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Togo


Le Togo[6], encore appelĂ© la RĂ©publique togolaise, est un pays d’Afrique de l'Ouest, dont la population est estimĂ©e en 2022 Ă  environ 8,095 millions[7] - [8] d’habitants pour une densitĂ© de 152 hab./km2. Le Togo tire son nom de l'actuel Togoville[9].

RĂ©publique togolaise

Devise Travail, liberté, patrie
Hymne Terre de nos aĂŻeux
FĂȘte nationale
· ÉvĂ©nement commĂ©morĂ©
Indépendance vis-à-vis de la France ()
Description de l'image Location Togo AU Africa.svg.
Description de l'image Togo-CIA_WFB_Map.png.
GĂ©ographie
Plus grande ville Lomé
Superficie totale 56 785 km2
(classé 126e)
Superficie en eau 4,2 %
Fuseau horaire UTC +0
Histoire
Entité précédente
Indépendance Drapeau de la France France
Date
DĂ©mographie
Gentilé Togolais, Togolaise(s)
Population totale (2020[1]) 8 608 444 hab.
(classé 100e)
DensitĂ© 152 hab./km2
Économie
PIB nominal (2018) 5,3 milliards de dollars[2]
Monnaie Franc CFA (UEMOA) (XOF​)

Faisant partie des plus petits États africains continentaux[10], le Togo couvre une superficie 56 785 km2 et s’étire sur environ 700 km du nord au sud avec une largeur n’excĂ©dant pas 150 km. LimitĂ© au nord par le Burkina Faso, au sud par le golfe de GuinĂ©e, Ă  l'est par le BĂ©nin et Ă  l'ouest par le Ghana, le Togo prĂ©sente une grande diversitĂ© de paysages : une cĂŽte de sable bordĂ©e de cocotiers au sud, des collines, des vallĂ©es verdoyantes, de petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes au nord du pays.

En 1884, le territoire est colonisĂ© en tant que protectorat allemand. Au cours de la PremiĂšre Guerre mondiale, le protectorat est partitionnĂ© en deux mandats entre le Royaume-Uni dans l'ouest et la France dans l'est en 1916. Tandis que le mandat britannique est intĂ©grĂ© Ă  ce qui est aujourd'hui le Ghana en 1956, la colonie française obtient son indĂ©pendance en 1960 pour devenir le pays moderne. À l'issue de deux coups d'États en 1963 et 1967, GnassingbĂ© Eyadema accĂšde Ă  la prĂ©sidence du pays et met en place une dictature fortement autoritaire Ă  parti unique. Bien que le multipartisme soit instaurĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1990, il continue Ă  se maintenir au pouvoir jusqu'Ă  sa mort en 2005. Son fils, Faure GnassingbĂ© lui succĂšde Ă  la prĂ©sidence et reste au pouvoir encore Ă  ce jour.

Le Togo fait partie de la CommunautĂ© Ă©conomique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) depuis 1975[11], de l'UEMOA depuis 1994[12], du Commonwealth depuis 2022 [13] et est un pays membre de l'Organisation de la coopĂ©ration islamique.

GĂ©ographie

Le Togo est un pays africain de 56 785 km2 dont la longueur est de 600 km et la largeur varie de 50 Ă  150 km. Le pays possĂšde 1 700 km de frontiĂšre avec le Burkina Faso, le Ghana et le BĂ©nin et 50 km de cĂŽtes donnant sur le golfe de GuinĂ©e. L’érosion y est trĂšs importante : en six ans, l’eau a avancĂ© de 140 m. L’altitude maximale est le mont Agou qui culmine Ă  986 m. Le climat du Togo est de type tropical et comprend principalement 2 saisons : une saison sĂšche et une saison des pluies.

Les parcs nationaux les plus connus sont : le parc national de la KĂ©ran, le parc national de Fazao Malfakassa et le parc national de la Fosse aux Lions.

Subdivisions

Le Togo est divisĂ© en cinq rĂ©gions administratives, elles-mĂȘmes dĂ©coupĂ©es en 39 prĂ©fectures[14] :

Il y a 117 communes.

Transport aérien

Le Togo dispose de deux aéroports internationaux : l'aéroport international de Lomé-Tokoin et l'aéroport international de Niamtougou.

