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Mauléon-Licharre

Mauléon-Licharre (Maule-Lextarre en basque) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Mauléon-Licharre
Mauléon-Licharre
Vue générale de Mauléon à l'ombre du fort.
Blason de Mauléon-Licharre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Louis Labadot
2020-2026
Code postal 64130
Code commune 64371
DĂ©mographie
Gentilé Mauléonnais
Population
municipale
2 953 hab. (2020 en diminution de 1,37 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 231 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 13â€Č 31″ nord, 0° 53â€Č 09″ ouest
Altitude Min. 133 m
Max. 521 m
Superficie 12,80 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mauléon-Licharre
(ville-centre)
Aire d'attraction Mauléon-Licharre
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montagne Basque
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Mauléon-Licharre
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Mauléon-Licharre
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Mauléon-Licharre
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Mauléon-Licharre
Liens
Site web mauleon-licharre.fr

    Le gentilé est Mauléonnais[1] (ou Mauletar[2] en basque).

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Mauléon-Licharre se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

    Elle se situe Ă  59 km par la route[Note 1] de Pau[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  32 km d'Oloron-Sainte-Marie[5], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : ChĂ©raute (1,7 km), Viodos-Abense-de-Bas (1,9 km), Garindein (2,3 km), Berrogain-Laruns (2,9 km), Gotein-Libarrenx (3,9 km), EspĂšs-Undurein (4,8 km), Roquiague (5,3 km), Idaux-Mendy (5,3 km).

    Sur le plan historique et culturel, Mauléon-Licharre fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9] - [10]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[11]. Elle se divise en Arbaille, Haute-Soule et Basse-Soule, dont fait partie la commune.

    Communes limitrophes de Mauléon-Licharre[12]
    Ainharp Viodos-Abense-de-Bas
    Garindein Mauléon-Licharre Chéraute
    Gotein-Libarrenx Roquiague

    Hydrographie

    La commune est drainĂ©e par le Saison, le Lausset, le ruisseau Urgorri, le Laco, Manga erreka, le ruisseau d'Aguerre, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 15 km de longueur totale[13] - [Carte 1].

    Le Saison, d'une longueur totale de 72,2 km, prend sa source dans la commune de Larrau et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron Ă  Autevielle-Saint-Martin-Bideren, aprĂšs avoir traversĂ© 31 communes[14].

    Le Lausset, d'une longueur totale de 39,3 km, prend sa source dans la commune de Sauguis-Saint-Étienne et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron Ă  Narp, aprĂšs avoir traversĂ© 14 communes[15].

    • MaulĂ©on et son gave en 1843 par EugĂšne de Malbos.
      Mauléon et son gave en 1843 par EugÚne de Malbos.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Mauléon-Licharre

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[17].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[16]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 421 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[19] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[20] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'AĂŻcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993[21] et qui se trouve Ă  17 km Ă  vol d'oiseau[22] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 216,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[23]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  42 km[24], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[25], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[26], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[27].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[29] - [Carte 2] :

    • « le Saison (cours d'eau) », d'une superficie de 2 200 ha, un cours d'eau de trĂšs bonne qualitĂ© Ă  salmonidĂ©s[30] ;
    • « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une riviĂšre Ă  saumon et Ă©crevisse Ă  pattes blanches[31] ;

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[32] - [Carte 3] : le « Lausset amont et zones tourbeuses associĂ©es » (190,06 ha), couvrant 11 communes du dĂ©partement[33] et deux ZNIEFF de type 2[Note 9] - [32] - [Carte 4] :

    • le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 ha), couvrant 23 communes du dĂ©partement[34] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[35].

    Urbanisme

    Typologie

    MaulĂ©on-Licharre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 10] - [36] - [37] - [38]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de MaulĂ©on-Licharre, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 8 communes[39] et 6 314 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[40] - [41].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de MaulĂ©on-Licharre, dont elle est la commune-centre[Note 11]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[42] - [43].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (47,1 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (47 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (38,5 %), prairies (18,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,9 %), zones urbanisĂ©es (14,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (8,6 %), terres arables (4,8 %)[44].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits et hameaux

    Le centre de Mauléon vue de la ville haute.
    La maison du patrimoine.
    Fronton, des jeunes s’entraünant a la chistera.

