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Religions traditionnelles africaines

La dénomination de religions traditionnelles africaines désigne l'ensemble des religions autochtones historiquement pratiquées en Afrique, et notamment en Afrique subsaharienne, autres que les religions abrahamiques importées : christianisme et islam[note 1].

La diversitĂ© religieuse autochtone du continent africain est d'une grande richesse qui correspond Ă  la variĂ©tĂ© des cultures du continent. Les religions africaines traditionnelles ont en commun la croyance en un ensemble de divinitĂ©s spĂ©cifiques aux diffĂ©rents aspects de la vie et de la nature, avec souvent un couple crĂ©ateur ou un Dieu crĂ©ateur initial, le culte des ancĂȘtres et des esprits, la croyance en la rĂ©incarnation, et presque toujours un parcours initiatique.

RĂ©partition des religions dominantes en Afrique par pays.

Description du fait religieux

Sculptures africaines représentant des divinités.

La grande majoritĂ© des Ă©crits concernant les religions traditionnelles africaines (RTA) sont le fait des EuropĂ©ens[3]. À l'Ă©poque des premiĂšres dĂ©couvertes et de l'expansion coloniale, ceux-ci, convaincus de la supĂ©rioritĂ© des religions abrahamiques, considĂšrent les cultes autochtones africains comme de l'« idolĂątrie » ou de la sorcellerie et emploient les termes pĂ©joratifs d'« animisme »[note 2], de « paganisme », de « fĂ©tichisme » ou de « vaudou » pour les dĂ©crire[note 3],[6],[3].

« Pensée primitive »

Au dĂ©but du XXe siĂšcle, Lucien LĂ©vy-Bruhl dans ses ouvrages Les fonctions mentales dans les sociĂ©tĂ©s infĂ©rieures (1910) et La mentalitĂ© primitive (1922) thĂ©orise ce qu'il nomme « la pensĂ©e primitive » comme « prĂ©-logique » et « mystique », les pratiques spirituelles affĂ©rentes Ă©tant considĂ©rĂ©es comme des « prĂ©-religions »[7]. Pendant des dĂ©cennies, son travail est considĂ©rĂ© comme fondateur de l'anthropologie en langue française et sa thĂšse prĂ©vaut[note 4]. Vers la fin de sa vie, il reviendra sur cette analyse. En 1948, paraĂźt la traduction française d'un ouvrage de Placide Tempels, qui analyse le mode de pensĂ©e de l'Afrique subsaharienne, et donc celui des sociĂ©tĂ©s « primitives » qui l'habitent, La Philosophie bantoue[9] qui sera aussi l'objet de controverses[10]. Il affirme que le fondement de cette philosophie est religieux, en rĂ©fĂ©rence ultime Ă  un Être SuprĂȘme[11]. C'est une critique d'Hegel qui prĂ©tendait l'homme africain serait « hors de l'Histoire »[12] et c'est aussi une critique de facto de LĂ©vy-Bruhl, une rĂ©habilitation de la pensĂ©e africaine, ce qui explique qu'il soit bien reçu par certaines figures de la nĂ©gritude, LĂ©opold SĂ©dar Senghor par exemple. Mais son aspect colonialiste et Ă©vangĂ©lisateur (Tempels est un missionnaire franciscain) fait qu'il est aussi critiquĂ© — parfois violemment — par d'autres, AimĂ© CĂ©saire par exemple[13] - [14] - [15].

Conceptualisations

Certaines conceptions négatives, notamment cette notion de « primitif », traversent les années jusqu'au xxie siÚcle[16].

Dans le premier tiers du xxe siĂšcle, mĂȘme Leo Frobenius, qui avait pourtant Ă©crit un ouvrage dĂ©crivant l'Afrique comme un continent hautement civilisĂ©, lorsqu'il dĂ©couvre, dans ce qui est de nos jours le Togo puis Ă  Ife, des sculptures en bronze et en terre cuite, les attribue Ă  la civilisation disparue de l'Atlantide, ne pouvant croire que les Africains aient Ă©tĂ© capables de crĂ©er de telles Ɠuvres[17] - [18]. Enjambant les dĂ©cennies, en 2007, le prĂ©sident français, Nicolas Sarkozy, reprend l'idĂ©e hĂ©gĂ©lienne que « l'homme africain n'est pas assez entrĂ© dans l'Histoire »[19] - [20].

Quant aux terminologies, le terme « fĂ©tiche » — venant du portugais du XVe siĂšcle[note 5] —, qui sert Ă  dĂ©signer les objets de culte des religions traditionnelles, connote la notion d'artificiel, de magique et de grossier[22] - [23]. Ainsi, David Livingstone, dans ses relations de voyage datĂ©es de 1859, Ă©crit, Ă  propos d'un « fĂ©tiche », qu'il s’agit de l'« image grossiĂšre d'une tĂȘte humaine [
] barbouillĂ©e de certaines substances enchantĂ©es[24] » et le Grand Larousse du XIXe siĂšcle, dans sa dĂ©finition du mot « fĂ©tiche », utilise l'expression « culte grossier des objets matĂ©riels »[25].

Le concept d'animisme, qu'on continue à accoler aux religions autochtones africaines[note 6], quoique le terme soit jugé dépassé[note 2], est dû à Edward Tylor dans Primitive Culture et date de la fin du xixe siÚcle[27].

Les RTA, Ă  l'instar d'autres religions considĂ©rĂ©es comme « primitives », ont souvent Ă©tĂ© aussi qualifiĂ©es de totĂ©mistes[28]. Pour son aspect social, le totĂ©misme est le moyen de la reconnaissance mutuelle des membres d'un groupe, typiquement un clan[note 7] - [30]. Pour son aspect religieux, le totĂ©misme est la forme « premiĂšre de religion » crĂ©Ă©e par la sociĂ©tĂ© humaine. Le totem Ă©tant l'objet des rites qui matĂ©rialisent les croyances, le totĂ©misme est considĂ©rĂ© par certains[31] - [32] comme un systĂšme religieux Ă  part entiĂšre[33]. En 1962, le concept mĂȘme de totĂ©misme est cependant fortement critiquĂ© par Claude LĂ©vi-Strauss, qui l'accuse d'ĂȘtre une « invention » anthropologique[34].

Autre conception, dans la droite ligne de Tempels[35], l'idée que les Bantous forment un peuple[note 8] perdure dans le discours et la pensée, y compris africains[37] - [38], alors qu'il s'agit en fait d'un aggrégat linguistique et non d'un continuum culturel[39] - [40].

Acceptions actuelles

L'idĂ©e que les RTA sont monothĂ©istes se trouve dĂ©jĂ  dans la Doctrina Christiana, un livre datant de la fin du xve siĂšcle, grĂące Ă  des missionnaires espagnols qui avaient explorĂ© la cĂŽte de l'actuelle RĂ©publique du BĂ©nin[41]. Au dĂ©but du xxe siĂšcle, l'ethnologue français Marcel Griaule dĂ©finit le fond et la forme du sentiment religieux africain comme un « systĂšme de relations entre le monde visible des hommes et le monde invisible rĂ©gi par un CrĂ©ateur, en gĂ©nĂ©ral bienveillant, et des puissances qui, sous des noms divers et tout en Ă©tant des manifestations de ce Dieu unique, sont spĂ©cialisĂ©es dans des fonctions de toutes sortes », d’oĂč des pratiques visant Ă  invoquer la mĂ©diation des puissances intermĂ©diaires (ancĂȘtres, gĂ©nies, esprits)[42]. Les religions traditionnelles africaines sont donc considĂ©rĂ©es comme monothĂ©istes, caractĂ©risĂ©es par la croyance en un Dieu suprĂȘme crĂ©ateur de toutes choses, mais qu'on n'invoque pas[43], et dont les manifestations sont nombreuses en formes[44]. L'idĂ©e du deus otiosus (dieu absent) est parfois appliquĂ©e[45], parfois refusĂ©e, aux religions traditionnelles africaines[46] - [47].

