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Batammariba

Les Batammariba[2] - [3] ou BètĂŁmmaribè (au singulier OtĂŁmmari) constituent une population d'Afrique de l'Ouest vivant dans le massif et la vallĂ©e de l’Atakora au nord du BĂ©nin et du Togo. Ce sont des Ă©leveurs-agriculteurs aux fortes traditions guerrières, formant  une sociĂ©tĂ© clanique s’opposant Ă  toute forme de domination ou d’asservissement[4].

Batammariba

Populations importantes par région
BĂ©nin 100 000
Togo 20 000
Autres
Langues ditammari
Description de cette image, également commentée ci-après
Schéma de répartition au Togo et au Bénin[1]

Au BĂ©nin, au nombre d’environ cent mille, ils sont aussi appelĂ©s « Somba ». Au nombre d’environ vingt mille au Togo, ils sont officiellement appelĂ©s « Tamberma » ou « Taberma » avant que leur territoire, le Koutammakou, ne soit inscrit en 2004 sur la liste des sites classĂ©s du Patrimoine mondial de l’Unesco en tant que « paysage culturel vivant »[5].

Histoire

Les recherches ethnohistoriques pionnières de Paul Mercier (1922-1975[6]) retracent l’histoire de leurs migrations depuis le Burkina Faso. Venant d’horizons divers, de petits groupes se sont installĂ©s dans l’Atakora entre le xvie et le xviiie siècle par vagues successives, conservant les traces des sociĂ©tĂ©s parmi lesquelles ils sĂ©journèrent. Il est donc hasardeux de soutenir que les Batammariba forment une population homogène. Certes, leur langue, le ditammari appartenant au groupe gur, constitue un point d’ancrage, mais elle connaĂ®t des disparitĂ©s sensibles d’un groupe Ă  l’autre, de mĂŞme que leur vie cĂ©rĂ©monielle. On distingue trois grands  groupes : les Besorubè, les Betyabè et les Batammariba proprement dits.

Quel que soit leur groupe d’appartenance, tous affirment avoir même origine, tous se disent « enfants du Serpent ou Fawaafa ». Le grand Serpent femelle, invisible et souterrain, qui jadis, à Dinaba, couva les « œufs » dont sortirent les premiers ancêtres. Des « œufs » confiés par Kouyé, Esprit de la Lumière, compagnon de Boutan, Esprit de la Terre.

Lorsque, après des annĂ©es (ou des siècles ?) d’errance, les Batammariba parvinrent Ă  ce « nouveau Dinaba » que reprĂ©senta pour eux la vallĂ©e de l’Atakora, ils prĂ©fĂ©rèrent oublier une histoire faite de migrations et de conflits avec les chefferies qui avaient tentĂ© de leur imposer leurs lois. Ce lieu devint le leur : le Koutammakou ou Koutammarikou,  « LĂ  oĂą l’on construit en pĂ©trissant la terre humide », un nom impliquant un lien puissant avec la terre, Ă  laquelle se rĂ©fère tout rituel. La terre des profondeurs est le domaine des esprits des morts et l’univers de forces souterraines auxquelles les humains doivent leur survie et la nature, la facultĂ© de se rĂ©gĂ©nĂ©rer.

Les Vrais Maîtres du territoire

Les Batammariba ne se considèrent pas comme les propriĂ©taires de leur sol, mais comme leurs gestionnaires. Leur installation n’aurait pu se rĂ©aliser, affirment-ils, sans l’intercession des "premiers sur les lieux" ou premiers occupants, les Babietiba, qui appartenaient Ă  un sous-groupe Waaba du BĂ©nin,  peuple de forgerons d’un haut niveau culturel. Ă€ leur arrivĂ©e, ils les prĂ©sentèrent aux «Vrais maĂ®tres du territoire » : les esprits ou forces du sous-sol. Ces puissances chtoniennes ont imposĂ© aux humains des règles de chasse et d’exploitation du sol. Le lien avec ces forces exige discrĂ©tion, maĂ®trise de soi, bravoure. Vaillance et retenue sont les qualitĂ©s essentielles auxquelles est formĂ© dès son plus jeune âge un Otammari[7].