    Seize quartiers composent la commune de Mauléon-Licharre[45] :

    • Agerrea ;
    • Argoaga ;
    • Barragarri ;
    • Basabazterra ;
    • BeltzĂŒnze ;
    • Eiheraltea ;
    • Ezpizenborda ;
    • Ordokia ;
    • Hariñaldea / la SabliĂšre ;
    • Maulegañea / la Haute Ville ;
    • Mendialde ;
    • Peko arrĂŒa / rue Victor Hugo ;
    • Nafarroako karrika / rue de la Navarre ;
    • Sarezieu (Saizieu sur les cartes IGN).

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de MaulĂ©on-Licharre est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[46]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[47].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le Saison. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2007, 2008, 2009, 2011, 2013 et 2014[48] - [46].

    MaulĂ©on-Licharre est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[49]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[50] - [51].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mauléon-Licharre.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[52]. 96,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 12] - [53].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2019[46].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Mauléon est mentionné au milieu du XIIe siÚcle[54] (cartulaire de Bayonne[55]), et apparaßt sous les formes Malleon (1276[54], rÎles gascons), lo marcadiu et bastide de Mauleoo (1387[54], notaires de Navarrenx[56]), Malus-Leo (1454[54], chapitre de Bayonne[57]), Mauleo et Mauleon de Sole (1460[54], contrats d'Ohix[58]) et Mauleon (1650[54] et 1793[59] ou an II).

    Le toponyme Licharre apparaßt sous les formes lo noguer de Lixarre, qui désignait le lieu d'assemblée judiciaire sous un noyer (1385[54], collection Duchesne volume CXIV[60]), Sent-Johan de Lixare et la font de Sent-Johan de Lixare (respectivement 1470[54] et 1481[54], contrats d'Ohix[58]), Lixarra (1508[54], chapitre de Bayonne[57]) et Lixarre (1650[54]).

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Maule-Lextarre[2].

    Histoire

    Les Hospitaliers

    Chapelle Saint-Jean de Berraute.

    La chapelle de Saint-Jean-de-Berraute est attestĂ©e dĂšs 1220. Elle faisait partie de la commanderie hospitaliĂšre gĂ©rĂ©e par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem. Cette commanderie hĂ©bergeait les pĂšlerins de Saint-Jacques venant d'Oloron par l'HĂŽpital Saint-Blaise et se dirigeant par Ordiarp vers Ostabat[61] - [62]. Elle devint Ă©glise paroissiale avec le dĂ©veloppement du bourg. Plusieurs fois remaniĂ©e au XVIe siĂšcle, elle avait l’aspect des Ă©glises de Soule avec son clocher trinitaire. Elle fut le tĂ©moin des troubles de la RĂ©forme[61].

    • En 1661, Arnaud François de Maytie y fit enterrer, devant le maĂźtre-autel, le corps du cĂ©lĂšbre curĂ© de Moncayolle surnommĂ© Matalas, qui avait pris la tĂȘte d'une insurrection de paysans souletins et qui, fait prisonnier, fut dĂ©capitĂ©[62].
    • En 1791, Samadon, Ă©vĂȘque constitutionnel d'Oloron, y fit Ă©lire les curĂ©s constitutionnels de Soule, malgrĂ© l'opposition manifestĂ©e par les MaulĂ©onais[62].
    • En 1792, avec la RĂ©volution, Berraute fut convertie en magasin Ă  fourrage[62].

    Longtemps Ă  l'abandon aprĂšs la construction de la nouvelle Ă©glise Saint-Jean-Baptiste en 1855, la nef fut dĂ©molie vers 1910. Seul fut conservĂ© le chƓur, au centre du cimetiĂšre qui s'Ă©tait dĂ©jĂ  Ă©tendu.

