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Gourette

Gourette (en bĂ©arnais : Goreta) est une station de sports d'hiver des PyrĂ©nĂ©es françaises, situĂ©e, Ă  1 400 mètres d'altitude, dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Gourette
Vue aérienne de la station.
Gourette en été, dominée par le pic de Ger. Dès lors que l'on s'éloigne de la station, le cirque de Gourette apparait dans toute son étendue.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Commune Eaux-Bonnes
Site web www.gourette.com
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 57′ 29″ nord, 0° 19′ 56″ ouest
Massif Pyrénées
Altitude 1 400 m
Altitude maximum 2 450 m
Altitude minimum 1 350 m
Ski alpin
Remontées
Nombre de remontées 12
Télécabines 2
Télésièges 5
Téléskis 3
Tapis roulant 2
DĂ©bit 22 760 (personnes/heure)
Pistes
Nombre de pistes 36
Noires 3
Rouges 16
Bleues 11
Vertes 6
Total des pistes 42 km
Installations
Nouvelles glisses
1 snow park, 1 rail park, boardercross, big air bag
Ski de fond
Total des pistes 3 km
Neige artificielle
Canons 154
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
(Voir situation sur carte : Pyrénées-Atlantiques)
Gourette
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées
(Voir situation sur carte : Pyrénées)
Gourette

Elle fait partie de la commune des Eaux-Bonnes. Sur la route du col d'Aubisque, elle offre un domaine skiable de 140 hectares de superficie pour 42 km de pistes balisĂ©es. Le domaine s'Ă©tend entre 1 350 et 2 450 mètres d'altitude. Il fait partie du regroupement de stations N'PY.

Historique

La Route thermale entre Gourette et le col d'Aubisque

Le site de Gourette se situe sur la route thermale des Pyrénées, ouverte sous l'impulsion de Napoléon III et de l'Impératrice Eugénie à partir de 1859 pour relier les Eaux-Bonnes et Bagnères-de-Bigorre par les cols d'Aubisque et du Soulor.

Le paysage des mines

En 1881, le conseil municipal des Eaux-Bonnes, entrevoyant une nouvelle source de revenus pour la commune, autorise les fouilles sur le site de Gourette. L’exploitation du minerai aurifère et argentifère découvert est confiée à la Société des Mines d’Arre.

Durant l’hiver 1882-1883, 33 ouvriers hivernent Ă  2 100 m d’altitude pour creuser les galeries. Le [1] une avalanche emporte leur baraquement, faisant 16 morts dont 13 Italiens. Le gisement d’Arre est abandonnĂ© 3 ans plus tard au profit du gisement du lac d'Anglas.

Les mines et le chemin de fer aérien en direction du pic des Bécottes, vers 1910.

En 1890, une centaine de mineurs travaille Ă  l’exploitation des divers gisements. Une voie ferrĂ©e a Ă©tĂ© construite pour Ă©vacuer le minerai et un chemin de fer aĂ©rien le descend sur km le long de la haute vallĂ©e du Valentin jusqu’au cirque de Gourette. Une quarantaine de tonnes de minerai est triĂ©e et concassĂ©e chaque jour sur le site de Gourette avant d’être transfĂ©rĂ©e Ă  Laruns par tombereaux. De lĂ , le minerai embarque en chemin de fer pour Bayonne, l’Angleterre ou l’Espagne. 3 720 tonnes de minerai seront exportĂ©es en 1888 qui restera de loin la meilleure annĂ©e. Les mines resteront exploitĂ©es de manière Ă©pisodique jusqu’en 1916[2].

Au tournant du siècle : le temps des pionniers

Un matin de novembre 1903, Henri Sallenave (1881-1953), frère du futur maire de Pau, fixe à ses pieds les deux longues planches de frêne aux bouts recourbés qu’il a reçues quelques jours auparavant de la Manufacture de Saint-Étienne. Sur le plateau enneigé de Gourette, seuls les toits des cabanes de bergers et les ateliers de la mine émergent du manteau neigeux. Pour la première fois dans les Pyrénées, et après un essai sur les pentes du plateau du Bénou, il introduit un jeu qui va bouleverser l’économie de la montagne : le ski.

