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Courants porteurs en ligne

La communication par courants porteurs en ligne (ou CPL) permet de construire un réseau informatique sur le réseau électrique d'une habitation ou d'un bureau, voire d'un quartier ou groupe de bureaux. Cette idée apparue dans les années 1930[1] a fait l'objet de nombreuses applications (pour la domotique et l'informatique notamment), et dont les développements récents pourraient être les prémices d'un réseau électrique intelligent annoncé par de nombreux prospectivistes, dont Jeremy Rifkin[1] dans le cadre de son projet de troisième révolution industrielle. Depuis 1950, des courants à basse et moyenne tension sont couramment utilisés pour porter des informations.

Récemment (2010-2012), un protocole CPL de communication global, simple et ouvert, dit « G3-PLC » (de l'anglais « G3-Power Line Communication »), a été spécialement développé pour le fonctionnement des Smart Grid.

Il constitue un pas de plus vers les réseaux électriques intelligents, et l'Internet de l'énergie. Il permet un meilleur auto-contrôle et monitoring du réseau de distribution électrique, et une gestion énergétique fine, y compris pour la gestion contrôlée de l'éclairage intérieur ou extérieur, la charge énergétique des véhicules électriques, et d'autres applications des « réseaux de demain » (gestion de production et microproduction décentralisées d'énergies irrégulières de type solaire/éolien), etc.[2] - [3] - [4].

Ce protocole peut, à faible coût, compléter ou parfois concurrencer d'autres protocoles de communication dits « universels » tels que le Wi-Fi ou le Bluetooth[1]. Il est opérant sur la basse et moyenne tension.

Historique

Les courants porteurs sont utilisés depuis un certain temps en bas débit pour des applications industrielles et la domotique. Ce n’est que depuis le début des années 2000 et la généralisation du tout-numérique qu’ils sont utilisés par le grand public.

En 1950 apparaissent les premières applications sur frĂ©quence de 10 Hz, puissance 10 kW. Elles sont alors unidirectionnelles (Ă©clairage public, tĂ©lĂ©commande de relais).

Dans les annĂ©es 1980, dĂ©but des recherches pour utiliser la bande de frĂ©quences de 5 Ă  500 kHz, toujours en unidirectionnel, permettant ainsi un transfert plus rapide des informations.

Dans les annĂ©es 1990, expĂ©rimentations des courants porteurs pour des applications de tĂ©lĂ©relevĂ©s dans la bande de 60 Ă  80 kHz. Apparition de modems courants porteurs bas-dĂ©bits pour des communications CPL domotiques en Europe (standard EHS/Konnex) et aux États-Unis (standards Echelon et CEBus (en)).

En 1997, des recherches sont menées sur la transmission de données en CPL et en bidirectionnel par ASCOM (Suisse) et Norweb (Royaume-Uni).

En 2000, des premières expérimentations sont effectuées en France par EDF R&D et ASCOM.

En 2002, SPiDCOM Technologies (en), nouvelle entreprise française, arrive sur le marchĂ© avec son processeur de 224 Mb/s. La mĂŞme annĂ©e, Wirecom Technologies, Ă©galement nouvelle entreprise française, spĂ©cialisĂ©e dans la gestion des Ă©nergies du bâtiment sur CPL (technique bas-dĂ©bit - norme CENELEC EN50065-1) arrive sur le marchĂ©.

En 2003, acquisition par Schneider Electric de la société suédoise Ilevo, spécialisée dans les courants porteurs en ligne, et création de la nouvelle entité Schneider Electric Powerline Communications, dédiée à la fourniture d’équipements, de logiciels et de services autour des courants porteurs en ligne.

En 2005, arrivĂ©e de la norme homeplug 1.1 turbo 85 Mbits/s. DĂ©but de règlementation au niveau europĂ©en.

En 2007, arrivĂ©e sur le marchĂ© des produits Ă  la norme Homeplug AV 200 Mbits/s. Ajout de nouvelles fonctionnalitĂ©s (QoS, VLAN…). L’IEEE prĂ©voit la mise en Ĺ“uvre d’une norme commune permettant l’interopĂ©rabilitĂ© des trois grands systèmes CpL HPP, UPA, CEPCA.

