Bedous
Bedous [bÉdus] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Bedous | |||||
La mairie de Bedous. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Béarn | ||||
Maire Mandat |
Henri Bellegarde 2020-2026 |
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Code postal | 64490 | ||||
Code commune | 64104 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Bedousiens | ||||
Population municipale |
592 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 51 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 00âČ 03âł nord, 0° 35âČ 57âł ouest | ||||
Altitude | Min. 372 m Max. 1 565 m |
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Superficie | 11,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1 | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Localisation
La commune de Bedous se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 37 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 24 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Osse-en-Aspe (1,5 km), Accous (2,9 km), LĂ©es-Athas (3,3 km), Aydius (4,8 km), Sarrance (5,7 km), Cette-Eygun (7,1 km), Lourdios-IchĂšre (7,6 km), Lescun (7,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Bedous fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un Ătat et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă laquelle sâoppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6].
Hydrographie
La commune est drainée par le gave d'Aspe, le gave d'Aydius, un bras du gave d'Aspe, L'Arricq de Casteigbou, le ruisseau de Jouers, le ruisseau de Sahun, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
Le gave d'Aspe, d'une longueur totale de 58,1 km, prend sa source dans le cirque d'Aspe, au pied du Mont Aspe (2 643 m), en Espagne, et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Oloron-Sainte-Marie, aprÚs avoir traversé 17 communes[9].
Le gave d'Aydius, d'une longueur totale de 12,6 km, prend sa source dans la commune d'Aydius et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Aspe à Osse-en-Aspe, aprÚs avoir traversé 3 communes[10].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[12].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Accous », sur la commune d'Accous, mise en service en 1952[16] et qui se trouve Ă 3 km Ă vol d'oiseau[17] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 679,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă 46 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[21], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[22].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[23] - [24]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cĆur et de l'aire d'adhĂ©sion[Note 6] du Parc National des PyrĂ©nĂ©es. CrĂ©Ă© en 1967 et d'une superficie de 45 806 ha, ce parc abrite une faune riche et spĂ©cifique particuliĂšrement intĂ©ressante : importantes populations dâisards, colonies de marmottes rĂ©implantĂ©es avec succĂšs, grands rapaces tels le GypaĂšte barbu, le Vautour fauve, le PercnoptĂšre dâĂgypte ou lâAigle royal, le Grand tĂ©tras et le discret Desman des PyrĂ©nĂ©es qui constitue lâexemple type de ce prĂ©cieux patrimoine confiĂ© au Parc national et aussi l'Ours des PyrĂ©nĂ©es[25] - [26].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Trois sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[28] - [Carte 2] :
- le « massif de Sesques et de l'Ossau », d'une superficie de 25 794 ha, présentant des habitas avec de nombreuses espÚces rares, souvent endémiques des Pyrénées. Il constitue également une aire de présence réguliÚre de l'ours des Pyrénées[29] ;
- le « massif du Montagnon », d'une superficie de 8 694 ha, présentant de nombreux habitats de l'annexe I dont certains sont rares dans les Pyrénées[30] ;
- « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de 1 595 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à trÚs bonne qualité des eaux[31].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 8] sont recensĂ©es sur la commune[32] - [Carte 3] :
- le « massif calcaire du pic Roumandares au sommet de Houndarete, bois de la pene d'Escot, bois d'Aran et bois de Gey » (6 133,51 ha), couvrant 5 communes du département[33] ;
- la « montagne de Liard » (7 047,09 ha), couvrant 5 communes du département[34],
- le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (1 207,81 ha), couvrant 23 communes du département[35] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 9] - [32] - [Carte 4] :
- le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[36] ;
- la « vallée d'Aspe » (54 924,87 ha), couvrant 22 communes du département[37].
Urbanisme
Typologie
Bedous est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [38] - [39] - [40]. La commune est en outre hors attraction des villes[41] - [42].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (74,9 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (74,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (42,3 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (25,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (20,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (6,8 %), zones urbanisĂ©es (4,1 %), prairies (0,6 %)[43].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 5].
