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Soorts-Hossegor

Soorts-Hossegor [sɔʁts ɔsəgɔʁ] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des Landes en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Soorts-Hossegor
Soorts-Hossegor
BĂątiments et la plage d'Hossegor.
Blason de Soorts-Hossegor
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Landes
Arrondissement Dax
Intercommunalité Communauté de communes de Maremne-Adour-CÎte-Sud
Maire
Mandat
Christophe Vignaud
2020-2026
Code postal 40150
Code commune 40304
DĂ©mographie
Gentilé Hossegorien
Population
municipale
3 497 hab. (2020 en diminution de 8,43 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 241 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 39â€Č 34″ nord, 1° 25â€Č 36″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 55 m
Superficie 14,51 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Capbreton
(banlieue)
Aire d'attraction Capbreton
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton du Marensin-Sud
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Soorts-Hossegor
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Soorts-Hossegor
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Soorts-Hossegor
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Soorts-Hossegor

    Elle est réputée pour ses spots de surf, tels que la GraviÚre.

    Le gentilé est Hossegorien[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Soorts-Hossegor est une station balnĂ©aire de la CĂŽte d'Argent situĂ©e en Maremne, entre la forĂȘt des Landes et l'ocĂ©an Atlantique, dans lequel se jettent le cours du Bourret et du Boudigau, vestige de l'ancien cours de l'Adour.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Soorts-Hossegor[2]
    Seignosse
    Océan Atlantique Soorts-Hossegor Angresse
    Capbreton

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 397 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1954 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[9]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records SOORTS-HOSSEGOR (40) - alt : 10 m 43° 40â€Č 06″ N, 1° 25â€Č 30″ O
    Records établis sur la période du 01-01-1954 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,8 4 6,1 8,1 11,7 14,7 16,8 16,9 14 11,1 6,9 4,6 9,9
    Température moyenne (°C) 7,8 8,7 11,1 12,9 16,4 19,2 21,3 21,6 19,3 15,9 11,1 8,4 14,5
    Température maximale moyenne (°C) 11,9 13,3 16,1 17,6 21,1 23,6 25,8 26,3 24,5 20,6 15,2 12,3 19,1
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,3
    16.01.1985
    −12,9
    03.02.1956
    −8
    06.03.1971
    −2,7
    13.04.1958
    1
    02.05.16
    5,1
    02.06.1962
    7,5
    08.07.1954
    8,3
    30.08.1986
    3,8
    28.09.1972
    −0,9
    25.10.03
    −6,6
    23.11.1988
    −10,2
    25.12.1962
    −13,3
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    25
    01.01.22
    29
    27.02.19
    30,8
    25.03.1955
    34
    30.04.05
    36,5
    30.05.1996
    40,6
    26.06.11
    41,3
    23.07.19
    40,5
    04.08.03
    39
    07.09.16
    33,9
    02.10.1985
    29
    08.11.15
    24,2
    04.12.1985
    41,3
    2019
    PrĂ©cipitations (mm) 105,8 85,2 75,6 97,4 83,6 67,6 56,2 74,6 91,6 116,9 154 116,6 1 125,1
    Source : « Fiche 40304001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Soorts-Hossegor est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [10] - [11] - [12]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Capbreton, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[13] et 12 349 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Capbreton, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[16] - [17].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (54,4 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (47,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (44,6 %), forĂȘts (27 %), eaux continentales[Note 6] (6,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (4,9 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (4,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (2,9 %), terres arables (2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,8 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Soorts-Hossegor est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par submersion marine et par une crue Ă   dĂ©bordement lent de cours d'eau, notamment le Bouret. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1988, 1999, 2009, 2014 et 2018 et au titre des inondations par remontĂ©e de nappe en 2014 et 2020[24] - [22].

    Soorts-Hossegor est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă  mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă  faciliter les interventions des services et Ă  limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[25] - [26].

    Les mouvements de terrain susceptibles de se produire sur la commune sont un recul du trait de cÎte et de falaises et des tassements différentiels[27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Soorts-Hossegor.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en alĂ©a moyen ou fort (19,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 551 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă  comparer aux 17 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].