La distinction entre sacrĂ© et profane n'existe pas dans une culture africaine profondĂ©ment imprĂ©gnĂ©e de la religion traditionnelle africaine[48] - [note 9] car les ancĂȘtres et les morts, « forces spirituelles, participent fondamentalement Ă  la rĂ©ussite ou Ă  l’échec des entreprises humaines[50] ». On trouve donc des rites centrĂ©s autour des reprĂ©sentations matĂ©rielles des forces spirituelles susceptibles d'intervenir dans le monde humain et, notamment, les masques et les statues (les idoles ou fĂ©tiches dans l'acception dĂ©sormais dĂ©passĂ©e) qui fascinĂšrent (et fascinent encore) les Occidentaux[51]. Ils sont destinĂ©s Ă  invoquer ces forces spirituelles[note 10] - [53].

Il faut attendre les annĂ©es 1960 pour que le sujet soit Ă©tudiĂ© par les universitaires africains et occidentaux[54] et 1965[note 11] pour que le terme mĂȘme de « religion(s) traditionnelle(s) africaine(s) » apparaisse afin de dĂ©signer un sujet d'Ă©tudes acadĂ©miques[56]. Cependant, Ă  la fin du xxe siĂšcle, Aloysius Lugira propose, en remplacement de « religions traditionnelles africaines Â», d'utiliser le terme « africisme », explicitement calquĂ© sur « hindouisme »[57], pour mieux rendre compte de l'intrication des croyances, des pratiques et de la philosophie qui forment le fondement des « religions Â» autochtones et de la culture du sous-continent[58] - [59] - p. 78_72-0">[60].

Croyances principales

Sculpture nuna en bois, du Burkina Faso, XVIIIe siĂšcle.
Sculpture féminine dogon (Mali), symbole de la maternité, XIVe siÚcle.
Masque d'épaule nimba, représentant un esprit de la fertilité. Sculpture du peuple baga. Bois, XIXe siÚcle, Guinée.

Cosmogonie et récits cosmogoniques

Le point commun des RTA, outre le monothĂ©isme, est l'existence d'un modĂšle cosmogonique en trois parties dans lequel le monde des Hommes est au milieu entre le ciel, appartenant Ă  Dieu et oĂč rĂ©sident les dĂ©itĂ©s mineures, et la Terre, y compris le monde souterrain, oĂč rĂ©sident les ancĂȘtres et les esprits. Les frontiĂšres entre les mondes sont poreuses et les activitĂ©s dans l'un rejaillissent sur l'autre[61]. La cosmologie africaine dĂ©peint l'univers comme fluide et mouvant et utilise la distinction entre le « visible », relatif aux activitĂ©s des hommes, et l'« invisible » propre aux forces qui agissent dans le monde humain[62], c'est le « systĂšme de relations » dĂ©crit par Griaule[42].

Les rĂ©cits cosmogoniques qui racontent la crĂ©ation du monde sont nombreux en Afrique, souvent propres Ă  un peuple ou une ethnie[63], racontant souvent de plusieurs maniĂšres ce qui est censĂ© ĂȘtre le mĂȘme Ă©vĂ©nement d'une aire gĂ©ographique donnĂ©e[64]. Ils sont aussi des mythes fondateurs mĂȘlant l'histoire et la religion. En effet, s'ils racontent la crĂ©ation du monde (cosmogĂ©nie), ils relatent aussi l'histoire subsĂ©quente des Hommes et la maniĂšre dont s'est instaurĂ© l'ordre social dont celui des clans et des castes[note 12] - [note 13], cet aspect reposant parfois sur un fondement historique « authentique », ce qu'on peut vĂ©rifier par recoupement[note 14] - [68]. La principale caractĂ©ristique des mythes cosmogoniques est l'accent mis sur le temps cyclique[69], oĂč les Ă©vĂ©nements se rĂ©pĂštent, le cosmos Ă©tant censĂ© accomplir un cycle puis enchaĂźner de nouveau, aprĂšs « rĂ©gĂ©nĂ©ration », un cycle semblable, ce qui ressemble donc au cycle des saisons, Ă  la diffĂ©rence du temps linĂ©aire oĂč l'histoire avance, progresse. L'autre caractĂ©ristique est que la transmission orale des mythes ne cherche pas Ă  prĂ©server un contenu, un « corpus » figĂ© relevant du texte sacrĂ© qu'on rĂ©pĂ©terait au mot prĂšs, mais adapte le rĂ©cit au temps prĂ©sent, au lieu et aux conditions du moment[70].

En ce domaine du rĂ©cit, on distingue classiquement le mythe, oĂč intervient le divin, de la lĂ©gende et du conte, relevant de la littĂ©rature. Mais, en Afrique subsaharienne, l'absence de diffĂ©rence entre sacrĂ© et profane fait que l'histoire, les mythes, les lĂ©gendes et les contes, intimement liĂ©s, sont plus difficilement dissociables ; les parties « Ă©sotĂ©riques » propres aux mythes et les rĂ©cits « Ă©difiants » propres aux contes ne se distinguent parfois pas, et le mythe n'a de sens que relativement Ă  une rĂ©alitĂ© sociale donnĂ©e, c'est le fondement de la « tradition orale africaine »[71] - [72] - [73] dans laquelle le conte vĂ©hicule une morale sociale, qu'on enseigne le soir Ă  la veillĂ©e, dont l'origine et la justification proviennent d'un mythe fondateur sous-jacent ; si le conte vĂ©hicule une morale, c'est que le fondement de la religion traditionnelle est d'assurer un Ă©quilibre cosmique, naturel et social[74] - I._La_quĂȘte_de_l’ordre_et_l’origine_de_la_religion_dans_l’Afrique_prĂ©coloniale_90-0">[75], il est donc indissociable de son fondement religieux[76] - [77].

Doctrine

Dans une cosmogonie dont le temps est cyclique, la mort n'est qu'une interruption provisoire de l'existence : « le culte des ancĂȘtres immortels, la croyance en la rĂ©incarnation, la certitude que la mort n'est jamais une destruction intĂ©grale ou dĂ©finitive, l'initiation qui est avant tout renaissance collective et symbolique, n'ont pas d'autre sens » que de cĂ©lĂ©brer la vie et de relativiser la mort[78].

