Arudy
Arudy (en bĂ©arnais ArĂșdi) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. C'est l'un des deux chefs-lieux de canton de la vallĂ©e d'Ossau.
Arudy | |||||
La mairie d'Arudy. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée d'Ossau | ||||
Maire Mandat |
Claude Aussant 2020-2026 |
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Code postal | 64260 | ||||
Code commune | 64062 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Arudyens | ||||
Population municipale |
2 253 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 80 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 06âČ 25âł nord, 0° 25âČ 37âł ouest | ||||
Altitude | Min. 310 m Max. 1 446 m |
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Superficie | 28,23 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Arudy (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Pau (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Oloron-Sainte-Marie-2 | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Localisation
La commune d'Arudy se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 26 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 20 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : SĂ©vignacq-Meyracq (1,5 km), Izeste (1,6 km), Sainte-Colome (2,1 km), Bescat (2,1 km), Louvie-Juzon (2,2 km), Buzy (4,0 km), Castet (4,2 km), Buziet (5,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Arudy fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un Ătat et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă laquelle sâoppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].
Paysages et relief
LâAbĂ©tat culmine Ă 1 204 mĂštres[6], le Gerbadure Ă 1 254 mĂštres[6], la Soum de CounĂ©e Ă 1 361 mĂštres[6], le Bersaut Ă 1 368 mĂštres[6], les Hourquettes de Baygrand Ă 1 386 mĂštres[6], le Senzouens (ou le Breque) Ă 1 392 mĂštres[6] et le pic d'Escurets Ă 1 440 mĂštres[6].
Hydrographie
La commune est drainée par le gave d'Oloron, Arrec de Lacerbelle, un bras du gave d'Ossau, un bras du gave d'Ossau, le Lamisou, le ruisseau Baycabe, le ruisseau de Laguns, le ruisseau du Bois de Nougué, le ruisseau du Termy, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 38 km de longueur totale[7] - [8].
Le gave d'Oloron, d'une longueur totale de 148,8 km, prend sa source dans la commune de Laruns et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Sorde-l'Abbaye, aprÚs avoir traversé 64 communes[9].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Laruns-Artouste », sur la commune de Laruns, mise en service en 1943[15] et qui se trouve Ă 14 km Ă vol d'oiseau[16] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 8,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 635,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă 33 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[20], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[21].
Urbanisme
Typologie
Arudy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [22] - [23] - [24]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arudy, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[25] et 4 250 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[26] - [27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[28] - [29].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (70,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (71,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (58,4 %), prairies (17,2 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (12,4 %), zones urbanisĂ©es (6,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,1 %)[30].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Arudy est desservie par les routes départementales 34[6], 287[6], 918, 920 et 3920[6].
La ligne SNCF Buzy-en-Béarn - Laruns a été fermée au trafic des voyageurs le 2 mars 1969[31]. Une liaison de bus restera en place pour assurer les déplacements jusqu'au 1er septembre 2009. Le trafic des marchandises subsista entre Buzy-en-Béarn et Arudy jusqu'en 2003. Les installations sont aujourd'hui déposées.