Lieux-dits et hameaux
- AgnĂšs (ruines)[7] - [44]
- Agnez (borde dâ)[7]
- Apiou (borde dâ)[7]
- Apatie (borde dâ)[7] - [44]
- Aulance[7]
- Balencie[7]
- Bergez[7]
- Bergez (borde de)[7]
- Bouhaben (borde de)[7]
- Bousquet[7]
- Candau (fontaine de)[7]
- Casteigbou[7]
- Castéruch (cabane de)[7]
- Castetnau (ruines)[7]
- ClavĂšre[7]
- Claverie (borde de)[7]
- Coudure (la)[7]
- Esplous (borde dâ)[7]
- Gloriette (la)[7]
- Hayet (borde de)[7]
- Ichau (borde dâ)[7]
- IchĂ©u (fontaine dâ)[7]
- Lagouaret (fontaine de)[7]
- Lescanet[7]
- Maisonnave (borde de)[7]
- Mauhourat[7]
- Mautemps (fontaine de)[7]
- Mirande (borde de)[7]
- MousquĂšre (la)[7]
- Nouqueret (borde de)[7]
- Orcun[7] - [44]
- Ourdinse (plateau)[7]
- PĂ©traube (fontaine de)[7]
- Pouget (fontaine de)[7]
- Poulidor (borde de)[7]
- Puts-déou-Cot[7]
- Sablas (glissoire des)[7]
- Saint-Berthoumieu[7]
- Salanouve (borde de)[7]
- Soudious (plateau de)[7]
- Suberlaché[7] - [44]
- Vignau (borde de)[7]
Voies de communication et transports
La route nationale 134 traverse la commune, ainsi que les routes dĂ©partementales 237 et 637. La gare de Bedous, sur la ligne Pau-Canfranc, possĂšde un arrĂȘt Ă Bedous. Le trafic voyageurs a Ă©tĂ© interrompu le vers Canfranc et vers Oloron le [45]. Le , aprĂšs dâimportants travaux (18 mois), a lieu la remise en exploitation du tronçon ferroviaire Oloron-Bedous[46]. C'est une Ă©tape importante dans la rĂ©habilitation de lâaxe Pau-Canfranc, et au-delĂ de la ligne « Goya » reliant Pau Ă Saragosse. La gare est aujourd'hui le terminus des TER Nouvelle-Aquitaine en provenance et en direction de Pau.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bedous est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[47]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[48].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Aspe et le gave d'Aydius. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1996, 2009, 2014 et 2018[49] - [47].
Bedous est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[50]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă lâair libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[51] - [52].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liĂ©s Ă la prĂ©sence d'argile et des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[53]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[54].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[55]. 57,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [56].
La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă ce risque doivent se renseigner, en mairie, de lâexistence dâun plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă lâalĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation dâurgence[57] - [58].
Toponymie
Le toponyme Bedous apparaĂźt sous les formes
Bedoos (1250[44], fors d'Aspe[59]),
Bedos (1267[60], cartulaire d'Oloron[61]),
Saint Michel de Bedous (1675[44], insinuation du diocĂšse d'Oloron[62]) et
Bedous (fin XVIIIe siĂšcle[60], carte de Cassini).
Il est dĂ©rivĂ© du radical betu (betulla signifie 'bouleau' en latin) et du suffixe aquitain -ossum, et signifie « lieu oĂč il y a des bouleaux »[60].
Son nom béarnais est Bedós[63] ou Bedous[64].
AgnÚs était une ferme mentionnée sous la forme Anée en 1385[44] (censier de Béarn[65]).
Apatie, fief dont le nom provient de l'abbaye laïque de Bedous, est attesté en 1707[44], sous la forme Abbadie (titres de Bedous[66]) et Appatie (1863[44], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
LachĂ© est le nom dâune Ă©glise dĂ©truite, ancien prieurĂ© du diocĂšse dâOloron, situĂ©e sur le domaine de la commune. Elle recueillait autrefois les archives de la vallĂ©e d'Aspe. Son existence est attestĂ©e au XIIIe siĂšcle[44] sous la graphie Laxe (fors d'Aspe[59]), en 1398[44] (Sainct Johan de Laxce, titres de la vallĂ©e d'Aspe[67]) et 1608[44] (Sent Johan de Laxer, insinuation du diocĂšse d'Oloron[62]).
Le toponyme Orcun apparaĂźt sous les formes
Orqunh (1247[44], fors d'Aspe[59]),
Orcunh (1441[44], notaires d'Oloron[68]),
Orchunh (1449[44], rĂšglements de la Cour Majour de BĂ©arn[69]),
Sanctus-Joannes d'Orcun et Orcun (respectivement 1608[44] et 1621[60], insinuations du diocĂšse d'Oloron[62]) et
Orcun (fin XVIIIe siĂšcle[60], carte de Cassini).
Michel Grosclaude[60] indique que le toponyme provient probablement du basque urki (« bouleau »), augmentĂ© du suffixe locatif -(k)un, pour donner, tout comme le toponyme Bedous, « lieu oĂč il y a des bouleaux ».
Suberlaché est une fontaine dont les qualités minérales sont mentionnées par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863[44].
Histoire
Paul Raymond[44] note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
En 1385, Bedous comptait 62 feux et Orcun 15. Les deux communes dépendaient du bailliage d'Aspe.
