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Arudy

Arudy (en bĂ©arnais ArĂșdi) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. C'est l'un des deux chefs-lieux de canton de la vallĂ©e d'Ossau.

Arudy
Arudy
La mairie d'Arudy.
Blason ville fr Arudy (Pyrénées-Atlantiques)
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée d'Ossau
Maire
Mandat
Claude Aussant
2020-2026
Code postal 64260
Code commune 64062
DĂ©mographie
Gentilé Arudyens
Population
municipale
2 253 hab. (2020 en augmentation de 2,69 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 80 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 06â€Č 25″ nord, 0° 25â€Č 37″ ouest
Altitude Min. 310 m
Max. 1 446 m
Superficie 28,23 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Arudy
(ville-centre)
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-2
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Arudy

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Arudy se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  26 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  20 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : SĂ©vignacq-Meyracq (1,5 km), Izeste (1,6 km), Sainte-Colome (2,1 km), Bescat (2,1 km), Louvie-Juzon (2,2 km), Buzy (4,0 km), Castet (4,2 km), Buziet (5,3 km).

    Sur le plan historique et culturel, Arudy fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].

    Paysages et relief

    L’AbĂ©tat culmine Ă  1 204 mĂštres[6], le Gerbadure Ă  1 254 mĂštres[6], la Soum de CounĂ©e Ă  1 361 mĂštres[6], le Bersaut Ă  1 368 mĂštres[6], les Hourquettes de Baygrand Ă  1 386 mĂštres[6], le Senzouens (ou le Breque) Ă  1 392 mĂštres[6] et le pic d'Escurets Ă  1 440 mĂštres[6].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Arudy.

    La commune est drainĂ©e par le gave d'Oloron, Arrec de Lacerbelle, un bras du gave d'Ossau, un bras du gave d'Ossau, le Lamisou, le ruisseau Baycabe, le ruisseau de Laguns, le ruisseau du Bois de NouguĂ©, le ruisseau du Termy, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 38 km de longueur totale[7] - [8].

    Le gave d'Oloron, d'une longueur totale de 148,8 km, prend sa source dans la commune de Laruns et s'Ă©coule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Sorde-l'Abbaye, aprĂšs avoir traversĂ© 64 communes[9].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 442 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Laruns-Artouste », sur la commune de Laruns, mise en service en 1943[15] et qui se trouve Ă  14 km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 8,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 635,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  33 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Arudy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [22] - [23] - [24]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Arudy, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[25] et 4 250 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[28] - [29].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (70,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (71,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (58,4 %), prairies (17,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (12,4 %), zones urbanisĂ©es (6,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,1 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Arudy est desservie par les routes départementales 34[6], 287[6], 918, 920 et 3920[6].

    La ligne SNCF Buzy-en-Béarn - Laruns a été fermée au trafic des voyageurs le 2 mars 1969[31]. Une liaison de bus restera en place pour assurer les déplacements jusqu'au 1er septembre 2009. Le trafic des marchandises subsista entre Buzy-en-Béarn et Arudy jusqu'en 2003. Les installations sont aujourd'hui déposées.