    Toponymie

    Son nom gascon est SĂČrts e ÒssagĂČr[29].

    En 1913, la commune associe Ă  son nom originel de Soorts le toponyme de Hossegor, issu du nom de son lac marin[30].

    La racine de Soorts est sans doute Ă  rapprocher de celle de Sorde, c’est-Ă -dire avec le verbe gascon sĂłrder ou sordar « sourdre »[31], le toponyme Sorten signifiant « lieu des sources », peut ĂȘtre aussi « des pĂąturages ».
    On compare aussi avec Sor (AriĂšge, Sort) et Sort-en-Chalosse (Landes) issu du mĂȘme Ă©tymon gascon[31].

    Hossegor est plus obscur : il s'agit peut-ĂȘtre d'un nom aquitanique ou proto-basque, langues largement mĂ©connues, Ă  rattacher aux hydronymes en *-osse, et l'adjectif *gorri, rouge ou sec, « une eau sĂšche », des marais assĂ©chĂ©s donc. RenĂ© Cuzacq lui prĂ©fĂšre une Ă©tymologie gasconne, issue du latin fossa « fosse » et gurgitem « gouffre » (allusion au « Gouf de Capbreton »), c'est-Ă -dire « fosse-gor[ge] ».
    Une objection à cette derniÚre analyse : bien que le f- initial latin s'amuisse en gascon, tout comme en castillan, il est toujours graphié avec un h. Or, ce toponyme est attesté initialement avec la graphie Ossegor sans h.

    Histoire

    La station balnéaire d'Hossegor est lancée au début du XXe siÚcle, entre la bourgeoise et bordelaise Ville d'Hiver d'Arcachon au nord et l'aristocratique et internationale Biarritz au sud., Débutant quelques années avant l'instauration des congés payés en France, elle attire dans ses premiers temps une clientÚle aisée, principalement issue du monde littéraire et intellectuel parisien. L'un des premiers à en faire son lieu de villégiature est l'écrivain J.-H. Rosny jeune en 1903, suivi de Paul Margueritte en 1909. D'autres personnalités leur emboßtent le pas, comme Charles Derennes en 1913, puis Maxime Leroy, Gaston Chérau, Pierre Benoit, Tristan DerÚme ou encore Léon Blum avant 1920. L'écrivain régionaliste Serge Barranx contribue à créer le mythe d'une « école littéraire d'Hossegor » dans son chapitre de l'ouvrage collectif Nos Landes[32], édité en 1927. AprÚs la Seconde Guerre mondiale et jusqu'à la fin des années 1950, la fréquentation sera principalement le fait de la bourgeoisie du grand Sud-Ouest et de Paris, alliant industriels, universitaires et médecins[33] - [34], dont notamment Anne Pingeot et François Mitterrand.

    À partir des annĂ©es 1920, les programmes immobiliers accompagnent le dĂ©veloppement touristique de la station, adoptant le style nĂ©obasque, dans une forme d'urbanisme qualifiĂ©e de « citĂ©-parc ». Certains architectes de l'Ă©poque deviennent renommĂ©s et se lancent dans de nombreux projets architecturaux. Vers le dĂ©but des annĂ©es 1930, les frĂšres Gomez construisent la place des Landais, premier amĂ©nagement du front de mer de la commune. Ce front de mer est trĂšs original pour l'Ă©poque : en effet, les deux architecte adeptes du style architectural nĂ©obasque construisent des villas alignĂ©es dites « en bande ».

    Certains hÎtels sont construits à cette époque, comme Les Hortensias du Lac, hÎtel de luxe quatre étoiles donnant une vue extraordinaire sur le lac marin, l' HÎtel du Parc 3*, dessiné par les frÚres Gomez donnant sur le lac et le Mercedes, hÎtel trois étoiles prÚs du centre-ville avec vue sur le canal. Le Sporting Casino, attirant une clientÚle élégante et fortunée, est bùti dans ces années-là[33]. Aujourd'hui, il accueille des expositions diverses, un restaurant et un casino ; de plus il est devenu un véritable complexe sportif avec sa piscine, ses terrains de tennis, son mini-golf et un fronton. Des particuliers fortunés font alors construire des villas immenses prÚs du lac et du golf dans le style architectural de rigueur.

