Labastide-Villefranche
Labastide-Villefranche est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Labastide-Villefranche | |||||
La mairie de Labastide-Villefranche. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Béarn des Gaves | ||||
Maire Mandat |
Jean-Jacques LateulĂšre 2020-2026 |
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Code postal | 64270 | ||||
Code commune | 64291 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Bastidots | ||||
Population municipale |
318 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 27âČ 14âł nord, 1° 01âČ 09âł ouest | ||||
Altitude | Min. 21 m Max. 156 m |
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Superficie | 15,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Localisation
La commune de Labastide-Villefranche se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 74 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, à 51 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-préfecture, et à 28 km d'Orthez[4], bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Salies-de-Béarn[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Escos (2,0 km), Escos (2,1 km), Saint-Dos (2,3 km), Auterrive (2,3 km), Arancou (2,7 km), OraĂ s (3,2 km), Carresse-Cassaber (3,5 km), Abitain (4,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Labastide-Villefranche fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un Ătat et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă laquelle sâoppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6].
Hydrographie
La commune est drainée par le Baniou, le Lauhirasse, un bras du Chuchague, l'Entran, le ruisseau de la Pounte, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
Le Baniou, d'une longueur totale de 13,6 km, prend sa source dans la commune de Came et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Cauneille, aprÚs avoir traversé 8 communes[9].
Le Lauhirasse, d'une longueur totale de 19,1 km, prend sa source dans la commune d'Arbouet-Sussaute et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Bidouze à Arancou, aprÚs avoir traversé 6 communes[10].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bidache », sur la commune de Bidache, mise en service en 1985[16] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[17] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 386,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă 40 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă 14,3 °C pour 1981-2010[21], puis Ă 14,6 °C pour 1991-2020[22].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[24] - [Carte 2] :
- « la Bidouze (cours d'eau) », d'une superficie de 2 570 ha, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[25] ;
- « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une riviÚre à saumon et écrevisse à pattes blanches[26] ;
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensĂ©es sur la commune[27] - [Carte 3] : les « Barthes et marĂ©cages de Saint-PĂ©-de-LĂ©ren » (46,07 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[28] et les « lacs et marĂ©cages de Labastide-Villefranche » (109,89 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[29].
Urbanisme
Typologie
Labastide-Villefranche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [30] - [31] - [32]. La commune est en outre hors attraction des villes[33] - [34].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (87,9 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (86,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (47,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (28,7 %), prairies (11,3 %), forĂȘts (8,5 %), zones urbanisĂ©es (1,8 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,8 %)[35].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 4].
Lieux-dits et hameaux
- Peyroyes.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales 29, 277 et 936.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Labastide-Villefranche est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e)[36]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[37].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le Baniou et le Lauhirasse. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983 et 2009[38] - [36].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[39]. 51,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [40].
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Labastide-Villefranche apparaßt sous les formes Bielefranque (vers 1360[41], titres de Came[42]), Vielefranque (1375[41], contrats de Luntz[43]), Sent Saubador de Bielefranque et Bielefranqua (respectivement 1442[41] et 1472[41], notaires de Labastide-Villefranche[44]), La Bastide de Vielefranca (1538[41], réformation de Béarn[45]), Bastide-Villefranche (La) et La Bastide-de-Béarn (1863 pour les deux formes, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[41]).
Histoire
Paul Raymond[41] note qu'en 1385, Labastide-Villefranche comptait vingt-trois feux, et formait avec Mu (hameau de CastagnĂšde) un bailliage qui s'Ă©tendait Ă Labastide-Villefranche, By, le Leu, Mu et Saint-Dos.
Labastide-Villefranche Ă©tait par ailleurs le chef-lieu d'une notairie dont le ressort concernait Saint-Dos, Carresse, CastagnĂšde et Cassaber.
Le village ne possÚde pas spécialement d'histoire si ce n'est qu'il a servi de poste défensif grùce à son donjon qui se situe, ainsi que le village, au sommet d'une colline.
Autrefois, le village comptait prÚs de 1000 habitants mais aprÚs que le marché hebdomadaire eut cessé, le village a commencé à voir diminuer son nombre d'habitants : il est passé de plus de 1000 à prÚs de 300 habitants.
