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Etsaut

Etsaut (prononcĂ© [ɛtsot] ; en bĂ©arnais Eth Saut) est une commune française, situĂ©e en BĂ©arn, dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Etsaut
Etsaut
La mairie d’Etsaut
Blason de Etsaut
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Béarn
Maire
Mandat
Damien Minvielle
2020-2026
Code postal 64490
Code commune 64223
DĂ©mographie
Gentilé Etsautois ou Etsautais
Population
municipale
55 hab. (2020 en diminution de 33,73 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1,6 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 54â€Č 48″ nord, 0° 34â€Č 09″ ouest
Altitude Min. 560 m
Max. 2 606 m
Superficie 34,95 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Etsaut
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Etsaut
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Etsaut
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Etsaut

    Le gentilé est Etsautois ou Etsautais[1] (les deux appellations sont utilisées dans les textes administratifs).

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Etsaut se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  69 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  36 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Borce (0,4 km), Cette-Eygun (3,1 km), Urdos (4,6 km), Lescun (5,8 km), Accous (7,3 km), LĂ©es-Athas (8,1 km), Osse-en-Aspe (10,0 km), Bedous (10,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Etsaut fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6].

    Communes limitrophes d’Etsaut[7]
    Cette-Eygun
    Borce Etsaut Laruns
    Urdos

    Paysages et relief

    l'église consacrée à saint Grat.
    L'ancienne gare de Etsaut reconvertie en centre pour le parc national.
    Vue sur Etsaut depuis le GR 10, au-dessus de Borce
    Le panneau de l'entrée dans Etsaut en béarnais et en français.

    La commune se situe dans la haute vallĂ©e d'Aspe, Ă  70 km de Pau et Ă  10 km du tunnel du Somport, Ă  15 du col du Somport et de la frontiĂšre franco-espagnole. Etsaut s'Ă©tend sur 3495 hectares, en zone centrale et pĂ©riphĂ©rique occidentale du Parc national des PyrĂ©nĂ©es, de l'adret du Massif de Sesques jusqu'Ă  proximitĂ© des lacs d'Ayous. Son territoire est limitĂ© au nord par la chaĂźne des Soum d'Ypy (1 608 m) et de l'Escarpu ou Pic de Sesques (2 606 m), Ă  l'est par la chaĂźne issue de l'Escarpu, et suivant le Soum de Moundaut (2 526 m), le CapĂ©ran de Sesque (2 410 m), le Pic GaziĂ©s (2 456 m), le Turon GariĂ© (2 381 m), le Soum d'Aas (2 406 m) et le Pic d'Ayous (2 288 m), et au sud par le Soum de la Mourouette de Larry (2 208 m) et le Soum de Lagaube (1 985 m) avant le longer les limites du Bosc det Pacq (Bois de Pacq) jusqu'au fort du Portalet, ouvrage militaire fortifiĂ© qui surplombe le gave SescouĂ© lorsqu'il rejoint le gave d'Aspe par les gorges du Pont de l'Enfer. Celles-ci sont surmontĂ©es du chemin de la MĂąture, dont le dĂ©but, creusĂ© Ă  mĂȘme la roche en surplomb de hautes falaises, permettait au XVIIIe siĂšcle d'acheminer les troncs des plus hautes futaies de France, afin d'en faire les mĂąts de la marine royale.

    Situé au confluent du gave d'Aspe et du gave Sadum, issu du massif de Sesques, le bourg signalé par un édifice militaire du XIVe siÚcle, la Tour des Maures, est traversé par l'ancienne route nationale 134 et l'ancienne ligne ferroviaire Pau-Canfranc.

    • Cols de la Coundre, de Sesque, de Seguit, de Turon GariĂ©, d'Aas de Bielle, d'Ayous, de la Hourquette de Larry, du Bendous, d'Arras
    • Sommets : soum d'Ypy (1 743 m), pic d'Aygarri (2 099 m), pic de Sesques (2 606 m), soum de Moundaut (2 526 m), CapĂ©ran de Sesques (2 410 m), pic GaziĂ©s (2 456 m), Turon GariĂ© (2 381 m), soum d'Aas (2 406 m), pic d'Ayous (2 288 m), soum de la Hourquette de Larry (2 208 m), le soum de Lagaube (1 985 m).

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Etsaut.