Au début du XXe siècle, la mode des sports d’hiver se développe. La commune des Eaux-Bonnes y voit une opportunité à saisir. Ainsi, les 15 et 16 février 1908, y est organisé le premier concours international de ski des Pyrénées. Les 20 et 21 février 1909, le roi d'Espagne Alphonse XIII y assiste. En 1910, la commune partage avec Cauterets le championnat de France de ski. Une piste de ski, une patinoire et un tremplin de saut sont construits pour l'occasion[3] - [4] - [5].

Les années 1930 : naissance d'une station de montagne

Insigne du ski-club, vers 1930.

Avec le revêtement de la route en 1930, l’électricité et le téléphone amorcent le développement de la station. Les premiers paravalanches sont construits, sécurisant l’accès et les premières lignes d’autocars régulières relient Gourette à Laruns, Pau et même Bordeaux.

L’ouverture du premier chalet-hôtel de Gourette, avec chauffage central, est un événement. Plus besoin pour les skieurs de descendre dormir aux Eaux-Bonnes ou à Pau. Il est rapidement monopolisé par une clientèle bordelaise aisée qui va entretenir la renommée de la station.

L'Hôtel de l’Aubisque, l'Edelweiss, le Chalet de l’Amoulat s'installent à sa suite, monopolisant les meilleurs points de vue.

Le développement touristique de la fin du XXe siècle

L'importation brutale, à la fin des années 1960, du modèle urbain de la Résidence du Valentin a fait surgir au milieu du cirque naturel un complexe parking/dalle piétonne/commerces/logements qui a figé le modèle d’urbanisation de la station. Le site vallonné fut à cette occasion aplani et le torrent du Valentin canalisé. Avec l'affluence de touristes qui découle du développement de la station, elle dispose aussi d'une gendarmerie, d'un cinéma, et de la chapelle Notre-Dame des Neiges.

La station, passée depuis les années 1970 de la première à la cinquième place des stations pyrénéennes, souffre des défauts communs à beaucoup de sites touristiques urbanisés dans les années 1970. Des investissements irréguliers conjugués avec l’absence d’entretien du patrimoine immobilier ont fait ressortir l'indigence architecturale de la plupart des bâtiments et la pauvreté de l’insertion au site.

La station comporte également une trop forte proportion de studios mal équipés et mal isolés, inadaptés à la nouvelle demande.

Les années 2000 : nouvelle ère

La station investit massivement depuis 2001 pour améliorer son image et ses capacités d'accueil.

Consciente de ses faiblesses, la station s’est lancée en 2000 dans une ambitieuse politique de reconquête :

  • RĂ©novation et remplacement des remontĂ©es mĂ©caniques, extension de la neige de culture avec la crĂ©ation de nouveaux rĂ©servoirs et l’implantation d’enneigeurs[6]
  • Aide Ă  la rĂ©novation du parc immobilier
  • AmĂ©lioration de la circulation et du stationnement
  • Plan de reboisement et de restauration de l’environnement : Le dĂ©but du reboisement de Gourette date de 1887, il a permis la constitution du massif boisĂ© au sud de la station et la protection contre les coulĂ©es de neige. Le reboisement s’est amplifiĂ© ces dernières annĂ©es afin de rĂ©Ă©quilibrer l’écosystème du site et mettre davantage en valeur la montagne.

L'annĂ©e 2001 est vĂ©cue comme le symbole de la renaissance : le Conseil gĂ©nĂ©ral des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques investit plusieurs millions d'euros dans la modernisation des installations (dĂ©montage d'anciennes remontĂ©es, construction de nouvelles, reprofilage des pistes...), permettant un rajeunissement complet pour de meilleures conditions de glisse. En 2004, la station vit le chantier d'Ă©tĂ© le plus important de France avec la suppression de 100 pylĂ´nes, la construction de 4 remontĂ©es mĂ©caniques ainsi que le reprofilage complet du bas de la station.