Le 27 mars 1970, la destruction du pont de l'Estanguet, causĂ©e par un dĂ©raillement, a entraĂźnĂ© l'arrĂȘt de l'exploitation de la section de Bedous Ă Canfranc. Depuis, la voie a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e dans le tunnel qui sert de voie de secours au tunnel routier du Somport.
Politique et administration
Intercommunalité
La commune fait partie de sept structures intercommunales[70] :
- l'agence publique de gestion locale ;
- la communauté de communes de la Vallée d'Aspe ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat de télévision d'Oloron - Vallée d'Aspe ;
- le syndicat intercommunal d'aide matérielle à la scolarisation en vallée d'Aspe ;
- le syndicat mixte des gaves d'Oloron - Aspe - Ossau et de leurs affluents ;
- le syndicat mixte du Haut-BĂ©arn.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[72].
En 2020, la commune comptait 592 habitants[Note 12], en augmentation de 2,42 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Santé
Ouverte sur la commune en 2014, une maison de santé pluridisciplinaire (MSP) regroupe en 2018 des médecins généralistes, des infirmiers, des dentistes, des kinésithérapeutes, une sage-femme, une psychologue, une orthophoniste et un podologue[75].
Ăconomie
L'économie de la commune est essentiellement tournée vers les services (médecins, gendarmerie, parc national, office du tourisme, centre multiservices, commerces). Le marché du jeudi garde une certaine importance. L'agriculture (élevage des ovins surtout) est présente par plusieurs points de vente de fromage fermier. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
- L'Ă©glise Saint-Michel.
- La chapelle d'Orcun.
La langue locale est l'occitan-gascon appelé en Béarn béarnais. L'école de la commune propose un enseignement bilingue français-occitan (béarnais), ce cursus va de la maternelle au collÚge.
Bedous fait partie du pays d'art et d'histoire des Pyrénées béarnaises[76].
Patrimoine civil
Bedous est un village bùti autour de la place du marché, entourée par la mairie, l'église et de nombreux petits commerces. Les maisons les plus anciennes se trouvent à proximité immédiate.
- Moulin Ă farine, XVe et XVIe siĂšcles.
- Maisons des XVIIe, XVIIIe et XIXe siĂšcles.
- Fontaine du XIXe siĂšcle.
- Manoir dit ChĂąteau Lassalle, XVIIe, XIXe et XXe siĂšcles[77].
- Fronton, situé derriÚre l'église.
- Table d'orientation, située au nord-est de Bedous.
- ChĂąteau FĂ©nart.
L'ancien bĂątiment de la gare de Bedous est maintenant un hĂŽtel-restaurant.
La commune a érigé en 1987 une stÚle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittÚrent la France pour rejoindre l'Armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.
- La fontaine.
- ChĂąteau et fronton.
Patrimoine religieux
- LâĂ©glise Saint-Michel
Elle date du XIVe siĂšcle[78] - [79].
- La chapelle Saint-Jean
Située au quartier Orcun, datant du XIIe siÚcle, elle est classée par les monuments historiques depuis 1984[80] - [79]. Elle recÚle du mobilier[81] - [82] - [83] - [84] - [85] - [86] - [87] - [88], des tableaux[89], des statues[90] - [91] et des objets[92] également classés par le ministÚre de la Culture.
Sports
En 2008, le club de rugby à XV, l'US Aspoise Bedous a été champion de France de 4e série en battant les Francs-Comtois du RC Plateau 25 par 21 à 10.
Ăquipements
Bedous possĂšde un collĂšge, le collĂšge d'Aspe[93] et une Ă©cole primaire.
Un gymnase (salle polyvalente d'Aspe) est également présente sur la commune.
Personnalités liées à la commune
- Pierre LaclĂšde, nĂ© en 1729 Ă Bedous et mort en 1778 sur le fleuve Mississippi (Ătats-Unis), est le fondateur de la ville de Saint Louis aux Ătats-Unis d'AmĂ©rique.
- Wilhelm Friedmann, né en 1884 à Vienne, est un romaniste et philologue austro-allemand. Il se suicide en 1942 à Bedous.
- Bernard Charbonneau, né à Bordeaux en 1910 et mort à Saint-Palais en 1996), est un penseur et philosophe français, familier du village avec ses amis du « groupe personnaliste du Sud-Ouest ».
- Thibault Lassalle, né à Oloron-Sainte-Marie en 1987, est un joueur de rugby à XV. Il a passé son enfance à Bedous.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[27].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Bedous » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Bedous », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « ZNIEFF de type I sur la commune de Bedous », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Bedous », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
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