Lieux-dits et hameaux
- l'Abat (abreuvoir de)[6]
- l'Abétat (col de)[6]
- Anglas[6] - [32]
- Angous[6]
- Arrabiot[6]
- Arrouge (ruines)[6]
- l'Aubisqué[6]
- Bareilles[6] - [32]
- BarguĂšres[6]
- BĂ©lier[6]
- BĂ©rastou[6]
- Bersaut (ravin de)[6]
- BĂ©teilles[6]
- Blingou (Turoun de - 433 mĂštres)[6]
- Bordedela (source)[6]
- Bourdeu[6]
- Brousset[6]
- CaillabĂšre[6]
- Caillou-Marrau[6]
- CamanĂšre[6]
- Carrey[6]
- Casajus[6]
- Cabanes de Castillou[6]
- Cazassus[6]
- CortĂšs-Granges[6]
- Crest (lac)[6]
- Cumarty[6]
- Daré Bourdeu[6]
- Etchaux[6]
- Florence[6]
- Garrail[6]
- Cabane de Garrietche[6]
- Gerbadure (col de - 1 198 mĂštres)[6]
- Goubert[6]
- Habarra[6]
- HeugacĂšte (col de)[6]
- Hondaa[6]
- Houn Barrade (col de)[6] - [32]
- Hourgolle[6]
- les Jardins d'Arudy[6]
- Jugist[6]
- Laborde (deux lieux-dits)[6]
- Lacoste[6]
- LacrabĂšre[6]
- Ladebeze[6]
- Granges Lafont[6]
- Lanne[6] - [32]
- Larroun[6]
- Lascoungues[6]
- LaĂŒs[6]
- Lissert[6]
- Louraou (abreuvoir de)[6]
- Loustau[6]
- Pouey Maou[6]
- Malarode[6]
- Manaut[6]
- Mancesta (ravin)[6]
- Martouré[6] - [32]
- Maysonnave[6]
- MĂ©dalou[6]
- Miégaville[6]
- Mourlane[6]
- Cité Notre-Dame[6]
- Nougué[6]
- l'Oustalot[6]
- PĂ©destarrĂšs (ruines)[6]
- PĂšne de Plou (468 mĂštres)[6]
- le Pic d'Ossau[6]
- Pierris[6]
- Pouts[6] - [32]
- Saint-Cricq[6]
- Saubiron[6]
- Sépé (source de)[6]
- Séré[6]
- Soubirou[6]
- Soumabielles (ruines)[6]
- TerranĂšre[6]
- Tilhou[6]
- Tocortoure[6]
- Trois-Auges (fontaine des)[6]
- le Turon (530 mĂštres)[6]
- Vignau[6]
- le Zoum[6]
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Arudy est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier : le risque de radon[33]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[34].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1987, 2007, 2009, 2013, 2018 et 2019[35] - [33].
Arudy est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[36]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă lâair libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[37] - [38].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liĂ©s Ă la prĂ©sence d'argile et des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[39]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[40].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[41]. 47,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [42].
Risque technologique
La commune est en outre situĂ©e en aval de barrages de classe A[Note 9]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[44].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Arudy est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[45].
Toponymie
Le toponyme Arudy apparaßt sous les formes Eruri (1270[32], titres de la vallée d'Ossau[46]), Aruri (1286[47], acte de paréage Arudy/Iseste, 1328[47], traité Ossau-Val de Tena et 1343[32], notaires de Pardies[48]), Arury (1368[47], Bernard Chéronnet[49]), Arudy (1375[47], contrats de Luntz[50]), Aruri (1386[47], Bernard Chéronnet[49] et 1399[47], affranchissement de serf), Aruri (1442[47], 1466-7[47] et 1486[47], Bernard Chéronnet[49]), Erudi (1487[32], notaires d'Ossau[51]), Arudi (1538[32], réformation de Béarn[52]), Saint-Germain d'Arudy (1607[32], insinuations du diocÚse d'Oloron[53]) et Arudy sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siÚcle[47]).
DâaprĂšs Michel Grosclaude[47], le toponyme vient du basque harr (« pierre, rocher ») et uri (« ville »). Son nom bĂ©arnais est Arudi.
Anglas, fief vassal de la vicomté de Béarn, est mentionné sous la graphie AnglÚs en 1538[32] (réformation de Béarn[52]) et en 1863[32] (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
Baget est un hameau dâArudy, mentionnĂ© par le dictionnaire de 1863[32].
Bareilles est une ferme quâen 1385[32], le censier de BĂ©arn[54] notait Barelhes.
CaillabÚre désigne une montagne dans le dictionnaire de 1863[32], sous la forme la CaillabÚre.
Le mĂȘme dictionnaire mentionne un fief, vassal de la vicomtĂ© de BĂ©arn, nommĂ© Castet-dâArudy ou le ChĂąteau dâArudy (1863)[32].
Le fief de Caubios, relevant de la vicomté de Béarn, est mentionné en 1538[32] par la réformation de Béarn[52].
Le col de Houn-Barrade, entre Arudy et Izeste, apparaĂźt sous la forme col de la Houn-Barade dans le dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque (1863)[32].
