeux. Et comme ils avaient les regards fixĂ©s vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vĂȘtus de blanc leur apparurent, et dirent : hommes galilĂ©ens, pourquoi vous arrĂȘtez-vous Ă  regarder au ciel ? Ce JĂ©sus, qui a Ă©tĂ© enlevĂ© au ciel du milieu de vous, viendra de la mĂȘme maniĂšre que vous l’avez vu allant au ciel. »
  4. Jn 21. 4-6.

Références

  1. Le jour de départ du décompte de ces quarante jours est celui de Pùques.
  2. (grc + fr) Anatole Bailly, Dictionnaire grec-français, Paris, Hachette, (lire en ligne), p. 129, s.v.
  3. (grc + en) /, « ገΜαλαΌÎČÎŹÎœÏ‰ », sur lexicon.katabiblon.com (consultĂ© le ).
  4. Daniel Marguerat, Introduction au Nouveau Testament : son histoire, son écriture, sa théologie, éd. Labor et Fides/Le Monde de la Bible, 2008, p. 127,128, extrait en ligne.
  5. Philippe Rouillard, Les FĂȘtes chrĂ©tiennes en Occident, p. 99.
  6. Daniel Marguerat, L’Aube du christianisme, Ă©d. Bayard/Labor et Fides, 2008, p. 425-427.
  7. Daniel Marguerat, Les Actes des ApĂŽtres (1-12), Labor et Fides, , p. 39.
  8. MosquĂ©e de l’Ascension.
  9. Le DĂŽme de l'Ascension.
  10. La PentecĂŽte, fĂȘte de l’Esprit saint et de l’Église.
  11. « Que votre cƓur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon PĂšre. Si cela n'Ă©tait pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous prĂ©parer une place. Et, lorsque je m'en serai allĂ©, et que je vous aurai prĂ©parĂ© une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que lĂ  oĂč je suis vous y soyez aussi », Jn 14. 1-4.
  12. Ascension.
  13. Michel Rouche, Les origines du christianisme 30-451, p. 149.
  14. Philippe Rouillard, Les FĂȘtes chrĂ©tiennes en Occident, p. 98.
  15. Philippe Rouillard, Les FĂȘtes chrĂ©tiennes en Occident, p. 101-102.
  16. Musée de Philadelphie

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

  • Daniel Marguerat, Introduction au Nouveau Testament : son histoire, son Ă©criture, sa thĂ©ologie, Ă©d. Labor et Fides/Le Monde de la Bible, 2008 (ISBN 978-2-8309-1289-0). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Daniel Marguerat, L’Aube du christianisme, Ă©d. Bayard/Labor et Fides, 2008. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Michel Rouche, Les Origines du christianisme 30-451, Hachette.
  • Philippe Rouillard, Les FĂȘtes chrĂ©tiennes en Occident, Le Cerf, , 347 p. (ISBN 978-2-204-07106-2, prĂ©sentation en ligne), p. 92-102. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Articles connexes

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