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Laruns

Laruns (prononcĂ© [laÊĆ“Ìƒs] ; en bĂ©arnais Laruntz) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Laruns
Laruns
Vue générale sur Laruns.
Blason de Laruns
Blason
Laruns
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée d'Ossau
Maire
Mandat
Robert Casadebaig
2020-2026
Code postal 64440
Code commune 64320
DĂ©mographie
Population
municipale
1 181 hab. (2020 en diminution de 0,17 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4,7 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 59â€Č 00″ nord, 0° 25â€Č 00″ ouest
Altitude Min. 458 m
Max. 2 973 m
Superficie 248,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-2
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Laruns
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Laruns

    Le gentilé est Larunsois[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Laruns se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontaliÚre avec l'Espagne ([Province de Huesca, Communauté de Aragon])[2].

    Elle se situe Ă  39 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  33 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : BĂ©ost (1,3 km), Louvie-Soubiron (1,8 km), Eaux-Bonnes (3,3 km), Aste-BĂ©on (4,1 km), GĂšre-BĂ©lesten (4,2 km), Bielle (7,5 km), BilhĂšres (8,1 km), Castet (9,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Laruns fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6]. Elle se situe dans la vallĂ©e d'Ossau, vallĂ©e bĂ©arnaise situĂ©e Ă  l'est du dĂ©partement.

    Son altitude varie de 500 mĂštres Ă  2 974 mĂštres.

    Hydrographie

    La commune est traversée par le gave d'Ossau, affluent du gave d'Oloron et ses affluents :

    • le ruisseau l'Arrioutort et son affluent :
    • l'arrĂšc de Besse
    • le gave de Bious (11,9 km) et ses affluents :
      • l'arrĂšc d'Aas
      • l'arrĂšc d'Aule
      • le ruisseau de Magnabaigt
    • le ruisseau le Canceigt (10 km)
    • le ruisseau de Cotcharas et son affluent :
      • l'arrĂšc de Sesques
    • l'arrĂšc DayguebĂšre
    • l'arrĂšc de GaziĂšs
    • le ruisseau du Lurien
    • le ruisseau de Pombie
    • le SoussouĂ©ou (16,2 km) et ses affluents :
      • le ruisseau d'Arrious
      • le ruisseau de la QuĂšbe
    • le ruisseau le Valentin (14,3 km)

    Le ruisseau le Pour-Mourt, affluent du ruisseau le Secoue (affluent du gave d'Aspe) traverse Ă©galement la commune.

    Les lacs d'Arrémoulit sont situés au-dessus du lac d'Artouste dans la vallée d'Ossau et la commune de Laruns.

    Un espace muséographique est consacré au lac de Castet par la commune de Laruns.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 516 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1943 Ă  2016 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[14]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records LARUNS-ARTOUSTE (64) - alt : 1 132 m 42° 53â€Č 06″ N, 0° 24â€Č 36″ O
    Records établis sur la période du 01-12-1943 au 01-08-2016
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −1,6 −1,6 0,4 1,8 5,6 8,7 10,9 11,1 8,8 6 1,9 −0,4 4,3
    Température moyenne (°C) 1,7 2 4,7 6,4 10,6 14,1 16,5 16,4 13,6 9,8 5 2,6 8,7
    Température maximale moyenne (°C) 4,9 5,6 9 11 15,6 19,4 22,1 21,8 18,3 13,6 8,1 5,6 13
    Record de froid (°C)
    date du record
    −22,5
    31.01.1954
    −22
    03.02.1956
    −16
    01.03.05
    −9
    12.04.1973
    −6
    02.05.1945
    −1
    12.06.1946
    3
    20.07.1981
    1
    30.08.1986
    0
    27.09.10
    −5
    24.10.1970
    −10,5
    23.11.1988
    −14
    17.12.1946
    −22,5
    1954
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,5
    30.01.02
    20
    28.02.1997
    22
    21.03.1990
    28
    29.04.1947
    32
    09.05.1945
    38
    22.06.1945
    40
    04.07.1959
    38
    08.08.1947
    33
    23.09.1946
    27
    04.10.04
    21
    28.11.00
    19
    24.12.12
    40
    1959
    PrĂ©cipitations (mm) 159,6 123,8 127,2 165,4 141,1 95,1 85,2 83,1 116,7 156,9 197,5 183,8 1 635,4
    Source : « Fiche 64320001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[15] - [16].

    Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cƓur et de l'aire d'adhĂ©sion[Note 5] du Parc National des PyrĂ©nĂ©es. CrĂ©Ă© en 1967 et d'une superficie de 45 806 ha, ce parc abrite une faune riche et spĂ©cifique particuliĂšrement intĂ©ressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes rĂ©implantĂ©es avec succĂšs, grands rapaces tels le GypaĂšte barbu, le Vautour fauve, le PercnoptĂšre d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tĂ©tras et le discret Desman des PyrĂ©nĂ©es qui constitue l’exemple type de ce prĂ©cieux patrimoine confiĂ© au Parc national et aussi l'Ours des PyrĂ©nĂ©es[17] - [18].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6].

    Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20] - [Carte 1] :

    • « le gave d'Ossau », d'une superficie de 2 300 ha, un vaste rĂ©seau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux Ă  trĂšs bonne qualitĂ© des eaux[21] ;
    • le « massif du Ger et du Lurien », d'une superficie de 13 484 ha, prĂ©sentant des habitats et des espĂšces de haute altitude, souvent spĂ©cifiques aux PyrĂ©nĂ©es. Certains habitats comme les zones humides acidiphiles, d’une grande valeur Ă©cologique, sont d’une grande raretĂ© en Haut BĂ©arn[22] ;
    • le « massif de Sesques et de l'Ossau », d'une superficie de 25 794 ha, prĂ©sentant des habitas avec de nombreuses espĂšces rares, souvent endĂ©miques des PyrĂ©nĂ©es. Il constitue Ă©galement une aire de prĂ©sence rĂ©guliĂšre de l'ours des PyrĂ©nĂ©es[23] ;
    • le « massif du Montagnon », d'une superficie de 8 694 ha, prĂ©sentant de nombreux habitats de l'annexe I dont certains sont rares dans les PyrĂ©nĂ©es[24] et une au titre de la « directive Oiseaux »[20] - [Carte 2] :
    • les « hautes vallĂ©es d'Aspe et d'Ossau », d'une superficie de 49 106 ha, une vaste Ă©tendue de systĂšme montagnard et alpin Ă©talĂ©e sur plusieurs vallĂ©es incluant la Zone centrale du Parc national des PyrĂ©nĂ©es, dont l'intĂ©rĂȘt est la prĂ©sence d'habitats et d'espĂšces de haute altitude, souvent spĂ©cifiques aux PyrĂ©nĂ©es[25].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Sept ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[26] - [Carte 3] :

    • la « hĂȘtraie-sapiniĂšre de la vallĂ©e d'Ossau » (4 606,02 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[27] ;
    • le « massif calcaire du pic de Ger » (5 426,62 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[28] ;
    • le « massif du pic de Sesques » (3 824,08 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[29] ;
    • le « massif du pic du Midi d'Ossau » (5 337,42 ha)[30] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique du gave d'ossau Ă  l'amont d'arudy et ses rives » (586,79 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[31] ;
    • la « vallĂ©e glaciaire du Soussoueou » (4 862,2 ha)[32] ;
    • le « versant ouest du Lurien, de Soques et de Peyrelue » (3 362,66 ha)[33] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 8] - [26] - [Carte 4] :

    • le « rĂ©seau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[34] ;
    • la « vallĂ©e d'Ossau » (43 624,41 ha), couvrant 13 communes du dĂ©partement[35].

    Urbanisme

    Typologie

    Laruns est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [36] - [37] - [38].

    La commune est en outre hors attraction des villes[39] - [40].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (98,2 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (98 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (34,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (32,7 %), forĂȘts (31,3 %), prairies (0,8 %), zones urbanisĂ©es (0,5 %), eaux continentales[Note 10] (0,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,1 %)[41].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits, hameaux et quartiers

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Laruns est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[42]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[43].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron, le gave de Bious, le SoussouĂ©ou Gave et le Valentin. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1990, 2009, 2013, 2019 et 2021[44] - [42].

    Laruns est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[45]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[46] - [47].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liĂ©s Ă  la prĂ©sence d'argile et des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[48]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[49].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Laruns.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[50]. 38,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [51].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2019[42].