Lanne désigne une ferme de la commune, déjà mentionnée en 1385[32] sous la graphie Lane par le censier de Béarn[54].
MartourĂ© est un mamelon sur lequel se dressait lâancien chĂąteau dâArudy. Paul Raymond indique que câĂ©tait lâendroit oĂč Ă©tait allumĂ© les feux de la Saint-Jean. Lâendroit est mentionnĂ© en 1675[32] par la rĂ©formation de BĂ©arn[52].
Mur dĂ©signait un ensemble de rochers (Meur en 1675[32] dans la rĂ©formation de BĂ©arn[52]), destination de processions, oĂč Ă©taient allumĂ©s des feux pour la Saint-Jean.
La ferme Pouts est indiquée en 1385[32] (Potz) par le censier de Béarn[54].
Sacase de Siot (Sciot en 1675[32] dans la réformation de Béarn[52]) était un fief dépendant de la vicomté de Béarn.
Histoire
Préhistoire
Les premiĂšres traces de civilisation datent de la prĂ©histoire, plus prĂ©cisĂ©ment du MagdalĂ©nien. Les fouilles dans quatre grottes situĂ©es sur le territoire de la commune (Maladore, PoeymaĂŒ, Saint-Michel[55] et Espalungue) ont livrĂ© ossements, outillages et de nombreuses coquilles d'escargots.
Période médiévale
Le village d'Eruri, ou Aruri, est mentionné à partir du XIIIe siÚcle. C'est à partir de cette époque qu'est créé le syndicat d'Ossau, qui permettra une relative indépendance des communes de la vallée jusqu'à la Révolution.
Paul Raymond[32] note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
En 1385[32], Arudy comptait 86 feux et dépendait du bailliage d'Ossau.
L'industrialisation Ă partir du XIXe siĂšcle
C'est au XIXe siÚcle que la ville prend son essor économique, en particulier grùce au développement de l'industrie hydro-électrique et à l'ouverture de la ligne ferroviaire. Des scieries et des carriÚres de marbre sont créées, faisant vivre plusieurs centaines de personnes. Une seule carriÚre fonctionne encore aujourd'hui.
Travail du cuir
Les tanneries d'Arudy, connues internationalement, recevaient des fourrures provenant de Russie et des Ătats-Unis[56]. Elles employaient 34 personnes en 1848[57], 142, rĂ©parties dans trois tanneries en 1871[58], et 200 en 1937[59].
Extraction du marbre
Dans la région d'Arudy, l'extraction du marbre - appelé aussi pierre d'Arudy - s'est surtout développée à partir de la moitié du XIXe siÚcle. C'est essentiellement le marbre Sainte-Anne qui était alors exploité[60]. En 1848, les carriÚres de marbre d'Arudy emploient 90 hommes et 10 enfants[57].
L'ouverture de la ligne ferroviaire Pau-Laruns Ă la fin du XIXe siĂšcle et l'utilisation de l'Ă©nergie hydro-Ă©lectrique vont donner une dimension industrielle Ă l'extraction du marbre d'Arudy au XXe siĂšcle. Le nombre des carriĂšres augmente, les variĂ©tĂ©s de marbre exploitĂ©es se diversifient. Ă cette Ă©poque, les produits sont exportĂ©s dans diffĂ©rentes rĂ©gions françaises, en Allemagne, Belgique, Suisse, et jusqu'en AmĂ©rique du Sud et aux Ătats-Unis (les lambris du bĂątiment de la National City Bank of New-York sont constituĂ©s de marbre d'Arudy)[61].
En 1968, prÚs de 8000 tonnes de marbre partent chaque année de la gare d'Arudy[62]. Aux entreprises familiales du XIXe siÚcle réalisant toute la chaine de fabrication jusqu'au produit fini, se sont adjointes des entreprises à capitaux nationaux voire internationaux qui n'assurent plus que l'extraction des blocs de marbre, les travaux de finition étant réalisés dans d'autres régions[62]. Industrialisation des procédés et spécialisation dans l'extraction seule ont modifié la nature de l'activité, 250 tailleurs de pierre exerçaient leur métier à Arudy en 1914, ils n'étaient plus que 25 en 1968 et 5 en 1975[63]. La fermeture de la ligne Pau-Laruns et la concurrence internationale ont considérablement réduit l'activité.