    Depuis la fin des années 1990, des villas ultra-modernes ont été construites dans la station.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'argent Ă  l'Ă©cureuil contournĂ© de gueules tenant une noisette du mĂȘme[35].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1935 avril 1972 Alfred EluĂšre Rad. Promoteur immobilier
    avril 1972 mars 1983 Jean-Claude Weber DVD
    mars 1983 septembre 1987 Guy Cotis
    septembre 1987 avril 1992 Jean-Claude Weber DVD
    avril 1992 mars 2008 Pierre Dussain
    mars 2008 mars 2014 Xavier Soubestre DVG MĂ©decin
    mars 2014 2020 Xavier Gaudio UMP - LR Directeur général Labeyrie international
    2020 En cours Christophe Vignaud

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[36].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[38]. En 2020, la commune comptait 3 497 habitants[Note 7], en diminution de 8,43 % par rapport Ă  2014 (Landes : +4,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    197177217224246247266268294
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    290308363351339381386414421
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3864014004044989219791 1751 358
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 7552 0712 2482 5442 8293 2923 5863 6723 826
    2018 2020 - - - - - - -
    3 4593 497-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux
    • Église Saint-Étienne de Soorts.
    • Église Sainte-TrinitĂ© de Hossegor.
    • Chapelle Notre-Dame-des-Dunes de Soorts-Hossegor.
    • Église Sainte-TrinitĂ© de Hossegor.
      Église Sainte-TrinitĂ© de Hossegor.
    • Église Saint-Étienne de Soorts.
      Église Saint-Étienne de Soorts.
    • Chapelle Notre-Dame-des-Dunes de Soorts-Hossegor.
      Chapelle Notre-Dame-des-Dunes de Soorts-Hossegor.
    Autre patrimoine
    Patrimoine environnemental
    • Le lac d'Hossegor est un lac marin (c'est-Ă -dire un lac oĂč l'eau de mer entre et sort avec les marĂ©es).

    Personnalités liées à la commune

    Natifs d'Hossegor
    • Annette Tison, crĂ©atrice des Barbapapa, est nĂ©e Ă  Hossegor en 1942. Son pĂšre, Henri Tison (1901-1972), maĂźtre d’Ɠuvre talentueux, est l'un des artisans majeurs de la construction de la station balnĂ©aire d'Hossegor, dans l’entre-deux-guerres. Il agrandit notamment, Ă  plusieurs reprises, l'HĂŽtel de voyageurs dit HĂŽtel Primerose, en 1938 et 1939.
    • Tania Young, prĂ©sentatrice de la mĂ©tĂ©o sur France 2, est nĂ©e dans cette commune.
    RĂ©sidents d'Hossegor

    De nombreuses personnalités de la politique, du sport ou du monde du spectacle, ont choisi Hossegor comme villégiature :