La takyiènta

Maison traditionnelle otammari Ă  Kouaba au BĂ©nin (2011)
Manta-Village
Manta-Village

La takyiènta (pluriel : sikyien) désigne à la fois la demeure traditionnelle d’un Otammari et sa petite famille. Construite en terre et encadrée de tourelles supportant deux greniers, elle évoque une petite citadelle médiévale. Orientée vers le couchant, formée d’un côté sud « masculin » et d’un côté nord « féminin », son modèle diffère selon les villages. Cette forteresse à étage et aux murs aveugles a permis à ses habitants de repousser aux siècles derniers les envahisseurs accueillis par des jets de flèches tirées par les meurtrières, plus tard, les militaires allemands puis français. Elle les protégeait aussi de l’intrusion de léopards qui, selon les anciens, rôdaient dans la région quand elle était envahie par la brousse. Son édification, poursuivie pendant plusieurs mois, exige la participation de plusieurs corps de métier.

L’étage est l’« abri des vivants ». Jusque vers l’an 2000, parents et enfants passaient la nuit dans les petites cases Ă©levĂ©es sur le pourtour et au centre de la terrasse. S’ils prĂ©fèrent Ă  prĂ©sent le confort relatif de cases « en dur » construites Ă  proximitĂ©, ils  continuent Ă  se dĂ©tendre pendant les heures chaudes sous un auvent, oĂą ils accueillent les visiteurs. La takienta est maintenant rĂ©servĂ©e aux cĂ©rĂ©monies se dĂ©roulant dans la pièce du bas, dĂ©volue aux ancĂŞtres, dont les souffles rĂ©sident en des autels en terre de forme conique. Obscure et silencieuse – il est interdit d’y faire du bruit et de la lumière -  cette pièce vise Ă  mĂ©nager un lieu propice Ă  leur repos. En tout vivant, pensent les Batammariba, revit le souffle d’un mort qui a dĂ©sirĂ© sa naissance. Il est donc indispensable de garder en mĂ©moire leurs noms, identifiĂ©s Ă  leurs souffles. Au cours de sacrifices cĂ©lĂ©brĂ©s sur les autels, les vivants maintiennent leurs relations avec ces « donneurs de vie ». Un Ă©tranger ne peut pĂ©nĂ©trer dans ce temple  sans l’autorisation du « maĂ®tre de la takienta ». Ă€ l’extĂ©rieur, du cĂ´tĂ© sud, certains autels sont le rĂ©ceptacle d’esprits d’animaux tuĂ©s autrefois Ă  la chasse ou d’esprits souterrains avec lesquels des ancĂŞtres dotĂ©s de voyance ont conclu un pacte, dont bĂ©nĂ©ficient les descendants. Le lien est donc Ă©troit entre la takienta et les bosquets sacrĂ©s du village. Sorte de cosmos, elle est l’expression de la spiritualitĂ© des Batammariba[8].

Le « fondement » des Batammariba

Les Batammariba restent très attachés à une organisation sociale et rituelle qu’ils considèrent comme leur « fondement »[9]. Cette organisation — comme dans toute population africaine —, établit une stricte hiérarchie entre aînés et cadets, mais refuse tout pouvoir centralisé. Dépourvue de chefferie héréditaire, la société est structurée en clans — deux, quatre ou six — qui forment un groupement territorial, à la manière d'un village. Au lieu de fondation de la communauté se trouvent les centres rituels, composés du cimetière, de la grande maison d’initiation des jeunes et du sanctuaire du Serpent titulaire du clan. Une certaine parenté unit les clans, puisque leurs membres se considèrent comme les descendants des fils du fondateur[10] - [11]

Le second pôle de ce fondement est un système cérémoniel particulièrement préservé au Togo, dont les rites funéraires et les rites initiatiques constituent les principales manifestations : le dikuntri des filles et le difwani des garçons, qui ont lieu tous les quatre ans. La véritable autorité appartient aux responsables des rituels, désignés selon des critères éthiques rigoureux, tels que la discrétion et la maîtrise de soi : « qu’on les menace d’un couteau, ils préféreront être tués plutôt que de tuer ! » Aujourd’hui, ces rites ont conservé toute leur importance auprès des Batammariba, et un jeune, même s'il a quitté le village afin de poursuivre sa scolarité ailleurs, acceptera généralement de suivre le cycle des initiations[12].

La fidélité à leurs traditions, notamment le soin et le respect qu’ils vouent à une terre dont dépend la survie des humains, leur fierté naturelle, leurs traditions guerrières et de chasse revécues avec intensité au cours des cérémonies, ont permis aux Batammariba de résister aux influences extérieures qui auraient pu ébranler leur détermination à maintenir vivant un héritage millénaire qui fait la grandeur de leur culture.