Scierie
En 1923, deux ingĂ©nieurs, Lombardi et Morello, installent une scierie Ă Arudy. Ils sont spĂ©cialisĂ©s dans l'exploitation des forĂȘts montagnardes grĂące Ă la technique des tricables, ils s'appuient sur les compĂ©tences d'Italiens du nord, experts de cette technique. TrĂšs vite l'activitĂ© se dĂ©veloppe, la scierie travaille le bois provenant de plusieurs massifs forestiers pyrĂ©nĂ©ens. En 1938, les diffĂ©rents sites de l'entreprise emploient 1 000 ouvriers (dont 120 bĂ»cherons). Dans l'usine d'Arudy, ils dĂ©veloppent des constructions en bois prĂ©-assemblĂ©es, elles seront utilisĂ©es pour les camps de rĂ©fugiĂ©s espagnols (Gurs, BarcarĂšs). Ils Ă©quipent le camp militaire d'Idron, et les camps de Lannemezan, de Tarbes, de ChĂąteaulin. En 1950, ils se lancent dans la construction de chalets prĂ©fabriquĂ©s. Ă partir de 1950, les routes forestiĂšres se dĂ©veloppent, le tricable perd de son intĂ©rĂȘt, les frais d'exploitation augmentent, le prix du bois baisse et l'entreprise doit fermer dĂ©finitivement en 1990[64].
Industrie mécanique et métallurgique
L'usine Laprade est crĂ©Ă©e au dĂ©but du XXe siĂšcle sous le nom d'usine hydro-Ă©lectrique du CaĂŒ[63], elle fabrique de petites piĂšces mĂ©talliques (scellĂ©s mĂ©caniques, agrafes pour cartons, plaques pour barrique, cendriers, porte-plumes, etc.)[65]. Peu Ă peu elle diversifie son activitĂ© : douilles pour l'armĂ©e, articles de sport (piolets et crampons), produits pour l'automobile et pour l'Ă©lectro-mĂ©nager. En 1978, la fabrication de piĂšces pour l'industrie automobile reprĂ©sente 70 % de son activitĂ©. Elle emploie 400 personnes en 1980[66]. En 1989, l'usine Laprade se scinde en deux activitĂ©s : Laprade laminage et Laprade dĂ©coupage-emboutissage, cette derniĂšre est rachetĂ©e par Sofedit puis par Thyssenkrupp-Automotive en 2003. Mais, victimes de la concurrence internationale, les usines Laprade ferment leurs portes en 2009[67].
L'usine Messier s'installe Ă Arudy en 1940[68]. Le groupe est spĂ©cialisĂ© dans la fabrique de trains dâatterrissage et d'amortisseurs. En 1971, l'entreprise se scinde en deux entitĂ©s : Messier-Hispano installĂ© Ă Bidos et Izeste et Messier-Arudy. Cette deuxiĂšme entitĂ© se charge de la fonderie et de l'utilisation d'alliages nouveaux[63]. En 1973, la fonderie d'Arudy produisait 76 tonnes d'alliage au magnĂ©sium, 88 tonnes d'alliage d'aluminium et fabriquait des piĂšces en titane[69]. La fonderie Messier employait 400 personnes en 1980[66]. Elle est reprise par le groupe Ventana en 2008[70]. En 2018, ses effectifs sont infĂ©rieurs Ă 200 salariĂ©s[71].
La société des Fonderies électriques reprend une ancienne usine de carbure de calcium en 1907. C'est dans cette usine qu'est mis au point le procédé CÎte et Perron permettant d'obtenir de l'oxyde de zinc à partir de minerai de blende[72].