Transport routier

Avec une superficie de 56 785 km2 et une population de 8,6 millions habitants, le Togo dispose d’un rĂ©seau routier de 0,14 km/km2[15]. Ce rĂ©seau est composĂ© de trois types de routes : les routes nationales dites principales revĂȘtues (1 792,9 km) ou non (1 294 km), des pistes rurales (6 802,1 km) et la voirie urbaine (1 783 km).

Le réseau de transports en commun au Togo est trÚs dense, avec divers types de transports mobiles :

Histoire

Le Togo tire son nom de Togodo (ce qui signifie originellement ville « derriÚre la lagune » en langue éwé). Une référence à Togoville, ville coloniale allemande et premiÚre capitale du pays qui est située à l'est de la capitale actuelle Lomé sur les bords du lac Togo.

Périodes précoloniales

Les premiÚres traces d'occupation humaine au Togo remontent à plusieurs milliers d'années. Les populations autochtones, notamment les Ewé, les kotokoli, les KabiyÚ et les Gurma, ont établi des communautés agricoles et développé des systÚmes politiques locaux.

Époque coloniale

Le Togo a souffert du commerce nĂ©grier que lui ont fait subir les liens commerciaux entre nĂ©griers occidentaux et rois tribaux Ă  partir du XVIe siĂšcle avant que la colonisation n'y mette fin au XIXe siĂšcle. En 1884, le roi Mlapa III de Togoville signe un traitĂ© de protectorat avec l’Allemagne (reprĂ©sentĂ©e par Gustav Nachtigal), qui dure jusqu’à la PremiĂšre Guerre mondiale.

En 1914, lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, une opĂ©ration conjointe franco-britannique entre en contact avec la force allemande. Une troupe de la force publique du Congo belge vient Ă©galement en aide aux Français et Britanniques. Les Allemands capitulent dĂšs et sont expulsĂ©s. La colonie est alors occupĂ©e conjointement par la France et le Royaume-Uni qui se partagent le territoire, dĂ©cision confirmĂ©e le , et qui fait du Togoland un mandat de la SociĂ©tĂ© des Nations (SDN). Les Français occupent la majeure partie du pays, qui devient le Togo français ou Togoland oriental, et qui Ă©quivaut au Togo actuel, tandis que les Britanniques administrent la partie ouest du pays, le Togo britannique, aussi appelĂ©e British Togoland. Les deux parties du Togoland originel devaient ĂȘtre administrĂ©es dans la perspective d'une rĂ©unification ; mais, finalement, les Français et Britanniques incorporent les mandats dans leurs sphĂšres coloniales respectives. La partie française est rattachĂ©e Ă  l'Afrique-Occidentale française (AOF), la partie britannique devient une province de la CĂŽte de l'Or.

En 1946, le pays passe sous tutelle internationale de l’ONU, toujours gĂ©rĂ©e par la France. Le Togo français est dĂ©tachĂ© de l'AOF. Il obtient sa propre reprĂ©sentation au Parlement français et devient la RĂ©publique autonome du Togo. En 1956, le Togo britannique opte, lors d'un rĂ©fĂ©rendum d'autodĂ©termination, pour son intĂ©gration au Ghana, l'ancienne CĂŽte de l'Or. Ce rattachement est entĂ©rinĂ© par l'ONU en 1958 au prix de la division de certaines ethnies, voire de certaines familles.

1960-1963 : Présidence de Sylvanus Olympio

En , la victoire du Comité de l'unité togolaise aux élections ouvre la voie à une indépendance complÚte du pays, confirmée six mois plus tard par la levée de la tutelle du pays par l'ONU.

Le Togo acquiert son indĂ©pendance complĂšte le . AntĂ©rieurement, l’autonomie interne remontait au , avec l'institution de la RĂ©publique autonome du Togo[17].

Sylvanus Olympio est le premier prĂ©sident togolais. Il instaure rapidement une dictature avec un parti unique, ce qui lui permet de remporter la totalitĂ© des siĂšges lors des Ă©lections lĂ©gislatives de 1961. À l’instigation du commandant français Georges Maitrier, chef de la gendarmerie nationale et conseiller du prĂ©sident dont le contrat de coopĂ©ration arrive Ă  terme, 626 vĂ©tĂ©rans togolais de l’armĂ©e française, dont une grande partie a combattu en Indochine et en AlgĂ©rie, demandent Ă  ĂȘtre intĂ©grĂ©s dans les forces de sĂ©curitĂ© togolaises qui comptent 300 membres. Sylvanus Olympio refuse. Ils le destituent dans un coup d’État, le , dans lequel Olympio trouve la mort[N 2] - [18]. Ce coup d'État est revendiquĂ© par GnassingbĂ© Eyadema, le pĂšre de l'actuel prĂ©sident. Par ailleurs, avant son assassinat, Sylvanus Olympio avait un important projet, celui de retirer le Togo du franc CFA.