En 2010, une ratification de la norme IEEE Std 1901-2010 (en) prĂ©voit l'utilisation d'adaptateurs CPL domestiques atteignant la vitesse thĂ©orique de 500 Mbits/s.

Dans les années 2010, le CPL devient une alternative crédible pour les usages de gestion du réseau électrique et de collecte des compteurs électriques communicants. ERDF (devenue Enedis en 2016) lance alors, en 2012, un consortium, l'Alliance G3-PLC, pour promouvoir le protocole CPL-G3 (G3-PLC en anglais) une technologie simple, peu coûteuse, permettant de fortement diminuer les coûts d'installation et de maintenance (pas de nouveau réseau à installer, le réseau électrique assurant cette fonction supplémentaire).

Fonctionnement

Le principe des CPL consiste Ă  superposer au courant Ă©lectrique alternatif de 50 ou 60 Hz un signal Ă  plus haute frĂ©quence et de faible Ă©nergie. Ce deuxième signal se propage sur l’installation Ă©lectrique et peut ĂŞtre reçu et dĂ©codĂ© Ă  distance. Ainsi le signal CPL est reçu par tout rĂ©cepteur CPL de mĂŞme catĂ©gorie se trouvant sur le mĂŞme rĂ©seau Ă©lectrique. Cette façon de faire comporte cependant un inconvĂ©nient : le rĂ©seau Ă©lectrique n'est pas adaptĂ© au transport de hautes frĂ©quences car il n'est pas blindĂ©. En consĂ©quence, la plus grande partie de l'Ă©nergie injectĂ©e par le modem CPL est rayonnĂ©e sous forme d'onde radio. On classe traditionnellement les CPL en deux catĂ©gories en fonction du dĂ©bit offert. Les CPL Ă  haut dĂ©bit utilisent des modulations multiporteuses de type OFDM dans la bande 1,6 Ă  30 MHz (bande HF allant de 3 Ă  30 MHz). Les CPL Ă  bas dĂ©bit utilisent des techniques de modulations assez simples, par exemple quelques porteuses (mais une seule Ă  la fois) en modulation de frĂ©quence. Les bandes des frĂ©quences utilisĂ©es sont comprises entre 9 et 150 kHz en Europe et entre 150 et 450 kHz aux États-Unis.

En haut, comme en bas débit, la communication est soumise aux bruits et aux atténuations. Il est donc nécessaire de mettre en œuvre de la redondance, ainsi qu’un contrôle d’intégrité par exemple sous la forme de codes correcteurs d’erreurs. Un coupleur intégré en entrée des récepteurs CPL élimine les composantes basses fréquences avant le traitement du signal. Le modem transforme un flux de bits en signal analogique pour l’émission et inversement en réception ; le modem intègre les fonctions d’ajout de la redondance et de reconstitution du flux de bits original ou correction d’erreur.

En décembre 2011, le protocole CPL-G3 (ou G3-PLC en anglais) a été standardisé par l'Union internationale des télécommunications (UIT) comme nouveau standard de communications par courants porteurs à bande étroite (NB-PLC) sous le nom de ITU-T G.9955 et G.9956. Il a, par la suite, été remplacé par un seul standard, la recommandation ITU-T G.9903. Le CPL G3 utilise le multiplexage de nombreuses sous-porteuses ayant des fréquences orthogonales (codage OFDM), de multiples mécanismes pour assurer la robustesse du système ainsi qu'un algorithme de routage qui prend en compte les spécificités du CPL (LOADng). Le CPL G3 est le seul standard CPL à bande étroite supportant le protocole internet IPv6 nativement et la compression d’entête IP 6LoWPAN[5], ce qui permet la création de nouveaux systèmes de gestion de compteurs d'énergie, basés sur Internet. C'est un des premiers systèmes IPv6/6loWPAN au monde déployés massivement.