Industries diverses
En 1899, l'Omnium Lyonnais ouvre une usine de carbure de calcium Ă proximitĂ© de la gare d'Arudy[73]. Elle est alimentĂ©e en Ă©nergie par une usine hydro-Ă©lectrique situĂ©e sur le gave d'Ossau et dĂ©livrant une puissance de 600 chevaux grĂące Ă un barrage de 9 mĂštres de haut. La chaux provient d'une usine voisine Ă©galement situĂ©e Ă Arudy[74]. Elle semble ne plus ĂȘtre en activitĂ© en 1907[75], elle aurait Ă©tĂ© reprise briĂšvement par la sociĂ©tĂ© des Fonderies Ă©lectriques (cf supra) puis par un industriel armĂ©nien pour la taille de rubis et la fabrication de bijoux[75], cette derniĂšre sociĂ©tĂ© aurait Ă©tĂ© victime d'un sinistre durant les annĂ©es 1915[76].
M. Maury crée la Manufacture méridionale de caoutchouc à Arudy en 1922[77]. Il y produit des pneus et différents produits en caoutchouc[78]. L'existence de l'usine est brÚve puisqu'elle fait faillite en 1926[79]. En subsiste une affiche promotionnelle conservée sur le site de la bibliothÚque Pireneas[80].
Le , Arudy est l'Ă©picentre d'un sĂ©isme de magnitude 5,2 sur l'Ă©chelle de Richter et d'intensitĂ© 7,5 sur l'Ă©chelle MSK qui lĂ©zarda de nombreux bĂątiments de la ville. Ainsi le collĂšge a dĂ» ĂȘtre reconstruit.
HĂ©raldique
Blasonnement :
D'azur à un chùteau d'argent surmonté d'une vache d'or. |
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
La commune fait partie de six structures intercommunales[84] :
- l'agence publique de gestion locale ;
- la communauté de communes de la Vallée d'Ossau ;
- le SIVU assainissement de la vallée d'Ossau ;
- le syndicat d'eau de la vallée d'Ossau ;
- le syndicat d'Ă©lectrification du Bas-Ossau ;
- le syndicat de la perception d'Arudy.
Arudy est le siÚge de la communauté de communes de la vallée d'Ossau, du SIVU assainissement de la vallée d'Ossau, du syndicat d'eau de la vallée d'Ossau et du syndicat de la perception d'Arudy.
La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-BĂ©arn.
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants sont nommés les Arudyens et les habitantes les Arudyennes[85].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[86]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[87].
En 2020, la commune comptait 2 253 habitants[Note 10], en augmentation de 2,69 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Arudy possÚde des activités économiques variées :
- la commune possÚde un important centre d'élevage d'ovins ainsi qu'une trÚs forte activité liée à la chasse. Arudy fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty ;
- la commune conserve en exploitation des sites d'extraction de marbre (gris-noir) et de calcaire. L'église Saint-SévÚre d'Assat a, par exemple, été construite, en 1873, avec du calcaire d'Arudy ;
- des industries du bois et du façonnage du marbre ;
- la fonderie industrielle Messier, filiale du groupe Ventana Aerospace, emploie environ 200 personnes. La fonderie a produit des alliages au magnĂ©sium-thorium destinĂ©s Ă servir les besoins de lâaĂ©ronautique. Lâusinage de ces matiĂšres a entraĂźnĂ© la production de dĂ©chets contenant du thorium.
13,3 t de rĂ©sidus dâalliages au magnĂ©sium-thorium (crasses de fonderie, copeaux dâusinage, rebuts divers...) sont stockĂ©es dans un emplacement spĂ©cial, avec une radioactivitĂ© de 1,9 GBq en thorium 232[90] - [91].
La sociĂ©tĂ©, confrontĂ©e Ă des difficultĂ©s Ă©conomiques a Ă©tĂ© placĂ©e en procĂ©dure de continuation par le tribunal de commerce le 1er avril 2010. Le tribunal de commerce de Pau homologue la sortie de la procĂ©dure de sauvegarde proposĂ©e par la direction et les administrateurs judiciaires de la fonderie Messier en juillet 2011. La fonderie Meissier est un des maĂźtres d'Ćuvre du projet collaboratif CARAIBE labellisĂ© par le pĂŽle de compĂ©titivitĂ© AerospaceValley et financĂ© par le Fonds unique interministĂ©riel.
