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Came (Pyrénées-Atlantiques)

Came est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Came
Came (Pyrénées-Atlantiques)
L'église Saint-Martin.
Blason de Came
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Christine Serres-Cousiné
2020-2026
Code postal 64520
Code commune 64161
Démographie
Gentilé Akamartar
Population
municipale
1 017 hab. (2020 en augmentation de 12,5 % par rapport à 2014)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 28′ 27″ nord, 1° 06′ 33″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 177 m
Superficie 33,90 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Came
Géolocalisation sur la carte : France
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Came
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Came
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Came

    Le gentilé est Akamartar[1].

    Géographie

    Localisation

    La commune de Came se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe à 83 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 38 km de Bayonne[4], sous-préfecture, et à 25 km de Saint-Palais[5], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Peyrehorade[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Bidache (2,7 km), Arancou (5,8 km), Léren (6,2 km), Saint-Pé-de-Léren (6,2 km), Sames (6,8 km), Oeyregave (6,8 km), Bergouey-Viellenave (7,1 km), Saint-Dos (7,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Came fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[9] - [10]. La commune est dans le pays d’Agramont (Agaramonte), au nord de ce territoire.

    Paysages

    Le village.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Came.

    La commune est drainée par la Bidouze, le Lihoury, le Baniou, un bras du Chuchague, L'Arrouyous, le Bousquet, le Bousquet, mendihegiko erreka, le ruisseau de Labarthe, le ruisseau de Layserotte, le ruisseau de mauhuston, le ruisseau de sarrot, le ruisseau Lagabotte, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 46 km de longueur totale[12] - [Carte 1].

    La Bidouze, d'une longueur totale de 82,2 km, prend sa source dans la commune d'Aussurucq et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Guiche, après avoir traversé 26 communes[13].

    Le Lihoury, d'une longueur totale de 45,7 km, prend sa source dans la commune d'Iholdy et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Bidouze sur le territoire communal, après avoir traversé 8 communes[14].

    Le Baniou, d'une longueur totale de 13,6 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Cauneille, après avoir traversé 8 communes[15].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[17].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[16]

    • Moyenne annuelle de température : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 330 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[19] complétée par des études régionales[20] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bidache », sur la commune de Bidache, mise en service en 1985[21] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[22] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de précipitations de 1 386,8 mm pour la période 1981-2010[23]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à 33 km[24], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[25], à 14,3 °C pour 1981-2010[26], puis à 14,6 °C pour 1991-2020[27].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »[29], d'une superficie de 2 570 ha, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[30] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 8] est recensée sur la commune[31] - [Carte 3] : le « bois et barthes du ruisseau de Lanes et de l'Arrouyous » (43,11 ha), couvrant 3 communes dont 2 dans les Landes et 1 dans les Pyrénées-Atlantiques[32] et deux ZNIEFF de type 2[Note 9] - [31] - [Carte 4] :

    • la « Basse vallée du gave d'Oloron et falaise calcaire de Sorde-l'Abbaye » (759,68 ha), couvrant 5 communes dont 3 dans les Landes et 2 dans les Pyrénées-Atlantiques[33] ;
    • le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Came est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [35] - [36] - [37]. La commune est en outre hors attraction des villes[38] - [39].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,5 %), forêts (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), prairies (9 %), zones urbanisées (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[40].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits et hameaux

    Sur le plan cadastral de 1913, la commune de Came est divisée en sept sections :

    • A - Lanusse
    • B - Le Boscq
    • C - Le Bourg
    • D1/D3 - Pouyo
    • D2 - Bourdettes
    • E1 - Le Mech
    • E2 - Mixe

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Came est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à  débordement lent de cours d'eau, notamment le Baniou, la Bidouze et le Lihoury. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009, 2013, 2014 et 2021[43] - [41].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Came.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[44]. 48,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11] - [45].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Came apparaît[46] sous les formes Acamer ou Acamar (1072-1105), Camer (1193, cartulaire de Bayonne[47]), Sanctus-Martinus de Camer (XIIe siècle, cartulaire de Sorde[48]), Cammes (1463, aveux de Languedoc[49]), Cama (notaires de Pau[50]) et Camme (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins).

    Nom en basque et en occitan gascon

    Le nom basque de Came est Akamarre. Il fut normalisé par l'Académie de la langue basque le [51].

    Le gentilé correspondant est akamartar, normalisé lui-aussi le [51].

    Son nom gascon actuel est Came[52].

    Histoire

    Paul Raymond[46] note que Came fut fondée au milieu du XIIe siècle.

    Came formait avec Sames et Saint-Pé-de-Léren une baronnie dépendant du château de Dax[46]. Came dépendait du puissant duc de Gramont son voisin. Ce seigneur y avait un pavillon de chasse aujourd'hui disparu mais dont il subsiste des traces. C'est dans ce château que venait se réfugier l'été, la reine d'Espagne Marie-Anne de Neubourg exilée à Bayonne. Les seigneurs locaux venaient lui présenter leurs hommages à Came.

    En 1790 Came fut le chef-lieu d'un canton comprenant les communes d'Arancou, Came, Bergouey, Sames et Viellenave.

    Came et le Pays basque

    Jean-Baptiste Orpustan note deux mentions de Came en 1304 puis 1349 parmi des listes de paroisses payant franchise au pouvoir royal navarrais[53]. Pour la fin du Moyen Âge, Eugène Goyheneche note que « du fait du pouvoir des Gramont », la situation d'un certain nombre de paroisses voisines de Bidache – dont Came – est « ambigüe »[54].

    La situation est plus claire sous l'Ancien Régime : Came est alors une paroisse gasconne, tant pour la coutume qui y régit le droit civil[55] que pour la fiscalité[56], mais faisant partie du duché de Gramont où elle succède à Guiche comme siège de la cour de la petite sénéchaussée de Came : sa situation est presque exactement la même que celles des paroisses gasconnes voisines de Léren et Saint-Pé-de-Léren, qu'on ne rattache pas aujourd'hui au Pays basque. En 1943 encore, la carte du Pays basque (signée M. Haulou) qui illustre l'histoire des Basques de Philippe Veyrin en exclut sans ambiguïté Came[57].

    Le quartier de la Ferrerie (ou la Herrerie, ou la Ferrière), sur la rive gauche de la Bidouze constitue toutefois un cas très particulier : bien qu'il fasse partie de la paroisse française de Came il est situé en Navarre[58]. Au XVIIIe siècle, en un bâtiment dit « la Grand'Maison », siège une juridiction (l'auditoire de la cour sénéchale selon Jacques Robert)[59]. Pour Anne Zink, cette juridiction est plutôt le siège d'une sénéchaussée distincte de celle de Came, compétente pour le quartier de la Ferrerie et les communes navarraises voisines sous l'influence des Gramont[56].

    Sans doute sous l'influence du découpage cantonal contemporain, Came est néanmoins aujourd'hui généralement incluse dans les listes de communes de Basse-Navarre[60].

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    Écartelé au 1 de sinople à un épi de maïs d'or feuillé du même ; au 2 d'or à une chaise de sable ; au 3 d'or à une rivière cousue d'argent en fasce soutenant une barque voguante de sable et au chef nuagé d'azur ; au 4 de sinople à une gerbe de blé cousu de sable[61].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1973 Léon Salagoïty CD Conseiller général du canton de Bidache (1970 → 1973)
    1973 1983 Maurice Baraton UDF Conseiller général du canton de Bidache (1976 → 1982)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1988 1995 Roger Gestas
    1995 2014 Robert Malou DVD
    2014 2020 Bernard Montero
    2020 En cours Christine Serres-Cousiné
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de trois structures intercommunales[62] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[64].