    La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă  ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă  l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă  l’alĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation d’urgence[52] - [53].

    Risque technologique

    La commune est en outre situĂ©e en aval de barrages de classe A[Note 12]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[55].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Laruns est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[56].

    Toponymie

    Le nom de Laruns est attesté sous les formes Larus en 1154 (titres de Barcelone)[57]; Laruntz en 1286[57] (titres d'Ossau[58]); Saint-Pierre de Larhuns en 1612[57] (insinuations du diocÚse d'Oloron[59]).

    Il a une origine basque et signifie « endroit oĂč abondent les landes »[60].

    Son nom béarnais est Laruntz.

    Aas désigne un mont présent sur les communes de Laruns et Etsaut. Ce toponyme apparaßt sous la forme lo port et montanhe aperat Haas (1487[57], notaires d'Ossau[61]).

    Ar, désignant également un mont de la commune, sur la frontiÚre avec les Hautes-Pyrénées, est attesté sous les formes Arr et Aar (respectivement 1355[57], et 1440[57], cartulaire d'Ossau[62]).

    Aracou, autre sommet montagneux de la commune, apparaĂźt sous les formes Lo port de Aracho, Arachoo, Araco et Arago (respectivement 1429[57] pour les trois premiers et 1439[57], titres de Buzy[63]).

    Le toponyme Gabas apparaßt sous les formes Gavas (XIIe siÚcle[57], titres de Gabas[64]), L'Espitau de Gavas (1385[57], censier de Béarn[65]), Guabas (1440[57], titres d'Ossau[58]) et Gabaxs (1536[57], réformation de Béarn[66]).

    Le toponyme Geteu apparaĂźt sous les formes Yeteu (1385[57], censier de BĂ©arn[65]), GĂ©teu (1863, dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque[57]) et Getten (1793[67] ou an II).

    On trouve également en 1538[57] (réformation de Béarn[66]) mention de l' AyguebÚre, mont présent sur le territoire de la commune, sous la forme Aygabere, ainsi que de l'Aneu dÚs 1355[57] (cartulaire d'Ossau[62]), écrit An'eu en 1675[57] (réformation de Béarn[66]). L'Anouillas, autre sommet présent sur la commune, est attesté sous les formes Anolhaas (1355[57], cartulaire d'Ossau[62]) et Anouilhas (1675[57], réformation de Béarn[66]).

    Histoire

    En 1385, Laruns comptait 114 feux et Geteu 5. Elles dépendaient du bailliage d'Ossau.
    Paul Raymond[57] note que la commune comptait une abbaye laïque vassale de la vicomté de Béarn.

    Caze de Brousset

    En 1650, les jurats de Laruns dĂ©cident de construire la Caze de Brousset dans le vallon du mĂȘme nom pour mieux contrĂŽler le passage en Espagne mais qui est aussi un refuge isolĂ©, appelĂ©e "auberge" ou "cabaret" selon les Ă©poques, dans le haut de la vallĂ©e pour les voyageurs traversant les PyrĂ©nĂ©es[68]. ComposĂ©e de trois bĂątiments, elle Ă©tait contrĂŽlĂ©e par un fermier. le premier connu fut David FiguĂ© de Laruns (1734-1742) : il paye une redevance Ă  Laruns et doit entretenir le pont du haut, sans demander de pĂ©age. Pendant la RĂ©volution Française, la caze est incendiĂ©e par les forces espagnoles de Sallent, en . Le , ils incendient et volent d'autres constructions dans les vallons de Pombie et surtout de Brousset; prĂšs de 1700 bĂȘtes appartenant Ă  plus de 70 propriĂ©taires ont Ă©tĂ© perdues dans l'attaque. La caze de Brousset sera reconstruite au dĂ©but du XIXe siĂšcle: le , un nouveau fermier est nommĂ© aprĂšs une vente aux enchĂšres du fermage, il s'agit de Jean Lassalle Rague. Le secteur n'est pas pacifiĂ© et les Ă©chauffourĂ©es entre bergers français et espagnols sont nombreuses. En 1808, la caze est de nouveau incendiĂ©e par des Espagnols. Pendant 36 ans, la famille Lassalle-Gassiolle va tenir la caze en fermage (1818-1853). Le dernier fermier est Pierre Loumiet (1853 - 1859) : les cabanes sont trĂšs abĂźmĂ©es et en 1858, un troisiĂšme incendie ravage la caze. Elle ne sera pas reconstruite car la construction d'une route en rend tout refuge dĂ©sormais inutile.

    Gabas, hameau dépendant de Laruns, est une ancienne commanderie et hÎpital sur la route du pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui empruntait la vallée d'Ossau (en lo parsan aperat Gabas in vale Ursaliensi, réformation de Béarn[66]). La sécurité étant difficile dans ces régions reculées, un traité de 1514 avec les Jurats de la vallée de Teña, place les hÎpitaux et maisons religieuses sous protection, incluant la Caze de Brousset (lettre de 1707).

    Exploitation de la mĂąture

    AprĂšs avoir exploitĂ© la vallĂ©e d'Aspe, la Marine royale s'installe Ă  Laruns en 1776[69], elle y construit un arsenal[70] (actuelle place du port) et la Maison de la Marine. Comme en vallĂ©e d'Aspe, c'est l'ingĂ©nieur Leroy qui organise l'exploitation des sapins des forĂȘts de Laruns et en particulier les massifs forestiers Ă  proximitĂ© de Gabas. Il fait amĂ©liorer les chemins (chemin menant aux Eaux-Chaudes puis Ă  Gabas[71], chemin du Bitet, chemin montant au vallon du SoussouĂ©ou), et envisage d'Ă©quiper un port pour le flottage des bois (d'oĂč les appellations, rue du port et place du port). À l'origine les troncs de sapin destinĂ©s Ă  Ă©quiper en mĂąts les navires de la Marine devaient ĂȘtre acheminĂ©s par flottage vers Oloron puis Bayonne, en fait les radeaux de flottage n'auraient Ă©tĂ© utilisĂ©s qu'Ă  partir d'Oloron, le trajet Laruns-Oloron Ă©tant effectuĂ© par route. L'exploitation de la mĂąture semble s'ĂȘtre poursuivie au moins jusqu'en 1813[69].

    En 1828[67], la commune de Geteu est unie Ă  Laruns.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur Ă  un fouteau (hĂȘtre) terrassĂ© de sinople, adextrĂ© d'un ours assis contournĂ© de sable et sĂ©nestrĂ© d'une vache de gueules, la queue tournĂ©e au-dessus du dos, l'extrĂ©mitĂ© vers senestre, l'arbre accostĂ© en chef de deux fleurs de lys d'or.
    Commentaires : Blason de 1817

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1981 ? Roger Letellier
    mars 1983 juin 1995 André Fabre DVG
    juin 1995 mars 2008 André Berdou PS Conseiller général
    mars 2008 En cours Robert Casadebaig MoDem Vice-président du collectif national Des racines et des hommes

    Intercommunalité

    La commune fait partie de quatre structures intercommunales[72] :

    Laruns accueille le siĂšge du SIVU pour la construction de la maison de retraite du Haut-Ossau.

    La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-BĂ©arn.

    Jumelages

    Drapeau de l'Espagne Sallent de Gallego (Espagne)[73].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Le Journal[74] de Pierre Casalivetery, notaire à Mauléon, dénombre pour les années 1460-1481 138,5 feux à Laruns, et 515 pour les années 1540-1548, signe d'une démographie en forte croissance.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[76].

    En 2020, la commune comptait 1 181 habitants[Note 13], en diminution de 0,17 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4361 3751 4081 5401 6861 7511 8142 0402 064
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2392 3702 4762 2792 2522 4282 4422 1932 063
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0611 9631 8602 4182 3801 7541 7281 7501 788
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 9551 8321 5981 4651 4661 4251 3731 3651 200
    2017 2020 - - - - - - -
    1 1941 181-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[77] puis Insee Ă  partir de 2006[78].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'économie de la commune comprend plusieurs types d'activité, l'agriculture, le tourisme, le thermalisme, la production hydroélectrique, le secteur du bùtiment et des travaux publics et les services. On peut mentionner également l'exploitation forestiÚre, en déclin.

    Ainsi, on trouve sur les terres de la commune notamment les installations hydroélectriques du Lac d'Artouste, le barrage de FabrÚges, la centrale du Hourat, de Bious-Artigues, qui sont opérés par la SHEM[79]. Sur le tourisme, notons principalement la station d'Artouste, qui est une station de ski l'hiver, et qui opÚre un train touristique l'été.
    La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    • Une Ă©glise de Laruns.
      Une Ă©glise de Laruns.
    • La fontaine du rond-point.
      La fontaine du rond-point.
    • Dans les rues de Laruns
      Dans les rues de Laruns
    • L'office de tourisme.
      L'office de tourisme.
    • La mairie de Laruns.
      La mairie de Laruns.
    • EntrĂ©e dans Laruns depuis Pau.
      Entrée dans Laruns depuis Pau.
    • Laruns depuis BĂ©ost.
      Laruns depuis BĂ©ost.
    Rue de Laruns.
    Vue générale vers le nord.

    Le marché des producteurs locaux a lieu tous les jeudis dans la soirée en été et toute l'année, les samedis matin.

    Le premier dimanche du mois d'octobre a lieu la foire au fromage Hera deu hromatge de Laruntz oĂč les bergers exposent leur production de l'annĂ©e. ÉvĂ©nement notable de la vallĂ©e, elle donne lieu Ă  de nombreuses animations autour de la culture pastorale ossaloise.

    Le ont lieu les fĂȘtes de Notre-Dame de Laruns oĂč de nombreuses manifestations de la culture bĂ©arnaise se dĂ©roulent.

    Patrimoine civil

    La commune possédait une gare sur la ligne ferroviaire venant de Pau et raccordée à la ligne Toulouse-Bayonne, mais celle-ci n'est plus en service.

    • Un lavoir de Laruns.
      Un lavoir de Laruns.
    • Un lavoir de Laruns.
      Un lavoir de Laruns.
    • Un lavoir de Laruns.
      Un lavoir de Laruns.

    La commune a érigé en 1988 une stÚle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittÚrent la France pour rejoindre l'Armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.

    Patrimoine religieux

    Les pĂšlerins sur la route du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui empruntaient la vallĂ©e d'Ossau (col des Moines) s'arrĂȘtaient Ă  Gabas (hameau de la commune) oĂč un hospice et une chapelle avaient Ă©tĂ© crĂ©Ă©s par le vicomte Gaston IV le CroisĂ© en 1102 et placĂ©s sous la dĂ©pendance de l'HĂŽpital Sainte Christine du Somport, situĂ© en Aragon Ă  l'emplacement de la station de sports d'hiver de CandanchĂș. Gabas possĂšde toujours cette chapelle de montagne datant des XIIe et XIIIe siĂšcles.

    L'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie date du début du XVIIe siÚcle. Elle a été reconstruite et agrandie au XIXe siÚcle.

    L'église Saint-Pierre date de la fin du XIXe siÚcle et a été construite sur l'emplacement d'une ancienne église des XVe et XVIe siÚcles.

    Équipements

    Enseignement

    La commune possĂšde un collĂšge public, le collĂšge Les Cinq-Monts[80], ainsi qu'une Ă©cole primaire et une Ă©cole maternelle.

    Sports

    La commune dispose d'une piscine couverte et chauffée, d'un trinquet, d'un fronton, d'une salle de combat et de gymnastique, d'un terrain de rugby, d'un gymnase et de courts de tennis. Elle opÚre aussi en régie municipale la station de sports d'hiver d'Artouste[81].

    Laruns était sur le trajet de la 16e étape du Tour de France 2007 qui a eu lieu le . Le parcours de 218 kilomÚtres reliait Orthez à Gourette - col d'Aubisque. Le 27 juillet 2018, ce fut la ville d'arrivée de la 19e étape du Tour, qui partait de Lourdes[82]. En 2020, ce fut la ville d'arrivée de la 9e étape du Tour, qui partait de Pau. En 2023, ce fut la ville d'arrivée de la 5e étape du Tour, qui partait de Pau.

    La commune possÚde une équipe de rugby à XV l'Olympique Ossalois-Laruns engagée en 3e division fédérale pour la saison 2021-2022.

    L'Olympique Ossalois est fondé le 3 septembre 1942, par la fusion du Laruns-Olympique (fondé en 1920[83]) et de l'Eveil Ossalois[84].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[11].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[54].
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    Références

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