La crise des années 2010

Dans les années 2010, la station continue d'innover avec la création de nouvelles pistes, et la création d'une nouvelle remontée permettant de relier la station au parking du Ley situé en contrebas dans la vallée. La place Sarrière, situé au centre du village est remodelée et intégrée au front de neige. Cependant, la station connaît le 1er février 2015 une importante avalanche emportant la station départ de la remontée mécanique des Fontaines de Cotch[7] ainsi qu'un générateur électrique[8]. En conséquence, 75% des remontées de la station sont sans électricité. La disparition de cette remontée, dans un contexte général où la fréquentation touristique de Gourette diminue fortement[9] déclenche ainsi de nouvelles réflexions sur l'avenir de la station et la mise en valeur d'actuels et de nouveaux domaines, tel le secteur d'Anglas[10], ou même la liaison avec la station voisine d'Artouste porté notamment par une association locale[11] - [12] - [13]. Au cœur du bourg, la station est aussi sujette à des préoccupations dues à son vieillissement, ainsi les bâtiments des résidences du Valentin sont rénovées alors que la plateforme, cœur touristique de la station connaît une dégradation rapide en raison d'un manque d'entretien[14].

Restructurations en projet

Pour faire face aux problèmes de diminution de la fréquentation et du vieillissement de la station, ainsi que ceux liés au réchauffement climatique, le département des Pyrénées-Atlantiques engage en 2020 un projet de restructuration de Gourette[15]. Celui-ci a commencé par le réaménagement et reprofilage du secteur débutant de Bézou, et le démontage de la remontée télécabine des Bosses permettant d'ouvrir le panorama du front de neige. Le projet porté à 27 millions d'euros restructure la station en installant un second front de neige vers 1500-1600m d'altitude afin de prendre en compte les aléas liés au réchauffement climatique, et permettre ainsi à Gourette de continuer à fonctionner avec peu de neige. Ainsi, plusieurs remontées (télésièges ou téléskis) sont prévus d'être démontées pour être en conformité avec le projet dont le terme est prévu pour 2025. Il ne fait pas pour autant l'unanimité, notamment avec le démontage du télésiège débrayable de Cotch, permettant la liaison entre Gourette et le haut de la station[16].

GĂ©ographie

Gourette se situe en Haut-Béarn, en Vallée d'Ossau, et au sein de celle-ci dans la vallée du Valentin. Ce ruisseau prend sa source au lac d'Uzious et rejoint le gave d'Ossau à Laruns.

La station de ski

La station de ski de Gourette est implantĂ©e au sein du cirque du mĂŞme nom. Le plus haut sommet l'environnant est le pic de Ger (2 613 m), aussi d'autres sommets entourent la station : la Pène des Bassibes de Bouy, les Coutchets, le Rognon de Ger, le pic d'Amoulat, la Pène Blanque, l'Arre Sourins, la Hourquette d'Arre, le GĂ©ougue d'Arre, la Pène MĂ©daa, la Pène Sarrière, le pic Sanctus, le pic de Louesque, le pic des BĂ©cottes, l'Esquerra, la Latte de Bazen, le TĂ©ton de Tortes, le CapĂ©ran de Tortes et le GĂ©ougue de Tortes.

Elle est organisée en quatre secteurs et un front de neige[17] :

