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Hasparren

Hasparren (prononcĂ© [aspaʁɛ̃] ; Hazparne[1] en basque) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Hasparren
Hasparren
Maison du XVIIIe siÚcle. Les renforts des volets, exceptionnellement placés sur leur face externe, mettent en valeur la plasticité de l'architecture.
Blason de Hasparren
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Isabelle Pargade
2020-2026
Code postal 64240
Code commune 64256
DĂ©mographie
Gentilé Hazpandar
Population
municipale
7 538 hab. (2020 en augmentation de 18,39 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 98 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 23â€Č 08″ nord, 1° 18â€Č 13″ ouest
Altitude Min. 7 m
Max. 610 m
Superficie 77,01 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Hasparren
(ville isolée)
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de BaĂŻgura et Mondarrain
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Hasparren
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Hasparren
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Hasparren
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Hasparren

    Le gentilé est Hazpandar[2] - [1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Hasparren se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

    Elle se situe Ă  107 km par la route[Note 1] de Pau[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  25 km de Bayonne[5], sous-prĂ©fecture, et Ă  9,7 km de Cambo-les-Bains[6], bureau centralisateur du canton de BaĂŻgura et Mondarrain dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[3]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Hasparren[3].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Bonloc (3,6 km), Ayherre (4,2 km), Mendionde (5,0 km), Macaye (5,7 km), La Bastide-Clairence (6,4 km), Isturits (8,3 km), Cambo-les-Bains (8,4 km), Louhossoa (8,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, Hasparren fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [8]. Le Labourd est traversĂ© par la vallĂ©e alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[9]. Depuis 1999, l'AcadĂ©mie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[10] - [11]. La commune est dans la zone Lapurdi Ekialdea (Labourd-Est)[12], Ă  l’est de ce territoire.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Hasparren.

    La commune est drainĂ©e par l'Aran, l'Ardanavy, le ruisseau Hasquette, le ruisseau Suhyhandia, AnguĂ©luko erreka, le ruisseau de chantus, ur Handia, un bras de la Joyeuse, Entrikola Pourdia erreka, EyhĂ©racharko erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 122 km de longueur totale[14] - [Carte 1].

    L'Aran, d'une longueur totale de 48,3 km, prend sa source dans la commune d'HĂ©lette et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă  Urt, aprĂšs avoir traversĂ© 8 communes[15].

    L'Ardanavy, d'une longueur totale de 25,7 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă  Urcuit, aprĂšs avoir traversĂ© 6 communes[16].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[18].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[17]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 13 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 548 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[20] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[21] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Labastide-Clair », sur la commune de La Bastide-Clairence, mise en service en 1986[22] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[23] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 411,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[24]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă  21 km[25], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[26], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[27], puis Ă  14,6 °C pour 1991-2020[28].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Trois sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[30] - [Carte 2] :

    • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants Ă  accueillir l'ensemble des espĂšces de poissons migrateurs du territoire français, exceptĂ© l'Esturgeon europĂ©en[31] ;
    • « l'Ardanavy (cours d'eau) », d'une superficie de 626 ha, un cours d'eau des coteaux sud de l'Adour[32] ;
    • « la Joyeuse (cours d'eau) », d'une superficie de 1 444 ha, un rĂ©seau hydrographique des coteaux basques[33].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Trois ZNIEFF de type 2[Note 8] sont recensées sur la commune[34] - [Carte 3] :

    • les « bois et landes de Faldaracon-Eguralde et d'Hasparren » (2 636,71 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[35] ;
    • les « landes du mont Ursuya » (1 051,97 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[36] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique et vallĂ©e de l'Ardanavy » (679,96 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[37].