Compatibilité Linky - CPL

Le CPL G3 est utilisĂ© par Enedis pour la mise en place du compteur communicant Linky. Le support utilisateur Enedis affirme (courrier Ă©lectronique du 14 mars 2018) que « le compteur Linky utilise une bande de frĂ©quence spĂ©cifique (CENELEC A) rĂ©servĂ©e en France Ă  Enedis afin d’éviter toute interfĂ©rence avec d’autres Ă©quipements. La bande de frĂ©quence utilisĂ©e par Linky (9 Ă  95 kHz) est dĂ©diĂ©e Ă  ce type d’usage et est diffĂ©rente de la bande de frĂ©quence 95 Ă  125 kHz utilisĂ©e pour les usages Ă  l’intĂ©rieur de la maison et la domotique. Il n’y a donc aucun risque de perturbations des Ă©quipements domotiques. »

Sur lignes Ă  haute tension

Installation pour le couplage d'un CPL sur un poste Ă©lectrique 110 kV. On voit les circuits bouchons suspendus au portique et les condensateurs de couplage Ă  leurs pieds.

Les compagnies d’électricitĂ© utilisent comme coupleur des condensateurs ou transformateurs de tension capacitifs pour connecter les transmetteurs radio Ă  frĂ©quence moyenne sur les conducteurs des lignes Ă  haute tension. Les frĂ©quences sont de l’ordre de 24 Ă  500 kHz, avec des puissances de transmetteurs de l’ordre de quelques dizaines de watts. Ces signaux sont appliquĂ©s Ă  un, ou deux voire aux trois conducteurs de la ligne Ă  haute tension. On peut passer plusieurs canaux de CPL sur une seule ligne. Ces circuits servent au contrĂ´le de l’appareillage Ă©lectrique Ă  haute tension, et Ă  la protection des rĂ©seaux Ă©lectriques.

Dans les postes HTB, la communication se fait en point à point entre les deux extrémités de la ligne. La non propagation des signaux en dehors de la ligne est assurée par un circuit résonant de type parallèle ou « bouchon », composant associant une self d'inductance de l'ordre du mH. Le couplage est assuré soit par un condensateur de couplage isolé à l'huile, soit par un transformateur de tension si celui-ci est de technologie capacitive. On y injecte les conversations téléphoniques, les transmissions de mesures pour les « dispatchings » et les ordres de fonctionnement de certains appareils.

La transmission par courant porteur en ligne n'a malheureusement qu'un débit très limité, incompatible avec certaines applications telles que la télésurveillance. Ce système comporte également un défaut : en cas de maintenance, les câbles de la ligne sont mis à la terre de part et d’autre de la zone de travail et les signaux CPL sont complètement perturbés.

Bien que les compagnies d’électricité utilisent la communication par micro-onde et de plus en plus la communication par câble fibre optique pour l’essentiel de leurs besoins en communication, les CPL restent utilisés comme système de secours pour des installations simples pour ne pas avoir à installer de fibres optiques sur les lignes à haute tension existantes.

Applications typiques

La technique CPL haut dĂ©bit permet de faire passer des donnĂ©es informatiques sur le rĂ©seau Ă©lectrique, et ainsi Ă©tendre un rĂ©seau local existant ou partager un accès internet existant via les prises Ă©lectriques grâce Ă  la mise en place de boĂ®tiers spĂ©cifiques. Dans l’état actuel de la technique, les dĂ©bits atteints sont compris entre 14 et 1 200 Mbit/s (produits basĂ©s sur les chipsets DS2 (en) ou les chipsets conformes aux normes HomePlug (en), HomePlug AV (en) ou IEEE 1901 (en)). Dans le cas oĂą l’on utilise plusieurs adaptateurs sur un rĂ©seau domestique, le rĂ©seau Ă©lectrique dans son ensemble se comporte comme un hub Ethernet, tous les boĂ®tiers prĂ©sents sur l'installation recevant les trames des autres boĂ®tiers (topologie physique du type RĂ©seau en Ă©toile). Le système peut lui-mĂŞme ĂŞtre raccordĂ© sur un commutateur rĂ©seau qui servira de point de raccordement Ă  d'autres Ă©quipements rĂ©seaux.

L’installation est totalement transparente sur le plan informatique (ne nĂ©cessite aucun pilote ou driver). Si l’on dispose d’adaptateurs de vitesse diffĂ©rente (85 et 200 Mb/s, par exemple), ils peuvent cohabiter sur le mĂŞme rĂ©seau Ă©lectrique, mais crĂ©ent des rĂ©seaux informatiques indĂ©pendants.

