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Bilhères

Bilhères est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Bilhères
Bilhères
Vue générale sur Bilhères.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée d'Ossau
Maire
Mandat
Bernard Bonnemason
2020-2026
Code postal 64260
Code commune 64128
Démographie
Gentilé Bilhérois
Population
municipale
159 hab. (2020 en diminution de 3,05 % par rapport à 2014)
Densité 9,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 03′ 34″ nord, 0° 26′ 50″ ouest
Altitude Min. 480 m
Max. 1 817 m
Superficie 17,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Bilhères
Géolocalisation sur la carte : France
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Bilhères
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Bilhères
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Bilhères

    Le gentilé est Bilhérois[1].

    Géographie

    Localisation

    La commune de Bilhères se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe à 33 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 28 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Bielle (1,4 km), Castet (2,8 km), Louvie-Juzon (4,0 km), Izeste (4,1 km), Gère-Bélesten (4,1 km), Aste-Béon (4,9 km), Arudy (5,5 km), Sainte-Colome (6,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Bilhères fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].

    Communes limitrophes de Bilhères[7]
    Oloron-Sainte-Marie
    (par un quadripoint)
    Arudy Izeste
    Escot Bilhères
    Sarrance Bielle

    Paysages et relief

    Vue générale de Bilhères.

    La superficie de la commune est de 1 719 ha. Son altitude varie de 480 m à 1 817 m[8].

    Le Turon de Cuyalade culmine à 1 113 mètres[7], la Soum de Counée à 1 361 mètres[7], le Rocher d’Aran à 1 796 mètres, le Sommet de l’Ouplenotte à 1 806 mètres[7] et le pic de l’Ourlène à 1 813 mètres[7].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Bilhères.

    La commune est drainée par L'Arriou Mage, le Barescou, arrec d'ezau, Arriou Tort, L'Arrioubeigt, le Serres, le ruisseau Caou Sèque, le ruisseau de la Técouère, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[9] - [Carte 1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 578 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Laruns-Artouste », sur la commune de Laruns, mise en service en 1943[15] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[16] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 8,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 635,4 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 38 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 13,4 °C pour 1981-2010[20], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[21].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22] - [23]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cÅ“ur et de l'aire d'adhésion[Note 6] du Parc National des Pyrénées. Créé en 1967 et d'une superficie de 45 806 ha, ce parc abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[24] - [25].

    La réserve naturelle de nidification des vautours fauves, créée en 1974, se situe sur le territoire des communes d'Aste-Béon, Bielle, Bilhères et Castet. Le musée qui lui est associé, dénommé la falaise aux vautours, se trouve à l'entrée du village d'Aste-Béon.

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[27] - [Carte 2] :

    • « le gave d'Ossau », d'une superficie de 2 300 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[28] ;
    • le « massif du Montagnon », d'une superficie de 8 694 ha, présentant de nombreux habitats de l'annexe I dont certains sont rares dans les Pyrénées[29] ;
    • « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de 1 595 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[30].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 8] sont recensées sur la commune[31] - [Carte 3] :

    • le « bois du Bager » (2 758,51 ha), couvrant 5 communes du département[32] ;
    • les « Crêtes et pentes du pic Mail Arrouy » (1 035,79 ha), couvrant 5 communes du département[33] ;
    • le « massif calcaire du pic Roumandares au sommet de Houndarete, bois de la pene d'Escot, bois d'Aran et bois de Gey » (6 133,51 ha), couvrant 5 communes du département[34] ;
    • le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (1 207,81 ha), couvrant 23 communes du département[35] ;
    • les « zones marécageuses du plateau du Benou » (113,42 ha), couvrant 2 communes du département[36] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 9] - [31] - [Carte 4] :

    • la « vallée d'Aspe » (54 924,87 ha), couvrant 22 communes du département[37] ;
    • la « vallée d'Ossau » (43 624,41 ha), couvrant 13 communes du département[38].

    Urbanisme

    Typologie

    Bilhères est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [39] - [40] - [41]. La commune est en outre hors attraction des villes[42] - [43].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,1 %), prairies (15 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,7 %), zones urbanisées (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[44].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits et hameaux

    • Accaüs (fontaine d’)[45] - [7]
    • Arroust[7]
    • Baymouras[7]
    • Bénou
    • Bescayres (fontaine des)[7]
    • Casamajor[7]
    • Congles (fontaines de)[7]
    • Congles (bois de)[7]
    • Coste (la)[7]
    • Counsé[7]
    • Couraus (cromlechs de)[7]
    • Couraus (lous)[7]
    • Cournadès (les)[7]
    • Ezau (l’)[7]
    • Garrihèye[7]
    • Garroc de Pétère (le)[7]
    • Gépra[7]
    • Héouguères (bois des)[7]
    • Hondas[45]
    • Houndas (chapelle)[7]
    • Houndas (fontaine)[7]
    • Hourat (les clos de)[7]
    • Hourdenette (source de)[7]
    • Labeigt Dauste[7]
    • Lanne (ruines)[7]
    • Lapique (rocher - 1 228 m)[7]
    • Loume (serre de)[7]
    • Lourancelles (sources de)[7]
    • Marie-Blanque (col de - 1 035 m)[7]
    • Médévielle[7]
    • Ourdos[7]
    • Pas de l’Ours (le)[7]
    • Porteigt (col du)[7]
    • Roland (plateau de)[7]
    • Soumabielle[7]
    • Técouére (plateau de la)[7]
    • Tournarie (bois de la)[7]

    Voies de communication et transports

    Le col de Marie-Blanque, sur la route départementale 294, est situé sur le territoire de la commune, permettant la liaison entre la vallée d'Ossau et la vallée d'Aspe à une altitude de 1 035 mètres[7].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bilhères est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne)[46]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[47].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 2006, 2007 et 2009[48] - [46].