    En 2020, la commune comptait 1 017 habitants[Note 12], en augmentation de 12,5 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6661 6361 6601 2741 7931 8201 7751 7401 709
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6671 5711 5811 5411 4851 5551 5241 5881 382
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4281 4241 4671 3121 3111 2151 1721 0861 026
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    870766728738705681776789865
    2017 2020 - - - - - - -
    9781 017-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose de deux écoles : l'école élémentaire privée Notre-Dame et l'école primaire publique[67].

    Économie

    L'activité est principalement agricole mais plusieurs entreprises de fabrication de meubles sont implantées sur la commune. Huit artisans, fabricants de meubles et de chaises en bois, composent l'association des Chaisiers de Came.

    La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine linguistique

    Carte des sept provinces basques (1), 1863
    Carte des sept provinces basques (2), 1863

    Les deux versions de la Carte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte placent Came en dehors de l'aire bascophone.

    Le Recueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées réalisé en 1887 par Julien Sacaze nous livre pour Came une version en gascon, composée d'une traduction de deux textes mythologiques, ainsi que d'une liste des micro-toponymes de la commune.

    Le Recueil des idiomes de la région gasconne réalisé en 1894 par le linguiste Édouard Bourciez nous livre pour Came une version de la parabole de l'enfant prodigue traduite en gascon.

    La carte du Pays basque français dressée en 1943 par Maurice Haulon laisse apparaître la "démarcation actuelle entre la langue basque et les dialectes romans", incluant la commune de Came dans l'aire gasconophone.

    Patrimoine civil

    Le village était dominé par un château, ancien pavillon de chasse des ducs de Gramont, mais celui-ci n'existe plus aujourd'hui. Son emplacement serait situé sur le site du centre sportif (rd 48). On en conserve des représentations et des plans qui ont été faits en 1815 lors de l'inventaire des biens de la famille de Gramont.

    Le quartier de la Ferrerie, abrite une magnifique maison fortifiée du même nom, siège du sénéchalat de Gramont. De nombreux procès criminels y furent instruits. On y voyait une chapelle.

    La maison Cambou fut construite par une famille d'armateurs bayonnais, les Hardoy.

    La maison Gauchet[68] date du XVIIIe siècle.

    La maison Morel ou Dulom était le siège d'une justice seigneuriale. On y voit encore de très beaux ornements Renaissance.

    La maison Villemayan, en bord de Bidouze, était le point de départ de bateaux chargés de cuirs et de peaux en direction du port de Bayonne.

    Une maison dite de notaire[69] date du XVIIe siècle.

    La demeure dite Grand-Maison[70] date du XVIe siècle.

    Des fermes[71] anciennes datent des XVIe et XVIIIe siècles.

    Le moulin Bordenave[72] date du XVIIIe siècle.

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Martin[73] conserve les sépultures des familles Dulom et Morel, magistrats du duc de Gramont ainsi que de la très ancienne famille de Villamayan, descendante des seigneurs caviers d'Orist et dont le dernier représentant fut employé de la ferme générale. L'église recèle un ensemble de cinq verrières[74] et diverses pièces de mobilier inventoriées[75] par le ministère de la Culture.

    Équipements

    La commune dispose de deux écoles primaires, une publique[76] et une privée.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[18].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].
    8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    9. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Came » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Came », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Came », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Came », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    6. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. - Académie de la langue basque
    2. « Métadonnées de la commune de Came », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Came et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Came et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Came et Saint-Palais », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches de Came », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    9. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    11. Carte IGN sous Géoportail
    12. « Fiche communale de Came », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    13. Sandre, « la Bidouze ».
    14. Sandre, « le Lihoury ».
    15. Sandre, « le Baniou ».
    16. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    17. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    18. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    19. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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    61. Guy Ascarat
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    67. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la maison Gauchet
    68. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la maison de notaire
    69. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la Grand-Maison
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    71. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le moulin Bordenave
    72. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Martin
    73. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur les verrières de l'église Saint-Martin
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    75. Site de l'école primaire publique
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