Etsaut
Etsaut (prononcĂ© [Étsot] ; en bĂ©arnais Eth Saut) est une commune française, situĂ©e en BĂ©arn, dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Etsaut | |||||
La mairie dâEtsaut | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Béarn | ||||
Maire Mandat |
Damien Minvielle 2020-2026 |
||||
Code postal | 64490 | ||||
Code commune | 64223 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Etsautois ou Etsautais | ||||
Population municipale |
55 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1,6 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 54âČ 48âł nord, 0° 34âČ 09âł ouest | ||||
Altitude | Min. 560 m Max. 2 606 m |
||||
Superficie | 34,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1 | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Le gentilé est Etsautois ou Etsautais[1] (les deux appellations sont utilisées dans les textes administratifs).
GĂ©ographie
Localisation
La commune d'Etsaut se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 69 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 36 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Borce (0,4 km), Cette-Eygun (3,1 km), Urdos (4,6 km), Lescun (5,8 km), Accous (7,3 km), LĂ©es-Athas (8,1 km), Osse-en-Aspe (10,0 km), Bedous (10,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Etsaut fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un Ătat et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă laquelle sâoppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6].
Paysages et relief
La commune se situe dans la haute vallĂ©e d'Aspe, Ă 70 km de Pau et Ă 10 km du tunnel du Somport, Ă 15 du col du Somport et de la frontiĂšre franco-espagnole. Etsaut s'Ă©tend sur 3495 hectares, en zone centrale et pĂ©riphĂ©rique occidentale du Parc national des PyrĂ©nĂ©es, de l'adret du Massif de Sesques jusqu'Ă proximitĂ© des lacs d'Ayous. Son territoire est limitĂ© au nord par la chaĂźne des Soum d'Ypy (1 608 m) et de l'Escarpu ou Pic de Sesques (2 606 m), Ă l'est par la chaĂźne issue de l'Escarpu, et suivant le Soum de Moundaut (2 526 m), le CapĂ©ran de Sesque (2 410 m), le Pic GaziĂ©s (2 456 m), le Turon GariĂ© (2 381 m), le Soum d'Aas (2 406 m) et le Pic d'Ayous (2 288 m), et au sud par le Soum de la Mourouette de Larry (2 208 m) et le Soum de Lagaube (1 985 m) avant le longer les limites du Bosc det Pacq (Bois de Pacq) jusqu'au fort du Portalet, ouvrage militaire fortifiĂ© qui surplombe le gave SescouĂ© lorsqu'il rejoint le gave d'Aspe par les gorges du Pont de l'Enfer. Celles-ci sont surmontĂ©es du chemin de la MĂąture, dont le dĂ©but, creusĂ© Ă mĂȘme la roche en surplomb de hautes falaises, permettait au XVIIIe siĂšcle d'acheminer les troncs des plus hautes futaies de France, afin d'en faire les mĂąts de la marine royale.
Situé au confluent du gave d'Aspe et du gave Sadum, issu du massif de Sesques, le bourg signalé par un édifice militaire du XIVe siÚcle, la Tour des Maures, est traversé par l'ancienne route nationale 134 et l'ancienne ligne ferroviaire Pau-Canfranc.
- Cols de la Coundre, de Sesque, de Seguit, de Turon Garié, d'Aas de Bielle, d'Ayous, de la Hourquette de Larry, du Bendous, d'Arras
- Sommets : soum d'Ypy (1 743 m), pic d'Aygarri (2 099 m), pic de Sesques (2 606 m), soum de Moundaut (2 526 m), Capéran de Sesques (2 410 m), pic Gaziés (2 456 m), Turon Garié (2 381 m), soum d'Aas (2 406 m), pic d'Ayous (2 288 m), soum de la Hourquette de Larry (2 208 m), le soum de Lagaube (1 985 m).