    • Françoise Sagan (1935-2004), romanciĂšre, passa ses vacances, jeune fille, Ă  la villa LoĂŻla, prĂšs du golf.
    • Suzanne Labatut, peintre rĂ©gionaliste ayant Ă©lu domicile Ă  Hossegor au dĂ©but des annĂ©es 1920. Elle a offert Ă  l'Ă©glise d'Hossegor une crĂšche qu'elle a rĂ©alisĂ©e. De mĂȘme un chemin de croix de S. Labatut est dans la chapelle Sainte ThĂ©rĂšse Ă  Labenne. Elle a dĂ©corĂ© le Sporting Casino et un pavillon landais. Elle fit construire avec sa sƓur une villa basco-landaise au bord du canal, aujourd'hui classĂ©e.
    • AndrĂ© Boniface, rugbyman.
    • Francis Cabrel Sa chanson Hors saison est inspirĂ©e par Hossegor en hiver.
    • GĂ©rard Lenorman.
    • Virginie Ledoyen.
    • Alfred EluĂšre.
    • le coureur Michel Jazy.
    • Alain JuppĂ©, politicien, possĂšde une villa sur le lac.
    • François Mitterrand, ancien prĂ©sident de la RĂ©publique, fit Ă©difier sa rĂ©sidence secondaire prĂšs du golf oĂč il aimait passer ses vacances.
    • Claude Cheysson .
    • Lucien Baroux, qui sera mĂȘme conseiller municipal de la ville.
    • Guillaume Grand, chanteur, habite Hossegor Ă  l'annĂ©e.
    • Tom Frager, chanteur.
    • Olivier Roumat, ancien international de rugby de 1989 Ă  1996 qui aujourd'hui est gĂ©rant d'un restaurant et d'un hĂŽtel Ă  Hossegor. Il y habite Ă  l'annĂ©e.
    • Olivier Magne, ancien joueur de rugby Ă  XV puis entraĂźneur du CA Brive.
    • L'architecte Victor Auclair a construit de nombreuses villas Ă  Hossegor, oĂč il a vĂ©cu Ă  la fin de sa vie et oĂč il est mort en 1928.
    • Le metteur en scĂšne Éric Lartigau (auteur de La Famille BĂ©lier).

    Transports

    Hossegor est desservie par la gare TER de Labenne-Cap-Breton-Hossegor, (sur la ligne Bordeaux-Hendaye) relié, en quelques minutes, par navette d'autobus au centre-ville (cette liaison fut assurée de 1912 à 1957 par un tortillard de ligne locale). Hossegor est également reliée - en une demi-heure environ - par autocars à la gare TGV de Bayonne (Paris à 3 h 53 depuis l'été 2017).

    Sports

    Stade municipal de Soorts-Hossegor.

    Tous les ans, début octobre, les plus grands surfeurs du monde se retrouvent sur les spots d'Hossegor pour disputer une épreuve de qualification pour les championnats du monde pro : le Quiksilver Pro France. La Fédération française de surf a choisi d'implanter son siÚge à Hossegor.

    Un autre Ă©vĂšnement de la station a lieu lors du week-end pascal, il s'agit d'une braderie de vĂȘtements « esprit surf » ; plus de 100 000 personnes se retrouvent Ă  la zone artisanale oĂč sont implantĂ©s les siĂšges europĂ©ens de marques comme Rip Curl et Billabong.

    Jusqu'en 2019, Hossegor accueillait en hiver une compétition d'enduro qui permettait à 800 motards (moto-cross, quads) de s'affronter sur la plage emblématique de la Centrale. Le site choisi, celui d'une immense plage de sable fin avec son biotope, son profil, la problématique de la fixation et la stabilité du trait de cÎte, l'accélération de l'ensablement du lac marin voisin ont pesé dans la décision de ne pas pérenniser cette épreuve.

    Chaque Ă©tĂ© se dĂ©roule aussi le Grand Prix des Landes de golf sur le golf d'Hossegor, le premier week-end d'aoĂ»t, oĂč chaque annĂ©e s'affrontent les meilleurs joueurs français et espagnols. Le Golf club d'Hossegor est en premiĂšre division nationale aussi bien en golf masculin que fĂ©minin.

    Manifestations

    • Ronde des sables (course de moto Enduro sur la plage), en janvier
    • Salon du livre, en juillet
    • Colloque annuel organisĂ© par les Amis du lac d'Hossegor[43]
    • Latinossegor (festival de musique et danse latino), dernier week-end d'aoĂ»t/premier week-end de septembre
    • Little Festival (festival de musique Ă©lectronique et street art), premiĂšre semaine d'aoĂ»t (2017)[44]
    • Quiksilver Pro France (Épreuve des championnats du monde de surf (WCT)
    • Roxy Jam depuis 2014 (surf fĂ©minin)
    • Festival de cerfs-volants, en octobre
    • Colloque annuel (voir dates) - Association littĂ©raire des Amis du lac d'Hossegor
    • Mot&Arts (festival moto et arts), en septembre depuis 2015[45]

    Galerie

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Les éditions "Lac et lande" d'Hossegor, avenue Edmond Rostand, publient les livres des auteurs régionaux, adhérant à l'Association littéraire des Amis du lac d'Hossegor.

