Isturits
Isturits [istyÊits] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Isturits | |||||
Mairie d'Isturits. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Bayonne | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Basque | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Camou 2020-2026 |
||||
Code postal | 64240 | ||||
Code commune | 64277 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Izturiztar | ||||
Population municipale |
518 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 38 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 22âČ 01âł nord, 1° 12âČ 14âł ouest | ||||
Altitude | Min. 58 m Max. 345 m |
||||
Superficie | 13,60 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Le gentilé est Izturiztar[1].
Le village est principalement connu pour ses grottes d'Isturitz et d'Oxocelhaya.
GĂ©ographie
Localisation
La commune d'Isturits se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 104 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 35 km de Bayonne[4], sous-préfecture, et à 21 km de Saint-Palais[5], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Hasparren[2].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Saint-Martin-d'Arberoue (2,4 km), Saint-Esteben (3,1 km), Ayherre (4,9 km), Bonloc (5,0 km), MĂ©harin (6,1 km), OrĂšgue (6,5 km), HĂ©lette (7,1 km), Amorots-Succos (7,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Isturits fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variĂ©e en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement gĂ©ographique[8]. Depuis 1999, l'AcadĂ©mie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[9] - [10]. La commune est dans le pays dâArberoue (Arberoa), au nord-ouest de ce territoire.
Paysages
La commune est composée du massif de l'Abarratia au sud-ouest, de landes au nord-est, et est traversée par l'Arberoue et sa vallée dans un axe sud-est/nord-ouest. La zone urbanisée se situe sur le versant est de la vallée. Le point culminant de la commune est l'Abarratia, haut de 345 m.
Hydrographie
La commune est drainĂ©e par l'ArbĂ©roue, un bras du ruisseau ArbĂ©roue, lâhaltzerreka, lâhegiko erreka, le karabindegiko erreka, lâothalatzeko erreka, lâotsoerreka, le sustolako erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 18 km de longueur totale[12] - [Carte 1].
L'Arbéroue, d'une longueur totale de 27,3 km, prend sa source dans la commune d'Hélette et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans Le Lihoury à OrÚgue, aprÚs avoir traversé 8 communes[13].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[15].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[17] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[18] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Labastide-Clair », sur la commune de La Bastide-Clairence, mise en service en 1986[19] et qui se trouve Ă 8 km Ă vol d'oiseau[20] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 411,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[21]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă 29 km[22], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[23], Ă 14,3 °C pour 1981-2010[24], puis Ă 14,6 °C pour 1991-2020[25].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »[27], d'une superficie de 2 570 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[28] - [Carte 2].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[29] - [Carte 3] : les « grottes d'Oxocelhaya et d'Isturitz » (204,6 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[30] et deux ZNIEFF de type 2[Note 9] - [29] - [Carte 4] :
Urbanisme
Typologie
Isturits est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [33] - [34] - [35]. La commune est en outre hors attraction des villes[36] - [37].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (50,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (53,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (35 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (31,6 %), prairies (15,7 %), forĂȘts (12,3 %), zones urbanisĂ©es (3,4 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,9 %)[38].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 5].
Quartiers et lieux-dits
- Bakardatz
- Garakoitz
- Haltzerreka
- Hiriarte
- Jaimetegi
- Kuhala
- Laharraga
- Oihanburu
- Oihartegi
- Xelaito
- Zelhai
- Zepuru
Le cadastre napoléonien d'Isturits fut édifié en 1835. La commune y est partagée en quatre sections[39] :
- Le Bois
- Mourcougaray
- Sataristurruty
- Le Village
Voies de communication et transports
On accÚde à Isturits par la D 251 entre Ayherre et Saint-Martin-d'Arberoue, ou par la D 156 en venant d'OrÚgue. La commune est desservie par la ligne 13 du réseau de transports en commun Txik Txak, la reliant notamment à Hasparren et Bayonne.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Isturits est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[40]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[41].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue Ă dĂ©bordement lent de cours d'eau, notamment l'ArbĂ©roue. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2014[42] - [40].
Isturits est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[43]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă lâair libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[44] - [45].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[46]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[47].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[48]. 86 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [49].
Toponymie
La mairie utilise l'orthographe Isturitz.
Plusieurs interprétations existent pour l'origine du nom du village. Isturitz pourrait signifier « lieu de la cÎte rocheuse » ou « lieu de la source ».
Attestations anciennes
Ce toponyme est documenté[50] sous les formes Isturitz (1321, titres de la Camara de Comptos[51]), Izturiz (1513, titres de Pampelune[52]) et Sancta Eulalia d'Isturits (1754, collations du diocÚse de Bayonne[53]).
Autres toponymes
Le toponyme Mendilahartsu est documenté sous les formes Mendilaharsu (1435, titres de Pampelune[52]), Mendilhars (carte de Cassini), Mendilahaxou (carte d'état major).
Le toponyme Satharitz est documenté[50] sous les formes Satariz (1621, Martin Biscay[54]), Satharits (carte de Cassini).