La Pène Médaa, dans le secteur Pène Blanque
Vue sur le massif du Moulle de Jaout depuis le haut de la station
  • Le secteur Pène Blanque est l'un des deux secteurs avec Cotch situĂ©s en haut de la station de Gourette. Il Ă©volue entre les pic de Ger, pic d'Amoulat, Pène MĂ©daa et Pène Blanque. Ce secteur est constituĂ© de pistes rouges et noires, pour utilisateurs confirmĂ©s, et est le plus enneigĂ©. En effet, il dĂ©tient le sommet de la station avec 2 450 m d'altitude.
  • Le secteur Cotch est le second secteur sommital de Gourette. Il Ă©volue entre la Pène MĂ©daa et la Pène Sarrière. Le point le plus haut Ă©tait situĂ© Ă  2 124 m d'altitude avant la destruction du tĂ©lĂ©siège des Fontaines de Cotch Ă  cause d'une avalanche en 2015[7]. Depuis, il est situĂ© Ă  2 060 m d'altitude. Ce secteur est dĂ©diĂ© Ă  un ski confirmĂ© et de niveau intermĂ©diaire, Ă©tant constituĂ© de pistes bleues, rouges et noire. Il est boisĂ© en sa partie infĂ©rieure. C'est aussi ici que se situent un snow park, et un terrain de vĂ©lo-cross pour les activitĂ©s estivales.
  • Le secteur du plateau a la particularitĂ© d'ĂŞtre boisĂ© et situĂ© en altitude intermĂ©diaire dans la station. Y sont localisĂ©s un restaurant d'altitude, et un rail park. Ce secteur est aussi l'un des points de jonction de la plupart des pistes de ski, recevant celles des secteurs de BĂ©zou, Cotch et Pène Blanque.
  • Le secteur BĂ©zou est le secteur peu boisĂ© dĂ©diĂ© aux dĂ©butants et pratiques ludiques. Outre des pistes vertes et bleues, y sont localisĂ©s un restaurant d'altitude, un espace luge, et un circuit nordique reliĂ© au bas de la station.
  • Le front de neige et les pistes retour station sont situĂ©es sur la partie infĂ©rieure de la station. C'est un secteur très boisĂ© oĂą toutes les pratiques de ski et de randonnĂ©e nordique y sont possibles : y sont localisĂ©es des pistes rouges, bleues et vertes, ainsi que le bas du parcours nordique. Ă€ noter la particularitĂ© de la piste verte "La balade" cheminant au sein des bois en position lĂ©gèrement Ă  l'Ă©cart des grands axes de la station. Toutes les secteurs de la station convergent vers le front de neige, espace large dĂ©bouchant sur l'esplanade du Valentin et la place Sarrière, cĹ“urs touristiques de la station de Gourette.

Sentiers de randonnée

La station de Gourette offre des secteurs très boisés

À partir de Gourette, des départs de randonnée amènent notamment par le GR10 aux lac d'Anglas, lac d'Uzious, lac du Lavedan, lacs de Louesque, et la vallée du Soussouéou d'un côté, les cols de Tortes, d'Aubisque et du Soulor, et la vallée de l'Ouzom de l'autre. D'autres sentiers secondaires amènent en direction des Eaux-Bonnes, ou sur le domaine skiable menant au col d'Anglas en passant par les lacs du Plaa Ségouné et le lac de la Cinda Blanque.

Les environs de Gourette offrent une possibilité de sentiers de randonnée très variés.

Sur les sentiers de randonnée en direction d'Anglas, peuvent être observés non loin les vestiges du "chemin de fer aérien" qui servait autrefois pour évacuer le minerais des mines d'Anglas. On peut suivre le cheminement des chariots entre les différents pylônes. Au lac d'Anglas, on peut encore observer certains baraquements, ainsi que des lieux d'extraction de minerai. Deux sont très bien visibles : une faille dans la roche, encore maintenue par des poutres de bois, et l'entrée d'une mine. Sont aussi toujours visibles les terrassements réalisés pour faire circuler les chariots, et sur certaines parties, les chemins de fer pour les guider.