De cette cosmogonie dĂ©coule aussi une doctrine dans laquelle l'Homme n'est pas victime d'un pĂ©chĂ© originel ni n'est pĂȘcheur dans la vie courante ; en corollaire, il n'est donc pas non plus angoissĂ© par la mort ni par le souci d'un salut individuel[79]. La religion traditionnelle « ne prĂ©sente pas une conception de l’homme constituĂ© d’une Ăąme et d’un corps, selon la tradition aristotĂ©licienne, mais elle le reprĂ©sente comme composĂ© de multiples principes[50]. » La prĂ©occupation majeure de la religion traditionnelle africaine est de prĂ©server l'Ă©quilibre du cosmos[80] - [81] - [82]. Dans une logique de temps cyclique[83], d'interpĂ©nĂ©tration entre les mondes et dans sa traduction purement matĂ©rielle, « l’ordre cosmique c’est, par exemple, la succession normale des saisons, le maintien de l’équilibre entre les forces adverses, l’absence de tremblements de terre, de sĂ©cheresses, d’inondations, d’épidĂ©mies
 »[84].

PrĂ©server l'ordre cosmique et donc social consiste notamment Ă  Ă©viter de heurter et Ă  honorer les esprits des ancĂȘtres[74]. En effet, si les mythes de la crĂ©ation mettent souvent en scĂšne des dĂ©itĂ©s « secondaires » dĂ©crites souvent comme fils ou filles du Dieu crĂ©ateur[85], et qui s'occupent des affaires des Hommes[43], l'aspect clĂ© des religions traditionnelles est le culte des ancĂȘtres, plus important que celui des dĂ©itĂ©s secondaires[86].

AncĂȘtres, esprits

Le culte des ancĂȘtres, Ă©lĂ©ment-clĂ© de la pensĂ©e religieuse africaine traditionnelle, n'est pas simplement un culte des morts, consistant Ă  honorer les dĂ©funts, il « suppose que les morts exercent une vĂ©ritable emprise sur les vivants »p. 4_en_ligne_102-0">[87]. Le monde des ancĂȘtres est peuplĂ© par les esprits des morts, mais on ne rejoint le monde des ancĂȘtres que dans certaines conditions particuliĂšres, notamment de qualitĂ©s morales et d'Ăągep. 4-5_en_ligne_103-0">[88] - [89] ; tous les morts ne deviennent pas des ancĂȘtres, « la mort ne suffit [
] pas Ă  transformer automatiquement un dĂ©funt en ancĂȘtre. Cette transformation est le rĂ©sultat d’un processus d’« ancestralisation » auquel participent au premier chef les rites funĂ©rairesp. 5-6_en_ligne_105-0">[90]. » Il existe partout l'idĂ©e qu'une mort « infamante », par exemple se suicider[91] ou mourir de la lĂšpre, ne permet pas d'accĂ©der au statut d'ancĂȘtre ; de mĂȘme lorsqu'on meurt jeune ou que la vie du dĂ©funt n'a pas Ă©tĂ© morale au sens social du terme[92]. En rĂ©alitĂ© peu d'entre eux sont invoquĂ©s par leurs descendants[93]. Les rites qui permettent au dĂ©funt de devenir un esprit ancĂȘtre sont parfois complexes et s'Ă©tendent souvent sur une longue durĂ©e[94], un an au moins dans le culte des crĂąnes des BamilĂ©kĂ© du Cameroun par exemple[95]. Le deuil et « l'ancestralisation » sont avant tout des rites sociaux, auxquels participe la communautĂ©[96]. Le processus d'ancestralisation permet d'ancrer l'Homme dans son clan ou son lignage, parfois en remontant jusqu'au Dieu primordial[97] ; il Ă©tait ainsi de coutume, chez les Fang du Gabon, d'exposer son ascendance patrilinĂ©aire jusqu'Ă  Dieu[98].

On entre en contact volontaire avec les ancĂȘtres par les priĂšres, les offrandes et les sacrifices[99], ce qui se pratique notamment au moment des rites de passage, lorsqu'on donne son nom Ă  un enfant, au moment de la pubertĂ©, du mariage et de la mort[86]. RĂ©ciproquement, le concept d'interaction, qui veut que les habitants de l'un des mondes peuvent s'adresser aux habitants de l'autre[100], fait que, si l'on peut donc invoquer les ancĂȘtres, ces derniers peuvent aussi se manifester dans le monde des vivants, en gĂ©nĂ©ral sous forme d'Ă©vĂ©nements naturels ou en s'incarnant dans les vivants[101]. Lorsque cette interaction est nĂ©gative, maladie, trouble social
 c'est un signe de mĂ©contentement des esprits ancestraux[102] - [101].

En corollaire, il en dĂ©coule que le monde des ancĂȘtres est Ă©volutif et ne constitue pas une rĂ©fĂ©rence figĂ©e Ă  tout jamais[99]. L'idĂ©e de l'univers fluide et mouvant tient entre autres au fait que le monde des esprits Ă©volue en interaction avec celui des vivants, notamment par ce processus d'ancestralisation[103]. Le monde des ancĂȘtres est d'ailleurs souvent dĂ©crit comme ressemblant, en miroir, Ă  celui des vivants, quoique parfois un peu plus beau ou prospĂšre[104]. Ainsi, au Kenya, la structure sociale des Kikuyus est-elle le reflet du monde des ancĂȘtres[105], qu’ils appellent Ngomas, et parmi lesquels figurent les Ngomas cia aciari, ou ancĂȘtres immĂ©diats[106]. NgaĂŻ, le dieu kikuyu (Kenya), est censĂ© s’ĂȘtre retirĂ© sur le sommet du Mont Kenya[107], oĂč il ne prend aucune part active aux vicissitudes de ses crĂ©atures. Cependant, les Kikuyus tournent toujours le visage en direction de la montagne lorsqu’ils prient, en tĂ©moignage de respect. Au Kenya, l’un des esprits les plus actifs et les plus proches, pour les Luo, est Mumbo, l’esprit du Lac Victoria sur les rives duquel habitent les Luo[108]. Chez les Dogon, au Mali, l’esprit de l’eau, Nommo, est considĂ©rĂ© comme le pĂšre de l’humanitĂ©, celui qui a enseignĂ© aux hommes l’art de la parole[109].

Ce culte des ancĂȘtres explique aussi le respect accordĂ© aux « vieux » dans la culture africaine traditionnelle (et encore aujourd'hui) : « ceux qui sont trĂšs vieux se trouvent assimilĂ©s aux ancĂȘtres qu'ils vont bientĂŽt retrouver. ExpĂ©rience qui donne le savoir, discernement, Ă©quitĂ©, abnĂ©gation, sang-froid font du vieillard l'arbitre par excellence[110]. »

Incarnation et réincarnation

Dans les RTA, les esprits des ancĂȘtres et des dĂ©itĂ©s mineures interagissent avec le monde visible en s'incarnant (d'eux-mĂȘmes ou par invocation) dans les vivants, les animaux et les objets.

Pour ce qui concerne les humains, cela induit les concepts d'incarnation et de rĂ©incarnation. Il s'agit parfois d'une possession, volontaire ou non, mais provisoire[111] - [112]. Mais l'incarnation ou la rĂ©incarnation peuvent aussi ĂȘtre dĂ©finitives, notamment dans les nouveau-nĂ©s, par exemple chez les Beng de CĂŽte d'Ivoire[113] ou « les Mitsogo du Gabon dans un mythe initiatique racontant comment l’araignĂ©e Dibobe fait la navette incessante le long de son fil pour remonter l’esprit (gedidi) des mourants au village des ancĂȘtres puis faire redescendre l’esprit des nouveau-nĂ©s dans le ventre de leurs mĂšres, tissant ainsi des liens continus entre les vivants et les mortsp. 3_en_ligne_129-0">[114]. » C'est ainsi qu'on rencontre frĂ©quemment des rites oĂč les morts sont enterrĂ©s en position fƓtale, pour symboliser la naissance Ă  venir car, dans la logique du temps cyclique, la mort n'est pas un Ă©tat, mais un passage, laissant place Ă  une naissance Ă  venir[115].