Histoire
Préhistoire
Les grottes d'Isturits ont révélé des outils de pierre taillée datant du Moustérien ainsi qu'une mandibule d'homme de Néandertal[55] - [56].
Des couches moustĂ©riennes, interrompues par un Ă©tage oĂč s'enchevĂȘtrent de trĂšs nombreux squelettes d'ours, sont prĂ©sentes Ă une grande profondeur dans cette ancienne terrasse d'alluvions de la Nive.
Les industries de l'Aurignacien, du SolutrĂ©en et du MagdalĂ©nien sont Ă©galement reprĂ©sentĂ©es dans ces grottes. Les peintures pariĂ©tales datent du PalĂ©olithique supĂ©rieur, de mĂȘme que les objets sculptĂ©s qui y ont Ă©tĂ© dĂ©couverts (pointes en silex, sagaies et harpons en bois de renne ou en os).
Ă la suite des modifications profondes du climat marquant la fin du PalĂ©olithique, le site d'Isturitz cesse d'ĂȘtre habitĂ© jusqu'Ă l'Ăąge du cuivre, protĂ©gĂ© par une nappe de stalagmites dont la formation indique des siĂšcles d'abandon total.
Histoire
Le village fait preuve d'une remarquable continuitĂ© d'habitation. Les premiers habitants s'installĂšrent dans la grotte d'Isturitz il y 82 000 ans et celle-ci restera habitĂ©e durant 70 000 ans. Les fortifications du mont Abarratia tĂ©moignent ensuite d'une occupation de la vallĂ©e de l'Arberoue durant la Protohistoire. Quelques traces de l'AntiquitĂ© et du haut Moyen Ăge ont aussi Ă©tĂ© retrouvĂ©es dans les grottes d'Isturitz et d'Otsozelhaia. Les premiers Ă©crits tĂ©moignant de la prĂ©sence du village d'Isturitz remontent Ă 1249, dans les archives du Royaume de Navarre. L'Ă©glise et la chapelle Sainte-Eulalie y sont dĂ©jĂ citĂ©es, tout comme le chĂąteau de Rocafort[57].
Le village est ainsi dĂ©crit dans lâEncyclopĂ©die, publiĂ©e en 1751 : « ISTURIE, (GĂ©og.) petit village Ă cinq lieues de Bayonne dans le pays-basque, contrĂ©e dâArberoue. Je nâen parle que parce quâil a donnĂ© son nom Ă une fameuse mine connue, & jadis exploitĂ©e par les Romains ; son ouverture avait prĂšs de douze cent pieds de profondeur. La montagne Ă©tait percĂ©e pour lâĂ©coulement des eaux dâune petite riviĂšre qui la traverse : trois grosses tours dont une existe encore en partie, avec un retranchement dâune douzaine de toises de surface, & quelques fortifications au haut de la montagne, servaient Ă loger des soldats pour soutenir les mineurs. Des naturalistes qui ont examinĂ© cet endroit, croient que câĂ©tait une mine de fer, & ont regardĂ© le grand souterrain comme une carriĂšre dâoĂč lâon tirait la pierre. »
Paul Raymond[50] note que les fiefs de Mendilahaxou et de Satharits dépendaient du royaume de Navarre.
HĂ©raldique
Blason | De gueules à la tour d'or, maçonnée et ajourée de sable, ouverte du champ, cantonnée en chef à senestre d'une chauve-souris d'argent. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Intercommunalité
La commune participe Ă six structures intercommunales[60] :
- la communauté de communes du pays d'Hasparren « Hazparneko lurraldea » ;
- le syndicat AEP de l'Arberoue ;
- le syndicat dâassainissement Adour - UrsuĂŻa ;
- le syndicat dâĂ©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour la réalisation d'une maison de retraite dans la vallée de l'Arberoue ;
- le syndicat intercommunal pour lsoutien Ă la culture basque.
Isturits accueille le siÚge du syndicat intercommunal pour la réalisation d'une maison de retraite dans la vallée de l'Arberoue.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[62].
En 2020, la commune comptait 518 habitants[Note 12], en augmentation de 7,02 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune dispose d'une école primaire publique[65] qui propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[66].
Langues
En plus du français, le basque est parlé par 23,61 % de la population (2010).
Ăconomie
L'économie de la commune est principalement agricole (ovins, bovins, maïs...). Une carriÚre est en activité sur le flanc nord de l'Abarratia. La commune fait partie de la zone AOC de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
Ăglise.
Patrimoine civil
- Les grottes d'Isturitz et d'Otsozelaia[67] forment une série de grottes préhistoriques situées sur le site naturel de la colline de Gaztelu dans la vallée de l'Arberoue.
- L'Abarratia (345 m), fortification protohistorique (gaztelu à 3 gradins), est un mont situé entre les communes d'Ayherre et d'Isturits.
- Jacques de BĂ©la, dans ses tablettes Ă©crites vers 1615, indique que les habitants d'Isturitz pratiquaient le jeu de la courte boule, cousin du croquet[56].
- Fortifications protohistoriques du mont Abarratia[68].
- Ruines (tour) du chĂąteau de Rocafort du XIIIe siĂšcle.