    Lieux-dits et hameaux

    • l'Abat (abreuvoir de)[6]
    • l'AbĂ©tat (col de)[6]
    • Anglas[6] - [32]
    • Angous[6]
    • Arrabiot[6]
    • Arrouge (ruines)[6]
    • l'AubisquĂ©[6]
    • Bareilles[6] - [32]
    • BarguĂšres[6]
    • BĂ©lier[6]
    • BĂ©rastou[6]
    • Bersaut (ravin de)[6]
    • BĂ©teilles[6]
    • Blingou (Turoun de - 433 mĂštres)[6]
    • Bordedela (source)[6]
    • Bourdeu[6]
    • Brousset[6]
    • CaillabĂšre[6]
    • Caillou-Marrau[6]
    • CamanĂšre[6]
    • Carrey[6]
    • Casajus[6]
    • Cabanes de Castillou[6]
    • Cazassus[6]
    • CortĂšs-Granges[6]
    • Crest (lac)[6]
    • Cumarty[6]
    • DarĂ© Bourdeu[6]
    • Etchaux[6]
    • Florence[6]
    • Garrail[6]
    • Cabane de Garrietche[6]
    • Gerbadure (col de - 1 198 mĂštres)[6]
    • Goubert[6]
    • Habarra[6]
    • HeugacĂšte (col de)[6]
    • Hondaa[6]
    • Houn Barrade (col de)[6] - [32]
    • Hourgolle[6]
    • les Jardins d'Arudy[6]
    • Jugist[6]
    • Laborde (deux lieux-dits)[6]
    • Lacoste[6]
    • LacrabĂšre[6]
    • Ladebeze[6]
    • Granges Lafont[6]
    • Lanne[6] - [32]
    • Larroun[6]
    • Lascoungues[6]
    • LaĂŒs[6]
    • Lissert[6]
    • Louraou (abreuvoir de)[6]
    • Loustau[6]
    • Pouey Maou[6]
    • Malarode[6]
    • Manaut[6]
    • Mancesta (ravin)[6]
    • MartourĂ©[6] - [32]
    • Maysonnave[6]
    • MĂ©dalou[6]
    • MiĂ©gaville[6]
    • Mourlane[6]
    • CitĂ© Notre-Dame[6]
    • NouguĂ©[6]
    • l'Oustalot[6]
    • PĂ©destarrĂšs (ruines)[6]
    • PĂšne de Plou (468 mĂštres)[6]
    • le Pic d'Ossau[6]
    • Pierris[6]
    • Pouts[6] - [32]
    • Saint-Cricq[6]
    • Saubiron[6]
    • SĂ©pĂ© (source de)[6]
    • SĂ©rĂ©[6]
    • Soubirou[6]
    • Soumabielles (ruines)[6]
    • TerranĂšre[6]
    • Tilhou[6]
    • Tocortoure[6]
    • Trois-Auges (fontaine des)[6]
    • le Turon (530 mĂštres)[6]
    • Vignau[6]
    • le Zoum[6]

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Arudy est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[33]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[34].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1987, 2007, 2009, 2013, 2018 et 2019[35] - [33].

    Arudy est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[36]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[37] - [38].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liĂ©s Ă  la prĂ©sence d'argile et des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[39]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[40].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arudy.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[41]. 47,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [42].

    Risque technologique

    La commune est en outre situĂ©e en aval de barrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[44].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Arudy est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[45].

    Toponymie

    Vue générale sur Arudy depuis Sainte-Colome.

    Le toponyme Arudy apparaßt sous les formes Eruri (1270[32], titres de la vallée d'Ossau[46]), Aruri (1286[47], acte de paréage Arudy/Iseste, 1328[47], traité Ossau-Val de Tena et 1343[32], notaires de Pardies[48]), Arury (1368[47], Bernard Chéronnet[49]), Arudy (1375[47], contrats de Luntz[50]), Aruri (1386[47], Bernard Chéronnet[49] et 1399[47], affranchissement de serf), Aruri (1442[47], 1466-7[47] et 1486[47], Bernard Chéronnet[49]), Erudi (1487[32], notaires d'Ossau[51]), Arudi (1538[32], réformation de Béarn[52]), Saint-Germain d'Arudy (1607[32], insinuations du diocÚse d'Oloron[53]) et Arudy sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siÚcle[47]).

    D’aprĂšs Michel Grosclaude[47], le toponyme vient du basque harr (« pierre, rocher ») et uri (« ville »). Son nom bĂ©arnais est Arudi.

    Anglas, fief vassal de la vicomté de Béarn, est mentionné sous la graphie AnglÚs en 1538[32] (réformation de Béarn[52]) et en 1863[32] (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).

    Baget est un hameau d’Arudy, mentionnĂ© par le dictionnaire de 1863[32].

    Bareilles est une ferme qu’en 1385[32], le censier de BĂ©arn[54] notait Barelhes.

    CaillabÚre désigne une montagne dans le dictionnaire de 1863[32], sous la forme la CaillabÚre.

    Le mĂȘme dictionnaire mentionne un fief, vassal de la vicomtĂ© de BĂ©arn, nommĂ© Castet-d’Arudy ou le ChĂąteau d’Arudy (1863)[32].

    Le fief de Caubios, relevant de la vicomté de Béarn, est mentionné en 1538[32] par la réformation de Béarn[52].

    Le col de Houn-Barrade, entre Arudy et Izeste, apparaĂźt sous la forme col de la Houn-Barade dans le dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque (1863)[32].

    Lanne désigne une ferme de la commune, déjà mentionnée en 1385[32] sous la graphie Lane par le censier de Béarn[54].

    MartourĂ© est un mamelon sur lequel se dressait l’ancien chĂąteau d’Arudy. Paul Raymond indique que c’était l’endroit oĂč Ă©tait allumĂ© les feux de la Saint-Jean. L’endroit est mentionnĂ© en 1675[32] par la rĂ©formation de BĂ©arn[52].

    Mur dĂ©signait un ensemble de rochers (Meur en 1675[32] dans la rĂ©formation de BĂ©arn[52]), destination de processions, oĂč Ă©taient allumĂ©s des feux pour la Saint-Jean.

    La ferme Pouts est indiquée en 1385[32] (Potz) par le censier de Béarn[54].

    Sacase de Siot (Sciot en 1675[32] dans la réformation de Béarn[52]) était un fief dépendant de la vicomté de Béarn.

    Histoire

    Arudy, porte d'entrée de la vallée d'Ossau.

    Préhistoire

    Les premiĂšres traces de civilisation datent de la prĂ©histoire, plus prĂ©cisĂ©ment du MagdalĂ©nien. Les fouilles dans quatre grottes situĂ©es sur le territoire de la commune (Maladore, PoeymaĂŒ, Saint-Michel[55] et Espalungue) ont livrĂ© ossements, outillages et de nombreuses coquilles d'escargots.

    Période médiévale

    Le village d'Eruri, ou Aruri, est mentionné à partir du XIIIe siÚcle. C'est à partir de cette époque qu'est créé le syndicat d'Ossau, qui permettra une relative indépendance des communes de la vallée jusqu'à la Révolution.

    Paul Raymond[32] note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.

    En 1385[32], Arudy comptait 86 feux et dépendait du bailliage d'Ossau.

    L'industrialisation Ă  partir du XIXe siĂšcle

    C'est au XIXe siÚcle que la ville prend son essor économique, en particulier grùce au développement de l'industrie hydro-électrique et à l'ouverture de la ligne ferroviaire. Des scieries et des carriÚres de marbre sont créées, faisant vivre plusieurs centaines de personnes. Une seule carriÚre fonctionne encore aujourd'hui.

    Travail du cuir

    Les tanneries d'Arudy, connues internationalement, recevaient des fourrures provenant de Russie et des États-Unis[56]. Elles employaient 34 personnes en 1848[57], 142, rĂ©parties dans trois tanneries en 1871[58], et 200 en 1937[59].

    Extraction du marbre

    Dans la région d'Arudy, l'extraction du marbre - appelé aussi pierre d'Arudy - s'est surtout développée à partir de la moitié du XIXe siÚcle. C'est essentiellement le marbre Sainte-Anne qui était alors exploité[60]. En 1848, les carriÚres de marbre d'Arudy emploient 90 hommes et 10 enfants[57].

    L'ouverture de la ligne ferroviaire Pau-Laruns Ă  la fin du XIXe siĂšcle et l'utilisation de l'Ă©nergie hydro-Ă©lectrique vont donner une dimension industrielle Ă  l'extraction du marbre d'Arudy au XXe siĂšcle. Le nombre des carriĂšres augmente, les variĂ©tĂ©s de marbre exploitĂ©es se diversifient. À cette Ă©poque, les produits sont exportĂ©s dans diffĂ©rentes rĂ©gions françaises, en Allemagne, Belgique, Suisse, et jusqu'en AmĂ©rique du Sud et aux États-Unis (les lambris du bĂątiment de la National City Bank of New-York sont constituĂ©s de marbre d'Arudy)[61].