Pour ce qui concerne le monde de la nature, « les entitĂ©s invisibles investissent [le monde] sauvage, de la brousse et de la forĂȘt [
] ; elles sont familiĂšres des sources, des riviĂšres, des cavernes, des forĂȘts, des lacs, des savanes et des lieux dĂ©serts[116]. » C'est aussi le lieu par excellence oĂč les morts attendent leur incarnation[117]. On trouve donc dans les religions traditionnelles un culte des entitĂ©s du monde invisible, lesquelles habitent des animaux, des vĂ©gĂ©taux et des lieux (riviĂšres, bois sacrĂ©s
), qu'il convient donc de mĂ©nager Ă  l'instar des esprits ancestraux[118] - [119].

Cultes et rites

Masque rituel congolais

Contexte

Les pratiques rituelles et cultuelles visent Ă  « gagner la bienveillance [des esprits] par des rites spĂ©cifiques qui garantissent Ă  tous une relation essentielle avec les ancĂȘtres et les esprits. Ces rites prennent la forme d’un recours aux techniques corporelles de la danse et du rythme (masques, transes, possessions), d’actes rituels de base (cycliques ou occasionnels) qui s’expriment par la priĂšre, l’offrande ou le sacrifice[42] », sachant que, dans le contexte d'une culture imbriquant sacrĂ© et profane, on ne peut distinguer le rituel religieux de la pratique culturelle. Nombre des pratiques culturelles africaines traditionnelles peuvent ĂȘtre assimilĂ©es Ă  des pratiques cultuelles du fait de cette imbrication. Ainsi en est-il des rites d'initiation, de passage, de mariage, de naissance, de guĂ©rison et de purification et, tout particuliĂšrement du fait du culte des ancĂȘtres, des rites funĂ©raires[120] - [121] - [122]. Il en est de mĂȘme concernant l'organisation spatiale des maisons et des villages, qui respectent l'ordre cosmique qui rĂšgle le monde[123]. De façon similaire, dans le cadre de la mĂ©decine traditionnelle, le guĂ©risseur cherche Ă  entrer en contact avec l'esprit qui se manifeste dans le corps du malade[note 15] - [124]. Enfin, le rapport au pouvoir et Ă  la terre est fortement conditionnĂ© par les aspects cosmogoniques et spirituels ; les rois divins et les rois sorciers sont lĂ©gion[125], qui rĂšgnent plus sur les esprits de leurs sujets que sur des terres clairement dĂ©limitĂ©es[126] - [127] - [80]. À une Ă©chelle plus rĂ©duite, il existe nombre de « mythes fondateurs de villages ; ceux-ci consistent presque toujours en un rĂ©cit qui relate le pacte Ă©tabli entre le gĂ©nie propriĂ©taire d’un espace et un premier arrivant qui s’y est installĂ©. Y sont prĂ©cisĂ©s les conditions — obligations et interdits exigĂ©s par le gĂ©nie — et en mĂȘme temps les droits et avantages pour le bĂ©nĂ©ficiaire humain[71]. »

Lieux

Un exemple cĂ©lĂšbre de lieu sacrĂ© est celui de la citĂ© d'IlĂ©-Ifáșč̀, lĂ  oĂč le Dieu primordial des Yoruba, Olodumare (OlĂłdĂčmarĂš, appelĂ© aussi Olorun, graphiĂ© Ọlọ́run), crĂ©a l'univers[128] et oĂč les dieux parcourent encore la citĂ©[129]. La religion traditionnelle est cependant caractĂ©risĂ©e par l'absence quasi complĂšte de temples, bĂątiments destinĂ©s Ă  abriter officiants et fidĂšles[note 16] ; la nature Ă©tant imprĂ©gnĂ©e de sacrĂ© car abritant les esprits[note 17], il n'est pas besoin de temples permettant d'entrer en contact avec les dĂ©itĂ©s ou les esprits[132]. Par exemple, les offrandes Ă  Asase Ya, dĂ©esse akan de la terre et de l'agriculture, qui n'a ni temples ni prĂȘtres, sont dĂ©posĂ©es Ă  mĂȘme le sol[133]. Les centres cĂ©rĂ©moniels sont donc souvent des lieux naturels. Il y a ceux liĂ©s Ă  l'eau, sources, riviĂšres, fleuves, lacs, mares
, ceux liĂ©s Ă  la terre, collines, rochers, grottes, cavernes
, ceux liĂ©s Ă  l'air, arbres, bosquets, forĂȘts[134]
 et ceux liĂ©s au feu, forge (de construction humaine), volcans[note 18] - [137]
 Les sites peuvent ĂȘtre de faible taille (un bosquet par exemple), parfois pas clairement dĂ©limitĂ©s et font frĂ©quemment l'objet de tabous, notamment l'interdiction d'accĂšs aux non-initiĂ©s[138].

Officiants

L'idĂ©e que le pouvoir spirituel peut ĂȘtre concentrĂ© entre les mains d'une seule personne est absente de la pensĂ©e africaine[139]. Les officiants qui entrent en contact avec les esprits sont donc divers et aucun individu ou groupe n'a le monopole de l'intermĂ©diation. Sorciers, devins, voyants, mĂ©diums, oracles, guĂ©risseurs
 sont nombreux et leurs rĂŽles sont complexes et mĂȘlĂ©s, les individus cumulant la plupart du temps plusieurs statuts : « un prĂȘtre peut ĂȘtre un devin, un roi peut ĂȘtre un prophĂšte, un voyant peut ĂȘtre un prĂȘtre et un prophĂšte peut ĂȘtre un voyant et un devin[trad 2] - [140]. » Les devins et la divination sont une composante intĂ©grale et importante des RTA, car cela permet d'accĂ©der aux esprits et Ă  leurs savoirs pour guĂ©rir ou pour gouverner[141]. La composante mystique (ou « magique ») des RTA reste forte dans la sociĂ©tĂ© africaine moderne[142] - [note 19], chez les personnes de toute culture et de tout niveau social[144].

Entrer en contact avec les esprits suppose donc des pratiques magiques ou mystiques mais aussi l'utilisation d'un pouvoir, obtenu en gĂ©nĂ©ral grĂące Ă  une initiation. Ainsi, par exemple, le parcours initiatique du bwiti, qui permet Ă  l'initiĂ© de devenir devin-guĂ©risseur[145]. Ce pouvoir, intrinsĂšquement, est neutre, seul son usage en fait une chose bonne ou mauvaise[note 20] - [note 21] : « de nombreuses visions du monde africaines affirment que le pouvoir lui-mĂȘme reste neutre jusqu'Ă  ce que l'on dĂ©cide comment l'utiliser. Les devins et les guĂ©risseurs ont tendance Ă  utiliser le pouvoir de façon positive, tandis que les sorciĂšres et les sorciers l'utilisent de façon nĂ©gative. [
] le pouvoir sacrĂ© est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© en Afrique comme une force moralement neutre pouvant ĂȘtre utilisĂ©e pour le bien ou pour le mal[trad 3] - [65]. » L'accusation de sorcellerie malĂ©fique est le plus souvent adressĂ©e aux femmes[148] - [149] et elle peut ĂȘtre socialement gravissime, y compris Ă  l'Ă©poque contemporaine, des pratiques d'exclusion y Ă©tant parfois attachĂ©es, telles le phĂ©nomĂšne des enfants-sorciers[note 22] en milieu urbain et, en milieu rural, les « camps de sorciĂšres »[152] - [153] - [154].

L'officiant de la mĂ©decine traditionnelle (le guĂ©risseur, sangoma en Afrique australe, nganga en Afrique centrale et occidentale) est une figure emblĂ©matique en la matiĂšre. La maladie Ă©tait et reste considĂ©rĂ©e comme intrinsĂšquement liĂ©e Ă  l'intervention des esprits : « Les maladies sont perçues comme une intervention directe des divinitĂ©s ou des ĂȘtres spirituels malveillants, un signe qu'un ajustement de la vie de la personne est opportun[trad 4] - [155] » et le recours aux guĂ©risseurs est trĂšs rĂ©pandu. Selon une Ă©tude menĂ©e en Afrique subsaharienne contemporaine, la frĂ©quentation des guĂ©risseurs traditionnels atteindrait 85 %[156] et, en Afrique du Sud, Ă  la fin du xxe siĂšcle, 60 % des habitants faisaient appel aux guĂ©risseurs en premier lieu ou de maniĂšre exclusive[157]. Cette pratique est tellement incontournable que l'OMS associe les tradipraticiens Ă  ses stratĂ©gies de lutte contre les maladies[158].

Le devin est l'autre figure emblĂ©matique, en relation avec le pouvoir politique et Ă©conomique[143] - [159]. Dans la mesure oĂč les monarques, les chefs et les anciens remplissaient conjointement un rĂŽle politique et religieux[160], il existe de ce fait une tradition de rois et reines « sorciers »[149], et il existe encore aujourd'hui en Afrique contemporaine l'idĂ©e que la magie, en lien avec la religion, est au cƓur du pouvoir politique et Ă©conomique[161]. La rĂ©ussite sociale, professionnelle, politique
 dĂ©coulant, entre autres, de l'intervention des esprits sur la Terre des Hommes, un homme politique qui rĂ©ussit sera ainsi considĂ©rĂ© comme « blindĂ© » (i.e. protĂ©gĂ©, soutenu) par les meilleurs intercesseurs et l'Ă©chec d'un projet sera attribuĂ© Ă  un sabotage par sorcellerie[162].

S'il existe donc des spĂ©cialistes du religieux, l'imbrication du social et du religieux confĂšre aussi au chef de famille, Ă  l'aĂźnĂ© ou au patriarche un rĂŽle important[163], car c'est lui qui est chargĂ© de l'harmonie dans la famille et, au-delĂ , des relations de cette derniĂšre avec le monde qui l'entoure, clan, village, plus globalement le groupe d'appartenance et, « sans se rĂ©fĂ©rer aux ancĂȘtres pour rĂ©gler les problĂšmes de famille, il est bien difficile, pour ne pas dire impossible, de rĂ©tablir les Ă©quilibres sociaux perturbĂ©s[164] » ; il est l'officiant notamment des rites de passage et de ceux liĂ©s Ă  la rĂ©solution des troubles familiaux[165] - [note 23] - [note 24]. Il existe d'autres catĂ©gories d'officiants, non-spĂ©cialistes, ceux qui endossent un rĂŽle provisoire, tels les porteurs de masque qui incarnent un esprit le temps d'une cĂ©rĂ©monie[168].

Objets et supports matériels

Boli, figurine faite de bois, d'écorce et d'argile broyés et pétris, imprégnée de sang (peuple Bambara du Mali).

Il existe un malentendu[note 25] durable entre l'Occident et l'Afrique quant Ă  l'art traditionnel africain[note 26] - [172] - [173]. Les objets « artistiques » africains, catĂ©gorisĂ©s comme tels par le regard occidental, sont en fait des objets cultuels ayant essentiellement une fonction spirituelle[53], et l'idĂ©e de les exposer dans un musĂ©e est absente de la pensĂ©e africaine traditionnelle[174] - [175]. Les masques et les statuettes retiennent l'attention des EuropĂ©ens en tant qu'Ɠuvres artistiques, les autres reprĂ©sentations Ă©tant considĂ©rĂ©es comme « subsidiaires »[176], mais les objets et reprĂ©sentations sont extrĂȘmement divers, masques et statuettes donc, mais aussi gravures sur tous supports, peintures rupestres et sur pierre, poteries et cĂ©ramiques de toute nature, pierres, rochers, boules de glaise confectionnĂ©es ad hoc[16]
 Ces objets ne sont pas nĂ©cessairement destinĂ©s Ă  ĂȘtre conservĂ©s ; les masques, notamment, sont souvent dĂ©truits ou abandonnĂ©s aprĂšs usage[177] et ils sont donc constamment renouvelĂ©s. On pense souvent, Ă  tort, que les thĂšmes proposĂ©s par les masques sont immĂ©moriaux alors que les mascarades incorporent constamment des thĂšmes nouveaux, par exemple l'arrivĂ©e des EuropĂ©ens colonisateurs[178]. En ce qui concerne les peintures pariĂ©tales, « les sujets et les prĂ©occupations symboliques de chaque tradition sont trĂšs diffĂ©rents, mais ils sont unis par une prĂ©occupation commune pour le monde des esprits et pour les forces du monde des esprits[trad 5] - [179] »[180]. Remontant Ă  la prĂ©histoire, l'art rupestre perdure jusqu'Ă  l'Ă©poque moderne ; ainsi les adeptes du nyau, au Malawi, continuent Ă  utiliser les sites de Chongoni comme lieux rituels[181] - [182].

L'objet rituel sert Ă  soigner, Ă  invoquer des esprits, Ă  commĂ©morer des ancĂȘtres, Ă  garder des reliquaires, Ă  protĂ©ger (talisman apotropaĂŻque)
 Dans ce dernier usage, on retrouve frĂ©quemment un appareillage de perles, portĂ©es sur les vĂȘtements, en bracelets, en colliers, etc[178]. Pour assurer leurs fonctions, ils sont chargĂ©s en pouvoir magique grĂące Ă  des rituels adĂ©quats, impliquant des offrandes, typiquement de nourriture et de boisson, des invocations et, souvent, un sacrifice animal (poule, chĂšvre
)[183] - [184] - [185].

Cérémonies

Costumes portés à l'occasion d'une initiation masculine au Malawi.

Les cĂ©rĂ©monies des religions traditionnelles africaines, Ă  l'occasion desquelles on entre en relation avec les esprits, prennent place Ă  des moments particuliers. Certains reviennent Ă  intervalles rĂ©guliers ; les dĂ©itĂ©s ou les ancĂȘtres par exemple, sont invoquĂ©s typiquement un jour donnĂ© dans l'annĂ©e, et il y a aussi les moments clĂ©s des cycles agricoles[186] - [187], au dĂ©but de la saison des pluies par exemple, oĂč la cĂ©rĂ©monie vise Ă  obtenir de bonnes pluies (il existe aussi en certains endroits des cĂ©rĂ©monies pour les faire cesser[188]) et de bonnes rĂ©coltes[189] - [190] - [191].