1963-1967 : Présidence de Nicolas Grunitzky

L'ancien Premier ministre Nicolas Grunitzky devient prĂ©sident du Togo Ă  la suite de ce coup d’État. Il est favorable Ă  un rapprochement avec la France et signe des « accords de coopĂ©ration » avec celle-ci, permettant Ă  l'ancienne puissance coloniale d'user Ă  sa convenance des ressources stratĂ©giques[19]. Quatre ans plus tard en 1967, il est destituĂ© par un nouveau coup d’État oĂč l'on retrouve Étienne GnassingbĂ© Eyadema. En exil, il meurt le Ă  Paris dans un accident de voiture.

14 janvier - 14 avril 1967 : Présidence de Kléber Dadjo

KlĂ©ber Dadjo, colonel dans l'armĂ©e de la RĂ©publique togolaise, est prĂ©sident Ă©phĂ©mĂšre du Togo du au . Il est dĂ©posĂ© lui-mĂȘme par le sergent GnassingbĂ© Eyadema, qui impose une dictature au Togo durant presque quatre dĂ©cennies, de 1967 Ă  2005.

1967-2005 : Présidence de Gnassingbé Eyadema

Tirant les leçons des divisions constatĂ©es dans le cadre du multipartisme, Étienne GnassingbĂ© Eyadema crĂ©e le Rassemblement du peuple togolais (RPT), un parti unique et d'État. Une nouvelle constitution en 1979 instaure la TroisiĂšme rĂ©publique et donne le pouvoir au prĂ©sident par une Ă©lection au suffrage universel. Il est ensuite rĂ©Ă©lu en 1986. En 1990, Ă  la suite de violentes manifestations suivies d'une confĂ©rence nationale, un premier ministre issu de l'opposition, MaĂźtre Joseph Kokou Koffigoh, est nommĂ©. L’adoption d’une nouvelle constitution en 1992 n’apaise cependant pas les tensions. En 1993, Eyadema remporte de nouveau l’élection prĂ©sidentielle boycottĂ©e par l’opposition. Lors des Ă©lections de 1998, Eyadema est proche de la dĂ©faite face Ă  Gilchrist Olympio, fils de Sylvanus Olympio. Il remporte cependant l’élection dans des conditions trĂšs controversĂ©es. GnassingbĂ© Eyadema est rĂ©Ă©lu en 2003 Ă  la suite d'un changement dans la constitution pour l’autoriser Ă  se prĂ©senter Ă  nouveau. Il dĂ©cĂšde le .

28 août 1991: Conférence nationale souveraine

AprĂšs deux mois de violence intensifiĂ©e, EyadĂ©ma a permis la convocation d’une confĂ©rence nationale souveraine, sous la condition qu’il reste prĂ©sident pendant la pĂ©riode de transition, mĂȘme la crĂ©ation d’un corps lĂ©gislatif provisoire, de l’élection d’un Premier ministre par intĂ©rim, et de l’établissement des Ă©lections Ă  suivre.

1992: Assassinat de Tavio Amorin

Tavio Amorin, est un opposant socialiste togolais né le 20 novembre 1958 et mort assassiné le 29 juillet 1992 sous le régime de Gnassingbé Eyadéma. Il a dirigé le Parti socialiste panafricain. Il était l'un des leaders politiques qui dénonçaient ouvertement la mauvaise gestion du gouvernement.

Depuis 2005 : Présidence de Faure Gnassingbé

À la suite du dĂ©cĂšs de GnassingbĂ© Eyadema et profitant de l’absence au pays du prĂ©sident de l’AssemblĂ©e nationale qui, selon l’article 65 de la Constitution, doit assurer l’intĂ©rim de la prĂ©sidence, l’armĂ©e togolaise prend la dĂ©cision de confier le pouvoir au fils de GnassingbĂ© Eyadema, Faure GnassingbĂ©. L'Union africaine par la voix du prĂ©sident de la Commission Alpha Oumar KonarĂ© dĂ©nonce un coup d’État militaire.