    Elle fut sauvée de la destruction totale en 1983 par la municipalité : réparation de la toiture, consolidation de la voûte et des murs[61]. Elle a été inscrite monument historique le [63].

    La domination anglaise

    En 1261, le prince Édouard Ier d'Angleterre fait une dĂ©monstration de force sur le site, ce qui incite les vicomtes de Soule Ă  se soumettre. Il dĂ©cide alors, pour asseoir son pouvoir, la fortification de certaines villes dont, en Soule, Villeneuve-lĂšs-Tardets (aujourd'hui Tardets-Sorholus) et MaulĂ©on qui deviennent des bastides. Une enceinte mĂ©diĂ©vale, depuis dĂ©truite, protĂ©geait alors la Haute-ville. Cette derniĂšre Ă©tait organisĂ©e autour d'une grande place de forme rectangulaire que bordaient de nombreuses maisons Ă  arceaux abritant le marchĂ©.

    Mauléon, siÚge administratif

    Le fort de Mauléon vue de la ville basse.

    Paul Raymond[54] note que la Mauléon était le siÚge d'une chùtellenie, d'un bailliage royal et de la subdélégation du pays de Soule.
    En 1790, MaulĂ©on Ă©tait le chef-lieu d'un district composĂ© des cantons de Barcus, Domezain, MaulĂ©on, Sunharette et Tardets. Le canton de MaulĂ©on comprenait les communes du canton actuel, sans Barcus, L'HĂŽpital-Saint-Blaise, ni Roquiague, mais avec le village de Saint-Étienne.
    Elle devient chef-lieu d'arrondissement de 1800 à 1926. La commune actuelle a été créée le [64] par la réunion des communes de Mauléon et de Licharre.

    La cour de Licharre

    Licharre était le siÚge d'une juridiction, appelée cour de Licharre, ayant pour ressort tout le pays de Soule[54]. Les appels étaient interjetés à la cour des jurats de Dax (Landes) et de là au sénéchal de Guyenne.
    Les juges de la cour de Licharre étaient le chùtelain de Mauléon, les dix potestats de Soule et les gentilshommes propriétaires.
    La coutume de Soule[65] indique en 1520 que : « au pays de Sole son dets potestats, es assaver : lo senhor deu Domec de Lacarri, lo senhor de Bimeinh de Domasanh, lo senhor deu Domec de Sibas, lo senhor de Olhaibi, lo senhor deu Domec d'Ossas, lo senhor d'Amichalgun de Charri, lo senhor de Genteynh, lo senhor de la Sala de Charrite, lo senhor d'Espes et lo senhor deu Domec de Cheraute. Los quoaus son tenguts de venir a tout le menhs de oeitene a oeitene a la Cort de Lixare tenir cort ab lo Capitaine Castellan ».

    Le rebelle souletin

    Bernard Goyheneche, alias Matalas, est nĂ© et a vĂ©cu dans la ville souletine de Moncayolle (Mithikile en basque) au XVIIe siĂšcle, oĂč il a Ă©tĂ© prĂȘtre de sa paroisse aprĂšs son passage par un sĂ©minaire de Bordeaux.

    Matalas, devant la foule qui a assisté à son exécution, a laissé un message, qui est arrivé jusqu'à nos jours :

    DolĂŒ gabe hiltzen niz, Je meurs sans remords,

    bizia Xiberoarentako emaiten baitĂŒt.
    parce que je donne ma vie pour la Soule.

    Agian, agian, egĂŒn batez
    Peut-ĂȘtre un jour

    jeikiko dira egiazko Xiberotarrak,
    se lĂšveront les vrais Souletins,

    egiazko eĂŒskaldĂŒnak tirano arrotzen ohiltzeko
    les vrais Basques, pour expulser les tyrans Ă©trangers

    eta gure aiten aitek ĂŒtzi deikĂŒen
    et pour que les terres que nos pÚres nous ont laissées

    lurraren popĂŒliari erremetitzeko.
    soient remises au peuple.