Les autres moments typiques des cérémonies sont ceux rythmant la vie humaine, notamment les rites de nommage, lorsqu'on attribue un nom au nouveau-né[192], les rites de passages (des rites pubertaires d'initiation essentiellement, souvent associés à des mutilations génitales féminines ou masculines[193] - [note 27]), les rites matrimoniaux et ceux liés aux funérailles et à l'ancestralisation[197].

Pour ce qui concerne les rites d'initiation, il existe fréquemment une partie « secrÚte » qui fait qu'ils se déroulent pour partie à l'écart de la communauté, dans la nature le plus souvent[198]. C'est un des rites les plus importants, qui marque l'entrée de l'individu dans la société des adultes et, parfois, l'entrée dans une confrérie ou société secrÚte d'initiés, et qui lui donne la permission de se marier[199] - [198]. Les pratiques d'initiation sont fréquentes, quoique pas systématiques, elles peuvent ne concerner qu'une partie de la population et rarement les femmes[note 28]. La durée des initiations est trÚs variable, d'une journée à plusieurs mois«_Alors_que_l'initiation_Nandi_nécessite_plusieurs_semaines,_le_rite_de_premiÚre_mort_Nyae_Nyae!_Kung_ne_prend_qu'une_journée_»_234-0">[201] - [note 29].

Il existe enfin un troisiĂšme type de moment, celui liĂ© aux rites de guĂ©rison, circonstances dans lesquelles la possession de l'officiant est frĂ©quente : esprits bori chez les Haoussas du Niger, qui est par ailleurs un exemple de syncrĂ©tisme avec l'islam[203], esprits bisimba chez les ZĂ©la de rĂ©publique dĂ©mocratique du Congo[108], zār d'Éthiopie[204], ndöp (ou n'doep) pratiquĂ© au SĂ©nĂ©gal[205] - [206] - [207] - [208]


Les cĂ©rĂ©monies sont l'occasion, le plus souvent, de libations et de sacrifices animaux, et elles s'accompagnent frĂ©quemment d'une pĂ©riode de tabous alimentaires ou comportementaux[209]. De nombreux rituels impliquent une participation communautaire mais certains restent spĂ©cifiques aux Ă©lites dont le statut, les compĂ©tences et l'autoritĂ© leur permettent d'interagir de maniĂšre sĂ»re et bĂ©nĂ©fique avec les pouvoirs sacrĂ©s[210]. La forme emblĂ©matique de la cĂ©rĂ©monie publique est celle de la mascarade, oĂč des danseurs masquĂ©s se produisent, au son des tambours, pour invoquer les espritsvol. 8645_245-0">[211]. C'est d'ailleurs un autre aspect du malentendu entre Occident et Afrique car les danses, chants et percussions rythmiques ont Ă©tĂ© « rĂ©cupĂ©rĂ©s » trĂšs tĂŽt par les colonisateurs, transformant ce qui Ă©tait un rituel religieux au mieux, en spectacle artistique, au pire, en danse folklorique[212] - [note 30].

Noms du dieu unique

L'Afrique aux mille ethnies[215] et aux deux mille langues[216] - [217] utilise différents noms pour désigner Dieu. L'encyclopédie des religions africaines de Molefi Kete Asante (2009) en recense plus de deux cents[218] ; vingt-cinq groupes ethniques utilisent le terme Mulungu ou Murungu, Luzu est employé en Tanzanie et dans les Congos. Les Kikuyu utilisent Ngewo ou Ngaï ; les Ashanti, Nyankopon ; les Ga, Nyonmo ; les Yoruba, Olorun ou Olodumare ; les Ngombe, Akongo ; les Baganda, Katonda ; les Baila, Leza ; les Sotho, Molimo ; les Zoulou, Nkulunkulu ; les Efik/Ibidio, Abasi et les Konso, Waqa[218]. Amma est le Dieu des Dogons[219] - [220] - [221], Engaï[note 31] celui des Maasaï[222], il est Roog pour les SérÚres[223] - [224], Maa Ngala pour les Mandingues[225], Gueno pour les Peuls[226], Nzambi a Mpungu[note 32] pour les Kongos[227] - [228], Nyame pour les Akan[229], etc.

Situation contemporaine

Les adeptes de ces religions seraient entre 100[230] et 200 millions[231], ce qui reprĂ©senterait, mĂȘme dans l'hypothĂšse basse, 70 % des adeptes des religions dites « traditionnelles » dans le monde et 12 % de la population africaine, 45 % des Africains Ă©tant chrĂ©tiens et 40 % musulmans[232] - [231].

La persistance des formes traditionnelles s'explique en partie par le fait que l'islamisation et la christianisation, au moins Ă  leurs dĂ©buts, concernent plus des Ă©lites que les « masses ». Ainsi en est-il pour l'islam pacifique des dĂ©buts[note 33]. Plus tard, au xviie siĂšcle, un islam plus guerrier instaure des États musulmans qui convertissent plus massivement leurs populations[234] jusqu'Ă  ce que la colonisation interrompe le phĂ©nomĂšne[235]. Pour ce qui concerne le christianisme (aux exceptions copte et Ă©thiopienne prĂšs), il emprunte massivement le canal des Ă©coles confessionnelles de l'Ă©poque coloniale, lesquelles concourent Ă  crĂ©er une Ă©lite, instruite et christianisĂ©e, mais minoritaire[236] - [note 34].

Il existe donc, en Afrique subsaharienne et parmi la diaspora, des syncrĂ©tismes importants[note 35] qui amĂšnent Ă  envisager un particularisme africain[232]. En effet, de nos jours, une grande partie des Africains sont considĂ©rĂ©s comme musulmans ou chrĂ©tiens, quoique leurs pratiques soient largement influencĂ©es par les pratiques et croyances traditionnelles, Ă  tel point que l'Afrique subsaharienne a inventĂ© l'aphorisme « 50 % chrĂ©tien, 50 % musulman, 100 % animiste »[240] - [241] - [242] - [243] : « dĂšs que cela tourne au vinaigre, l’Africain va voir le fĂ©ticheur[244]. »

L'islam et le christianisme sont prĂ©sents en Afrique depuis qu'ils existent, ce qui a laissĂ© Ă  l'Afrique des siĂšcles pour s'y adapter et les premiĂšres formes africaines de ces religions importĂ©es sont parfois plus anciennes que certaines religions dites « traditionnelles », apparues plus tardivement[245]. En outre, les RTA ne sont pas figĂ©es et ont Ă©voluĂ© car elles ont une facultĂ© d'adaptation considĂ©rable[note 36], qui explique en bonne partie ce syncrĂ©tisme caractĂ©ristique[244]. Les influences rĂ©ciproques entre les religions abrahamiques et les religions traditionnelles sont lĂ©gion. Ainsi, au viiie siĂšcle, Salih ibn Tarif (en), dirigeant des berbĂšres Berghouata, crĂ©e une religion fondĂ©e sur l'islam, « exemple le plus solide d’islamisme indigĂ©nisĂ© en Afrique du Nord[247]. » À un niveau plus prosaĂŻque, les amulettes utilisĂ©es par les devins, pratique africaine, sont parfois Ă©crites en arabe par des officiants en principe islamisĂ©s[247]. Les RTA ont aussi incorporĂ© sans difficultĂ© les djinns issus de la tradition musulmane car ils « ressemblent » aux esprits invisibles[248] - [249] - [250]. Pour ce qui concerne le christianisme, le dogme catholique d'intercession des saints se rapproche du culte des ancĂȘtres car le point commun est que les uns, comme les autres, « servent de mĂ©diateurs entre la divinitĂ© et les hommes et sont capables d'intercĂ©der auprĂšs de dieux au profit de leurs descendants et de l'ensemble des vivants »[251]. Autre exemple enfin, parmi les masques du nyau, on trouve Bwana wokwera pa ndege/pa galimoto (« l'homme dans un avion/une voiture »), qui figure l'homme Blanc, et Simoni, en rĂ©fĂ©rence Ă  Pierre, l'apĂŽtre chrĂ©tien, qui porte un masque rouge, qui le fait ressembler Ă  un Anglais ayant attrapĂ© un coup de soleil et qui porte un costume de chiffons ; c'est une caricature du colonialiste britannique[252].