    Urbanisme

    Typologie

    Hasparren est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 9] - [38] - [39] - [40]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Hasparren, une unitĂ© urbaine monocommunale[41] de 6 879 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[42] - [43].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[44] - [45].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (59 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (31,8 %), prairies (24,9 %), forĂȘts (20 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (18,7 %), zones urbanisĂ©es (4,6 %)[46].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    Des quartiers composent la commune de Hasparren[47] :

    • Labiri 43° 23â€Č 07″ N, 1° 19â€Č 40″ O ;
    • Elizaberri 43° 23â€Č 30″ N, 1° 19â€Č 25″ O ;
    • la Coste (la CĂŽte sur les cartes IGN) 43° 24â€Č 18″ N, 1° 17â€Č 02″ O ;
    • Peña (Pegna sur les cartes IGN) 43° 24â€Č 20″ N, 1° 18â€Č 01″ O ;
    • Minhotz 43° 23â€Č 23″ N, 1° 17â€Č 31″ O ;
    • la Ville ;
    • Urkoi 43° 22â€Č 03″ N, 1° 21â€Č 17″ O ;
    • Bas-Labiri et Zelhaia 43° 21â€Č 52″ N, 1° 18â€Č 50″ O.
    • Paxkoenea
    • Sohano
    • Pilota Plaza
    • Hazketa

    Voies de communication et transports

    Hasparren est située sur la route D 10, entre La Bastide-Clairence et Cambo-les-Bains, à l'intersection avec les D 21, D 22 et D 23. Elle a accÚs à l'autoroute A 64, sortie 3, à hauteur de Briscous.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Hasparren est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[48]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[49].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment l'Aran, l'Ardanavy, le Suhihandia et le Marmaroko erreka. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 1995, 2001, 2009, 2010 et 2018[50] - [48].

    Hasparren est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[51]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[52] - [53].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Hasparren.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[54]. 77,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [55].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1992, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 2010, 2014 et 2019[48].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Il est documenté[56] sous les formes Hesperenne (1247, cartulaire de Bayonne[57]), Sanctus Johannes de Ahesparren, Hesparren et Haesparren (respectivement 1255, et 1288 pour les deux derniÚres formes, chapitre de Bayonne[58]), Ahezparenne (1288, rÎles gascons), Esparren (1310, cartulaire de Bayonne[57]), Aezparren, Hesperren, Hasparrem et Hesparrem (respectivement 1348 pour les deux premiÚres formes et 1501 pour les deux derniÚres, chapitre de Bayonne[58]), Hasparn et Haspar (respectivement 1686 et 1754, collations du diocÚse de Bayonne[59]), Hasparre (Carte des Pays Basques de France et d'Espagne) et Hazparne[60] au XIXe siÚcle.

    Étymologie

    Le toponyme Hasparren provient d'un ancien Ahaitz-barren(a) > Ahaizparren(a), composĂ© de la racine basque ahaitz qui indique une hauteur intermĂ©diaire et de barren « de l'intĂ©rieur »[61] — et non pas de Haritz barne « chĂȘne de l'intĂ©rieur » comme le disait la tradition locale.

    Autres toponymes

    Le toponyme Elizaberri apparaĂźt sous la forme Éliçaberria (1863, dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque[56]).

    Le toponyme Urcuray apparaĂźt[56] sous la forme Saint-Joseph d'Urcuraye (1662, collations du diocĂšse de Bayonne[59]).
    Le toponyme Celhay apparaĂźt[56] sous la forme CĂ©lay (1863, dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque[56]).

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Hazparne[1].

    Histoire

    Protohistoire

    Relief stratégique pour Hasparren et Macaye, l'Ursuya a hébergé plusieurs forts protohistoriques (gaztelu zahar).

    Inscription d'Hasparren

    StĂšle romaine.

    Hasparren entre dans l'histoire avec la fameuse inscription lapidaire latine[62] de la « plaque commémorative antique relative à la construction de la province de Novempopulanie »[63]. Elle est référencée dans le CIL (Corpus Inscriptionum Latinarum) sous le numéro XIII, 412 et dans les ILS (Inscriptiones Latinae Selectae) sous le numéro 6961.

    Description

    Le monument[64] de marbre blanc[63], connu comme la pierre[65] - [66] - [67] ou la stĂšle[68] romaine[65] de[68] ou d'Hasparren[65] - [66] - [67], se prĂ©sente aujourd'hui comme une plaque[64] rectangulaire de 68,3 centimĂštres de hauteur[63] - [64] et 32,8 centimĂštres de largeur[63] - [64] pour environ cinq centimĂštres d'Ă©paisseur[64].