Il est aussi connu pour ses cinq lacs qui sont le reste d'un grand glacier. à propos de ceux-ci, plusieurs légendes ont été imaginées. Par exemple, il a été dit qu'un premier village avait existé à Labastide mais qu'il serait aujourd'hui sous les eaux d'un lac.
La ville a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1292 par Marguerite de BĂ©arn pour faire pendant aux prĂ©tentions anglaises de Hastingues et de Bayonne. On donna Ă chaque colon un coin de terre exempt de taxes d'oĂč le nom de Villefranche. Les terres ont Ă©tĂ© prises sur les villages alentour ce qui a donnĂ© lieu Ă de nombreuses contestations et procĂšs. Dans des fouilles faites en 1898, on a dĂ©couvert de nombreuses traces des citĂ©s lacustres qui prĂ©cĂ©dĂšrent Labastide. Le professeur Garrigou-Lagrange sortit un vase de bronze du lac des Mirailhs. La ville est cĂ©lĂšbre pour avoir embrassĂ© la religion protestante parmi les premiĂšres en BĂ©arn et avoir construit un temple. AprĂšs la rĂ©vocation de l'Ădit de Nantes, quelques familles de Labastide, comme les Majendie, quittĂšrent le BĂ©arn pour l'Angleterre oĂč subsistent leurs descendants. En 1620 aprĂšs l'Ă©dit de main levĂ©e de Louis XIII il n'y avait plus que deux catholiques Ă Labastide. Avant la RĂ©volution c'est l'inverse : il n'y a presque plus de protestants au point que l'Ă©vĂȘque de Bayonne appellera Labastide la ville "la plus religieuse" de son diocĂšse. Les seigneurs de Labastide furent violentĂ©s pendant la Terreur et sauvĂ©s par un protestant de la ville qui leur donna asile et secours.
Le palais de justice des jurats, oĂč de nombreuses affaires importantes furent jugĂ©es, a brĂ»lĂ© pendant l'incendie de la ville en 1763. La mairie actuelle est construite Ă sa place.
Labastide fut chef-lieu de canton de 1790 Ă 1792. Une gendarmerie Ă cheval y fut mĂȘme installĂ©e. Le bĂątiment subsiste encore.
Le bacille du choléra fut amené à Labastide par un officier originaire du village et qui rentrait des campagnes de Sébastopol. L'épidémie se propagea dans tout le canton de Salies en faisant de nombreuses victimes.
Politique et administration
Situation administrative
Labastide-Villefranche a fait partie de l'arrondissement de Pau jusqu'au . à cette date, elle appartient désormais à celui d'Oloron-Sainte-Marie[48].
Liste des maires
Intercommunalité
Labastide-Villefranche fait partie de cinq structures intercommunales[49] :
- la communauté de communes du Béarn des Gaves ;
- le syndicat AEP d'Arancou - Bergouey - Viellenave - Labastide-Villefranche ;
- le syndicat dâĂ©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
- le syndicat de regroupement pédagogique de Carresse-Cassaber, Escos et Labastide-Villefranche ;
- le syndicat intercommunal des gaves et du Saleys.
La commune accueille le siÚge du syndicat de regroupement pédagogique de Carresse-Cassaber, Escos et Labastide-Villefranche.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[51].
En 2020, la commune comptait 318 habitants[Note 10], en diminution de 10,67 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăquipements
- Enseignement
Labastide-Villefranche dispose d'une Ă©cole primaire. Le village possĂšde aussi une caserne de pompier, un gĂźte, une boulangerie et une Ă©picerie, une coiffeuse.
Lavie raphael créateur du club du 3 ùge, secouriste et facteur du village
Ăconomie
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- La tour carrée
Une tour carrĂ©e, Ă moitiĂ© en calcaire et Ă moitiĂ© en granit, est le seul vestige d'une forteresse construite en 1338 et nommĂ©e la « Bastide de BĂ©arn » dans les chartes. Elle Ă©tait destinĂ©e Ă protĂ©ger le royaume de France contre les possessions anglaises en Navarre et en Guyenne. Le rez-de-chaussĂ©e Ă©tait occupĂ© par une basse fosse sans ouverture et le premier Ă©tage ouvert de meurtriĂšres. La tour a Ă©tĂ© surĂ©levĂ©e au XVe siĂšcle et l'Ă©lĂ©vation rajoutĂ©e percĂ©e de fenĂȘtres. Les mĂąchicoulis ont disparu. Un chĂąteau fort se trouvait peut-ĂȘtre Ă proximitĂ©. La tour, abĂźmĂ©e par la foudre en 1853, est enregistrĂ©e aux monuments historiques depuis 1915[54].