Aujourd'hui

En 2006, le Département du Patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, dirigé par Rieks Smeets, a monté un « Programme de préservation du patrimoine culturel immatériel des Batammariba » favorisant la transmission des savoirs, installé au Koutammakou par le Ministère de la Culture et le Ministère de l'Enseignement primaire du Togo, coordonné par Dominique Sewane, expert international au Patrimoine mondial de l'Unesco (World Heritage) et au Patrimoine culturel immatériel de l'Unesco (Intangible Cultural Heritage), auteur de plusieurs ouvrages et articles de référence sur la vie cérémonielle des Batammariba[13].

Les préfets Battamariba du Bénin organisent chaque année le Festival des Arts et de la Culture Tãmmari (FACTAM[14]) à Natitingou, une ville du département de l'Atacora.

Ceux qui ont Ă©tudiĂ© cette sociĂ©tĂ© 

Illustration de Auf dem Wege nach Atlantis (1911) par Leo Frobenius
West Africa Wellcome
West Africa Wellcome
Leo Frobenius

Les intuitions de l'ethnologue et archĂ©ologue allemand Leo Frobenius (1873-1938), sa sensibilitĂ© Ă  l’égard des peuples africains, suscitent l'intĂ©rĂŞt de nombreux Ă©tudiants. Les archives de l’Institut Frobenius[15], associĂ© Ă  l'universitĂ© Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main (comportant quatre collections scientifiques et une importante banque d’images), sont rĂ©gulièrement consultĂ©es. Les textes de Leo Frobenius sur les Batammariba du Togo gardaient leur actualitĂ© dans les annĂ©es 1980.

Paul Mercier

Quiconque s'intĂ©resse aux populations de l'Atakora, ne peut se reporter qu’aux diffĂ©rents travaux de Paul Mercier[6]. Ses enquĂŞtes dans la rĂ©gion de Natitingou en 1950 retracent les mouvements des diffĂ©rents sous-groupes tammariba et de leurs voisins. Ses nombreux articles dĂ©crivent avec prĂ©cision leur organisation sociale et rĂ©gime foncier. Recherches prodigieuses, encore inĂ©galĂ©es, si l’on songe qu’elles furent menĂ©es en solitaire, et pour la première fois, en un temps relativement court chez un peuple difficile d’accès.

Albert Marie Maurice

Militaire à Natitingou en 1950, Albert Marie Maurice (1913-2002[16]) a mené des recherches approfondies sur cette société. Ses archives photographiques, de grande valeur, se trouvent à l’Académie des sciences d’outre-mer.

Rigobert Kouagou

Originaire de Natitingou (Bénin), Rigobert Kouagou[17] s’est toujours passionné pour ses origines et sa langue, le ditammari, dont il est l’un des spécialistes. Il est l'auteur de poèmes, contes et nouvelles en ditammari, traduits en français.

Dominique Sewane

Ethnologue française, Dominique Sewane[18] a entrepris depuis les années 1980 des recherches centrées principalement sur les rites funéraires et initiatiques des Batammariba du Togo au cours de plusieurs missions en solitaire, ayant abouti à de nombreuses publications et ouvrages de référence.

Langue

Leur langue est le ditammari[19], une langue gur.