    On peut y lire[62] :

    « Flamen item / du(u)mvir quaestor / pagiq(ue) magister / Verus ad Augus/tum legatum mu/nere functus / pro novem opti/nuit populis se / iungere Gallos / urbe redux Ge/nio pagi hanc / dedicat aram »

    que l'on peut traduire ainsi :

    « Flamine (prĂȘtre du culte impĂ©rial), et aussi duumvir (membre d'un collĂšge de deux magistrats dirigeant la citĂ©), questeur (percepteur), et administrateur du pays[Note 12].
    Verus, chargé d'une ambassade auprÚs d'Auguste (l'empereur),
    a obtenu pour les neuf peuples d'ĂȘtre joints aux Gaulois / d'ĂȘtre sĂ©parĂ©s des Gaulois[69] ;
    de retour de la Ville (Rome), il dédie cet autel au Génie du pays[Note 13]. »[70].
    DĂ©couverte

    Le monument a été découvert en [63] - [64] dans les fondations[63] - [64] du maßtre-autel[63] - [64] de l'ancienne[71] église[63] - [64] paroissiale Saint-Jean-Baptiste[71] - [72], à l'occasion de travaux de réfection[64] et d'agrandissement[72] de l'édifice.

    Publication

    L'inscription lapidaire a été publiée, pour la premiÚre fois, par[73] le chanoine et historien français René Veillet[74] - [75], théologal du diocÚse de Bayonne, dans sa dissertation parue dans le Journal de Trévoux[73] en [76] avant sa réponse à des objections qui lui avaient été opposées[77].

    Datation

    La datation de l'inscription est incertaine.

    Theodor Mommsen (-) a défendu une datation tardive, de peu antérieure à Dioclétien[78], position reprise par Jean-François Bladé (-) avec lequel Mommsen a entretenu une correspondance suivie[78]. Hermann Dessau (-) a penché pour l'époque de la Tétrarchie[78]. Jean-Baptiste Daranatz (-) a proposé l'époque de Carin, prédécesseur de Dioclétien et dernier empereur représenté sur les monnaies du Trésor d'Hasparren.

    En 2015, dans les Inscriptions Latines d'Aquitaine, les auteurs retiennent une datation de 275 - 285[79].

    La datation reste aujourd'hui débattue[80].

    Interprétation

    C'est en effet à cette époque que la réforme de Dioclétien a réorganisé la carte administrative de l'Empire, divisant l'Aquitaine (comme la totalité des provinces de l'empire, devenues sans doute trop difficiles à gérer) en de moins vastes districts dont il était plus facile de contrÎler les impÎts. Ces nouvelles provinces plus petites sont, dans le cas de la subdivision de l'Aquitaine au nombre de trois, parmi lesquelles la Novempopulanie qui correspond à l'Aquitaine de l'époque Jules César (sud de la Garonne). Ce document est le plus souvent interprété comme une preuve de l'altérité opposant les neuf peuples aquitains (Euskariens ou proto-Basques ?) aux peuples gallo-romains, mais la procédure évoquée par la dédicace n'est qu'une réforme de l'administration romaine sans portée politique. La Novempopulanie demeure rattachée au diocÚse des Gaules. C'est cependant l'interprétation retenue par les Inscriptions Latines d'Aquitaine[79].

    Cette lecture a longtemps prĂ©valu, s'appuyant mal sur BladĂ© et Mommsen. En effet, les deux savants, traduisaient dĂšs l'origine se iungere en "se joignant", mais c'est l'inverse qui s'est imposĂ© (seiungere "sĂ©parer")[69] - [81]. Cette inscription commĂ©morerait la rĂ©union de la Novempopulanie Ă  la Gaule, que Mommsen imagine s'ĂȘtre fait au dĂ©triment de l'Hispanie. Elle pourrait ĂȘtre confortĂ©e par l'emploi de Gallos Ă  l'accusatif et non pas Ă  l'ablatif.

    Conservation et exposition

    Le monument est conservé et exposé dans une niche encastrée dans le mur sud de l'actuelle église[82]. Un moulage est exposé au musée basque et de l'histoire de Bayonne[83].