Climat

Gourette est l'une des rares stations des PyrĂ©nĂ©es Ă  proposer un dĂ©nivelĂ© de plus de 1 000 mètres (entre 1 350 et 2 450 mètres), le tout rĂ©gulièrement enneigĂ© de novembre Ă  avril ; en effet, le climat atlantique de cette partie occidentale des PyrĂ©nĂ©es est très souvent neigeux lorsque les flux de nord-ouest se bloquent contre le haute muraille pyrĂ©nĂ©enne. Alors que les PyrĂ©nĂ©es espagnoles, Ă  quelques kilomètres plus au sud, subissent des hivers secs le cĂ´tĂ© nord français est enseveli par de consĂ©quentes chutes de neige. Certes des redoux, accompagnĂ©s de foehn "mangent" le manteau pendant quelques jours mais les chutes de neige reprennent rapidement et la station retrouve son aspect hivernal, mĂŞme tard dans la saison.

Cyclisme

La station a vu passer de nombreuses épreuves de cyclisme amateur ou professionnel. En 1910, le 8e Tour de France cycliste passe pour la première fois par le col de l'Aubisque et Gourette, passage obligé dans une étape épuisante de Luchon à Bayonne. Sur les chemins de montagne de l'époque, seuls cinq coureurs disposent d'un changement de vitesse, les autres grimpent en braquet fixe... Un seul coureur parvient au col du Tourmalet sans mettre pied à terre[18].

La station se situe sur le trajet de la 16e Ă©tape du Tour de France 2007, un parcours de 218 kilomètres reliant Orthez Ă  Gourette - Col d'Aubisque. Quatre ans plus tard, la ville est sur le passage de la 13e Ă©tape du Tour de France 2011 reliant Pau Ă  Lourdes. Le Français JĂ©rĂ©my Roy y passe en tĂŞte.

Projets

Depuis longtemps, on parle d'une possible union physique entre Gourette et Artouste. À noter qu'il existe déjà un itinéraire hors-piste qui permet de relier les deux stations de ski[19].

Notes et références

  1. Bulletin, Pau, Société des sciences, lettres et arts de Pau, , p. 61
  2. René Arripe, Gourette d’hier et d’aujourd’hui, 1994
  3. Ce tremplin n'existe plus de nos jours. Il fut le seul du massif pyrénéen.
  4. (de) « Le tremplin de Gourette à Eaux-Bonnes », sur skisprungschanzen.com (consulté le )
  5. Cathy Lafon, « C’était comment Gourette, aux débuts du ski dans les Pyrénées ? », sur Sudouest.fr, (consulté le )
  6. Inutilisables lors d’hivers trop doux comme en 2007
  7. « Gourette : une « avalanche exceptionnelle » sur le domaine skiable », sur La-R%C3%A9publique-des-Pyr%C3%A9n%C3%A9es (consulté le )
  8. « [EN IMAGES] Avalanche à Gourette : un télésiège détruit, la station toujours fermée », sur SudOuest.fr (consulté le )
  9. « Pyrénées : la fréquentation de Gourette s’effondre, celle de La Pierre grimpe », sur La-R%C3%A9publique-des-Pyr%C3%A9n%C3%A9es (consulté le )
  10. « Gourette : le Département a présenté son plan pour relancer la station », sur La-R%C3%A9publique-des-Pyr%C3%A9n%C3%A9es (consulté le )
  11. « LE PROJET – Association Renouveau Val d'Ossau » (consulté le )
  12. « Liaison Gourette-Artouste : un projet pour sauver la vallée d’Ossau », sur La-R%C3%A9publique-des-Pyr%C3%A9n%C3%A9es (consulté le )
  13. « Un collectif de la liaison Artouste-Gourette lance une pétition pour relier les deux domaines », sur France Bleu, (consulté le )
  14. « Gourette : de nouvelles inquiétudes sur la solidité de la plateforme du Valentin », sur France Bleu, (consulté le )
  15. Étienne Czernecka, « « Gourette 2025 »: un projet de restructuration de la station à 27 millions d’euros », Sud-Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  16. « Gourette : la campagne des travaux pour 2023 et 2024 se prépare », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
  17. « Plan des pistes de ski - Gourette », sur www.ski-planet.com (consulté le )
  18. "MĂ©moire du cyclisme" (voir liens externes)
  19. Philippe Robin, « Liaison Gourette Artouste », sur pagesperso-orange.fr (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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