Notes et références

  1. Réalisé d'après une carte du Laboratoire de Cartographie appliquée (LCA). Institut de Recherche et de Développement, IRD, Bondy.
  2. « Chaire UNESCO "Rayonnement de la pensée africaine-préservation du patrimoine culturel africain" (718) | | UNESCO », sur www.unesco.org (consulté le )
  3. « Lectures Sewane », sur www.archeo-gallay.ch (consulté le )
  4. Sauf mention contraire, cet article, dans sa version du 13 octobre 2015, repose sur les sources suivantes : Dominique Sewane, La Lance et le Serpent. Rituels du dikuntri et du difwani des Tammariba du Togo, École pratique des hautes études, Paris, 1999 (thèse) ; Rapport final en vue de l’inscription du Koutammakou, pays des Batammariba au Togo, sur la liste des sites classés du Patrimoine mondial de l’Unesco, décembre 2002 ; Le souffle du mort – Les Batãmmariba (Togo, Bénin), Paris, Terre Humaine, Plon, 2003
  5. « Koutammakou, le pays des Batammariba », site de l'Unesco
  6. Paul Mercier, Tradition, changement, histoire. Les « Somba » du Dahomey septentrional, ed. Anthropos, Paris, 1968, 538 p. (compte-rendu par Jean-Pierre Chrétien, Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, année 1969, vol. 24, no 3, p. 640-648, en ligne sur Persée )
  7. Dominique Sewane, « « Le voyant, le devin et le maître du savoir chez les Batammariba (Togo, Bénin) » », S. Kerneis et Raymond Verdier, Les Justices de l'Invisible, actes du colloque,‎ , p. 145-180 (ISBN 9782336328041)
  8. Dominique Sewane, Le Souffle du Mort : La tragédie de la mort chez les Batammariba (Togo, Bénin), Paris, Plon, , 720 p. (ISBN 978-2-259-28262-8)
  9. « Koutammakou, le pays des Batammariba, 'ceux qui façonnent la terre' », Plan de conservation et de gestion 2002-2012, Africa 2009, décembre 2002, version 2005 téléchargeable
  10. (tbz) « Betammariba », sur Lemonde, (consulté le )
  11. Dominique Sewane, La Nuit des Grands Morts. L’initiée et l’épouse chez les Tamberma du Togo (préface de Jean Malaurie), Paris, Economica, « coll. Afrique Cultures », , 272 p. (ISBN 978-2-7178-4484-9)
  12. Dominique Sewane, Les Batãmmariba, le peuple voyant : carnets d'une ethnologue, Paris, Éd. de La Martinière, , 189 p. (ISBN 2-7324-3209-1)
  13. « Dominique Sewane », SciencesPo, Paris School of International Affairs
  14. « Quatrième Festival des Arts et de la Culture Tammari : Une édition qui tient le pari de la victoire sur la Fatalité », La Presse du Jour (Cotonou), 11 avril 2013
  15. (de) Frobenius-Institut
  16. Pierre Le Roux et Bernard Pot, « In Memoriam Albert Marie Maurice (1913-2002) », Moussons, no 6, 2002, p. 133-139
  17. « Entretien avec Rigobert Kouagou »
  18. « Dominique Sewane, l'ethnologue au long cours », La Croix, 9 décembre 2006 et « Patrimoines culturels et scientifiques et leur dimension créatrice. Séminaire par Dominique Sewane », SciencesPo, année 2014-2015
  19. (en) Fiche langue[tbz]dans la base de donnĂ©es linguistique Ethnologue.

