Sarrance
Sarrance est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Sarrance | |||||
Sarrance se détachant sur la vallée d'Aspe. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Béarn | ||||
Maire Mandat |
Bruno Jungalas 2020-2026 |
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Code postal | 64490 | ||||
Code commune | 64506 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Sarrançais | ||||
Population municipale |
159 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 3,4 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 03âČ 08âł nord, 0° 36âČ 03âł ouest | ||||
Altitude | Min. 314 m Max. 1 869 m |
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Superficie | 46,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Oloron-Sainte-Marie (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1 | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Le gentilé est Sarrançais.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Sarrance se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 50 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 18 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Escot (2,9 km), Lourdios-IchĂšre (5,1 km), Bedous (5,7 km), Osse-en-Aspe (6,3 km), Lurbe-Saint-Christau (7,0 km), Aydius (7,3 km), Issor (7,4 km), Asasp-Arros (8,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Sarrance fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un Ătat et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă laquelle sâoppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].
La commune fait partie de la vallée d'Aspe.
Hydrographie
La commune est drainĂ©e par le gave d'Aspe, lâArrec de la Poursiouque, l'Aygue BĂšre, lâArrec de Gousset, lâArrec de la MĂ©ninĂšre, l'Aulouret, le Gassat, le SoulĂ©, le ruisseau Arric, le ruisseau de Bosdapous, le ruisseau de Bourdiou, le ruisseau de Coucourou, le ruisseau de la Coume, le ruisseau de la Lie, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 59 km de longueur totale[7] - [Carte 1].
Le gave d'Aspe, d'une longueur totale de 58,1 km, prend sa source dans le cirque d'Aspe, au pied du Mont Aspe (2 643 m), en Espagne, et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Oloron-Sainte-Marie, aprÚs avoir traversé 17 communes[8].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[9]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Accous », sur la commune d'Accous, mise en service en 1952[14] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[15] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 679,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă 41 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[19], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[20].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Trois sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22] - [Carte 2] :
- le « massif du Montagnon », d'une superficie de 8 694 ha, présentant de nombreux habitats de l'annexe I dont certains sont rares dans les Pyrénées[23] ;
- le « massif du Layens », d'une superficie de 5 597 ha, un massif de montagne moyenne exploitĂ©e par le pastoralisme, qui recĂšle dâune grande richesse Ă©cologique[24] ;
- « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de 1 595 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à trÚs bonne qualité des eaux[25] et une au titre de la « directive Oiseaux »[22] - [Carte 3] :
- l'« Eth Thuron des Aureys », d'une superficie de 2 182 ha, un massif montagneux situé en position avancée sur le piémont des Pyrénées, trÚs favorable aux grands rapaces[26].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensĂ©es sur la commune[27] - [Carte 4] :
- le « massif calcaire du pic du Trone du roi » (1 258,31 ha), couvrant 4 communes du département[28] ;
- le « massif calcaire du pic Roumandares au sommet de Houndarete, bois de la pene d'Escot, bois d'Aran et bois de Gey » (6 133,51 ha), couvrant 5 communes du département[29],
- le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (1 207,81 ha), couvrant 23 communes du département[30] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 8] - [27] - [Carte 5] :
- le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[31] ;
- la « vallée d'Aspe » (54 924,87 ha), couvrant 22 communes du département[32].
Urbanisme
Typologie
Sarrance est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [33] - [34] - [35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[36] - [37].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (89,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (90,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (44,7 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (37,5 %), prairies (10,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (7,6 %)[38].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 6].
Lieux-dits et hameaux
- le bois d'Aran ;
- Araut ;
- le Bourg ;
- Gey ;
- IchĂšre ;
- Sayquet.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sarrance est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Aspe. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 2009 et 2021[41] - [39].
Sarrance est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[42]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă lâair libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[43] - [44].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liĂ©s Ă la prĂ©sence d'argile et des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[45]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[46].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[47]. 77,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [48].
La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă ce risque doivent se renseigner, en mairie, de lâexistence dâun plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă lâalĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation dâurgence[49] - [50].
Toponymie
Le toponyme Sarrance apparaĂźt sous les formes Sarrancia (Oratorium BeatĂŠ de Sarrancia, 1345[51], titres de BĂ©arn[52]), Sarransce et Nostre-Done de Sarranse (respectivement 1396[51] et 1450[51], notaires de Lucq-de-BĂ©arn[53]).
Il vient du latin médiéval serrare (fermer), suivi du suffixe -antia et signifie fermeture, rétrécissement, défilé[54].
Son nom béarnais est Sarrança[55] ou Sarrance[56].
Le bois d'Aran et Araut sont mentionnés en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[51].