    La commune est drainĂ©e par le gave d'Aspe, le sescouĂ©, le ruisseau de Sadum, le Pour-Mourt, le ruisseau de Bouscagne, le ruisseau de l'Esterous, le ruisseau de Lucharry, le ruisseau de Nardet, le ruisseau de PĂ©traube, le ruisseau de YĂšse, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 36 km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le gave d'Aspe, d'une longueur totale de 58,1 km, prend sa source dans le cirque d'Aspe, au pied du Mont Aspe (2 643 m), en Espagne, et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron Ă  Oloron-Sainte-Marie, aprĂšs avoir traversĂ© 17 communes[9].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, la tempĂ©rature dĂ©croĂźt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nĂ©bulositĂ© minimale en hiver et maximale en Ă©tĂ©. Les vents et les prĂ©cipitations varient notablement selon le lieu[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 554 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lescun », sur la commune de Lescun, mise en service en 1990[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 704,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  55 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[21].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[22] - [23]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cƓur et de l'aire d'adhĂ©sion[Note 6] du Parc National des PyrĂ©nĂ©es. CrĂ©Ă© en 1967 et d'une superficie de 45 806 ha, ce parc abrite une faune riche et spĂ©cifique particuliĂšrement intĂ©ressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes rĂ©implantĂ©es avec succĂšs, grands rapaces tels le GypaĂšte barbu, le Vautour fauve, le PercnoptĂšre d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tĂ©tras et le discret Desman des PyrĂ©nĂ©es qui constitue l’exemple type de ce prĂ©cieux patrimoine confiĂ© au Parc national et aussi l'Ours des PyrĂ©nĂ©es[24] - [25].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[27] - [Carte 2] :

    • le « massif de Sesques et de l'Ossau », d'une superficie de 25 794 ha, prĂ©sentant des habitas avec de nombreuses espĂšces rares, souvent endĂ©miques des PyrĂ©nĂ©es. Il constitue Ă©galement une aire de prĂ©sence rĂ©guliĂšre de l'ours des PyrĂ©nĂ©es[28] ;
    • « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de 1 595 ha, un vaste rĂ©seau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux Ă  trĂšs bonne qualitĂ© des eaux[29] ;

    et une au titre de la « directive Oiseaux »[27] - [Carte 3] :

    • les « hautes vallĂ©es d'Aspe et d'Ossau », d'une superficie de 49 106 ha, une vaste Ă©tendue de systĂšme montagnard et alpin Ă©talĂ©e sur plusieurs vallĂ©es incluant la Zone centrale du Parc national des PyrĂ©nĂ©es, dont l'intĂ©rĂȘt est la prĂ©sence d'habitats et d'espĂšces de haute altitude, souvent spĂ©cifiques aux PyrĂ©nĂ©es[30].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 8] sont recensĂ©es sur la commune[31] - [Carte 4] :

    • la « montagne de Liard » (7 047,09 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[32] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (1 207,81 ha), couvrant 23 communes du dĂ©partement[33],
    • la « rive droite de la Haute vallĂ©e d'Aspe » (6 491,46 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[34] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 9] - [31] - [Carte 5] :

    • le « rĂ©seau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[35] ;
    • la « vallĂ©e d'Aspe » (54 924,87 ha), couvrant 22 communes du dĂ©partement[36].

    Urbanisme

    Typologie

    Etsaut est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [37] - [38] - [39]. La commune est en outre hors attraction des villes[40] - [41].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (97 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (98,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (53,8 %), forĂȘts (31,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (11,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,7 %), zones urbanisĂ©es (0,3 %)[42].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 6].

    Lieux-dits et hameaux

    • Bourg
    • Quartiers Seberry, Lares
    • Bois du Pacq, bois de Busteigts
    • Pont de Cebers (gave d'Aspe), gorges d'Enfer (gave Secoue), pont du bourg (gave Sadum)
    • Estives de la Baigt de Sencours et des cabanes de LicouĂ©, YĂšse, Salistre, Caillou, Cap de Guerren

    Sentiers de randonnée

    Les randonneurs s'y croisent sur le GR 10 (sentier de grande randonnée, qui longe d'est en ouest la chaßne des Pyrénées), et le GR 653 (Voie d'Arles du chemin de Saint-Jacques, vers le col du Somport, Jaca et Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Etsaut est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[43]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[44].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Aspe. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 2009[45] - [43].

    Etsaut est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[46]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[47] - [48].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liĂ©s Ă  la prĂ©sence d'argile et des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[49]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[50].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Etsaut.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[51]. 16,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [52].

    La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă  ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă  l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă  l’alĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation d’urgence[53] - [54].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Etsaut est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[55].

    Toponymie

    Le toponyme Etsaut apparaĂźt sous les formes Etsaut (1250[56], for d'Aspe[57]), Atsaut (vers 1360[56], titres de Came[58]), Adsaut (1385[56], censier de BĂ©arn[57]), Atssaut (1397[56], notaires de Navarrenx[59]), Sent Grat deu Saut (1620[56], insinuations du diocĂšse d'Oloron[60]).