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge, Ahaizparrena, protĂ©gĂ©e par ses deux chĂąteaux de Zalduzahar (1125) et Zalduberri (1310) Ă©tait une Ă©tape des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Époque moderne

    En 1784, l'instauration d'une franchise commerciale accordĂ©e Ă  Bayonne et Ă  la partie du Labourd situĂ©e au sud de la Nive, qui entraĂźna des contrĂŽles "vexatoires"[84] de la Ferme gĂ©nĂ©rale pour les communes du nord du Labourd, fut Ă  l'origine d'une rĂ©volte des femmes de Hasparren qui se propagea aux communautĂ©s voisines. Plusieurs rĂ©giments d'occupation furent envoyĂ©s sur place plus de 5 000 fusils furent saisis. En rĂ©torsion, l'intendant, M. de NĂ©ville, fit abattre le clocher de l'Ă©glise de Hasparren, qui ne fut reconstruit qu'en 1816.

    En 1790, le canton d'Hasparren comprenait les communes de Briscous, Hasparren et Urt, et dépendait du district d'Ustaritz[56].

    • Hasparren autrefois.
      Hasparren autrefois.
    • La place de l'Église.
      La place de l'Église.
    • La place Hodi
      La place Hodi
    • L'ancien hĂŽtel GascoĂŻna.
      L'ancien hĂŽtel GascoĂŻna.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur Ă  la croix ancrĂ©e d'or chargĂ©e d'un cƓur de gueules.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Fronton attenant Ă  un bar.
    Escaliers aux couleurs basques.
    Blason de Hasparren.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 mai 1945 Louis Madré MRP
    mai 1945 mars 1971 Henri Andrein
    mars 1971 juin 1995 Jean Pinatel
    juin 1995 mars 2008 Jacques Coumet DR[85]
    RPR puis UMP
    Clerc de notaire retraité
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Hasparren (1973 → 2004)
    DĂ©putĂ© supplĂ©ant (2002 → 2012)
    mars 2008 2020 Beñat Inchauspe DVD puis NC-UDI Cadre de la fonction publique territoriale
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Hasparren (2004 → 2015)
    Vice-prĂ©sident de la CC du Pays de Hasparren (2008 → 2016)
    Conseiller permanent de la CommunautĂ© du Pays Basque (2017 → )
    2020 En cours Isabelle Pargade DIV Professeur de collĂšge[86]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Hasparren fait partie de trois structures intercommunales :

    Jumelages

    Drapeau de l'Espagne Azpeitia (Espagne)[87].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[88]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[89].

    En 2020, la commune comptait 7 538 habitants[Note 14], en augmentation de 18,39 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 6414 1564 6684 6705 3575 4945 3705 4015 166
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 0685 0745 1165 1445 5665 7165 8225 7585 591
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 7355 5225 4315 0585 1295 1385 2605 4075 432
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 2245 0485 0815 3035 3995 4775 7426 1396 757
    2020 - - - - - - - -
    7 538--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[90] puis Insee Ă  partir de 2006[91].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    En 1780, une lettre[92] du syndic du biltzar d'Ustaritz mentionne[93] : la communauté de Hasparren est fort grande et fort peuplée, elle est le siÚge d'un gros Bourg (...). Grand nombre de ses habitants sont (
) gens de commerce et métiers comme boutiquiers, chamoisiers, corroyeurs, tanneficiers, cordonniers, massons et charpentiers ; ils ne vivent que de leur travail et de leur industrie.

    La ville s'est spécialisée dans la tannerie et est demeurée une capitale de la chaussure jusqu'aux années 1970.

    L'activité est à présent principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Langues

    D'aprÚs la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Hasparren est le Labourdin.

    Festivités

    Les mariés du Lehengo Hazparne 2022.

    Les fĂȘtes patronales se dĂ©roulent Ă  la Saint-Jean autour du .

    Tous les deux ans, la ville organise le Lehengo Hazparne (Hasparren d'autrefois) mettant en scĂšne la ville et ses habitants tels qu'ils Ă©taient Ă  la fin du XIXe siĂšcle[94].