    Références

    1. « Le nom des habitants du 40 », sur www.habitants.fr (consulté le ).
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Fiche du Poste 40304001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Unité urbaine 2020 de Capbreton », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    14. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    18. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    19. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Loi relative Ă  l’amĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    22. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Soorts-Hossegor », sur Géorisques (consulté le )
    23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    24. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    25. « RĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. », sur www.landes.gouv.fr (consultĂ© le )
    26. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    27. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    29. « Toponymes occitans », sur www.locongres.org (consulté le ).
    30. Jean-Jacques et Bénédicte Fénié, Dictionnaire toponymique des communes des Landes et du Bas Adour, Pau, Institut Occitan / Cairn, , 285 p. (ISBN 2-35068-011-8).
    31. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 661, article Soorts.
    32. [Barranx 1927] Serge Barranx, « (titre chapitre ?) », dans Nos Landes. Vision d'Ensemble sur le Pays Landais (collectif de 20 auteurs dont les fondateurs d’Hossegor, J.-H. Rosny jeune, Barranx, Dubalen, Fayet, AndrĂ© Vidal,
), Mont-de-Marsan, Ă©d. David Chabas, , XII-374 p..
    33. Jean-Jacques et BĂ©nĂ©dicte FĂ©niĂ©, Dictionnaire des Landes, Bordeaux, Éditions Sud Ouest, , 349 p. (ISBN 978-2-87901-958-1).
    34. Jean-Jacques et BĂ©nĂ©dicte FĂ©niĂ©, L'invention de la CĂŽte d'Argent, Bordeaux, Éditions Confluences, , 159 p. (ISBN 2-914240-57-0).
    35. Banque du blason.
    36. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    41. « Notice du Sporting Casino », notice no PA00084028, base Mérimée, ministÚre français de la Culture. Consulté le 26 mars 2013
    42. « ugby/Honneur: Capbreton s’incline en finale », sur sudouest.fr, .
    43. Voir Site lesamisdulac.fr
    44. littleteam, « Little Festival 2020 - Little Is Better », sur festival.fr, admin, (consulté le ).
    45. HAPCHOTWHEELS

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Claude Dutheil, DĂ©couvrir Hossegor et 20 idĂ©es d'excursions, Ă©ditions Photosegor
    • Claude Dutheil, Hossegor par l'affiche et la peinture, Ă©ditions Photosegor
    • Claude Laroche, Hossegor : 1920-1940, la station des sports Ă©lĂ©gants, Institut français d'architecture, 1991, 159 p.
    • Claude Laroche, (2012). Hossegor (Landes), une station au cƓur des rĂ©seaux de villĂ©giature. In Situ. Revue des patrimoines, (4).
    • GĂ©rard Maignan, Hossegor et Ils ont fait Hossegor, Hossegor autrefois
    • J. et J.-P. Prat, Hossegor hier
    • Émilie Rances, Le Sablier d'Ecume, Nouvelles d'Hossegor et de Capbreton, Ă©ditions Lac et Lande
    • Éric Gildard, Rosny jeune de l'AcadĂ©mie Goncourt - Hossegor que j'ai fondĂ©
    • Éric Gildard, Alfred EluĂšre - Le destin d'Hossegor
    • Éric Gildard, 100 ans de littĂ©rature Ă  Hossegor
    • Éric Gildard, Je suis de ce pays gascon
    • Eric Gildard, Le Tour du lac en 12 Ă©tapes
    • Eric Gildard, Le "Gouf" Capbreton-Hossegor, 174 p.
    • Éric Gildard, Hossegor, CĂ©lĂ©britĂ©s et Anonymes... Ils ont participĂ© Ă  crĂ©er l'image et le renom de la ville, Ă©ditions Lac et lande, Hossegor
    • SĂ©bastien BarrĂšre, Petite histoire d'Hossegor, Éditions Cairn, 2015, 156 p. (ISBN 978-2-35068-284-6)

    Articles connexes

    Liens externes

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