    Le nom d'Etsaut vient du gascon pyrĂ©nĂ©en eth saut (le bois), lui-mĂȘme issu du bas latin saltus (bois profond et sauvage) prĂ©cĂ©dĂ© de l'article eth caractĂ©ristique du bĂ©arnais des hautes vallĂ©es.

    Son nom béarnais est Eth Saut.

    Aas désigne un mont présent sur les communes de Laruns et Etsaut. Ce toponyme apparaßt sous la forme lo port et montanhe aperat Haas (1487[56], notaires d'Ossau[61]).

    Histoire

    À la fin du Ve siĂšcle et au dĂ©but du VIe siĂšcle, Etsaut est une Ă©tape relais de Gratus (saint Grat, Ă©vĂȘque de Oloron et Jaca) entre les deux citĂ©s bĂ©arnaise et aragonaise.

    Au XIIe siÚcle, traité de la Vesiau sur le partage des pacages au col du Somport.

    Relais diplomatique au Moyen Âge (cf patrimoine civil), et notamment en 1289, lors des entretiens de Peyranùre.

    En 1385[56], Etsaut comptait 43 feux et dépendait du bailliage d'Aspe.

    Bien que situé prÚs de Borce, le village n'a pas été incendié en 1569, lors des guerres de religion.

    Prison d'État sous le rĂ©gime de Vichy, le fort du Portalet a accueilli quelque temps Maurice Gamelin, Georges Mandel, Paul Reynaud et LĂ©on Blum, avant qu'ils ne soient emprisonnĂ©s en Allemagne.
    AprÚs la Libération, Philippe Pétain y est enfermé quelques mois aprÚs son procÚs à l'été 1945, avant son internement définitif au fort de Pierre-Levée à l'ßle d'Yeu.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    ÉcartelĂ©: au 1er de gueules Ă  la montagne isolĂ©e de trois pics de sable, mouvant du flanc dextre, les pics dĂ©croissant vers senestre et chargĂ©e en pointe de l’inscription d’or « 2606 », au 2e d’or Ă  deux vaches de gueules, clarinĂ©es, accornĂ©es et de sabots d'azur, passant l’une au-dessus de l’autre, au 3e d’or Ă  deux ours de sable contournĂ©s passant l’un au-dessus de l’autre, celui de la pointe plus petit, au 4e de gueules au fort crĂ©nelĂ©e d’or, ajourĂ© de deux rangĂ©es de six fenĂȘtres, les droites et gauches plus grandes et plus basses, surmontĂ© de deux Ă©chauguettes, mouvant de la pointe et ouverte de sable[62].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1995 2008 Marcel Minvielle
    2008 2020 Élisabeth MĂ©dard PS PrĂ©sidente de la communautĂ© de communes
    de la Vallée d'Aspe
    2020 En cours Damien Minvielle

    Intercommunalité

    La commune fait partie de cinq structures intercommunales[63] :

    • la communautĂ© de communes de la VallĂ©e d'Aspe ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal d'aide matĂ©rielle Ă  la scolarisation en vallĂ©e d'Aspe ;
    • le syndicat mixte des gaves d’Oloron - Aspe - Ossau et de leurs affluents ;
    • le syndicat mixte du Haut-BĂ©arn.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[65].

    En 2020, la commune comptait 55 habitants[Note 12], en diminution de 33,73 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    392358360396430461438623439
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    426432410389391365356352358
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    371321342492318298222203183
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    15814112510492105847781
    2018 2020 - - - - - - -
    6255-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee Ă  partir de 2006[67].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage (bovins, ovins et ùnes des Pyrénées). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    La mise en place en 2004 du haut débit sur le village, dans le cadre du projet expérimental du programme PR@I de l'Europe et de la délégation aux nouvelles technologies du conseil régional d'Aquitaine, grùce au satellite et aux courants porteurs en ligne (CPL) dans le cadre d'une convention avec EDF, a fait d'Etsaut le premier village de montagne français disposant d'Internet. Depuis, l'association Haute Aspe Haut Débit[68] gÚre le projet et propose un accÚs aux technologies numériques en encourageant des acteurs économiques ou culturels à y intervenir ou s'y installer.

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Saint-Pierre avec vue du cimetiĂšre
    Topo d'escalade de la dalle des petits enfants perdus, la MĂąture, Etsaut

    Le chemin de la Mùture est notamment un site d'escalade, classé terrain d'aventure par la fédération française de la montagne et de l'escalade[69]. Certains secteurs de la Mùture sont des falaises-écoles, comme la dalle d'Afrique et la dalle des petits enfants perdus. L'accÚs à la dalle des petits enfants perdus se fait par le chemin qui relie la mùture au fort du Portalet par une passerelle d'accÚs construite en 2021.

    Patrimoine civil et militaire

    • Maisons des XVe, XVIe et XVIIe siĂšcles.
    • Maison forte du XIVe siĂšcle.
    • Une maison du Parc national des PyrĂ©nĂ©es (liĂ© au siĂšge de Tarbes) est prĂ©sente au village Ă  l'emplacement de l'ancienne gare SNCF, sur la ligne Pau-Canfranc, fermĂ©e au trafic depuis 1970.
    • Le fort du Portalet (dit fort d'Urdos), XVIe siĂšcle, rĂ©novĂ© au XIXe siĂšcle (fort, prison), partiellement Ă©difiĂ© Ă©galement sur les communes de Borce (entrĂ©e du pont d'accĂšs, octroi, poste de garde) et de Urdos (ouverture canonniĂšre couvrant le sud de la route d'Espagne et du Somport - RN 134).
      Fort du Portalet
    • La tour des Maures, Ă©difice militaire du XIVe siĂšcle.
    • La maison de l'Ours dite maison d'Arudy[70] ainsi nommĂ©e depuis le XIIe siĂšcle, quand elle appartenait au Seigneur de la haute vallĂ©e d'Aspe. Elle a servi de « relais » Ă  AliĂ©nor d'Aquitaine, Ă©pouse d'Henri PlantagenĂȘt (Henri II d'Angleterre), qui y retrouvait son gendre le roi de Castille. On remarque des bas-reliefs ou figurent notamment la vache et le lĂ©opard, symboles du BĂ©arn et de l'Angleterre, et la tĂȘte d'un ours en surplomb d'un mur de façade.

    Patrimoine religieux

    L’église, du XVIIe siĂšcle, est consacrĂ©e Ă  saint Grat, premier Ă©vĂȘque d'Oloron. Saint Grat est nĂ© au Ve siĂšcle Ă  Lichos, dans la basse vallĂ©e du Saison. Son nom de baptĂȘme, Gratus, signifie en latin « agrĂ©able, charmant » et aussi « reconnaissant ». Sa jeunesse a Ă©tĂ© marquĂ©e par les persĂ©cutions des catholiques par le roi wisigoth Euric (466-485), dont le successeur, Alaric II (485-507), fut tolĂ©rant envers les catholiques, permettant la crĂ©ation du diocĂšse d'Oloron. Gratus en est le premier Ă©vĂȘque. Il participe Ă  la tenue du concile d'Agde en 506, qui rĂ©unit 34 Ă©vĂȘques catholiques du royaume wisigoth, sous la prĂ©sidence de saint CĂ©saire, Ă©vĂȘque d'Arles. En 507, les Wisigoths sont battus par Clovis Ă  VouillĂ©, Ă  cĂŽtĂ© de Poitiers. Mais Ă  la mort de Clovis en 511, les Wisigoths sont encore trĂšs prĂ©sents au sud de la Garonne (Aquitaine). C'est pendant cette pĂ©riode que saint Grat serait mort Ă  Jaca, d'oĂč son corps aurait Ă©tĂ© amenĂ© Ă  Oloron pour y reposer dĂ©finitivement.

    Équipements

    La commune possĂšde une Ă©cole primaire.

    Personnalités liées à la commune

    La famille du chanteur et acteur Marcel Amont est originaire de ce village.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[26].
    8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    9. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Etsaut » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Etsaut », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
    3. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Etsaut », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Etsaut », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    6. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    7. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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    2. « Métadonnées de la commune d'Etsaut », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Etsaut et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Etsaut et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches d'Etsaut », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    7. Carte IGN sous GĂ©oportail
    8. « Fiche communale d'Etsaut », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
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    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    13. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    14. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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    58. Registres de la commune de Came - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    59. Notaires de Navarrenx, manuscrits des notaires de Navarrenx - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    60. Insinuations du diocÚse d'Oloron, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrits du xviie siÚcle..
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    66. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    67. Site de Haute Aspe Haut DĂ©bit
    68. La maison de la montagne, Mùture et autres secteurs de la vallée d'Aspe, escalade dans les Pyrénées-Atlantiques, le topo, Pau, Rando éditions, , 160 p. (ISBN 978-2-84182-435-9).
    69. maison d'Arudy

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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