Le fournisseur d’accès français Free propose une connexion entre les deux boîtiers Freebox (Internet et télévision) par des FreePlugs, adaptateurs CPL inclus dans l’alimentation des boîtiers. Il fournit aussi sur commande des adaptateurs CPL compatibles avec les FreePlugs afin d’équiper les autres pièces de la maison sans avoir besoin de câbler.
Orange propose des adaptateurs CPL (pour relier la Livebox à un décodeur TV ou un ordinateur) : le liveplug, cet adaptateur est disponible en différentes versions proposant des débits variés[6].

La technique CPL bas dĂ©bit s’adresse principalement Ă  deux applications. La première, le standard domotique EHS/Konnex utilise les CPL pour mettre en rĂ©seau des appareils Ă©lectriques dans des domaines aussi divers que les machines Ă  laver, les volets roulants, le chauffage ; les CPL bas dĂ©bit sont Ă©galement utilisĂ©s pour des applications de gestion du rĂ©seau de transport et de distribution Ă©lectrique ou encore de tĂ©lĂ©relève des compteurs Ă©lectriques. Les dĂ©bits sont habituellement compris entre 2,4 et 20 kbit/s.

  • DiffĂ©rents types de boitiers et d'utilisation des CPL
  • Exemple de boĂ®tier CPL domestique installĂ©.
    Exemple de boîtier CPL domestique installé.
  • Un rĂ©seau CPL domestique.
    Un réseau CPL domestique.
  • Un boĂ®tier FreePlug.
    Un boîtier FreePlug.
  • Un rĂ©seau basĂ© sur des FreePlugs.
    Un réseau basé sur des FreePlugs.
  • BoĂ®tiers TP-Link : adaptateur (extender) CPL → Wi-Fi.
    Boîtiers TP-Link : adaptateur (extender) CPL → Wi-Fi.

Cadre juridique et réglementation

Toute technique qui travaille sur une bande de fréquence définie doit rentrer dans un cadre juridique. Les réseaux CPL sont à la fois des réseaux électriques et des réseaux de télécommunication, ce qui fait que les autorités ont du mal à définir leur cadre juridique. De plus, il n’existe pas encore de réglementation précise pour les équipements et les réseaux CPL. Des travaux sont en cours, notamment avec le PLC Forum et l’ETSI, mais les résultats n’ont pas encore été publiés. Ainsi la mise en place de réseaux CPL est libre pour ce qui est des installations derrière un compteur privé (il s'agit de « Indoor » ou « InHome »), sous réserve de ne pas créer de nuisances, auquel cas le matériel doit être retiré. Pour ce qui est des installations extérieures (appelées outdoor) où le signal est injecté au niveau du transformateur HTA/BT pour des créations de boucles locales électriques, des autorisations d’expérimentation sont en général nécessaires, selon le pays concerné. Ainsi, en France par exemple, de telles autorisations sont à demander auprès de l’ARCEP. En 2005, en France, L’ART (devenue l’ARCEP) a levé le caractère expérimental qui encadrait les déploiements CPL :

« Paris, le mercredi 20 avril 2005.

L’Autorité lève le caractère expérimental qui encadrait jusqu’à présent le déploiement des réseaux filaires en CPL.

L’Autorité de régulation des télécommunications lève le statut transitoire qui était jusqu’à présent appliqué aux réseaux filaires basés sur la technique des Courants Porteurs en Ligne (CPL).

L’Autorité vient de réaliser un bilan des expérimentations des réseaux filaires basés sur la technique des Courants Porteurs en Ligne. L’analyse des divers rapports a permis à l’Autorité de s’assurer que les exploitants de réseaux filaires basés sur cette technique peuvent faire face aux obligations liées à l’autorisation de réseau ouvert au public. Ces expérimentations ont également permis de valider :

  • la possibilitĂ© de partage, par plusieurs fournisseurs d’accès Ă  Internet, de la capacitĂ© offerte sur un rĂ©seau CPL,
  • la qualitĂ© de service offerte sur le rĂ©seau en termes de dĂ©bits garantis, d’établissement et de maintien du lien Internet,
  • l’absence de brouillage pendant toute la durĂ©e des expĂ©rimentations.