Les religions africaines ont essaimĂ©, notamment en AmĂ©rique mais aussi en Europe, avec les esclaves de la traite atlantique[253] : candomblĂ© brĂ©silien, regla de Ocha cubaine (Santeria), vaudou haĂŻtien et nord-amĂ©ricain, Palo Mayombe, quimbois antillais, Obeah jamaĂŻcain[254], Orisha et baptisme spirituel trinidadiens, gwan hĂ©lĂ© ou gwoka de Carriacou[255] - [256] - [257]
 Le courant kĂ©mite, dĂ©veloppĂ© aux États-Unis, revendique quant Ă  lui d'ĂȘtre issu de la religion Ă©gyptienne antique ; le terme, selon les afrocentristes, signifiant « terre des Noirs » en ancien Ă©gyptien[258]. Certaines Églises ont une telle importance qu'elles reprĂ©sentent une autoritĂ© morale et leurs adeptes un rĂ©servoir Ă©lectoral que les politiciens entendent prendre en considĂ©ration ; ainsi en est-il du candomblĂ© au BrĂ©sil et du vaudou en HaĂŻti[259].

La fin du XXe et le dĂ©but du XXIe siĂšcle voient, en Afrique, un important dĂ©veloppement du protestantisme Ă©vangĂ©lique. L'Afrique abriterait le quart des adeptes Ă  l'Ă©chelle mondiale[238] et les Ă©vangĂ©listes, 36 % des Africains, reprĂ©senteraient donc 80 % des chrĂ©tiens d'Afrique[260]. ParallĂšlement, les Églises d'institution africaine se dĂ©veloppent massivement[261] - [262]. Cela n'est pas sans impact sur le paysage religieux contemporain, sur fond de montĂ©e de l'intolĂ©rance religieuse[note 37] : « au cours des siĂšcles passĂ©s — en fait jusqu'Ă  tout rĂ©cemment — les religions traditionnelles africaines Ă©taient souvent pratiquĂ©es parallĂšlement Ă  l'islam et au christianisme. Il ne s'agit pas de brosser un tableau trop rose des relations interreligieuses : il y a eu des pĂ©riodes de conflits religieux intenses, de guerre sainte et de djihad. NĂ©anmoins, les relations interreligieuses en Afrique ont aujourd'hui atteint un degrĂ© d'intolĂ©rance presque sans prĂ©cĂ©dent, en grande partie grĂące Ă  la popularitĂ© croissante des formes radicales du christianisme Ă©vangĂ©lique et de l'islam. Alors que les musulmans et les chrĂ©tiens se battent rĂ©guliĂšrement et souvent violemment pour le contrĂŽle de la sphĂšre publique et de l'Ăąme des gens, ils partagent un ennemi commun, les pratiquants des religions traditionnelles africaines[263]. »

Notes et références

Citations originelles

  1. (en) « Indigenous African religions refer to the indigenous or native religious beliefs of the African people before the Christian and Islamic colonization of Africa. »
  2. (en) « A priest can be a diviner, a king may be a prophet, a seer may be a priest and a prophet may be a seer and diviner. »
  3. (en) « Many African worldview assert that power itself remains neutral until one dĂ©cides how to use it. Diviners and healers tend to use power positively, while witches or sorcerers use power negatively. [
] Sacred power is typically viewed in Africa as a morally neutral force that can be used for good or evil. »
  4. (en) « Diseases are viewed as a direct intervention by the deities or the malevolent spiritual beings, a signal that some adjustement to the personne's life is expedient. »
  5. (en) « The subjects and symbolic concerns of each tradition are very different, but they are united by a common concern with the spirit world and with spirit world forces. »