Hydrographie
La commune est drainée par le gave d'Aspe, le sescoué, le ruisseau de Sadum, le Pour-Mourt, le ruisseau de Bouscagne, le ruisseau de l'Esterous, le ruisseau de Lucharry, le ruisseau de Nardet, le ruisseau de Pétraube, le ruisseau de YÚse, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 36 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
Le gave d'Aspe, d'une longueur totale de 58,1 km, prend sa source dans le cirque d'Aspe, au pied du Mont Aspe (2 643 m), en Espagne, et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Oloron-Sainte-Marie, aprÚs avoir traversé 17 communes[9].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, la tempĂ©rature dĂ©croĂźt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nĂ©bulositĂ© minimale en hiver et maximale en Ă©tĂ©. Les vents et les prĂ©cipitations varient notablement selon le lieu[11].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lescun », sur la commune de Lescun, mise en service en 1990[15] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[16] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 704,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă 55 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[20], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[21].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[22] - [23]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cĆur et de l'aire d'adhĂ©sion[Note 6] du Parc National des PyrĂ©nĂ©es. CrĂ©Ă© en 1967 et d'une superficie de 45 806 ha, ce parc abrite une faune riche et spĂ©cifique particuliĂšrement intĂ©ressante : importantes populations dâisards, colonies de marmottes rĂ©implantĂ©es avec succĂšs, grands rapaces tels le GypaĂšte barbu, le Vautour fauve, le PercnoptĂšre dâĂgypte ou lâAigle royal, le Grand tĂ©tras et le discret Desman des PyrĂ©nĂ©es qui constitue lâexemple type de ce prĂ©cieux patrimoine confiĂ© au Parc national et aussi l'Ours des PyrĂ©nĂ©es[24] - [25].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[27] - [Carte 2] :
- le « massif de Sesques et de l'Ossau », d'une superficie de 25 794 ha, présentant des habitas avec de nombreuses espÚces rares, souvent endémiques des Pyrénées. Il constitue également une aire de présence réguliÚre de l'ours des Pyrénées[28] ;
- « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de 1 595 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à trÚs bonne qualité des eaux[29] ;
et une au titre de la « directive Oiseaux »[27] - [Carte 3] :
- les « hautes vallĂ©es d'Aspe et d'Ossau », d'une superficie de 49 106 ha, une vaste Ă©tendue de systĂšme montagnard et alpin Ă©talĂ©e sur plusieurs vallĂ©es incluant la Zone centrale du Parc national des PyrĂ©nĂ©es, dont l'intĂ©rĂȘt est la prĂ©sence d'habitats et d'espĂšces de haute altitude, souvent spĂ©cifiques aux PyrĂ©nĂ©es[30].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 8] sont recensĂ©es sur la commune[31] - [Carte 4] :
- la « montagne de Liard » (7 047,09 ha), couvrant 5 communes du département[32] ;
- le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (1 207,81 ha), couvrant 23 communes du département[33],
- la « rive droite de la Haute vallée d'Aspe » (6 491,46 ha), couvrant 3 communes du département[34] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 9] - [31] - [Carte 5] :
- le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[35] ;
- la « vallée d'Aspe » (54 924,87 ha), couvrant 22 communes du département[36].
Urbanisme
Typologie
Etsaut est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [37] - [38] - [39]. La commune est en outre hors attraction des villes[40] - [41].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (97 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (98,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (53,8 %), forĂȘts (31,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (11,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,7 %), zones urbanisĂ©es (0,3 %)[42].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 6].
Lieux-dits et hameaux
- Bourg
- Quartiers Seberry, Lares
- Bois du Pacq, bois de Busteigts
- Pont de Cebers (gave d'Aspe), gorges d'Enfer (gave Secoue), pont du bourg (gave Sadum)
- Estives de la Baigt de Sencours et des cabanes de Licoué, YÚse, Salistre, Caillou, Cap de Guerren
Sentiers de randonnée
Les randonneurs s'y croisent sur le GR 10 (sentier de grande randonnée, qui longe d'est en ouest la chaßne des Pyrénées), et le GR 653 (Voie d'Arles du chemin de Saint-Jacques, vers le col du Somport, Jaca et Saint-Jacques-de-Compostelle.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Etsaut est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[43]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[44].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Aspe. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 2009[45] - [43].
Etsaut est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[46]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă lâair libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[47] - [48].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liĂ©s Ă la prĂ©sence d'argile et des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[49]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[50].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[51]. 16,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [52].
La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă ce risque doivent se renseigner, en mairie, de lâexistence dâun plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă lâalĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation dâurgence[53] - [54].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Etsaut est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[55].
Toponymie
Le toponyme Etsaut apparaĂźt sous les formes Etsaut (1250[56], for d'Aspe[57]), Atsaut (vers 1360[56], titres de Came[58]), Adsaut (1385[56], censier de BĂ©arn[57]), Atssaut (1397[56], notaires de Navarrenx[59]), Sent Grat deu Saut (1620[56], insinuations du diocĂšse d'Oloron[60]).
