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Concile de Mayence (813)

Le concile de Mayence s'est ouvert le dans le cloßtre de l'abbaye Saint-Alban devant Mayence[1]. Le concile est l'un des cinq conciles régionaux réunis par Charlemagne en 813.

Il s'y trouva en tout trente Ă©vĂȘques, vingt-cinq abbĂ©s, et plusieurs laĂŻques, comtes et juges. Les prĂ©sidents de l'assemblĂ©e furent Hildebold, archevĂȘque du sacrĂ© palais, Richulf, archevĂȘque de Mayence, Arnon, archevĂȘque de Salzbourg, et Bernaire, Ă©vĂȘque de Worms. Pour rĂ©gler plus aisĂ©ment toutes les affaires, on divisa l'assemblĂ©e en trois groupes, dont le premier, celui des Ă©vĂȘques, devait s'appliquer Ă  la conservation de la discipline ecclĂ©siastique ; la seconde, des abbĂ©s et des moines, que l'on chargea de chercher les moyens de rĂ©tablir l'observance monastique ; et la troisiĂšme, des comtes et des juges chargĂ©s d'examiner les lois sĂ©culiĂšres, et de rendre justice Ă  tous ceux qui se prĂ©senteraient.

Le concile Ă  Mayence ordonne la crĂ©ation d’écoles rurales pour la formation des prĂȘtres. De nombreuses bibles sont Ă©ditĂ©es (Bible d'Alcuin, Bible critique de ThĂ©odulf). L'interdiction de se marier pour cause de consanguinitĂ© est Ă©largie aux cousins issus de germains[1]. Ce concile ordonna cinquante-cinq canons. Les fĂȘtes d'obligation sont : la Semaine sainte et le jour de PĂąques, l'Ascension, la PentecĂŽte, Saint-Pierre et Saint-Paul, Saint-Jean-Baptiste, l'Assomption de Marie, Saint-Michel, Saint-RĂ©mi, Saint-Martin, Saint-AndrĂ©. NoĂ«l, quatre jours : l'octave du Seigneur, son Épiphanie, la fĂȘte de la purification de la Vierge Marie, les fĂȘtes des martyrs et des confesseurs, dont les reliques sont en chaque diocĂšse, et la DĂ©dicace de l'Église, avec tous les dimanches de l'annĂ©e.

La commĂ©moration de l’Assomption de Marie fut alors Ă©rigĂ©e en fĂȘte d'obligation[1].

Notes et références

Bibliographie

  • Charles-Louis Richard, Dictionnaire universel, dogmatique, canonique, historique, geographique et chronologique des sciences ecclĂ©siastiques, tome troisieme, Paris, Jacques Rollin, 1760, p. 886-888, lire en ligne
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