    Groupes musicaux et chorégraphiques

    • Le groupe Mister Saguak, un groupe original et largement mĂ©sestimĂ© y a Ă©tĂ© fondĂ© par les frĂšres Bidart, Pantxix et Yves. Pantxix a poursuivi la musique et est aujourd'hui, lui aussi, largement sous-estimĂ© en tant que chanteur Basque. Son talent pour reprendre des traditionnels et crĂ©er de nouveaux chants est inĂ©galĂ© en Euskal Herria.
    • Le groupe de rock Aggressive Agricultor s'est formĂ© Ă  Hasparren.

    Patrimoine civil

    Le fronton d'Urcuray.
    Urcuray, maison Bernatenia.
    Linteau d'une maison d'Urcuray.

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste[95] date de la fin du XIXe siĂšcle sur des fondations du XVIe siĂšcle.

    La chapelle du SacrĂ©-CƓur[96] - [97], actuellement propriĂ©tĂ© de la commune d'Hasparren, date de 1928. La chapelle est classĂ©e monument historique depuis . Il s'agit de la reconstruction d'une chapelle contenue dans la maison des Missionnaires et datant de 1841.

    Urcuray dispose Ă©galement d’une Ă©glise, l'Ă©glise Saint-Joseph.

    La chapelle d'Elizaberri avec retable en bois polychrome du XVIIe siĂšcle reprĂ©sente la Sainte TrinitĂ©. DĂ©ployĂ© sur tout le chevet de la chapelle, il offre une architecture parfaitement Ă©quilibrĂ©e, avec son panneau central sculptĂ© en demi et haut-relief, reprĂ©sentant la Sainte TrinitĂ© et des angelots, immĂ©diatement encadrĂ© par des chutes de fleurs (roses et lys) et de fruits (grenades et raisins), en alternance, rĂ©unies par des rubans Ă©lĂ©gamment nouĂ©s ; sommĂ©es par des tĂȘtes d'anges aux ailes repliĂ©es. Le panneau central et les chutes sont mis en relief par des colonnes torses en saillie, prenant appui sur des socles naĂŻvement sculptĂ©s de cƓurs suspendus soit Ă  une Ă©toile Ă  six branches, dite Sceau de Salomon, soit Ă  une croix aux branches Ă©vidĂ©es, qui ressemble Ă  la croix de l'Ordre du Saint-Esprit. Autour de ces colonnes s'enroulent des pampres de vigne et des grappes de raisin becquetĂ©es par des oiseaux. Elles sont couronnĂ©es par des chapiteaux de feuilles d'acanthe.

    • Église Saint Jean-Baptiste.
      Église Saint Jean-Baptiste.
    • Chapelle du SacrĂ©-CƓur.
      Chapelle du SacrĂ©-CƓur.
    • PresbytĂšre de la chapelle Notre-Dame-du-SacrĂ©-CƓur.
      PresbytĂšre de la chapelle Notre-Dame-du-SacrĂ©-CƓur.
    • ChƓur de la chapelle du SacrĂ©-CƓur.
      ChƓur de la chapelle du SacrĂ©-CƓur.
    • Fresques de la chapelle du SacrĂ©-CƓur.
      Fresques de la chapelle du SacrĂ©-CƓur.
    • Fresques de la chapelle du SacrĂ©-CƓur.
      Fresques de la chapelle du SacrĂ©-CƓur.
    • Fresques de la chapelle Notre-Dame-du-SacrĂ©-CƓur, 1934, detail.
      Fresques de la chapelle Notre-Dame-du-SacrĂ©-CƓur, 1934, detail.
    • Urcuray, l'Ă©glise Saint-Joseph.
      Urcuray, l'Ă©glise Saint-Joseph.

    Équipements

    Enseignement

    La commune dispose de trois écoles[98], deux collÚges et deux lycées :

    • l'Ă©cole primaire publique Jean-Verdun ;
    • l'Ă©cole primaire privĂ©e Sainte-ThĂ©rĂšse ;
    • l'Ă©cole primaire privĂ©e Ezkia Ikastola, proposant un enseignement basque par immersion[99] contrairement aux deux prĂ©cĂ©dentes qui proposent un enseignement bilingue Ă  paritĂ© horaire ;
    • le collĂšge public Elhuyar ;
    • le collĂšge privĂ© Ursuya ;
    • les lycĂ©es privĂ©s gĂ©nĂ©raux, technologiques, professionnels et agricoles Saint-Joseph et Armand-David.