    Époque moderne

    Jean-Pierre d’Arraing, maire de MaulĂ©on en 1788[66], est Ă©lu dĂ©putĂ© du tiers Ă©tat aux États gĂ©nĂ©raux de 1789 pour le pays de Soule. Il siĂšge du au Ă  l’AssemblĂ©e constituante[67].

    Politique et administration

    Mauléon a été chef-lieu de district dans le département des Basses-Pyrénées (devenues Pyrénées-Atlantiques en 1969) en 1793 puis chef-lieu d'arrondissement et de canton en 1801.

    En 1841, Mauléon absorbe Licharre et devient Mauléon-Licharre. Mauléon puis Mauléon-Licharre a été chef-lieu d'arrondissement et sous-préfecture jusqu'en 1926.

    Actuellement Mauléon-Licharre, est chef-lieu de canton dans l'arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1895 1945 Adrien de Souhy RĂ©publicain
    puis URD
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de MaulĂ©on-Licharre (1895 → 1940)
    Nommé conseiller départemental en 1943
    Jean Lougarot PS Instituteur
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de MaulĂ©on-Licharre (1988 → 1994)
    Denis Barbé-Labarthe PS Mécanicien
    Michel Etchebest AB Chef d'entreprise
    15e vice-prĂ©sident de la CommunautĂ© du Pays Basque (2017 → )
    [68] En cours Louis Labadot PCF[68] Instituteur retraité

    Politique de développement durable

    La commune s’est engagĂ©e dans une politique de dĂ©veloppement durable en lançant une dĂ©marche d'Agenda 21 en 2011[69]

    Intercommunalité

    Mauléon-Licharre appartient à sept structures intercommunales[70] :

    • l'agence publique de gestion locale ;
    • la communautĂ© de communes de Soule-Xiberoa ;
    • le SIGOM ;
    • le syndicat AEP du pays de Soule ;
    • le syndicat d'assainissement du pays de Soule ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque.

    La commune accueille le siÚge de la communauté de communes de Soule-Xiberoa, du syndicat AEP du pays de Soule, ainsi que celui du syndicat d'assainissement du pays de Soule.

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[72].

    En 2020, la commune comptait 2 953 habitants[Note 13], en diminution de 1,37 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8629851 0071 0541 1451 2591 5771 6541 600
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4751 7081 8761 7432 1082 4092 2512 5752 651
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 3684 0454 8274 2204 3164 0694 1934 5674 619
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    4 6794 5004 2394 0993 5333 3473 3153 2553 205
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 9942 9472 953------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee Ă  partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose de trois écoles : l'école primaire privée Jeanne-d'Arc, l'école primaire publique Basse-Ville et l'école primaire publique Haute-Ville. Les deux écoles primaires publiques proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[75].

    La commune possÚde également un collÚge public (collÚge Argia), un collÚge privé (collÚge Saint-François), d'un lycée privé (lycée Saint-François), d'un lycée professionnel public (lycée Champo)[76] et d'un lycée agricole privé (lycée privé agricole de la Soule).

    Sports et Ă©quipements sportifs

    • La commune possĂšde un club omnisports, le Sport athlĂ©tique maulĂ©onnais ou SAM. En 2014-2015, l'Ă©quipe premiĂšre de rugby du SAM Ă©volue en FĂ©dĂ©rale 2 de rugby Ă  XV[77].
    • Équipements sportifs :
      • Stade Marius-Rodrigo (rugby) d'une capacitĂ© d'environ 2 000 places ;
      • Stade Jean-Lasserre (football) ;
      • Trinquet, jai-alaĂŻ, fronton des allĂ©es, fronton de la Haute-Ville pour la pratique de la pelote basque ;
      • Piscine municipale ;
      • Terrains de tennis.
    • La commune se situe sur le trajet de la 16e Ă©tape du Tour de France 2007 qui a eu lieu le . Le parcours de 218 kilomĂštres reliait Orthez Ă  Gourette - col d'Aubisque.

    Festivités

    • Les fĂȘtes de MaulĂ©on ont lieu autour du .