    En 1968, prÚs de 8000 tonnes de marbre partent chaque année de la gare d'Arudy[62]. Aux entreprises familiales du XIXe siÚcle réalisant toute la chaine de fabrication jusqu'au produit fini, se sont adjointes des entreprises à capitaux nationaux voire internationaux qui n'assurent plus que l'extraction des blocs de marbre, les travaux de finition étant réalisés dans d'autres régions[62]. Industrialisation des procédés et spécialisation dans l'extraction seule ont modifié la nature de l'activité, 250 tailleurs de pierre exerçaient leur métier à Arudy en 1914, ils n'étaient plus que 25 en 1968 et 5 en 1975[63]. La fermeture de la ligne Pau-Laruns et la concurrence internationale ont considérablement réduit l'activité.

    Scierie

    En 1923, deux ingĂ©nieurs, Lombardi et Morello, installent une scierie Ă  Arudy. Ils sont spĂ©cialisĂ©s dans l'exploitation des forĂȘts montagnardes grĂące Ă  la technique des tricables, ils s'appuient sur les compĂ©tences d'Italiens du nord, experts de cette technique. TrĂšs vite l'activitĂ© se dĂ©veloppe, la scierie travaille le bois provenant de plusieurs massifs forestiers pyrĂ©nĂ©ens. En 1938, les diffĂ©rents sites de l'entreprise emploient 1 000 ouvriers (dont 120 bĂ»cherons). Dans l'usine d'Arudy, ils dĂ©veloppent des constructions en bois prĂ©-assemblĂ©es, elles seront utilisĂ©es pour les camps de rĂ©fugiĂ©s espagnols (Gurs, BarcarĂšs). Ils Ă©quipent le camp militaire d'Idron, et les camps de Lannemezan, de Tarbes, de ChĂąteaulin. En 1950, ils se lancent dans la construction de chalets prĂ©fabriquĂ©s. À partir de 1950, les routes forestiĂšres se dĂ©veloppent, le tricable perd de son intĂ©rĂȘt, les frais d'exploitation augmentent, le prix du bois baisse et l'entreprise doit fermer dĂ©finitivement en 1990[64].

    Industrie mécanique et métallurgique

    L'usine Laprade est crĂ©Ă©e au dĂ©but du XXe siĂšcle sous le nom d'usine hydro-Ă©lectrique du CaĂŒ[63], elle fabrique de petites piĂšces mĂ©talliques (scellĂ©s mĂ©caniques, agrafes pour cartons, plaques pour barrique, cendriers, porte-plumes, etc.)[65]. Peu Ă  peu elle diversifie son activitĂ© : douilles pour l'armĂ©e, articles de sport (piolets et crampons), produits pour l'automobile et pour l'Ă©lectro-mĂ©nager. En 1978, la fabrication de piĂšces pour l'industrie automobile reprĂ©sente 70 % de son activitĂ©. Elle emploie 400 personnes en 1980[66]. En 1989, l'usine Laprade se scinde en deux activitĂ©s : Laprade laminage et Laprade dĂ©coupage-emboutissage, cette derniĂšre est rachetĂ©e par Sofedit puis par Thyssenkrupp-Automotive en 2003. Mais, victimes de la concurrence internationale, les usines Laprade ferment leurs portes en 2009[67].

    L'usine Messier s'installe Ă  Arudy en 1940[68]. Le groupe est spĂ©cialisĂ© dans la fabrique de trains d’atterrissage et d'amortisseurs. En 1971, l'entreprise se scinde en deux entitĂ©s : Messier-Hispano installĂ© Ă  Bidos et Izeste et Messier-Arudy. Cette deuxiĂšme entitĂ© se charge de la fonderie et de l'utilisation d'alliages nouveaux[63]. En 1973, la fonderie d'Arudy produisait 76 tonnes d'alliage au magnĂ©sium, 88 tonnes d'alliage d'aluminium et fabriquait des piĂšces en titane[69]. La fonderie Messier employait 400 personnes en 1980[66]. Elle est reprise par le groupe Ventana en 2008[70]. En 2018, ses effectifs sont infĂ©rieurs Ă  200 salariĂ©s[71].

    La société des Fonderies électriques reprend une ancienne usine de carbure de calcium en 1907. C'est dans cette usine qu'est mis au point le procédé CÎte et Perron permettant d'obtenir de l'oxyde de zinc à partir de minerai de blende[72].