- Maisons dont l'origine remonte au XIIIe siĂšcle (Sathariztegia, Mendilahartsua, Zabarotzea...).
- Le fronton date de 1866.
Horloge de l'église Pressoir à pommes Musée ethnographique Maison Petotania Linteau daté de 1626 Fortifications de l'Abarratia
Patrimoine religieux
LâĂ©glise Sainte-Eulalie date du XIIIe siĂšcle et a Ă©tĂ© partiellement reconstruite au XVIIe siĂšcle. Elle recĂšle un retable (inscrit aux monuments historiques) et galeries Ă deux Ă©tages du XVIIe siĂšcle.
Les ruines de la chapelle Sainte-Eulalie, édifiée sur une source miraculeuse sont visibles au bord du ruisseau Haltzerreka. Elle est citée en 1249 dans les archives du Royaume de Navarre. La chapelle accueillait une importante procession qui se déroulait chaque année, jusqu'au milieu du XXe siÚcle. Elle fut ensuite peu à peu abandonnée et il n'en reste aujourd'hui que peu de traces.
Le cimetiÚre d'Isturits abritait la plus ancienne stÚle discoïdale du Pays basque français, qui datait de 1501[57].
Ăquipements
La commune dispose d'une école primaire publique[69], d'une maison de retraite, d'un fronton, d'un trinquet et d'une salle pour tous. On y trouve aussi le musée ethnographique Xanxotea.
Personnalités liées à la commune
- François Dardan (1733-1792), prĂȘtre et professeur au sĂ©minaire de Larressore, martyr des massacres de Septembre. Il fut bĂ©atifiĂ© par Pie XII en 1926. La paroisse d'Hasparren Ă laquelle Isturits est rattachĂ©e porte son nom[70].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[26].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique d'Isturits » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Isturits », sur www.geoportail.gouv.fr.
- « ZNIEFF de type I sur la commune d'Isturits », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune d'Isturits », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- - Académie de la langue basque
- « Métadonnées de la commune d'Isturits », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Isturits et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Isturits et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Isturits et Saint-Palais », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Isturits », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
- « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
- (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
- « Isturits, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- « Fiche communale d'Isturits », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « l'Arbéroue ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Station Météo-France Labastide-Clair - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Isturits et La Bastide-Clairence », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Labastide-Clair - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Isturits et Anglet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Isturits », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200789 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Isturits », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « grottes d'Oxocelhaya et d'Isturitz » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « landes, bois et prairies du Pays de Mixe » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « landes de l'Arberoue » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
- Généalogie et Histoire des Familles, « Pays basque / Adour maritime », (consulté le ). « Le Bois » apparaßt à partir de la page 3.
- « Les risques prÚs de chez moi - commune d'Isturits », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consultĂ© le )
- « RĂ©glementation-usages du feu Ă lâair libre - obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement - dĂ©partement 64 », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr date=16 septembre 2022 (consultĂ© le )
- « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Isturits », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
- Titres publiés par don José Yanguas y Miranda, Diccionario de Antiguedades del reino de Navarra, 1840, Pampelune.
- Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
- Manuscrits des XVIIe et XVIIIe siÚcle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla, 1622, petit in-4°.
- Jacques AlliÚres, Les Basques, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », (1re éd. 1997), 127 p. (ISBN 213053144X et 9782130531449, OCLC 77097933), p. 9 et 10.
- Philippe Veyrin, Les Basques de Labourd, de Soule et de Basse Navarre : leur histoire et leurs traditions (monographie), Pau, Cairn [publié avec le concours du conseil régional et la direction régionale des Affaires culturelles de la région Aquitaine], [rééd.] (1re éd. Bayonne, Musée basque et de l'histoire de Bayonne, ), 347 p. (ISBN 9782350682617, OCLC 826784280, BNF 42791812, présentation en ligne), p. 80 à 82 (lien brisé). Présentation sur le site editions-cairn.fr et compte-rendu par Henri Gavel.
- « Isturits », sur hazparnekolurraldea.com (consulté le ).
- Pierre Pucheu, « ArrĂȘtĂ© du 28 novembre 1941 », Journal officiel de l'Ătat français,â (lire en ligne [Gallica], consultĂ© le ), p. 5212, colonne 1.
- « Annuaire des Mairies des Pyrénées-Atlantiques », sur Annuaire des Mairies et Institutions de France, 2006-2007 (consulté le ).
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Ăcole maternelle et Ă©lĂ©mentaire Ă Isturits », sur education.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « Isturits (Elémentaire) », sur mintzaira.fr (consulté le ).
- « Site archéologique des grottes d'Isturits, d'Oxocelhaya et d'Erberua (également sur commune de Saint-Martin-d'Arberoue) », notice no PA00084408, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Fortifications protohistoriques présentant trois enceintes (également sur commune d'Ayherre) », notice no PA00084407, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Site de l'Ă©cole Le petit Prince
- Site de la paroisse
Pour approfondir
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressources relatives aux organisations :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Communauté de communes du Pays de Hasparren