Le , Ă  la suite des pressions de la CEDEAO et de l’Union europĂ©enne, Faure GnassingbĂ© se retire et laisse la place au vice-prĂ©sident de l’AssemblĂ©e nationale togolaise, Abbas Bonfoh. Ce dernier assure l’intĂ©rim de la fonction prĂ©sidentielle jusqu’à la tenue d'Ă©lections le 24 avril 2005. Quatre candidats se prĂ©sentent : Faure GnassingbĂ©, soutenu par le Rassemblement du peuple togolais (RPT), Emmanuel Bob Akitani, candidat de la coalition de l’opposition radicale, Harry Olympio (en), candidat du Rassemblement pour le soutien Ă  la dĂ©mocratie et au dĂ©veloppement (RSDD, opposition modĂ©rĂ©e) et Nicolas Lawson, homme d’affaires qui annonce le retrait de sa candidature le .

Le scrutin se dĂ©roule dans des conditions trĂšs controversĂ©es, l’opposition dĂ©nonçant des fraudes. Emmanuel Bob Akitani, chef de l’opposition, se dĂ©clare vainqueur avec 70 % des voix alors que le gouvernement dĂ©clare Faure GnassingbĂ© Ă©lu. DĂšs l’annonce des rĂ©sultats, des manifestations Ă©maillĂ©es de violences Ă©clatent dans les principales villes. Elles seront violemment rĂ©primĂ©es par les forces de l'ordre. Le gouvernement dĂ©cide de mettre en place une commission nationale d'enquĂȘte qui estime le nombre de morts Ă  des centaines, plus de 800 selon la Ligue togolaise des droits de l'homme (LTDH)[20]. De nombreux Togolais, environ 40 000, se rĂ©fugient dans les pays voisins, le BĂ©nin et le Ghana[21]. Le , Faure GnassingbĂ© prĂȘte serment et dĂ©clare qu’il se concentrera sur « la promotion du dĂ©veloppement, le bien commun, la paix et l’unitĂ© nationale ».

Le , Edem Kodjo, prĂ©sident de la Convergence patriotique panafricaine (CPP, opposition modĂ©rĂ©e), est nommĂ© Premier ministre. Il est chargĂ© de constituer un gouvernement d’union nationale.

Amnesty International publie en un rapport dĂ©nonçant selon ses propres termes « un scrutin entachĂ© d’irrĂ©gularitĂ©s et de graves violences » tout en montrant que « les forces de sĂ©curitĂ© togolaises aidĂ©es par des milices proches du parti au pouvoir (le Rassemblement du peuple togolais) s’en sont violemment prises Ă  des opposants prĂ©sumĂ©s ou Ă  de simples citoyens en ayant recours Ă  un usage systĂ©matique de la violence ». Le rapport reproche aussi Ă  la France son rĂŽle ambigu dans la situation actuelle[22]. Les violences consĂ©cutives aux Ă©vĂ©nements politiques de 2005 auraient entraĂźnĂ© entre 400 et 500 morts.

En 2010 est organisĂ©e une Ă©lection prĂ©sidentielle, oĂč le prĂ©sident Faure GnassingbĂ© est rĂ©Ă©lu avec 61 % des voix[23]. Gilchrist Olympio, candidat naturel de l'UFC, a Ă©tĂ© remplacĂ© au dernier moment par Jean-Pierre Fabre.

Des heurts ont lieu en protestation à cette élection entre militants de la coalition et forces de l'ordre[24]. Les élections ont été dénoncées par l'Union européenne, finançant les élections, qui au travers de ses observateurs a constaté des irrégularités dans la campagne électorale[25].

En 2013, de nouvelles élections législatives sont organisées. Le parti Unir obtient 62 siÚges sur 91 soit la majorité absolue. L'ANC devient le premier parti de l'opposition avec 19 siÚges. Un regroupement des principaux partis d'opposition (le Combat pour l'alternance politique) dénonce par avance des fraudes massives pour l'élection présidentielle de 2015[26].