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Marie et Philippe Huet, Koutammarikou - Somba Portraits - Nord BĂ©nin, Ă©ditions Hesse, 2012, 155 p. (ISBN 978-2357060210)
  • Rigobert Kpanipa Kouagou :
    • L'identitĂ© Tammari, UniversitĂ© nationale du BĂ©nin, Cotonou, 1984 (mĂ©moire de maĂ®trise)
    • Le dĂ©fi identitaire du peuple Tammari, FACTAM, Natitingou, RĂ©publique du BĂ©nin, 2002.
  • Koumba N. Koussey, Le peuple otammari, Essai de synthèse historique, UniversitĂ© nationale du BĂ©nin, Cotonou, 1977 (mĂ©moire de maĂ®trise)
  • Albert-Marie Maurice, Atakora, Otiau, Otammari, Osari, Peuples du Nord-BĂ©nin (1950), AcadĂ©mie des sciences d’outre-mer, Paris, 1986, 481 p.
  • Paul Mercier, Tradition, changement, histoire. Les « Somba » du Dahomey septentrional, ed. Anthropos, Paris, 1968, 538 p. (compte-rendu par Jean-Pierre ChrĂ©tien, Annales. Économies, SociĂ©tĂ©s, Civilisations, annĂ©e 1969, vol. 24, no 3, p. 640-648, en ligne sur PersĂ©e )
  • Dominique Sewane :
    • (sous le nom de Myriam Smadja) « La maison qui s'enfonce sous la terre (Tamberma du Togo) », in Pour Jean Malaurie : 102 tĂ©moignages en hommage Ă  quarante ans d’études arctiques (dir. Sylvie Devers), Ă©ditions Plon, Paris, 1990, p. 79-89 (ISBN 9782259019132)
    • (sous le nom de Myriam Smadja) « Les affaires du mort (Tamberma du Nord-Togo) », in Systèmes de pensĂ©e en Afrique noire, no 11, 1991, p. 57-90.
    • La Lance et le Serpent. Rituels du dikuntri et du difwani des Tammariba du Togo, École pratique des hautes Ă©tudes, Paris, 1999, 2 vol., 446 p. (thèse d'Ethnologie) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • « Celles qui tombent chez les Tammariba du Togo », in FamiliaritĂ© avec les dieux. Transe et possession (Afrique noire, Madagascar, la RĂ©union) (dir. Marie-Claude DuprĂ©), Presses Universitaires Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand, 2001, p. 185-221 (ISBN 978-2-84516-147-4)
    • « Le premier sorgho et la confrĂ©rie des Vrais Hommes chez les Tamberma du Togo », in Cuisine et sociĂ©tĂ© en Afrique – Histoire, saveurs, savoir-faire (dir. Monique Chastenet, François-Xavier Fauvelle-Aymar et Dominique Juhe-Beaulaton), Karthala, Paris, 2002, p. 85-102 (ISBN 9782845862784)
    • La Nuit des Grands Morts. L’initiĂ©e et l’épouse chez les Tamberma du Togo (prĂ©face de Jean Malaurie), Economica, Paris, 2002, « coll. Afrique Cultures », 272 p. (ISBN 9782717844849) (note de lecture par Suzanne Lallemand dans le Journal des africanistes, 74-1/2, 2004, p. 527-529 )
    • Rapport final en vue de l’inscription du Koutammakou, pays des Batammariba au Togo, sur la liste des sites classĂ©s du Patrimoine mondial de l’Unesco, dĂ©cembre 2002, 102 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Les BatĂŁmmariba, le peuple voyant : carnets d'une ethnologue, Éd. de La Martinière, Paris, 2004, 189 p. (ISBN 2-7324-3209-1)
    • « Puissance du nom. Les noms secrets des BatĂŁmmariba du Togo, BĂ©nin », in La mort et l’immortalitĂ© : encyclopĂ©die des savoirs et des croyances (dir. Jean-Philippe de Tonnac et FrĂ©dĂ©ric Lenoir), Bayard, Paris, 2004, p. 855-866 (ISBN 9782227471344)
    • « La tombe et ses orientations », in Antigone et le devoir de sĂ©pulture : actes du colloque international de l'UniversitĂ© de Lausanne (mai 2005) (dir. Muriel Gilbert), Labor Fides, Lausanne, novembre 2005, p. 161-176 (ISBN 2-8309-1173-3)
    • Le souffle du mort : la tragĂ©die de la mort chez les BatĂŁmmariba du Togo, BĂ©nin , Plon, Paris, 2003, coll.Terre Humaine, Plon, Coll. Terre Humaine, Plon, 2020, 720 p.
      • (ISBN 2259197752)
      • (ISBN 978-2259197755) 2007, 849 p. (ISBN 978-2-266-17579-1) , 2020 coll.Terre Humaine, Plon (ISBN 9782259282628), 720 p. (cf notes de lecture et ) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Rapport de coordination du Programme de sauvegarde du Patrimoine culturel immatĂ©riel des Batammariba du Koutammakou – Première Phase (novembre 2008-novembre 2009)
    • « Le Koutammarkou, haut lieu de l’humanitĂ© », in Dieux, rois et peuples du BĂ©nin : arts anciens du littoral aux savanes (dir. HĂ©lène Joubert et Christophe Vital), MusĂ©e Branly, Somogy, 2008, p. 106-111 (ISBN 978-2757201855)
    • Rites et pensĂ©e des Batammariba pour les Ă©coles primaires du Togo - Ministère des enseignements primaire secondaire et de l’alphabĂ©tisation du Togo, Patrimoine Culturel ImmatĂ©riel de l’UNESCO, Ă©ditions Haho, LomĂ© (Togo), 2009 (in Programme de sauvegarde du Patrimoine immatĂ©riel des Batammariba – Unesco-Japan)
    • « Le voyant, le devin et le maĂ®tre du savoir chez les Batammariba (Togo, BĂ©nin) », in Soazick Kerneis et Raymond Verdier, Les Justices de l'invisible, L'Harmattan, Paris, 2013, p. 145-180 (ISBN 9782336328041) (actes du colloque de Paris)
    • « Carnets de terrain au Koutammakou (Togo) », in Revue de la BNF, 2013/3, no 45, p. 40-48
    • " Transmission des savoirs au Koutammakou", in Regards scientifiques sur l'Afrique depuis les indĂ©pendances (dir. M. Lafay, F. Le Guennec-Coppens, E. Coulibaly), Karthala, Paris, 2016, 486 p., p. 179-209
    • Koutammakou - Lieux sacrĂ©s, BantĂ©Ă© N’KouĂ©, BakoukalĂ©bĂ© Kpakou, Dominique Sewane, PrĂ©face de Jean Malaurie, Ă©ditions Hesse, 2018, (ISBN 978-2-35706-041-8)

Filmographie

Articles connexes

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