    Industries diverses

    En 1899, l'Omnium Lyonnais ouvre une usine de carbure de calcium Ă  proximitĂ© de la gare d'Arudy[73]. Elle est alimentĂ©e en Ă©nergie par une usine hydro-Ă©lectrique situĂ©e sur le gave d'Ossau et dĂ©livrant une puissance de 600 chevaux grĂące Ă  un barrage de 9 mĂštres de haut. La chaux provient d'une usine voisine Ă©galement situĂ©e Ă  Arudy[74]. Elle semble ne plus ĂȘtre en activitĂ© en 1907[75], elle aurait Ă©tĂ© reprise briĂšvement par la sociĂ©tĂ© des Fonderies Ă©lectriques (cf supra) puis par un industriel armĂ©nien pour la taille de rubis et la fabrication de bijoux[75], cette derniĂšre sociĂ©tĂ© aurait Ă©tĂ© victime d'un sinistre durant les annĂ©es 1915[76].

    M. Maury crée la Manufacture méridionale de caoutchouc à Arudy en 1922[77]. Il y produit des pneus et différents produits en caoutchouc[78]. L'existence de l'usine est brÚve puisqu'elle fait faillite en 1926[79]. En subsiste une affiche promotionnelle conservée sur le site de la bibliothÚque Pireneas[80].

    Le , Arudy est l'Ă©picentre d'un sĂ©isme de magnitude 5,2 sur l'Ă©chelle de Richter et d'intensitĂ© 7,5 sur l'Ă©chelle MSK qui lĂ©zarda de nombreux bĂątiments de la ville. Ainsi le collĂšge a dĂ» ĂȘtre reconstruit.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur à un chùteau d'argent surmonté d'une vache d'or.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[81]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Jean Bernard Poutz
    Louis Ducrest
    Jacques Laruncet
    Alexandre Laruncet
    Victor Pomme
    Jean-Baptiste Ducrest Propriétaire
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Arudy (1853 → 1856)
    Pierre Julien Louis Laruncet
    Jean Bernis
    Laurent Lacoste
    Henri Juppé Républicain Médecin
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Arudy (1913 → 1919)
    Édouard Minary
    Adjoint remplaçant
    Isidore CourrĂšges
    Élie Labastie
    Firmin Draseou
    Jean Mirante
    René Jaquot
    René Auzon
    François Mirande-Péré
    René Jaquot
    Charles Clément Lacamoire
    Georges Houraa
    Célestin Cassabé (1918-2012)
    Les données manquantes sont à compléter.
    GĂ©rard Cambot DVG
    [82] En cours
    (au )
    Claude Aussant DVG Cadre du secteur privé
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[83]

    Intercommunalité

    La commune fait partie de six structures intercommunales[84] :

    • l'agence publique de gestion locale ;
    • la communautĂ© de communes de la VallĂ©e d'Ossau ;
    • le SIVU assainissement de la vallĂ©e d'Ossau ;
    • le syndicat d'eau de la vallĂ©e d'Ossau ;
    • le syndicat d'Ă©lectrification du Bas-Ossau ;
    • le syndicat de la perception d'Arudy.

    Arudy est le siÚge de la communauté de communes de la vallée d'Ossau, du SIVU assainissement de la vallée d'Ossau, du syndicat d'eau de la vallée d'Ossau et du syndicat de la perception d'Arudy.
    La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-BĂ©arn.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont nommés les Arudyens et les habitantes les Arudyennes[85].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[86]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[87].

    En 2020, la commune comptait 2 253 habitants[Note 10], en augmentation de 2,69 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7671 6351 7451 7741 8631 7451 9711 9732 026
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8781 9301 9951 9781 8012 0271 8431 8161 731
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7101 8681 8971 7231 7862 0321 9302 1302 112
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 4442 8742 8922 7052 5372 2342 2462 2482 185
    2017 2020 - - - - - - -
    2 2292 253-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[88] puis Insee Ă  partir de 2006[89].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Arudy possÚde des activités économiques variées :