- ChĂąteau-Bijou
La fierté du village, avec la tour de défense, est le surprenant chùteau-Bijou[55]. Il s'agissait à l'origine d'une simple gentilhommiÚre construite par un certain Dussine, puis aménagée par Madame Combes, née Saint-Macary, qui dépensa des fortunes considérables pour construire le chùteau actuel. Le parc accueille un cloßtre breton du XIIIe siÚcle reconstitué, un temple de l'Amour, un embarcadÚre, une chapelle néo-gothique dans laquelle on trouvait autrefois un ancien crucifix sévillan. Madame Combe fit dévier la route départementale pour tracer son parc. AprÚs des fortunes diverses, le chùteau fut abandonné. Victime d'un incendie il y a quelques années, sa toiture de zinc ne reflÚte qu'imparfaitement les splendeurs passées. Depuis l'automne 2009, il est la possession de M. Vidalinc et sa rénovation est en cours. En 2022, l'édifice fait partie des douze sites de la Nouvelle-Aquitaine retenus pour bénéficier de l'aide du Loto du patrimoine et doit recevoir à ce titre une aide de 256 000 euros de la part de la Mission Patrimoine de Stéphane Bern[56].
- Maison Lasalle
Construite sur un ancien temple romain dédié à Mercure à proximité du chùteau, cette maison était le logement des officiers de la garnison. En 1814, elle fut occupée par des officiers anglais.
- Maison dite « de Jeanne d'Albret »
Elle y dormit avec son fils Henri IV en 1564. Dans cette maison fut torturé aux fins d'aveux, le malfaiteur Pilate, lieutenant de Audijos, en révolte contre la gabelle.
- ChĂąteau Malherbe
Il s'agit d'une ancienne résidence des Habas, magistrats du parlement de Navarre à Pau.
Patrimoine religieux
Le village comptait un temple protestant accolé à la Tour, détruit en 1682, et une chapelle de Saint-Sébastien de Jasses, aujourd'hui détruite.
- Ăglise Saint-Sauveur[57]
Les sépultures de la famille de Bertier, héritiÚre de la famille de Habas, seigneurs du lieu.
Distant du bourg de moins de quatre kilomÚtres, fondé en 1150, il garde fiÚre allure bien qu'il fût transformé en étable en 1792. On y remarque encore des sculptures dont un portrait de Pierre de Béarn. La commanderie d'Ordios accueillait les pÚlerins de Compostelle. La chapelle[58] est classée aux monuments historiques depuis 1992.
- CimetiĂšre
On y trouve des sépultures de personnalités comme les Thomas, militaires émérites, l'amiral d'escadre Guillou, l'aspirant Guillou, Faustin Mendiharat, Rosine Saint-Macary, et de l'abbé Labaigt qui écrivit une histoire de la ville.
HĂ©raldique
Blason | D'or à deux vaches de gueules, accornées, colletées et clarinées d'azur, l'une sur l'autre, accompagnées en pointe de quatre roseaux à massette d'or, empoignés par deux, les massettes posées en chevron renversé ; à la bordure crénelée d'azur[59]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Labastide-Villefranche » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Labastide-Villefranche », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « ZNIEFF de type I sur la commune de Labastide-Villefranche », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
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- Stephan Georg, « Distance entre Labastide-Villefranche et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Labastide-Villefranche et Orthez », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Labastide-Villefranche », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
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- Sandre, « le Baniou ».
- Sandre, « le Lauhirasse ».
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Voir aussi
Bibliographie
- Alexis Ichas, Historial des gaves, Ăditions Atlantica
Articles connexes
Liens externes
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- Le chĂąteau Bijou