Histoire
Lieu de pĂšlerinage depuis qu'un pĂątre du Moyen Ăge a trouvĂ©, dans la vallĂ©e d'Aspe, une statue de la Vierge. La commune de Sarrance est devenue indĂ©pendante de celle de Bedous le 22 mai 1778[51]. Paul Raymond[51] note l'existence d'une abbaye laĂŻque, vassale de la vicomtĂ© de BĂ©arn. Marguerite de Navarre (1492-1549) Ă©crivit son HeptamĂ©ron (recueil inachevĂ© de contes] Ă Sarrance.
Politique et administration
Intercommunalité
La commune fait partie de cinq structures intercommunales[57] :
- la communauté de communes de la Vallée d'Aspe ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat de télévision d'Oloron - Vallée d'Aspe ;
- le syndicat intercommunal d'aide matérielle à la scolarisation en vallée d'Aspe ;
- le syndicat mixte du Haut-BĂ©arn.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[59].
En 2020, la commune comptait 159 habitants[Note 12], en diminution de 9,66 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage (bovins et ovins). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
La pureté des gaves permit le développement de la pisciculture.
Culture locale et patrimoine
- Mairie - Ă©cole.
- Clocher de l'Ă©glise Notre-Dame.
- La Vierge de Sarrance.
- Le cloĂźtre de l'Ă©glise.
- Sarrance, vue générale.
- Lavoir.
Patrimoine civil
- Maisons des XVIIe et XVIIIe siĂšcles (Ă©table, four Ă pain).
- Maison de maĂźtre du XVIIIe siĂšcle.
- Fontaine et lavoir du XIXe siĂšcle.
- Gare sur la ligne Pau-Canfranc, dont le tronçon Oloron-Bedous a été rouvert à la circulation des trains en 2016.
Patrimoine religieux
- MonastĂšre de Sarrance devint Ă nouveau actif depuis septembre 2011 avec un moine prĂ©montrĂ© et sa communautĂ©. Ă partir du mois septembre 2022, ce monastĂšre est revitalisĂ© en prĂ©sence de cinq frĂšres de cet ordre, en qualitĂ© de prieur-hĂŽtelier, de recteur ainsi que de deux frĂšres en charge paroissiale avec l'accord de l'Ă©vĂȘque Marc Aillet[62]. L'Ă©glise de Sarrance, une partie de ce monastĂšre, est classĂ©e Monument historique depuis 1992. Ă la suite d'une enquĂȘte, certains Ă©lĂ©ments supplĂ©mentaires aussi sont protĂ©gĂ©s par arrĂȘtĂ© du 11 janvier 2018[63] - [64].
- prieurĂ© de chanoines PrĂ©montrĂ©s (possession des chanoines de Saint-Jean de La Castelle au Moyen Ăge[65]), XIe et XIIe siĂšcles, rĂ©novĂ© aux XVIIe et XIXe siĂšcles ; sous l'ordre de PrĂ©montrĂ© entre XIVe et XVIIIe siĂšcles et de nos jours[62]
- cloßtre à étage du couvent des Prémontrés, contigu à l'église Notre-Dame[66], XVIIe siÚcle ;
- chapelle Notre-Dame-de-la-Pierre, fin XVIIIe siĂšcle ;
- parmi les statues de Notre Dame, une statue couronnée par le pape Léon XIII en 1890 ou aprÚs[67] - [68]
- Ă©tape de la via Tolosana, nom latin d'un des quatre chemins de France du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Musée
- ĂcomusĂ©e de la vallĂ©e d'Aspe.
Cinéma
- Lieu de tournage de scĂšnes du film Le Daim de Quentin Dupieux en 2018[69].
Personnalités liées à la commune
- Jacques Camou ;
- Louis XI, duquel le pĂšlerinage Ă©tait mentionnĂ© dans lâInstruction de la reine Catherine de Navarre donnĂ©e en 1509 ou 1510 Ă Pau[70] ; visite vraisemblablement effectuĂ©e en mai 1463[71] ;
- Marguerite de Navarre y a écrit une grande partie de son « Heptaméron ».
Bibliographies
- Menjoulet (chanoine honoraire de Bayonne et archiprĂȘtre d'Oloron), Chronique de Notre-Dame de Sarrance dans la vallĂ©e d'Aspe en BĂ©arn, AndrĂ© Lacaze, Oloron 1859 [lire en ligne] 89 p.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Sarrance » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Sarrance », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type I sur la commune de Sarrance », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Sarrance », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
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- Stephan Georg, « Distance entre Sarrance et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Sarrance et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Sarrance », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « Fiche communale de Sarrance », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « le gave d'Aspe ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
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- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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