    Ces fĂȘtes ont Ă©tĂ© immortalisĂ©es par la chanson Les FĂȘtes de MaulĂ©on composĂ©e par le chansonnier souletin Pierre Bordaçarre Etxahun-Iruri. Elles se dĂ©roulent sur quatre jours, et donnent lieu Ă  de nombreuses manifestations (fĂȘte foraine, vaches landaises, concerts, bals, bodĂ©gas, bandas, pelote et force basque...). La ville offre aussi un feu d'artifice tirĂ© du chĂąteau fort.

    • La Haute-Ville possĂšde son propre comitĂ© des fĂȘtes. Les fĂȘtes de la Haute-ville ont gĂ©nĂ©ralement lieu mi-juin.
    • FĂȘte de l'espadrille le .

    Économie

    Espadrilles de Mauléon en vente en 2017.

    MaulĂ©on-Licharre est la capitale de l'espadrille. La fabrication des espadrilles, des sandales et des brodequins, bottes et sabots en caoutchouc, dont MaulĂ©on est une des capitales, a occupĂ© jusqu'Ă  plus de 3 000 ouvriers dans la ville et ses alentours. En 2018, le secteur comprend une centaine d'emplois Ă  MaulĂ©on et Ă  travers la Soule[78].

    Une partie importante de l'activité est tournée vers l'agriculture (élevage, pùturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. Ici on fait aussi l'etorki.

    La ville possĂšde une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque.

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste.

    Patrimoine civil

    • Le chĂąteau de MaĂżtie dit d'Andurain[81] a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© Ă  la fin du XVIe siĂšcle par Pierre de Maytie. Le logis rectangulaire cantonnĂ© de pavillon est ornĂ© de fenĂȘtres Ă  meneaux et de lucarnes ouvragĂ©es de style Renaissance. Inscrit monument historique en 1925, il a Ă©tĂ© partiellement classĂ©.
    • La mairie, situĂ©e sur la place des AllĂ©es, a Ă©tĂ© construite pour le comte Philibert de Gramont par François Mansart dont on reconnaĂźt le style avec l’alternance des lucarnes Ă  fronton arquĂ© et triangulaire et les larges fenĂȘtres espacĂ©es. Il fut lĂ©guĂ© Ă  la famille des MontrĂ©al[61]. Les États de Soule achetĂšrent cet hĂŽtel en 1777. Il devint la sous-prĂ©fecture de MaulĂ©on de 1789 Ă  1926. Depuis 1980, c'est la nouvelle mairie de MaulĂ©on. L'Ă©crivain Pierre Benoit y a situĂ© l'action de son roman Pour don Carlos[62].
    • La Maison de la FĂ©e (en basque Laminaren Etxea), 8 rue du Fort, rĂ©putĂ©e la plus ancienne de MaulĂ©on. Elle porte la date de 1485 mais date plus probablement de 1785[61]. Elle reflĂšte l'habitat paysan traditionnel, avec une grande porte au rez-de-chaussĂ©e pour le bĂ©tail et l'appartement Ă  l'Ă©tage[61].
    • La maison de Bela ou manoir de Bela qui domine la Haute-Ville avec sa tourelle ronde[62]. Elle est particuliĂšrement connue parce qu'en 1587 son propriĂ©taire, GĂ©rard de BĂ©la, dĂ©cida d'instaurer des impĂŽts, innovation qui dĂ©plut particuliĂšrement aux habitants de la ville.
    • La halle datĂ©e de 1765, Ă©tait rĂ©clamĂ©e par les habitants depuis le terrible incendie de 1641 qui avait dĂ©truit une vingtaine de maisons, n'en laissant que onze pouvant encore correctement abriter le marchĂ© sous leurs auvents.
    • Le monument aux morts est un monument aux morts pacifiste, Ɠuvre d'Ernest Gabard, sculpteur palois et soldat de la Grande Guerre.
    • Le chĂąteau fort du XIe siĂšcle.
      Le chĂąteau fort du XIe siĂšcle.
    • Le chĂąteau d'Andurain.
      Le chĂąteau d'Andurain.
    • La mairie et le monument aux morts.
      La mairie et le monument aux morts.
    • La maison de la FĂ©e.
      La maison de la FĂ©e.
    • Le manoir de Bela.
      Le manoir de Bela.
    • La halle de la Haute-Ville.
      La halle de la Haute-Ville.