    Bilhères est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[49]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[50] - [51].

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[52].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bilhères.

    Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[53]. 29,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11] - [54].

    La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[55] - [56].

    Toponymie

    Le toponyme Bilhères apparaît[57] sous les formes Bileles (1154, titres de Barcelone[58]), Billere (1286, titres d'Ossau[59]), Vilheres d'Ossau et Bilheras (respectivement 1538 et 1595, réformation de Béarn[60]), Saint-Joan de Bilhères (1618, insinuations du diocèse d'Oloron[61]) et Billeres (an II[8]).
    Le sens est sans doute « les petites propriétés », du latin villa avec le suffixe diminutif -ellas[62].

    Histoire

    En 1385, Bilhères comptait 56 feux et dépendait du bailliage d'Ossau.
    Paul Raymond[57] note que la commune comptait une abbaye laïque vassale de la vicomté de Béarn.

    La Marine royale exploita la forêt du Benou, située sur les territoires de Bielle et Bilhères, de 1766 à 1776. Elle en retire des mâtereaux[63], espars et manches de gaffe, tous en sapin[64]. Ces produits relativement légers étaient véhiculés vers le port d’Escot via le col de Marie-Blanque. D’Escot, ils partaient par radeau vers Oloron puis Bayonne[65]. Certaines cartes du XVIIIe siècle mentionnent le "chemin de la mature du Benou" entre le col de Marie-Blanque et le village d'Escot[66].

    Blason de Bilhères Blason
    De gueules à un arbre d'or posé sur une terrasse du même, adextré d'un mouton passant d'argent, l'arbre accosté de deux fleurs de lys d'or.
    Détails
    Village du pays d'Ossau (reprise d'une majeure partie du blason du pays d'Ossau - arbre terrasse et deux lys), au Béarn (or et de gueules) où se pratique l'élevage d'ovin (mouton).
    Blason non officialisé de LAILLY Laurent

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 2001 Jean-Pierre Arribe
    2001 2008 Jean-Pierre Arribe
    2008 2011 Joseph Paroix
    2011 - Nadine Bartz

    Intercommunalité

    La commune fait partie de cinq structures intercommunales[67] :

    • la communauté de communes de la Vallée d'Ossau ;
    • le SIVU pour la construction de la maison de retraite du Haut-Ossau ;
    • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour le regroupement pédagogique des écoles de Bielle et Bilhères-en-Ossau ;
    • le syndicat mixte du Haut-Béarn.

    Bilhères accueille le siège du syndicat intercommunal pour le regroupement pédagogique des écoles de Bielle et Bilhères-en-Ossau.
    La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-Béarn.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[69].

    En 2020, la commune comptait 159 habitants[Note 12], en diminution de 3,05 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    434420405465440465455477456
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    451441427420410403417440440
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    420388386350363372379353220
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    219172157164153158151150163
    2015 2020 - - - - - - -
    162159-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[70].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    L'école.
    La mairie.
    Le monument aux morts.
    L'église Saint-Jean-Baptiste.

    Enseignement

    La commune possède une école élémentaire publique (22 élèves en 2013)[71].

    Sports

    La commune se situe sur le trajet de la 16e étape du Tour de France 2007 qui a eu lieu le 25 juillet, le parcours de 218 kilomètres reliant Orthez à Gourette - col d'Aubisque.

    Économie

    La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    • Dans les ruelles de Bilhères.
      Dans les ruelles de Bilhères.
    • Des randonnées depuis Bilhères.
      Des randonnées depuis Bilhères.
    • Un lavoir.
      Un lavoir.

    Patrimoine préhistorique

    Les cromlechs protohistoriques (âge du fer) de lous Courràus, situés entre les fontaines de Hondas et d'Accaüs, ont été classés monuments historiques en 1889[72] - [45].

    Patrimoine religieux

    L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste[73] date de la fin du XIXe siècle. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel. Elle recèle un calice[74] de 1787, classé à titre d'objet.

    Personnalités liées à la commune

    Le village s'honore de quelques personnages célèbres.

    • Le poète Paul-Jean Toulet (1867-1920) a passé une partie de sa petite enfance à Bilhères ;
    • Le berger et écrivain (Berger dans les nuages) Joseph Paroix y a vécu. On retiendra de lui la citation « Des montagnes sans ours sont des montagnes plates »[75] ;
    • Guy Sénac de Monsembernard (1925-2009) : historien né à Bilhères.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
    8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    9. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'Å“uvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Bilhères » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Bilhères », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Bilhères », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Bilhères », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    6. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur habitants.fr
    2. « Métadonnées de la commune de Bilhères », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Bilhères et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Bilhères et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Bilhères », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    7. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. « Fiche communale de Bilhères », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
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