Thorium 232

Sources[2] - [3]

Chaîne de désintégration du thorium 232.

${\displaystyle \mathrm {{}_{\ 90}^{232}Th{\xrightarrow[{1,41\times 10^{10}\ ans}]{\alpha \ }}{}_{\ 88}^{228}Ra{\xrightarrow[{5,75\ ans}]{\beta ^{-}\ }}{}_{\ 89}^{228}Ac{\xrightarrow[{6,13\ h}]{\beta ^{-}\ }}{}_{\ 90}^{228}Th{\xrightarrow[{1,91\ ans}]{\alpha }}{}_{\ 86}^{220}Rn{\xrightarrow[{55,6\ s}]{\alpha }}{}_{\ 84}^{216}Po{\xrightarrow[{146\ ms}]{\alpha }}{}_{\ 82}^{212}Pb} }$

${\displaystyle \mathrm {{}_{\ 82}^{212}Pb{\xrightarrow[{10,64\ h}]{\beta ^{-}\ }}{}_{\ 83}^{212}Bi{\begin{Bmatrix}{{\xrightarrow[{60,55\ min}]{64,07\%\beta ^{-}\ }}{}_{\ 84}^{212}Po{\xrightarrow[{299\ ns}]{\alpha }}}\\{{\xrightarrow[{60,55\ min}]{35,93\%\alpha }}{}_{\ 81}^{208}Tl{\xrightarrow[{3,05\ min}]{\beta ^{-}\ }}}\end{Bmatrix}}{}_{\ 82}^{208}Pb_{(stable)}} }$

Le thorium 232 possède également d'autres modes de désintégration[4], mais beaucoup plus rares.

Cette réaction est une piste prometteuse pour accroître la quantité de matière fissile disponible pour la production d'énergie électronucléaire, sous forme de réacteurs surgénérateurs. Elle n'a cependant pour l'heure donné lieu qu'à un réacteur expérimental américain de faible puissance. Ce réacteur à sels fondus a fonctionné de manière satisfaisante à Oak Ridge (Tennessee), dans le Laboratoire national d'Oak Ridge de 1964 à 1969, mais les développements industriels ont été interrompus en 1976 faute de crédits.