    Patrimoine religieux

    • La chapelle de Saint-Jean-de-Berraute est attestĂ©e dĂšs 1220. Elle faisait partie de la commanderie gĂ©rĂ©e par les chevaliers de Saint-Jean de JĂ©rusalem ou chevaliers de Malte. Cette commanderie hĂ©bergeait les pĂšlerins de Saint-Jacques venant d'Oloron par l'HĂŽpital Saint-Blaise et se dirigeant par Ordiarp vers Ostabat[61] - [62].

    Elle devint Ă©glise paroissiale avec le dĂ©veloppement du bourg. Plusieurs fois remaniĂ©e au XVIe siĂšcle, elle avait l’aspect des Ă©glises de Soule avec son clocher trinitaire. Elle fut le tĂ©moin des troubles de la RĂ©forme[61].

    • En 1661, Arnaud François de Maytie y fit enterrer, devant le maĂźtre-autel, le corps du cĂ©lĂšbre curĂ© de Moncayolle surnommĂ© Matalas, qui avait pris la tĂȘte d'une insurrection de paysans souletins et qui, fait prisonnier, fut dĂ©capitĂ©[62].
    • En 1791, Samadon, Ă©vĂȘque constitutionnel d'Oloron, y fit Ă©lire les curĂ©s constitutionnels de Soule, malgrĂ© l'opposition manifestĂ©e par les MaulĂ©onais[62].
    • En 1792, avec la RĂ©volution, Berraute fut convertie en magasin Ă  fourrage[62].

    Longtemps Ă  l'abandon aprĂšs la construction de la nouvelle Ă©glise Saint-Jean-Baptiste en 1855, la nef fut dĂ©molie vers 1910. Seul fut conservĂ© le chƓur, au centre du cimetiĂšre qui s'Ă©tait dĂ©jĂ  Ă©tendu.

    Elle fut sauvée de la destruction totale en 1983 par la municipalité : réparation de la toiture, consolidation de la voûte et des murs[61]. Elle a été inscrite monument historique le 9 novembre 1984[63].

    • Église Notre-Dame de la Haute-Ville : c'est un parchemin du qui donna l’autorisation de l’évĂȘque d’Oloron pour construire une nouvelle chapelle. À l'Ă©poque, seule existait l'Ă©glise de Saint-Jean de Berraute, et les habitants de la bastide de la Haute-Ville alors en dĂ©veloppement la trouvaient trop lointaine et souhaitaient disposer d'une Ă©glise dans leur bourg mĂȘme[61] - [82]. Elle fut incendiĂ©e plusieurs fois pendant les guerres de religion[61] - [82].

    MalgrĂ© sa petite taille, cette chapelle devint Ă©glise et mĂȘme cathĂ©drale, ayant abritĂ©, avec ses maisons accolĂ©es, l’évĂȘque d’Oloron et son chapitre de chanoines Ă  deux reprises : de 1378 Ă  1412, lors du Grand Schisme d'Occident qui vit les catholiques se diviser entre partisans du pape de Rome et ceux de celui d’Avignon[80]. Et de nouveau, de 1570 Ă  1599 lors des guerres de religion[80]. L'Ă©vĂȘque d'Oloron Claude RĂ©gin, chassĂ© de sa cathĂ©drale par les protestants, se rĂ©fugia en l’église de la Haute-Ville Ă  laquelle il lĂ©gua son cƓur Ă  sa mort en 1592. Son successeur, le chanoine maulĂ©onais Arnaud de Maytie, Ă©lu Ă©vĂȘque en 1599, y resta jusqu’à son retour Ă  Oloron lors de la pacification religieuse[61] - [82]. Ces deux hommes eurent Ă  dĂ©fendre Notre-Dame d’une incursion bĂ©arnaise en 1583 puis de la mainmise des pasteurs protestants soutenus par leur gouverneur Belsunce, lui aussi protestant, en 1593[80]. Elle fut remaniĂ©e au XVIIe siĂšcle pour prendre son aspect actuel avec son clocher trinitaire typiquement souletin[61] - [82]. À l'intĂ©rieur, elle possĂšde un retable baroque consacrĂ© Ă  la vie de la Vierge[61]. Le pavage de l'entrĂ©e est original : un cƓur, deux carrĂ©s et leurs diagonales, un ostensoir Ă  demi effacĂ©[82]. À gauche se trouve non pas un bĂ©nitier mais une ancienne mesure Ă  grains qui Ă©tait utilisĂ©e pour le marchĂ© qui se tenait Ă  cet endroit le mardi[61] - [82].