L’Autorité considère donc que les contraintes qui avaient justifié le statut expérimental retenu lors de l’instruction de la première demande de réseau CPL ne sont plus pertinentes aujourd’hui.

Par ailleurs, une récente recommandation européenne relative aux CPL, publiée le 12 avril dernier, demande en effet aux États Membres d’éliminer « tout obstacle réglementaire injustifié » et explique comment appliquer les dispositions de la directive concernant la compatibilité électromagnétique. Les acteurs souhaitant déployer des réseaux filaires CPL s’inscrivent donc maintenant pleinement dans le cadre réglementaire. Ils sont invités à se déclarer en tant qu’opérateurs auprès de l’Autorité, conformément à l’article L. 33-1 du code des postes et des communications électroniques (CPCE). Ils devront également respecter la réglementation concernant la compatibilité électromagnétique.

L’ART souhaite qu’au-delà de ces premières expérimentations les réseaux filaires CPL trouvent leur place comme technologie alternative d’accès au haut débit. »

— Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP)[7]

Coûts, avantages et inconvénients

Il s'agit d'une technique simple, peu coûteuse, sobre en consommation de ressources (comparée à ses alternatives) et qui semble idéale pour la domotique et pour une gestion intégrée et en grande partie automatisée de tous les équipements d'un réseau de distribution. Bien qu'ils rayonnent tous les deux une grande partie de leur énergie, certains préfèrent les courants porteurs au Wi-Fi car ils sont globalement moins émetteurs de pollution électromagnétique (parasites aux autres applications, santé). Comme toutes les technologies, elle présente quelques limites, qui ne semblent toutefois pas diminuer son intérêt par rapport aux solutions concurrentes ou complémentaires.

Les limites de cette technologie et pièges à déjouer lors de l'installation sont :

  • la panne de courant (mais le modem et les PC fixes sont Ă©galement affectĂ©s s'ils ne sont pas alimentĂ©s par un onduleur) ;
  • les installations en triphasĂ© ne permettent les communications CPL qu'entre prises de courant branchĂ©es sur une mĂŞme phase. Il est possible de remĂ©dier Ă  ce problème en installant des coupleurs de phases[8] ;
  • le risque de piratage ou vol d'information Ă  partir du rĂ©seau, principalement en extĂ©rieur[9] (l'information confidentielle doit ĂŞtre chiffrĂ©e)[10]. Les logiciels de chiffrement sont dĂ©jĂ  disponibles ;
  • le risque de « saturation » ou parasitage de certains rĂ©seaux (exemple : sur le rĂ©seau interne d'une habitation, le dĂ©marrage d'un appareil Ă  forte consommation, comme l'essorage dans le cycle d'une machine Ă  laver le linge, perturbe fortement les courants porteurs par des transitoires de forte puissance aux frĂ©quences du signal portĂ©);
  • les parafoudres, multi-prises avec filtres et les onduleurs qui attĂ©nuent voire bloquent les signaux haute frĂ©quence ;
  • le risque d'incompatibilitĂ© de certains matĂ©riels ou protocoles mis en place par le passĂ©, dĂ» Ă  l'absence d'une standardisation unique.
La plupart des équipements commercialisés à ce jour pour le grand public sont basés sur des techniques Homeplug ou DS2 (en), incompatibles entre elles.
En bas débit, trois standards différents existent : en Europe, le standard EHS/Konnex définit la norme de communication courants porteurs, des fonctions plug-and-play et les messageries applicatives ; aux États-Unis, les standards sont Echelon et CEBus (en) ;
  • Le brouillage de certaines communications radio, notamment en bande HF (utilisĂ© par les radio-amateurs, en aĂ©ronautique, maritime, etc.) ;
  • Perturbation des lignes VDSL2 (profil17a), utilisant les mĂŞmes gammes de frĂ©quences pour leur fonctionnement.

Ces risques (hormis le brouillage) diminuent avec le protocole CPL de communication global et ouvert, dit « G3-PLC », récemment développé pour le fonctionnement des smart grids[1] et la totale compatibilité de ce protocole avec le nouvel adressage internet IPv6.

Notes et références

* Certains passages de cet article, ou d’une version antérieure de cet article, sont basés sur l’article CPL - Courants porteurs en ligne - Françoise Cacciaguerra, Comment ça marche, novembre 2003

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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