    • la commune possĂšde un important centre d'Ă©levage d'ovins ainsi qu'une trĂšs forte activitĂ© liĂ©e Ă  la chasse. Arudy fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty ;
    • la commune conserve en exploitation des sites d'extraction de marbre (gris-noir) et de calcaire. L'Ă©glise Saint-SĂ©vĂšre d'Assat a, par exemple, Ă©tĂ© construite, en 1873, avec du calcaire d'Arudy ;
    • des industries du bois et du façonnage du marbre ;
    • la fonderie industrielle Messier, filiale du groupe Ventana Aerospace, emploie environ 200 personnes. La fonderie a produit des alliages au magnĂ©sium-thorium destinĂ©s Ă  servir les besoins de l’aĂ©ronautique. L’usinage de ces matiĂšres a entraĂźnĂ© la production de dĂ©chets contenant du thorium.
      13,3 t de rĂ©sidus d’alliages au magnĂ©sium-thorium (crasses de fonderie, copeaux d’usinage, rebuts divers...) sont stockĂ©es dans un emplacement spĂ©cial, avec une radioactivitĂ© de 1,9 GBq en thorium 232[90] - [91].
      La sociĂ©tĂ©, confrontĂ©e Ă  des difficultĂ©s Ă©conomiques a Ă©tĂ© placĂ©e en procĂ©dure de continuation par le tribunal de commerce le 1er avril 2010. Le tribunal de commerce de Pau homologue la sortie de la procĂ©dure de sauvegarde proposĂ©e par la direction et les administrateurs judiciaires de la fonderie Messier en juillet 2011. La fonderie Meissier est un des maĂźtres d'Ɠuvre du projet collaboratif CARAIBE labellisĂ© par le pĂŽle de compĂ©titivitĂ© AerospaceValley et financĂ© par le Fonds unique interministĂ©riel.

    Culture et patrimoine

    L'hĂŽtel Pouts accueille la Maison d'Ossau.

    Patrimoine civil

    L'hÎtel Pouts[92] est une ancienne abbaye laïque du XVIIe siÚcle, qui devint par la suite une gendarmerie. Le bùtiment a été rénové en 1971 pour accueillir un musée, la Maison d'Ossau. Il fut inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (façades et toßtures) en septembre 1970[93].

    La Maison d'Ossau expose des collections d'archéologie régionale, des spécimens de la flore et de la faune pyrénéennes, des costumes locaux.

    Arudy possĂšde des maisons des XVIe et XVIIe siĂšcles, un pont dit romain et des lavoirs du XIXe siĂšcle.

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Saint-Germain.
    Chapelle dédiée à l'archange saint Michel.
    Croix dédiée à l'archange saint Michel.
    Falaise de la chapelle Saint-Michel.

    L'église Saint-Germain (XIIe siÚcle, rénovée au XIXe siÚcle) recÚle un retable[94], un chandelier[95], une croix de procession[96] du XVIIIe siÚcle, une statue de saint Germain[97] et un tableau[98], tous classés à titre d'objets.

    L'intérieur de la chapelle Saint-Michel est décorée par des peintures de Pierre Martinez.

    Équipements

    Enseignement

    La commune dispose d'un collÚge public[99] et de deux écoles primaires, l'une publique, l'autre privée est fermée depuis la rentrée de septembre 2011.

    Sports et Ă©quipements sportifs

    • L'Étoile sportive arudyenne oĂč Étoile sportive d'Arudy[100] est un club de rugby qui a Ă©voluĂ© en FĂ©dĂ©rale 3 ;
    • TCO club de tennis actif avec formation assurĂ©e par un moniteur diplĂŽmĂ© ; trois courts de tennis : un en terre battue et deux courts en quick ;
    • Le rocher Ă©cole d'Arudy est l'un des plus frĂ©quentĂ©s de la rĂ©gion ; composĂ© de trois secteurs principaux, il compte plus d'une centaine de voies d'escalade Ă©quipĂ©es.
    • La piscine Ă  une profondeur maximale de 3,2m

    Personnalités liées à la commune

    NĂ©es au XVIIIe siĂšcle

    Jean Darriule, né le à Arudy, est un lieutenant-général français. Son nom figure sur l'arc de Triomphe de Paris.

    NĂ©es au XIXe siĂšcle

    NĂ©es au XXe siĂšcle

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • RenĂ© Arripe, Ossau 1900 « Le canton d’Arudy », Toulouse, LoubatiĂšres,
    • RenĂ© Arripe, VallĂ©e d'Ossau 2000, le canton d'Arudy

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[43].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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