Faure Gnassingbé est à nouveau réélu lors de l'élection présidentielle d'avril 2015, avec 58,75 % des suffrages exprimés, contre 34,95 % pour son principal adversaire Jean-Pierre Fabre. Une élection jugée libre et transparente par l'UE et les principaux observateurs internationaux[27]. L'abstention s'élÚve à 40,01 %, contre 35,32 % à la précédente présidentielle de 2010. Du cÎté de l'opposition, Tchabouré Gogué, président de l'Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), a obtenu 3,08 % des suffrages, Komandega Taama, président du Nouvel engagement togolais (NET), 1,06 %, et Mouhamed Tchassona-Traoré, président du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD, opposition), 0,99 %. Il nomme Premier ministre Komi Sélom Klassou le jusque-là premier président de l'Assemblée nationale[28]. Faure Gnassingbé se présente pour un quatriÚme mandat lors des élections présidentielles de 2020[29]. Il est reconduit et l'élection est contestée une nouvelle fois par l'opposition[30].

En 2021, David Ekoué Dosseh, un professeur de médecine à l'origine de Togo Debout, la « plateforme citoyenne » crée le [31], est sur la liste établie par le collectif Forbidden Stories de 300 Togolais espionnés par le logiciel Pegasus[32].

Commonwealth

Le pays, ainsi que le Gabon, a rejoint le Commonwealth le [13].

Plan national de développement 2018-2022

AdoptĂ© par le gouvernement togolais le , le Plan national de dĂ©veloppement (PND) est un document stratĂ©gique quinquennal couvrant la pĂ©riode 2018-2022. Il vise Ă  transformer structurellement l'Ă©conomie togolaise pour une croissance forte, durable, rĂ©siliente, inclusive, crĂ©atrice d'emplois dĂ©cents pour tous et induisant l'amĂ©lioration du bien-ĂȘtre individuel[33].

DĂ©mographie

Selon les rĂ©sultats dĂ©finitifs du 5iĂšme recensement gĂ©nĂ©ral de la population et de l'habitat (RGPH), communiquĂ©s en Novembre 2022 par Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEED), la population totale rĂ©sidente du Togo s’élĂšve Ă  8 095 498 habitants dont 3 944 510 hommes (48,7 %) et 4 150 988 femmes (51,3 %)

En 2020, elle est estimĂ©e Ă  8,6 millions d’habitants, avec une densitĂ© moyenne de 133 hab./km2. Son taux de croissance annuelle est estimĂ© Ă  2,69 %, le taux de mortalitĂ© infantile s’élevant Ă  45,2 â€°. L’espĂ©rance de vie est estimĂ©e Ă  64,5 ans.

En 2015, 40 % de la population habitait en ville.

Population en 2017

Les plus grandes villes du pays comptent respectivement[34] :

Population en 2022

Il ressort des rĂ©sultats du dĂ©nombrement du RGPH-5[35] qu’en 2022, les plus grandes villes du pays comptent respectivement,

Ethnies

Le Togo comprend une cinquantaine d'ethnies :

Langues

La langue officielle du Togo est le français[36]. Les deux langues nationales sont l'Ă©wĂ© et le kabiyĂš, ces deux derniĂšres adoptĂ©es comme telles en 1975. Il existe en outre 53 parlers au Togo, dont le mina (dialecte d'Ă©wĂ© parlĂ© Ă  LomĂ©) qui sert de langue vĂ©hiculaire principalement dans le Sud du pays, mais aussi Ă  travers presque tout le pays : le moba, le tem et le peul. Les langues vernaculaires du pays se scindent en deux groupes : les langues gur au nord et les langues kwa au sud. Si les parlers locaux sont majoritairement oraux, les langues Ă©wĂ©, moba et kabiyĂš sont aussi Ă©crites.

Selon le rapport 2014 de l’OIF, le Togo compte 39 % de francophones dans sa population[37]. En majoritĂ©, l'Ă©wĂ© se pratique au sud de LomĂ© Ă  Blitta et le kabiyĂš au nord. La langue la plus parlĂ©e par les Togolais Ă  la maison est l'Ă©wĂ© selon un sondage de 2012.

Selon Suzanne Lafage : « Le fait notable de ces quinze derniĂšres annĂ©es, c’est, liĂ©e Ă  tous les facteurs de dĂ©veloppement et grĂące Ă  la scolarisation en particulier, la diffusion notablement en expansion de notre langue [le français] dans les masses populaires. La consĂ©quence en est une appropriation du français par les peu ou pas lettrĂ©s, phĂ©nomĂšne pratiquement inconnu autrefois. »[38]

Selon Isabelle Anzorge : « Celui-ci [le français] n’est plus seulement une langue « importĂ©e » mais prend peu Ă  peu une identitĂ© togolaise, se libĂ©rant de toutes les contraintes normatives, intĂ©grant par lĂ  mĂȘme les rĂ©alitĂ©s culturelles du pays. »[39] L'auteur a relevĂ© l'existence d'un français dialectal : « (...) depuis la chute du taux de scolarisation due aux diffĂ©rents bouleversements Ă©conomiques et politiques (effondrement des phosphates, dĂ©valuation du FCFA, grĂšves universitaires faisant suite Ă  la grĂšve gĂ©nĂ©rale de 1992, climat de guerre civile depuis 1991), le français [est] devenu un outil, voire un moyen de communication privilĂ©giĂ© de la plupart des Togolais scolarisĂ©s ou non »[39].

Religions

En 2015 les différentes religions du pays sont[40] :

Le Togo est membre de l'Organisation de la coopération islamique.

Éducation

La gratuité de la scolarisation pour les élÚves des écoles pré-scolaires et primaires publiques est dans la loi depuis la rentrée scolaire de 2008.

Au niveau de l’éducation primaire, le taux net de scolarisation de 94 % en 2011[41] est l’un des meilleurs de la sous-rĂ©gion ouest-africaine.

En ce qui concerne la parité filles/garçons, elle est sur une tendance satisfaisante au niveau du primaire (0,95 en 2008).

Droits de l'Homme

En 2020, la Ligue togolaise des droits de l'homme (LTDH) publie son rapport annuel sur la situation des droits de l'homme dans le pays. De graves cas d'atteintes aux droits de l'homme y sont dénoncés. En trois décennies, des cas de torture, crimes et assassinats sont rapportés ainsi que des cas de trucages et violences durant des élections.

Santé

En 2006, l'espĂ©rance de vie fĂ©minine Ă©tait de 60 ans, et celle masculine de 55 ans[42]. En 2006, le total des dĂ©penses pour la santĂ© Ă©tait Ă  5,5 % du PIB[42].

En 2003, l'espĂ©rance de vie en bonne santĂ© des femmes Ă©tait de 46 ans, et celle des hommes de 44 ans[42].

Dans le secteur de la santé de la peau, la téléconsultation et la e-santé sont déjà utilisées pour donner des conseils dans les centres de santé qui manquent de personnel formé[43].

En mars 2020, en réponse à la pandémie de Covid-19, le gouvernement du Togo a fermé les frontiÚres terrestres du pays[44].

Économie

L’économie du Togo repose essentiellement sur la culture vivriĂšre qui reprĂ©sente l'activitĂ© de 65 % des travailleurs. Le reste de la main-d’Ɠuvre (30 %) vit de la culture du cacao, du cafĂ©, du coton mais surtout des mines de phosphates qui sont vitales au pays. Le Togo est d’ailleurs le cinquiĂšme producteur mondial de phosphates. Le pays est au palmarĂšs des sept premiers producteurs africains de coton au milieu des annĂ©es 2010.

le Togo figure parmi les pays les moins avance depuis 1980[45]. en 2021 il affiche un IDH de 0.539 le classant au 162 Ăšme rang[46].

À l’instar de nombreux pays africains (SĂ©nĂ©gal, Ăźle Maurice, Namibie), le Togo s’est dotĂ© d’une zone franche dĂšs la fin des annĂ©es 1980. Ainsi, dans cette zone sont implantĂ©s des sociĂ©tĂ©s pharmaceutiques, des fabricants d’huiles vĂ©gĂ©tales, des assembleurs informatiques, des distributeurs de produits cosmĂ©tiques, des prothĂ©sistes dentaires ou des entreprises de transport routier


Depuis le dĂ©but du conflit en CĂŽte d'Ivoire, le Togo est devenu une plateforme portuaire trĂšs importante pour les opĂ©rateurs de l’Ouest africain. Le port de LomĂ©, seul port en eau profonde de la sous-rĂ©gion, est donc une zone franche qui ne cesse de se dĂ©velopper rapidement. Le trafic conteneurisĂ© (par conteneurs) Ă  LomĂ© a doublĂ© en trois ans pour atteindre 212 000 EVP (Ă©quivalent vingt pieds) en 2005.

À titre d’exemple, le port autonome de LomĂ© (PAL) a acquis en mars 2006 deux grues portuaires qui disposent d’une force de levage de 104 tonnes. Ces Ă©quipements sont destinĂ©s Ă  accompagner l’extension et l’exploitation du terminal qui connaĂźt une rapide expansion rĂ©gionale et couvre les besoins de nombreux pays comme le Niger, le Mali ou le Burkina Faso. Ce projet doit permettre d’accueillir les navires de grande capacitĂ© et d’attirer ainsi les flux en transbordement, notamment ceux en provenance d’Asie.

En 2019, le Port Autonome de LomĂ© (PAL) a Ă©tĂ© primĂ© « meilleur hub de transbordement en Afrique de l’ouest » pour la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive[47].

Le Togo fait partie de la CommunautĂ© Ă©conomique des États de l'Afrique de l'Ouest et de l’Union Ă©conomique et monĂ©taire ouest-africaine

La SNCB est présente dans : le transport intérieur de voyageurs, en Afrique subsaharienne, effectué dans le cadre du service public ; le transport international de voyageurs par trains classiques, ou par trains à grande vitesse.

En 2022, le Togo est classé en 122e position pour l'indice mondial de l'innovation[48].

En 2011, la France a annulĂ© la dette du Togo d'un montant de 100 millions d'euros[49].

Arts et culture

Musique et danse

Danse traditionnelle.

Au Togo, la musique traditionnelle est intrinsĂšquement liĂ©e aux danses traditionnelles, qui elles-mĂȘmes reflĂštent les valeurs, les vĂ©cus et les pratiques des diffĂ©rentes ethnies qui composent le pays. Ainsi, que ce soit sur la base des messages vĂ©hiculĂ©s dans les diffĂ©rentes chansons traditionnelles, des instruments de musique utilisĂ©s ou encore des danses exĂ©cutĂ©es[50]. L’une des grandes stars de la musique traditionnelle du Togo est Bella Bellow. Elle chante majoritairement dans sa langue maternelle, le mina (ou gen). De sa voix rauque, elle a participĂ© Ă  la diffusion de la musique populaire togolaise et africaine.

FĂȘtes et jours fĂ©riĂ©s

DateNomRemarques
1er janvierJour de l'anFĂȘte qui marque le dĂ©but d'une nouvelle annĂ©e selon le calendrier grĂ©gorien
27 avrilFĂȘte de l'indĂ©pendanceFĂȘte nationale
1er maiFĂȘte nationale du travailRassemblement festif des employĂ©s et leurs employeurs
21 juinJour des MartyrsEn hommage aux hommes mort pour l'indépendance
25 dĂ©cembreNoĂ«lFĂȘte de la nativitĂ© de JĂ©sus-Christ (fĂȘte chrĂ©tienne)

Gastronomie

La cuisine togolaise comme toute cuisine africaine est extrĂȘmement variĂ©e et riche en saveur. Cette variĂ©tĂ© dĂ©coule de la diversitĂ© culturelle et ethnique.

Les produits de la cuisine togolaise sont issues de la terre cultivĂ©e locale selon les rĂ©gions du Togo tels que les tubercules (banane plantain, manioc, igname, le taro), les lĂ©gumes, des produits de la mer (poissons, crevettes, crabes
). Les Togolais consomment aussi de la viande issue de l'Ă©levage (poulet, pintade, canard, chĂšvre, mouton, bƓuf, porc) et aussi de la chasse (rat palmiste, antilope, etc.).

Les épices sont trÚs appréciées dans la cuisine togolaise. On peut citer : anis, poivre, clou de girofle, piment, etc.

Les boissons traditionnelles togolaises sont : le sodabi (liqueur obtenue aprÚs distillation du vin de palme) et le tchoukoutchou (boisson fermentée réalisée à base de mil). En dehors des boissons locales, le Togo dispose d'une brasserie nommée Brasserie BB Lomé[51] dont l'un des produits Pils a reçu la médaille d'or au « Monde Selection Quality 2018 »[52].

Les plats principaux que l'on trouve au Togo sont :

  • AkoumĂ©, une pĂąte Ă  base de diffĂ©rentes cĂ©rĂ©ales dont la principale est le maĂŻs est accompagnĂ©e gĂ©nĂ©ralement d'une sauce avec des feuilles (adĂ©mĂš (CorĂšte potagĂšre), gboma, fĂ©tri (gombo), kodoro (feuilles de Baobab), etc.) ;
  • Fufu composĂ© de tubercules tels que le manioc (Manihot esculenta), le taro (Colocasia esculenta) et principalement d'ignames cuites pilĂ©es accompagnĂ© d'une sauce tomate, d'une sauce d'arachide ;
  • Ayimolou, un plat composĂ© de riz et d'haricots. Il est souvent accompagnĂ© de sauce tomate et piment, ainsi que du poisson frit, des Ɠufs bouillis, du Wangashi (fromage local frais) et bien d'autres accompagnements au choix.

Sports

Football

L'Ă©quipe nationale du Togo, surnommĂ©e les « Éperviers » dans le monde du ballon rond, est fondĂ©e en 1969. Sa tenue type est un maillot jaune, un short vert et des chaussettes jaunes et vertes. L'entraĂźneur est Paulo Duarte[53].

Elle a atteint son meilleur classement FIFA en 2006 en atteignant la 56e place. Actuellement elle est classée 131e[54].

Emmanuel Adebayor, joueur de football professionnel et ballon d'or africain en 2008[55], est actuellement sans club depuis son dĂ©part du club paraguayen, Club Olimpia. Il fut l'un des principaux acteurs de la qualification du Togo pour la premiĂšre fois Ă  une phase finale de la coupe du monde de football 2006 en Allemagne en marquant 11 buts. Il a notamment participĂ© Ă  la Coupe d'Afrique des nations avec le Togo en 2017 malgrĂ© leur Ă©limination.

Le gardien de but Kossi Agassa, actuellement entraßneur des gardiens de l'étoile filante de Lomé, a également joué en équipe du Togo.

Kayak

Benjamin Boukpeti remporta la premiĂšre mĂ©daille olympique du Togo lors des Jeux de PĂ©kin en 2008. Boukpeti fut Ă©galement finaliste olympique aux Jeux de Londres en 2012. En parallĂšle, il est trĂšs actif dans son pays oĂč il a crĂ©Ă© des programmes de dĂ©veloppement afin que les jeunes Togolais puissent faire du sport dans de bonnes conditions.

Ski

Mathilde-Amivi Petitjean est la premiÚre athlÚte qui a été qualifiée et qui a représenté le Togo aux Jeux olympiques d'hiver de 2014, à Sotchi (Russie).

Codes

Le Togo a pour codes :

Notes et références

Notes

  1. Bien que langue officielle, il serait parlĂ© par 39 % de la population en 2014. Les deux langues nationales sont l'Ă©wĂ© et le kabiyĂš, adoptĂ©es comme telles en 1975. La langue la plus parlĂ©e Ă  la maison est l'Ă©wĂ© selon un sondage de 2012 (42 % de la population). Il existe en outre 53 parlers au Togo.
  2. Le sergent GnassingbĂ© Eyadema a racontĂ© Ă  des journalistes dans quelles circonstances il a lui-mĂȘme assassinĂ© Sylvanus Olympio. De nombreux indices, dont le tĂ©moignage de l’épouse du prĂ©sident Sylvanus Olympio, montrent que l’ambassadeur de France au Togo Ă©tait en relation directe avec le commando qui traquait le prĂ©sident Ă©lu.

Références

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  3. Rapport sur le développement humain 2021/2022 : Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation, New York, Programme des Nations unies pour le développement, , 337 p. (ISBN 978-92-1-126452-4, lire en ligne).
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Voir aussi

Bibliographie

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  • Jean de Menthon, À la rencontre du Togo, L’Harmattan, coll. « À la rencontre de », , 271 p..
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  • Yvonne François, Le Togo, Ă©d. Karthala, coll. « MĂ©ridiens », , 192 p..
  • Fulbert Sassou Attisso, La problĂ©matique de l'alternance politique au Togo, L'Harmattan, coll. « Études africaines », .
  • Jacques Rongier, Parlons ewe une langue du Togo, L'Harmattan, .
  • Hilaire Dossouvi Logo, Lutter pour ses droits au Togo, L'Harmattan, coll. « MĂ©moires africaines », , 156 p..

Articles connexes

Liens externes

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