    MĂ©diathĂšque Pierre Espil

    MédiathÚque Pierre Espil : accueil et espace presse. En arriÚre-plan un aperçu du fonds romans.

    La commune est dotĂ©e d'une mĂ©diathĂšque de 500 m2 avec un large choix de livres, revues, DVD et CD, ainsi qu'un fonds basque important. Elle dispose Ă©galement d'une salle multimĂ©dia (7 ordinateurs, 1 imprimante-photocopieur-scanner), d'un espace de travail et d'une salle d'exposition.

    C'est un endroit confortable et accueillant qui propose, librement et gratuitement, de consulter tous les documents sur place, de lire la presse, de voir des expositions, de participer à des animations, de s'informer, de rencontrer des amis, de préparer un voyage, de réviser... Avec un abonnement, il est possible d'emprunter les documents chez soi.

    Basket-ball

    Hasparren Basket Club Zarean[100] (HBCZ) est le seul club de basket-ball du canton. Durant la saison 2018-2019 les deux équipes seniors masculin et féminine, évoluent au niveau régional 3, plus haut niveau jamais atteint par le club. Le club compte aussi une section de sport adapté, et une section basket fauteuil loisir.

    Football

    L'association Hasparren Football Club (HFC).

    L'Ă©quipe Ă©volue au niveau expert en comparatif avec FIFA 17, les joueurs internationaux : Peio Irigaray et Bixente Etcheverry sont prĂȘtĂ©s par L'ASSE jusqu'en 2017. Leurs contrats s'Ă©lĂšveraient Ă  plusieurs millions d'euros en 2018.

    L'équipe compte parmi ses rangs l'un des meilleurs remplaçants de l'histoire en la personne de Mathieu Lupiac. Un talent gùché par de nombreuses blessures au coude avec notamment une sérieuse déchirure à l'aine en .

    En 2017 la rĂ©fĂ©rence du foot hazpandar contemporain et ballon d’or Paul Ferreira se blessa gravement au coude lors d’un duel Ă  la buvette

    Rugby

    L'équipe de rugby d'Hasparren, le Hasparren Athletic Club[101] joue en Fédérale 2.

    Pelote basque

    La Noizbait de Hasparren est le club de pelote de la ville. Les disciplines pratiquées sont la main nue, le joko garbi et la pala, dans des sections masculines et féminines, en place libre, trinquet et mur à gauche.

    Natation

    L'association igerikatzea (natation estivale) participe au challenge du pays basques, ainsi qu'Ă  la coupe de France oĂč des nageurs sont souvent rĂ©compensĂ©s.

    Logo du Basket Club Zarean.
    Hasparren, le fronton, match de rebot Hasparren-Anglet, le 4 juillet 2010.
    Hasparren, le mur de fond, match de rebot Hasparren-Anglet, le 4 juillet 2010.

    Personnalités liées à la commune

    NĂ©es au XIXe siĂšcle

    NĂ©es au XXe siĂšcle

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[19].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[29].
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Le pagus des Spariani, connu par un texte épigraphique (dans les Pyrénées centrales), pourrait avoir été un village englobé dans la cité de Lapurdum et les Spariani pourraient devoir leur nom à Hasparren.)
    13. ce mĂȘme district ou pagus, subdivision de la citĂ© antique, en l'occurrence sans doute le village Ă  l'origine de l'actuel Hasparren.
    14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Hasparren » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
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    3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Hasparren », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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    5. Stephan Georg, « Distance entre Hasparren et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. Stephan Georg, « Distance entre Hasparren et Cambo-les-Bains », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    7. « Communes les plus proches d'Hasparren », sur www.villorama.com (consulté le ).
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    9. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
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    70. Traduction donnée sur le site de la ville de Hasparren
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    Bibliographie

    • J. Sacaze, Inscriptions antiques des PyrĂ©nĂ©es.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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