Notes

  1. Par exemple : « Les religions africaines autochtones font référence aux croyances religieuses autochtones ou indigÚnes des peuples africains avant la colonisation chrétienne et islamique de l'Afrique[trad 1] - [1] », le judaïsme n'étant concerné que dans une trÚs faible mesure[2].
  2. « Quant au terme d’animisme qui renvoie Ă  des approches anthropologiques dĂ©passĂ©es, il est considĂ©rĂ© comme obsolĂšte[4]. »
  3. Ce phénomÚne a été étudié par Okot p'Bitek[5].
  4. Il influence notamment Émile Durkheim, qui Ă©crit Les Formes Ă©lĂ©mentaires de la vie religieuse en 1912 et Henri Wallon ainsi que Gaston Bachelard[8]
  5. Du mot facticcio, signifiant « factice Â»[21].
  6. Par exemple, le musée des Confluences de Lyon[26].
  7. Le totem est, Ă  l'instar du blason, un signe d'identification, l'Ă©quivalent d'un nom. Il est plus rarement qu'on ne le pense associĂ© Ă  un animal (ou Ă  un nom d'animal) et il existe des clans sans totem. Dans une conception anthropologique notamment portĂ©e par Émile Durkheim et James George Frazer, le totem sert Ă  dĂ©finir le groupe endogamique et, dans une extension de la prohibition de l'inceste, les groupes (exogamiques donc) dans lesquels il est permis de prendre femmes ou Ă©poux[29].
  8. Par exemple : « Les noirs Bantous qui forment un immense peuple [
] n'ayant pas dĂ©passĂ© le stade culturel des traditions orales ne disposent certainement pas d'une littĂ©rature philosophique qui leur appartiendrait en propre[36]. »
  9. « En contexte africain, il n'existe pas de séparation entre le sacré et le profane[49]. »
  10. « Les masques sculptĂ©s ne sont pas conçus pour ĂȘtre contemplĂ©s comme Ɠuvres d’art, mais pour ĂȘtre utilisĂ©s Ă  l’occasion de cĂ©rĂ©monies rituelles sociales ou religieuses[52]. »
  11. Un peu avant, vers le début des années 1950, l'ethnologue Geoffrey Parrinder utilise un terme semblable pour sa description des religions d'Afrique de l'ouest[55].
  12. « Par exemple, pour les Lozi de Zambie, l'ĂȘtre suprĂȘme, Nyambe, a crĂ©Ă© sa femme, Nasilele et le premier ĂȘtre humain, Kamunu[65] »
  13. Ils ont, parfois, été utilisés de la pire des façons : au Rwanda, les mythes historiques Hutu ont été invoqués pour justifier le génocide des Tutsi[66].
  14. Les historiens se sont appuyés sur ces contenus pour retracer des mouvements de population par exemple[67].
  15. Soit par mécontentement à cause du viol d'un interdit par exemple, soit parce qu'il a été invoqué par un tiers qui chercher à nuire au patient.
  16. « Certains mouvements religieux ont des espaces sacrĂ©s, tels qu'une montagne, une riviĂšre ou une forĂȘt, mais ils n'ont rien qui ressemble au bĂątiment « Ă©glise »[130]. »
  17. « il n'est pas inutile de rappeler que ce ne sont pas les éléments de la nature en tant que tels qui sont l'objet du culte, mais la (ou les) créature(s) invisible(s) qui les habite(nt). Ces lieux sont frappés d'interdits précis et maints témoignages relatent les difficultés rencontrées par les ingénieurs des travaux publics pour dynamiter un gros rocher, abattre un certain arbre ou dévier un cours d'eau. [...] le lieu frappé d'interdits est non seulement relié à un systÚme de croyances, mais aussi à une organisation sociale et politique et renvoie à un certain contrÎle des ressources naturelles[131]. »
  18. Par exemple, au Rwanda, celui de Muhabura, en lien avec le culte de Ryangombe[135] - [136].
  19. « La sorcellerie n’a pas disparu en Afrique et s’affirme aujourd’hui comme une catĂ©gorie incontournable de la vie publique et privĂ©e[143]. »
  20. « La sorcellerie qui passe pour dĂ©chaĂźner les pires fureurs, peut ĂȘtre la complice de l'ordre Ă©tabli et de la paix sociale[146] ! »
  21. Evans-Pritchard en 1937, étudiant les Zandé, distinguait wene ngwa, la bonne magie et gbigbite ngwa, la mauvaise[147].
  22. Ce phénomÚne est récent, datant de la fin des années 1980[150] - [151].
  23. Le don de divination s'acquiert aussi, parfois, au sein de la famille[166].
  24. « En contexte africain, le fait religieux est intĂ©grĂ© au politique et au social. La sĂ©paration n'est pas nette entre le sacrĂ© et le profane. Le monde de l'au-delĂ  fait partie de l'expĂ©rience quotidienne. MĂȘme s'il existe certains spĂ©cialistes du religieux tels que le mĂ©decin traditionnel ou le devin, c'est le chef de famille qui est l'officiant principal[167]. »
  25. Marcel Mauss alerte sur le malentendu qui intervient lorsque l'ethnographe, à la recherche d'objectivité, parvient à une appréhension des faits qui n'a pas de point commun avec celle de « l'indigÚne »[169].
  26. « L'image de la sculpture africaine comme « primitive » et comme associĂ©e Ă  des rituels secrets et dangereux continue Ă  influencer la perception de « l'art africain »[170] », surtout lorsque les connotations (relation avec la mort, sacrifice
) vĂ©hiculĂ©es par les objets sont prises au pied de la lettre : « Est-ce que l'historien de l'art de la Renaissance oserait parler des images de la Crucifixion comme des reprĂ©sentations d'un sacrifice humain ? Ou des reprĂ©sentations du Saint Sacrement comme centrĂ©es sur l'image du cannibalisme[171] ? »
  27. Quoique la circoncision ne soit pas, en Occident, considérée à l'instar des mutilations telle l'excision[194], certains rites de circoncision sont néanmoins dangereux, les conditions dans lesquelles ils sont exécutés n'étant pas meilleures que celles concernant les femmes, par exemple l'ukwaluka des Xhosa d'Afrique australe[195] - [196].
  28. « Si certaines populations comme les Bambara admettent tous les Ă©lĂ©ments mĂąles sans restriction dans leurs sociĂ©tĂ©s d’initiation, d’autres, comme les Dogon, pratiquent une sĂ©lection. En outre, il existe en Afrique des populations dĂ©pourvues de systĂšmes initiatoires ; et il ne faut pas oublier les femmes, considĂ©rĂ©es en gĂ©nĂ©ral comme portant naturellement en elles la connaissance, donc Ă©liminĂ©es des systĂšmes d’initiation, sauf dans quelques populations qui pratiquent une initiation spĂ©ciale pour elles[200]. »
  29. Voire plus, l'initiation au poro prend ainsi 21 ans, en trois cycles de 7 ans[202].
  30. Le malentendu pĂ©nĂštre la sociĂ©tĂ© africaine elle-mĂȘme. Ainsi, par exemple, le kankourang du SĂ©nĂ©gal se dĂ©sacralise-t-il de plus en plus : « Aujourd’hui, cet ĂȘtre mythique attire plus pour son caractĂšre carnavalesque que pour son rĂŽle de rĂ©gulateur social[213] », « C’est la descente aux enfers pour ce rite oh combien de fois noble et Ă©loquent dans la prĂ©servation des valeurs sociales[214]. ».
  31. Parfois Enkai, En-Kai ou Engai.
  32. Parfois Nzambé, Nzambi Mpungu.
  33. « Ainsi, sans guerres, sans prosĂ©lytisme violent, l’islam a-t-il marquĂ© des points, en terre d’Afrique, avant le [
] XIIe siĂšcle [
] Souvent, on se contente d’une conversion assez formelle du prince [
] S’il en est ainsi des princes [
], qu’en est-il des commerçants « convertis » Ă  l’occasion d’un Ă©change rapide, fidĂšles associĂ©s mais probablement musulmans un peu superficiels ? Quant au monde rural, il n’a pas Ă©tĂ© question de toucher Ă  ses croyances et Ă  ses pratiques : ce serait dĂ©sorganiser toute la sociĂ©tĂ© et ses formes de production[233]. »
  34. En 1910, moins de 9,5 % des Africains sont chrétiens[237], constituant 1 % des chrétiens du monde[238].
  35. Par exemple, les rois d'Abomey assimilaient leur déesse Mawu à Yahvé pour se concilier les chrétiens[239].
  36. « Rien n’est moins figĂ© que la religion traditionnelle africaine. Sa force consiste prĂ©cisĂ©ment dans sa facultĂ© d’adaptation. Elle est rĂ©inventĂ©e perpĂ©tuellement[246]. »
  37. Par exemple, pour l'Afrique de l'Ouest : chap. 2.2.2. « Religions et langues », dans Rapport Afrique de l'Ouest 2007-2008, OCDE, (lire en ligne), p. 119.

Références

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  2. Maurice DorĂšs, « IdentitĂ©s juives et racines africaines », PardĂšs, no 44,‎ , p. 19-26 (lire en ligne)
  3. Olupona 2014, p. xx.
  4. Claude-HĂ©lĂšne Perrot, « Religions dites « traditionnelles Â» et histoire », dans L'Ă©criture de l'histoire en Afrique, Karthala, , p. 283.
  5. p'Bitek 1970.
  6. Histoire de l'humanité 2008, p. 1177.
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  8. Liliane Maury, « LĂ©vy-Bruhl et La mentalitĂ© primitive », Bibnum,‎ (lire en ligne)
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  11. Marcel Anganga, « Vie et mort en Afrique noire », ThĂ©ologiques, vol. 19, no 1,‎ , p. 87-106 (DOI 10.7202/1014182ar)
  12. SĂ©verine Kodjo-Grandvaux, « Bantous : de Tempels Ă  Mandela, le printemps des philosophes », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
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