Le nom d'Etsaut vient du gascon pyrĂ©nĂ©en eth saut (le bois), lui-mĂȘme issu du bas latin saltus (bois profond et sauvage) prĂ©cĂ©dĂ© de l'article eth caractĂ©ristique du bĂ©arnais des hautes vallĂ©es.
Son nom béarnais est Eth Saut.
Aas désigne un mont présent sur les communes de Laruns et Etsaut. Ce toponyme apparaßt sous la forme lo port et montanhe aperat Haas (1487[56], notaires d'Ossau[61]).
Histoire
Ă la fin du Ve siĂšcle et au dĂ©but du VIe siĂšcle, Etsaut est une Ă©tape relais de Gratus (saint Grat, Ă©vĂȘque de Oloron et Jaca) entre les deux citĂ©s bĂ©arnaise et aragonaise.
Au XIIe siÚcle, traité de la Vesiau sur le partage des pacages au col du Somport.
Relais diplomatique au Moyen Ăge (cf patrimoine civil), et notamment en 1289, lors des entretiens de PeyranĂšre.
En 1385[56], Etsaut comptait 43 feux et dépendait du bailliage d'Aspe.
Bien que situé prÚs de Borce, le village n'a pas été incendié en 1569, lors des guerres de religion.
Prison d'Ătat sous le rĂ©gime de Vichy, le fort du Portalet a accueilli quelque temps Maurice Gamelin, Georges Mandel, Paul Reynaud et LĂ©on Blum, avant qu'ils ne soient emprisonnĂ©s en Allemagne.
AprÚs la Libération, Philippe Pétain y est enfermé quelques mois aprÚs son procÚs à l'été 1945, avant son internement définitif au fort de Pierre-Levée à l'ßle d'Yeu.
HĂ©raldique
Blasonnement :
ĂcartelĂ©: au 1er de gueules Ă la montagne isolĂ©e de trois pics de sable, mouvant du flanc dextre, les pics dĂ©croissant vers senestre et chargĂ©e en pointe de lâinscription dâor « 2606 », au 2e dâor Ă deux vaches de gueules, clarinĂ©es, accornĂ©es et de sabots d'azur, passant lâune au-dessus de lâautre, au 3e dâor Ă deux ours de sable contournĂ©s passant lâun au-dessus de lâautre, celui de la pointe plus petit, au 4e de gueules au fort crĂ©nelĂ©e dâor, ajourĂ© de deux rangĂ©es de six fenĂȘtres, les droites et gauches plus grandes et plus basses, surmontĂ© de deux Ă©chauguettes, mouvant de la pointe et ouverte de sable[62]. |
Politique et administration
Intercommunalité
La commune fait partie de cinq structures intercommunales[63] :
- la communauté de communes de la Vallée d'Aspe ;
- le syndicat dâĂ©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal d'aide matérielle à la scolarisation en vallée d'Aspe ;
- le syndicat mixte des gaves dâOloron - Aspe - Ossau et de leurs affluents ;
- le syndicat mixte du Haut-BĂ©arn.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[65].
En 2020, la commune comptait 55 habitants[Note 12], en diminution de 33,73 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage (bovins, ovins et ùnes des Pyrénées). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
La mise en place en 2004 du haut débit sur le village, dans le cadre du projet expérimental du programme PR@I de l'Europe et de la délégation aux nouvelles technologies du conseil régional d'Aquitaine, grùce au satellite et aux courants porteurs en ligne (CPL) dans le cadre d'une convention avec EDF, a fait d'Etsaut le premier village de montagne français disposant d'Internet. Depuis, l'association Haute Aspe Haut Débit[68] gÚre le projet et propose un accÚs aux technologies numériques en encourageant des acteurs économiques ou culturels à y intervenir ou s'y installer.
Culture locale et patrimoine
Le chemin de la Mùture est notamment un site d'escalade, classé terrain d'aventure par la fédération française de la montagne et de l'escalade[69]. Certains secteurs de la Mùture sont des falaises-écoles, comme la dalle d'Afrique et la dalle des petits enfants perdus. L'accÚs à la dalle des petits enfants perdus se fait par le chemin qui relie la mùture au fort du Portalet par une passerelle d'accÚs construite en 2021.
Patrimoine civil et militaire
- Maisons des XVe, XVIe et XVIIe siĂšcles.
- Maison forte du XIVe siĂšcle.
- Une maison du Parc national des Pyrénées (lié au siÚge de Tarbes) est présente au village à l'emplacement de l'ancienne gare SNCF, sur la ligne Pau-Canfranc, fermée au trafic depuis 1970.