    • Le calvaire (ou croix blanche) en marbre blanc du XVIIe siĂšcle situĂ© rue de Navarre a Ă©tĂ© inscrit monument historique le [83]. C'est une colonne de marbre Ă©rigĂ©e Ă  l'emplacement du noyer sur lequel se rĂ©unissaient les juges de l'ancienne cour de Licharre, aujourd'hui un carrefour en rond-point.
    • L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste, a Ă©tĂ© construite Ă  la fin du XIXe siĂšcle. La dĂ©cision date de 1877, la premiĂšre pierre a Ă©tĂ© posĂ©e en 1879 et elle a Ă©tĂ© consacrĂ©e le . Elle a Ă©tĂ© en partie construite avec les pierres de l'Ă©glise de Licharre qui avait Ă©tĂ© dĂ©molie[61]. Dans les cinq annĂ©es suivantes, elle a Ă©tĂ© dotĂ©e de verriĂšres Ă  personnages du maĂźtre-verrier Ferdinand Hucher. Puis le chƓur et la nef sont ornĂ©s de peintures de l'abbĂ© Xavier Montaut terminĂ©es par Auguste Montaut et l'atelier Decrept[84]. Elle est inscrite Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel.
    • L'ancien couvent des Dominicaines, rue de Belzunce, transformĂ© aujourd'hui en rĂ©sidence autour du cloĂźtre. Il a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© en 1772 par les États de Soule[62].
    • Chapelle Saint-Jean de Berraute.
      Chapelle Saint-Jean de Berraute.
    • Église Notre-Dame de la Haute-Ville.
      Église Notre-Dame de la Haute-Ville.
    • Église Saint-Jean-Baptiste.
      Église Saint-Jean-Baptiste.
    • Le nouveau cimetiĂšre avec ses stĂšles discoidales.
      Le nouveau cimetiĂšre avec ses stĂšles discoidales.
    • La croix Blanche.
      La croix Blanche.

    Patrimoine environnemental

    Le moulin de Montreal Ă  gauche du pont des Galeries.

    Personnalités liées à la commune

    NĂ©es au XVIe siĂšcle
    NĂ©es au XVIIIe siĂšcle
    • Jean-Philippe de BĂ©la dit le chevalier de BĂ©la, nĂ© en 1709 Ă  MaulĂ©on et mort Ă  Pau en 1796, est un militaire et Ă©crivain de langue basque.
    • Étienne Neveu, nĂ© en 1755 Ă  MaulĂ©on et mort en 1830 dans la mĂȘme ville, est un homme politique français.
    NĂ©es au XXe siĂšcle

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules au lion d'or, au chef de France[86].
    Commentaires : Ne pas confondre avec Lyon, qui porte un lion d'argent.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[18].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[28].
    8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    9. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    11. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    12. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Mauléon-Licharre » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de MaulĂ©on-Licharre », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Mauléon-Licharre », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Mauléon-Licharre », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    Références

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    2. Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
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    4. Stephan Georg, « Distance entre Mauléon-Licharre et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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    6. « Communes les plus proches de Mauléon-Licharre », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 23.
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
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    10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
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