Culture et patrimoine
Patrimoine civil
L'hÎtel Pouts[92] est une ancienne abbaye laïque du XVIIe siÚcle, qui devint par la suite une gendarmerie. Le bùtiment a été rénové en 1971 pour accueillir un musée, la Maison d'Ossau. Il fut inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (façades et toßtures) en septembre 1970[93].
La Maison d'Ossau expose des collections d'archéologie régionale, des spécimens de la flore et de la faune pyrénéennes, des costumes locaux.
Arudy possĂšde des maisons des XVIe et XVIIe siĂšcles, un pont dit romain et des lavoirs du XIXe siĂšcle.
Patrimoine religieux
L'Ă©glise Saint-Germain. |
Chapelle dédiée à l'archange saint Michel. |
Croix dédiée à l'archange saint Michel. |
Falaise de la chapelle Saint-Michel. |
L'église Saint-Germain (XIIe siÚcle, rénovée au XIXe siÚcle) recÚle un retable[94], un chandelier[95], une croix de procession[96] du XVIIIe siÚcle, une statue de saint Germain[97] et un tableau[98], tous classés à titre d'objets.
L'intérieur de la chapelle Saint-Michel est décorée par des peintures de Pierre Martinez.
Ăquipements
Enseignement
La commune dispose d'un collÚge public[99] et de deux écoles primaires, l'une publique, l'autre privée est fermée depuis la rentrée de septembre 2011.
Sports et Ă©quipements sportifs
- L'Ătoile sportive arudyenne oĂč Ătoile sportive d'Arudy[100] est un club de rugby qui a Ă©voluĂ© en FĂ©dĂ©rale 3 ;
- TCO club de tennis actif avec formation assurée par un moniteur diplÎmé ; trois courts de tennis : un en terre battue et deux courts en quick ;
- Le rocher école d'Arudy est l'un des plus fréquentés de la région ; composé de trois secteurs principaux, il compte plus d'une centaine de voies d'escalade équipées.
- La piscine Ă une profondeur maximale de 3,2m
Personnalités liées à la commune
NĂ©es au XVIIIe siĂšcle
Jean Darriule, né le à Arudy, est un lieutenant-général français. Son nom figure sur l'arc de Triomphe de Paris.
NĂ©es au XIXe siĂšcle
- Georges Penabert, nĂ© le , est un photographe qui a exercĂ© principalement Ă Paris (France), Madrid (Espagne), New York (Ătats-Unis), Philadelphie (Ătats-Unis) et Ă La Havane (Cuba). Son neveu est l'administrateur colonial EugĂšne Decazes.
- Ădouard Piette, nĂ© en 1827, dirigea les fouilles des sites du PalĂ©olithique supĂ©rieur d'Arudy.
- Jean-Baptiste Dortignacq, né le à Arudy, est un coureur cycliste.
NĂ©es au XXe siĂšcle
- Robert Barran, né le à Arudy, est un joueur de rugby à XIII et de rugby à XV.
- Georges Laplace, prĂ©historien français nĂ© en 1918 et dĂ©cĂ©dĂ© en 2004 Ă Pau, fonda en 1970 le « Centre de palethnologie stratigraphique d'Arudy » (contraction pour palĂ©o-ethnologie). De 1969 Ă 1989, y furent organisĂ©s des sĂ©minaires annuels d'archĂ©ologie prĂ©historique, qui donnĂšrent lieu Ă la publication de la revue DialektikĂȘ. Cahiers de typologie analytique.
- JérÎme GarcÚs, né le à Pau, est un arbitre de rugby à XV, au sifflet lors de la finale de la coupe du monde 2019 au Japon.
- Jean-Louis Jamboué
- Yohan Beheregaray, né en 1996, Rugbyman français
Pour approfondir
Bibliographie
- RenĂ© Arripe, Ossau 1900 « Le canton dâArudy », Toulouse, LoubatiĂšres,
- René Arripe, Vallée d'Ossau 2000, le canton d'Arudy
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[43].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
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- Site du collĂšge
- Site de l'ES Arudy