- Le fort du Portalet (dit fort d'Urdos), XVIe siÚcle, rénové au XIXe siÚcle (fort, prison), partiellement édifié également sur les communes de Borce (entrée du pont d'accÚs, octroi, poste de garde) et de Urdos (ouverture canonniÚre couvrant le sud de la route d'Espagne et du Somport - RN 134).Fort du Portalet
- La tour des Maures, Ă©difice militaire du XIVe siĂšcle.
- La maison de l'Ours dite maison d'Arudy[70] ainsi nommĂ©e depuis le XIIe siĂšcle, quand elle appartenait au Seigneur de la haute vallĂ©e d'Aspe. Elle a servi de « relais » Ă AliĂ©nor d'Aquitaine, Ă©pouse d'Henri PlantagenĂȘt (Henri II d'Angleterre), qui y retrouvait son gendre le roi de Castille. On remarque des bas-reliefs ou figurent notamment la vache et le lĂ©opard, symboles du BĂ©arn et de l'Angleterre, et la tĂȘte d'un ours en surplomb d'un mur de façade.
Patrimoine religieux
LâĂ©glise, du XVIIe siĂšcle, est consacrĂ©e Ă saint Grat, premier Ă©vĂȘque d'Oloron. Saint Grat est nĂ© au Ve siĂšcle Ă Lichos, dans la basse vallĂ©e du Saison. Son nom de baptĂȘme, Gratus, signifie en latin « agrĂ©able, charmant » et aussi « reconnaissant ». Sa jeunesse a Ă©tĂ© marquĂ©e par les persĂ©cutions des catholiques par le roi wisigoth Euric (466-485), dont le successeur, Alaric II (485-507), fut tolĂ©rant envers les catholiques, permettant la crĂ©ation du diocĂšse d'Oloron. Gratus en est le premier Ă©vĂȘque. Il participe Ă la tenue du concile d'Agde en 506, qui rĂ©unit 34 Ă©vĂȘques catholiques du royaume wisigoth, sous la prĂ©sidence de saint CĂ©saire, Ă©vĂȘque d'Arles. En 507, les Wisigoths sont battus par Clovis Ă VouillĂ©, Ă cĂŽtĂ© de Poitiers. Mais Ă la mort de Clovis en 511, les Wisigoths sont encore trĂšs prĂ©sents au sud de la Garonne (Aquitaine). C'est pendant cette pĂ©riode que saint Grat serait mort Ă Jaca, d'oĂč son corps aurait Ă©tĂ© amenĂ© Ă Oloron pour y reposer dĂ©finitivement.
Ăquipements
La commune possĂšde une Ă©cole primaire.
Personnalités liées à la commune
La famille du chanteur et acteur Marcel Amont est originaire de ce village.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[26].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique d'Etsaut » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Etsaut », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type I sur la commune d'Etsaut », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune d'Etsaut », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Gentilé sur habitants.fr
- « Métadonnées de la commune d'Etsaut », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Etsaut et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Etsaut et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Etsaut », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « Fiche communale d'Etsaut », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « le gave d'Aspe ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Station Météo-France Lescun - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Etsaut et Lescun », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Lescun - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Etsaut et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Parc national des Pyrénées - la faune », sur www.pyrenees-parcnational.fr (consulté le ).
- « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Etsaut », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200744 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200792 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7210087 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Etsaut », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « montagne de Liard » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « rive droite de la Haute vallée d'Aspe » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « vallée d'Aspe » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques prÚs de chez moi - commune d'Etsaut », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consultĂ© le )
- « RĂ©glementation-usages du feu Ă lâair libre - obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement - dĂ©partement 64 », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr date=16 septembre 2022 (consultĂ© le )
- « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Etsaut », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
- « PrĂ©parer son kit dâurgence. », sur www.gouvernement.fr (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque avalanche.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de lâIRSN, (consultĂ© le )
- Dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque - Paul Raymond
- For d'Aspe, manuscrit du XIVe siÚcle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Registres de la commune de Came - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Notaires de Navarrenx, manuscrits des notaires de Navarrenx - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Insinuations du diocÚse d'Oloron, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrits du xviie siÚcle..
- Notaires d'Ossau - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Site de Haute Aspe Haut DĂ©bit
- La maison de la montagne, Mùture et autres secteurs de la vallée d'Aspe, escalade dans les Pyrénées-Atlantiques, le topo, Pau, Rando éditions, , 160 p. (ISBN 978-2-84182-435-9).
- maison d'Arudy
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :