Tarbes
Tarbes[1] (/tĂ ÊbÉ/ en français mĂ©ridional, /taÊb/ en standard) est une commune de Gascogne, dans le Sud-Ouest de la France. C'est aussi la prĂ©fecture du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es[2], en rĂ©gion Occitanie[3]. La ville est situĂ©e sur l'axe pyrĂ©nĂ©en, qui va de l'Atlantique Ă la MĂ©diterranĂ©e, non loin de la frontiĂšre franco-espagnole.
Sur le plan historique et culturel, la commune appartient Ă lâancien comtĂ© de Bigorre, comtĂ© historique des PyrĂ©nĂ©es françaises et de Gascogne. ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Adour, l'Ăchez, la Gespe et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallĂ©e de l'Adour »), un espace protĂ©gĂ© (l'« Adour et affluents ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Tarbes est une commune urbaine qui compte 42 925 habitants en 2020. Elle est comprise dans l'agglomération de Tarbes et fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Tarbais ou Tarbaises.
Capitale historique du comtĂ© de Bigorre[4], cette ville pyrĂ©nĂ©enne de tradition industrielle sâĂ©tend, Ă une altitude moyenne de 304 mĂštres, au pied du massif des PyrĂ©nĂ©es, dont les sommets (Ă commencer par le pic du Midi de Bigorre[5]) se dĂ©tachent nettement dans le paysage urbain.
La ville a une surface relativement réduite (15,33 km2). Certaines petites communes voisines, qui jouxtent Tarbes, ont une surface supérieure, c'est notamment le cas pour Ibos (32,88 km2) ou Ossun (27,59 km2).
Cette surface limitĂ©e explique en partie le nombre de ses habitants (42 426), appelĂ©s Tarbais et Tarbaises. En fait, Tarbes est au cĆur d'une agglomĂ©ration comprenant quatorze communes (notamment : Aureilhan, SĂ©mĂ©ac, LaloubĂšre, BordĂšres-sur-l'Ăchez, Soues), constituant son unitĂ© urbaine et sa banlieue immĂ©diate, qui reprĂ©sente environ 79 000 habitants. Tarbes constitue aussi la neuviĂšme aire d'attraction urbaine de la rĂ©gion Occitanie[I 1] (2018), avec 135 654 habitants.
TournĂ©e vers les industries de pointe, notamment dans le domaine de lâaĂ©ronautique, elle dispose d'un pĂŽle universitaire intĂ©grĂ© dans le rĂ©seau de lâuniversitĂ© de Pau et des pays de l'Adour[6], qui comprend quatre autres villes du Bassin de l'Adour : Pau, Bayonne, Anglet et Mont-de-Marsan. Le site universitaire de Tarbes accueille aussi plusieurs formations rattachĂ©es aux universitĂ©s Toulouse II Jean-JaurĂšs / Le Mirail et Toulouse-III-Paul Sabatier. Le campus est situĂ© face aux PyrĂ©nĂ©es.
CĂ©lĂšbre pour des productions locales telles que le haricot tarbais, Tarbes est Ă©galement une « ville-marchĂ© » et un pĂŽle spĂ©cialisĂ© dans lâindustrie agroalimentaire.
Elle est la pierre d'angle de la nouvelle communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées, créée le , qui comprend 86 communes réunissant environ 130 000 habitants sur une surface de 615 km2, ce qui en fait la cinquiÚme plus grande agglomération de la région Occitanie.
La ville est le siÚge historique d'un diocÚse catholique érigé au IVe siÚcle (aujourd'hui « de Tarbes et Lourdes ») correspondant au département des Hautes-Pyrénées.
GĂ©ographie
Localisation
Tarbes est une ville du piĂ©mont pyrĂ©nĂ©en (304 mĂštres d'altitude) sise Ă l'extrĂȘme sud-ouest de la rĂ©gion Occitanie (latitude : 43° 13' 58" nord, longitude : 00° 04' 28" est, donc trĂšs proche du MĂ©ridien de Greenwich), Ă la frontiĂšre sud-est de la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. La ville est situĂ©e pratiquement au centre de l'axe pyrĂ©nĂ©en Bayonne - Toulouse, dans le dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es[I 2].
La situation géographique de Tarbes favorise, dans de nombreux domaines, des liens avec la région voisine de Nouvelle-Aquitaine, et notamment le département des Pyrénées-Atlantiques.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[7] : Aureilhan (2,2 km), SĂ©mĂ©ac (2,7 km), LaloubĂšre (2,9 km), BordĂšres-sur-l'Ăchez (3,6 km), Soues (3,7 km), Odos (4,3 km), Sarrouilles (4,4 km), Horgues (5,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Tarbes fait partie de lâancien comtĂ© de Bigorre, comtĂ© historique des PyrĂ©nĂ©es françaises et de Gascogne crĂ©Ă© au IXe siĂšcle puis rattachĂ© au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comtĂ© de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattachĂ© au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[8]. Les communes limitrophes sont Andrest, Aureilhan, BordĂšres-sur-l'Ăchez, Bours, Ibos, Juillan, LaloubĂšre, Odos, SĂ©mĂ©ac et Soues.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[10]. Elle est drainĂ©e par l'Adour, l'Ăchez, la Gespe un bras de l'Echez et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 17 km de longueur totale[11] - [Carte 1].
L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, se forme dans la vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Anglet, aprÚs avoir traversé 118 communes[12].
L'Ăchez, d'une longueur totale de 64,1 km, prend sa source dans la commune de Germs-sur-l'Oussouet et s'Ă©coule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă Maubourguet, aprĂšs avoir traversĂ© 26 communes[13].
Climat
Tarbes bĂ©nĂ©ficie, grĂące Ă sa situation privilĂ©giĂ©e dans le bassin de l'Adour, d'un microclimat plus doux qu'Ă Lourdes, d'une altitude plus Ă©levĂ©e et plus ensoleillĂ©. Les Ă©tĂ©s y sont chauds et souvent orageux, le printemps est pluvieux et frais alors que l'automne reste doux et ensoleillĂ© ; l'hiver quant Ă lui est de moins en moins rigoureux mais peut quand mĂȘme rĂ©server des surprises. Le record de froid a Ă©tĂ© enregistrĂ© en avec une tempĂ©rature sous abri de â17,9 °C ; Ă l'inverse, on a enregistrĂ© +39,2 °C en .
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
---|---|---|---|---|---|
Paris | 1 630 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Nice | 2 720 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Toulouse | 2 030 h/an | 656 mm/an | 7 j/an | 26 j/an | 44 j/an |
Tarbes | 1 940 h/an | 975 mm/an | 9 j/an | 29 j/an | 31 j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1 | 1,5 | 3,7 | 5,6 | 9,5 | 12,8 | 14,9 | 14,9 | 11,9 | 8,7 | 4,3 | 1,8 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 5,6 | 6,4 | 8,9 | 10,7 | 14,5 | 17,8 | 20 | 20,1 | 17,4 | 13,8 | 9 | 6,4 | 12,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,3 | 11,3 | 14,2 | 15,8 | 19,5 | 22,8 | 25,1 | 25,2 | 22,8 | 19 | 13,7 | 11 | 17,6 |
Record de froid (°C) date du record |
â17,9 08.1985 |
â14,4 11.1956 |
â9,8 06.1971 |
â3,4 13.1958 |
â1,8 01.1960 |
2,3 03.1962 |
5,9 08.1954 |
5,3 30.1956 |
0,7 25.2002 |
â3,3 25.2003 |
â9,6 23.1988 |
â13,4 28.1962 |
â17,9 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,6 28.1966 |
29,2 29.1960 |
29,1 17.1947 |
30,1 30.2005 |
34,1 22.2022 |
39,2 18.2022 |
38,8 18.2022 |
39 13.2003 |
37,3 12.2022 |
33,8 02.1985 |
27,6 23.1992 |
26,1 24.1983 |
39,2 2022 |
Ensoleillement (h) | 118,3 | 129,2 | 169,2 | 170,2 | 189,1 | 197,9 | 204,9 | 206 | 189,8 | 150,6 | 117,5 | 108,7 | 1 951,2 |
Précipitations (mm) | 95 | 81,1 | 87 | 111,7 | 111,6 | 78 | 56 | 68,1 | 71,6 | 88,1 | 102,5 | 96,7 | 1 047,4 |
dont nombre de jours avec prĂ©cipitations â„âŻ1âŻmm | 10,6 | 9,4 | 10,2 | 12,5 | 13,1 | 9,5 | 7,1 | 8,5 | 8,6 | 10,6 | 10 | 10,3 | 120,3 |
dont nombre de jours avec prĂ©cipitations â„âŻ5âŻmm | 6 | 4,5 | 5,3 | 7,2 | 6,9 | 4,5 | 3,2 | 3,9 | 4,4 | 5,6 | 6,2 | 5,9 | 63,6 |
dont nombre de jours avec prĂ©cipitations â„âŻ10âŻmm | 3,5 | 2,7 | 2,7 | 4,1 | 3,8 | 2,6 | 1,6 | 2,1 | 2,4 | 3 | 3,8 | 3,4 | 35,8 |
Paysages
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15]. Dans ce cadre, la commune fait partie[16]. Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : l'« Adour et affluents », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 215,8 ha[17].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallĂ©e de l'Adour »[19], d'une superficie de 2 694 ha, un espace oĂč les habitats terrestres et aquatiques abritent une flore et une faune remarquable et diversifiĂ©e, avec la prĂ©sence de la loutre et de la Cistude d'Europe[20].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensĂ©es sur la commune[21] : « l'Adour, de BagnĂšres Ă Barcelonne-du-Gers » (2 786 ha), couvrant 59 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[22] et le « rĂ©seau hydrographique de l'Ăchez » (392 ha), couvrant 26 communes dont trois dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et 23 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 4] - [21] : l'« Adour et milieux annexes » (3 634 ha), couvrant 60 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[24].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Tarbes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [25] - [I 3] - [26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tarbes, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[I 4] et 79 325 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[I 5] - [I 6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 7] - [I 8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (88,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (85,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (67 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (19,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,9 %), prairies (3,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,4 %), terres arables (1,1 %)[27].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Quartiers
La ville est découpée en treize grands quartiers, et propose une mairie annexe (LaubadÚre) et pour des raisons de statistiques et de recensement de la population, Tarbes est divisée par l'INSEE en 24 sous quartiers[28].
Grands quartiers
Voies de communication et transports
Transports et activités aériens
Tarbes bénéficie de deux plateformes aériennes.
- L'aĂ©roport international de Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es[29] (code AITA : LDE âą code OACI : LFBT). SituĂ© Ă 10 km du centre de Tarbes, il comprend une grande aĂ©rogare principale sur deux niveaux et, Ă proximitĂ© de celle-ci, une aĂ©rogare de 500 m2 consacrĂ©e Ă l'aviation d'affaire et privĂ©e. L'aĂ©roport est desservi par Volotea[30] qui assure deux liaisons aĂ©riennes par jour (semaine et week-end) avec Paris-Orly. Brussels Airlines assure, elle, deux vols hebdomadaires sur Bruxelles. Ryanair dessert Londres-Stansted (5 vols hebdomadaires), Milan (3 vols hebdomadaires), Cracovie, Rome (2 vols hebdo. chacune), et enfin Albastar[31] propose quant Ă elle 2 vols par semaine vers Rome, Naples et Palerme. L'aĂ©roport propose Ă©galement des vols charters saisonniers en provenance et Ă destination, principalement, des plus grandes villes europĂ©ennes. LâaĂ©roport a Ă©tĂ© gĂ©rĂ© de 2017 jusqu'Ă 2021 par le groupe EDEIS[32] - [33]. Il est maintenant gĂ©rĂ© par la SociĂ©tĂ© Publique Locale AĂ©roportuaire RĂ©gionale. L'aĂ©roport est propriĂ©tĂ© de Pyrenia, un syndicat mixte composĂ©e du Conseil RĂ©gional Occitanie, du Conseil DĂ©partemental des Hautes-PyrĂ©nĂ©es et de la CommunautĂ© dâAgglomĂ©ration Tarbes Lourdes PyrĂ©nĂ©es[34].
- L'aĂ©rodrome de Tarbes-LaloubĂšre[35] (code OACI : LFDT). SituĂ© au sud, face aux PyrĂ©nĂ©es, Ă deux kilomĂštres du centre de Tarbes, il est rĂ©servĂ© Ă la pratique dâactivitĂ©s de loisirs et de tourisme. L'aĂ©rodrome accueille plusieurs structures, notamment : lâaĂ©ro-club de Bigorre[36], l'association d'aĂ©romodĂ©lisme Tarbes-Bigorre, l'association vĂ©livole de Tarbes (vol Ă voile)[37], le Centre Ă©cole de parachutisme de la Bigorre[38], l'Association tarbaise de constructeurs amateurs d'aĂ©ronefs.
La plateforme abrite également le détachement aérien de gendarmerie de Tarbes chargé, entre autres missions, du secours en montagne, avec son hélicoptÚre EC 145[39].
Les unités commandos des deux régiments parachutistes basés à Tarbes, le 1er RHP et le 35e RAP[40], l'utilisent aussi ponctuellement pour leurs sauts de précision en chute libre.
Transport ferroviaire - SNCF
Le TGV relie plusieurs fois par jour la gare de Tarbes à celle de Paris-Montparnasse moyennant un voyage de six heures. Il permet également de rallier Bordeaux en trois heures[41]. Cette offre est complétée par celle des TER et Intercités de nuit (ex-Lunéa) permettant des échanges importants avec Toulouse, Pau, Bayonne et la cÎte basque. Ces derniers assurent encore des liaisons sans changement de train entre Paris-Austerlitz et Irun, en Espagne.
Une navette électrique et gratuite relie la gare à l'hypercentre, place de Verdun, puis rue Maréchal-Foch.
Autoroute et routes
Tarbes est desservie par l'autoroute A64 (« La Pyrénéenne » ; code européen E80), qui relie l'Atlantique (Briscous) à Toulouse. Elle est accessible de Tarbes par deux échangeurs Tarbes-Ouest (no 12) et Tarbes-Centre / Tarbes-Est (no 13).
En direction de Toulouse (155 km), elle permet de rallier gratuitement Tournay ou Capvern et, en direction de Bayonne (154 km), de rejoindre Pau (45 km) qui est aussi accessible depuis la RD 817. Notons qu'à la hauteur de Pau, un échangeur permet de rejoindre Langon et Bordeaux par l'autoroute A65 (autoroute de Gascogne, code européen E7)
Tarbes-Ouest (no 12) est la bretelle de sortie qui permet un accÚs direct à Lourdes (21 km de Tarbes) et aux Pyrénées, par la RN 21.
En grande partie rĂ©alisĂ©e en 2Ă2 voies entre Tarbes et Lourdes, la RN 21 est prolongĂ©e, au sud, par une autre 2x2 voies (RD 821) entre Lourdes et ArgelĂšs-Gazost (14 km), dans les PyrĂ©nĂ©es. D'ArgelĂšs-Gazost, on a un accĂšs direct Ă Luz-Saint-Sauveur (Ă 53 km de Tarbes) et au cirque de Gavarnie et la BrĂšche de Roland (72 km de Tarbes), Ă proximitĂ© de la frontiĂšre espagnole, dans le parc national des PyrĂ©nĂ©es. La RN 21 a donc une grande importance sur le plan Ă©conomique et touristique.
La RD 935 et la RD 8 permettent, elles, de se rendre Ă BagnĂšres-de-Bigorre (22 km) et Ă des stations de sports d'hiver comme La Mongie (47 km).
Périphérique/rocades
Ă Tarbes mĂȘme, les dĂ©placements sont facilitĂ©s par un boulevard faisant le tour de ville ; le dĂ©veloppement rĂ©cent des diffĂ©rents pĂŽles d'activitĂ© autour de Tarbes a favorisĂ© la crĂ©ation de la rocade Sud-Ouest qui a Ă©tĂ© prolongĂ©e au nord jusqu'Ă la D 935 (route de Bordeaux) et la RN 21 (route d'Auch) ; une rocade Sud-Est Ă©galement en projet entre l'Ă©changeur de Tarbes-Est vers Juillan et l'aĂ©roport. Enfin une rocade Est est Ă l'Ă©tude, qui reliera SĂ©mĂ©ac Ă Orleix.
RĂ©seaux de bus
La gare routiÚre de Tarbes est située à proximité de la gare SNCF et bénéficie de la navette électrique gratuite de celle-ci pour l'accÚs à l'hypercentre.
RĂ©seau de bus nationaux et internationaux
Tarbes est l'une des étapes des réseaux de bus nationaux et internationaux (Loi Macron) sur la ligne Saint-Sébastien (Espagne), Hendaye, Bayonne, Toulouse.
Réseau régional « liO »
Les lignes intermodales d'Occitanie constituent le réseau de transport interurbain de la région Occitanie. Le réseau liO relie plusieurs communes du département des Hautes-Pyrénées (notamment, BagnÚres-de-Bigorre, Lourdes, Luz-Saint-Sauveur, BarÚges, Gavarnie, Lannemezan, Saint-Lary, Vic-en-Bigorre, Maubourguet) ainsi que la commune de Pontacq dans le département des Pyrénées-Atlantiques.
Réseau de bus urbains « TLP Mobilités »
Les communes de Tarbes et de sa banlieue sont desservies par un réseau de bus dénommé TLP Mobilités[42]. Une navette électrique gratuite relie la gare SNCF et la gare routiÚre à l'hypercentre.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Tarbes est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque industriel[43]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[44].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Adour et l'Ăchez. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[45]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1989, 1997, 1999, 2005, 2009, 2014, 2019 et 2021[46] - [43].
Tarbes est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. Lâemploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. Dâabord le code forestier et lâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent lâemploi du feu Ă moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur lâensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de lâair, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. LâĂ©cobuage est quant Ă lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales dâĂ©cobuage (CLE)[47].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[48].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 6 966 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 6 966 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[49] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[50].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[43].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[51].
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[52].
Toponymie
La ville est nommĂ©e pour la premiĂšre fois au Ve siĂšcle comme Civitas Turba ubi castrum Bigorra, puis sous le nom de Turba au Ve siĂšcle (sans doute une erreur pour Tarba) sans doute une dĂ©formation arabe pour la tourbe. CâĂ©tait une citĂ© importante de la Novempopulanie. GrĂ©goire de Tours au VIe siĂšcle la nomme Talvam vicum. Au Moyen Ăge, elle fut appelĂ©e Tarbe (1214), Tursa, Tarvia (1284) ou encore Tarbia. Ă ne pas confondre avec les Tarbelles, dont la capitale Ă©tait Dax.
Selon une carte de la Bigorre aux premiers siÚcles de l'occupation romaine[53], Tarbes se nommait Vicus Talva, posée dans le sillon du fleuve Atur (Adour).
En occitan, la commune porte le nom de Tarba.
Origine légendaire du nom
La lĂ©gende veut que la reine d'Ăthiopie, Tarbis, proposa son amour Ă MoĂŻse et que celui-ci le refusa. Inconsolable, elle dĂ©cida de quitter son trĂŽne et de cacher au loin sa dĂ©ception. AprĂšs bien des pĂ©rĂ©grinations, elle arriva en Bigorre et fit construire au bord de l'Adour sa demeure pour fonder la ville de Tarbes, et sa sĆur, sur les bords du Gave, fit surgir Lourdes.
Histoire
Protohistoire
Au IIIe siÚcle av. J.-C., les fondations de la cité tarbaise voient le jour, d'aprÚs les témoignages des vestiges exhumés du sous-sol. Par nécessité pour le commerce du sel, des marchands vraisemblablement aquitains cheminaient sur le piémont pyrénéen. Pour continuer leur route, ils devaient emprunter un gué afin de franchir l'Adour descendu de la montagne. Il était plus prudent de fractionner les charges pour franchir le gué à la suite duquel une pause était nécessaire. Le fond de la vallée était dominé par une émergence sablonneuse qui incita les hommes à s'y établir.
Antiquité
Puis, Tarba ou Turba connaßt une colonisation romaine et se dote de villas antiques et de grands domaines agricoles, découverts notamment dans le quartier de l'Ormeau. L'existence d'un artisanat se vérifie par les restes d'ateliers de potiers et de tisserands. Le noyau urbain, quant à lui, assume des fonctions administratives et sera doté d'une église paléo-chrétienne dÚs le IVe siÚcle.
Moyen Ăge
Aux Ve et VIe siÚcles, sous l'effet des invasions barbares qui déferlent par vagues successives, la ville se rétracte autour du castrum, dont un vestige subsiste dans la cour arriÚre de la préfecture.
Vers 840, les Vikings mĂšnent un raid dĂ©vastateur Ă la suite duquel l'Ă©vĂȘque de Bigorre relĂšve la ville en commençant par la cathĂ©drale, appelĂ©e avec originalitĂ©, la SĂšde.
à la fin du XIIe siÚcle, le comte de Bigorre s'installe dans son chùteau fort de Tarbes, entraßnant à sa suite la cour de justice. Puis la capitale de la Bigorre reçoit une sénéchaussée royale.
Deux maisons nobles fondent au XIIIe siÚcle, hors les murs, l'une le couvent des cordeliers prÚs de CarrÚre Longue, l'autre celui des Carmes au voisinage du Bourg Crabé.
à la fin des siÚcles médiévaux, la ville se compose de six bourgs fortifiés séparément, juxtaposés et alignés sur un axe ouest-est, dont le noyau primitif est ordonné autour de la cathédrale. On dénombre ainsi la SÚde, CarrÚre Longue, Maubourguet, Bourg Vieux flanqué à l'est du chùteau comtal, Bourg Neuf, Bourg Crabé, chacun entouré de ses propres murailles.
Durant les guerres de Religion, en 1569, les troupes de Jeanne d'Albret incendient la cathĂ©drale, les couvents et autres Ă©glises ainsi que l'Ă©vĂȘchĂ©. MalgrĂ© les destructions stratĂ©giques pour tenter d'assurer la dĂ©fense du Bourg Vieux, les habitants sont massacrĂ©s.
Ăpoque moderne
Au XVIIe siÚcle, aprÚs la peste et les problÚmes de logement des gens de guerre, Tarbes assure son renouveau avec la reconstruction du palais épiscopal en 1652 (hÎtel de la préfecture aujourd'hui), la fondation d'un troisiÚme hÎpital en 1690 et de deux nouveaux couvents (capucins et ursulines). L'irrigation des terres et la force hydraulique utilisée par les artisans sont produites par le systÚme de canaux dérivés de l'Adour.
Le XVIIIe siĂšcle annonce un essor dĂ©mographique, le dĂ©veloppement de l'agriculture, de l'artisanat et du commerce. La ville s'Ă©tend et des quartiers nouveaux apparaissent (comme l'actuelle rue MarĂ©chal-Foch). Ensuite, l'AssemblĂ©e constituante dont fait partie Bertrand BarĂšre de Vieuzac (dĂ©putĂ© de la Bigorre aux Ătats GĂ©nĂ©raux) dĂ©cide de la rĂ©forme administrative et Tarbes en bĂ©nĂ©ficie en devenant chef-lieu du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es.
XIXe siĂšcle
Prérogatives d'un chef-lieu
à partir de 1800, Tarbes devient le siÚge d'une préfecture (accroissement de son rÎle administratif et de ses fonctions). En 1806, Napoléon Ier rétablit le haras national de Tarbes et à partir du cheval tarbais donne naissance à la race anglo-arabe. En 1859, Tarbes est reliée à Paris par voie ferrée.
Legs
Au XIXe siÚcle, différents legs enrichissent les espaces publics tarbais⊠En 1853, Placide Massey lÚgue à la ville le jardin éponyme encore inachevé[54]. En 1877, une donation de l'ancien maire Antoine Brauhauban est à l'origine de la construction d'une imposante halle portant son nom (ce bùtiment a cependant été détruit en 1970 pour y établir un parking aérien en dessous duquel continue à se tenir un marché animé, y compris le dimanche)[55]. La fin du XIXe siÚcle voit encore l'élévation des deux fontaines (Quatre vallées et les Sources de l'Amour) de la place Marcadieu, héritage de la bienfaitrice Félicitée Duvignau.
DĂ©veloppement industriel
AprÚs la guerre de 1870-1871, le général VerchÚre de Reffye transforme l'atelier expérimental de Meudon (transféré par train à Tarbes) en atelier de construction d'artillerie (appelé Arsenal par les Tarbais). Ainsi, Tarbes devient une ville industrielle et ouvriÚre mais affirme également sa vocation militaire par la construction des quartiers Larrey, Soult et Reffye.
XXe siĂšcle
Pendant la PremiÚre Guerre mondiale, Tarbes intensifie sa production en artillerie du fait de son positionnement géographique en arriÚre-pays. Le maréchal Foch, commandant-en-chef de toutes les armées alliées, maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne, est né à Tarbes en 1851.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le , Tarbes, situĂ©e en Zone Libre, accueille l'Ăcole de cavalerie de Saumur[56], dĂ©nommĂ©e Ă l'Ă©poque "Ăcole d'application de la cavalerie et du train". C'est de cette Ă©cole que sont issus les fameux "Cadets de Saumur" qui se sont illustrĂ©s par dâhĂ©roĂŻques combats sur la Loire en , avec d'autres unitĂ©s françaises. Elle se rĂ©organisera au Quartier Soult, aujourd'hui occupĂ© par le 35e RĂ©giment d'Artillerie Parachutiste, jusqu'Ă sa dissolution en . En effet, le , les Allemands envahissent la zone libre Ă la suite du dĂ©barquement alliĂ© en Afrique du Nord. Le , lâArmĂ©e dâArmistice est dĂ©mobilisĂ©e. Tarbes Ă©tant en zone libre, dĂ©sormais envahie, l'Ăcole est dissoute. Durant ces deux annĂ©es passĂ©es Ă Tarbes, elle formera de nombreux officiers qui rejoindront plus tard les Forces Françaises Libres (FFL). L'Ăcole se reconstituera Ă Saumur (Maine-et-Loire), en 1945, sous l'appellation dâ Ăcole dâapplication de lâarme blindĂ©e et de la cavalerie devenue, en 2009, l'Ăcole de cavalerie (de Saumur). Le choix de Tarbes, en 1940, est liĂ© Ă l'important Haras national de la ville et au "cheval tarbais" (aussi appelĂ© cheval Navarrin) qui fut traditionnellement le cheval de la cavalerie française. Ce lien avec la cavalerie se retrouve, aujourd'hui encore, avec l'implantation Ă Tarbes, depuis 1961, du 1er rĂ©giment de Hussards Parachutistes, l'unique rĂ©giment français de cavalerie parachutiste, composĂ© de blindĂ©s lĂ©gers aĂ©rotransportables.
C'est aussi à Tarbes, le 2 octobre 1945[57], que le brigadier Mike Calvert, commandant les commandos SAS ("Special Air Service") britanniques , transfÚre les 3e et 4e régiments SAS, composés de volontaires français libres, de l'armée britannique à l'armée française. En effet, contrairement à une idée répandue, à la fin de la guerre, les SAS, sous commandement britannique, comprenaient deux régiments britanniques (1er et 2e SAS), deux régiments français (3e et 4e SAS) et un régiment belge (5e SAS). à noter que sur les 215 premiers engagés SAS français en 1942, seuls 22 étaient encore vivants en 1945. Le 3e SAS devint le 3e régiment de chasseurs parachutistes (3e RCP)[58] , le 4e SAS devint le 2e régiment de chasseurs parachutistes (2e RCP)[59].
La RĂ©sistance civile fait Ă©galement partie du quotidien de la ville de Tarbes, Ă qui la Croix de guerre a Ă©tĂ© attribuĂ©e. D'ailleurs, Maurice TrĂ©lut, maire "modĂ©rĂ©" de Tarbes de 1935 Ă 1944, est mort dĂ©portĂ© Ă Buchenwald pour avoir aidĂ© de nombreux juifs, avec la complicitĂ© active des religieuses et du directeur de l'hĂŽpital de la ville. Maurice TrĂ©lut a Ă©tĂ© reconnu " juste parmi les nations" par l'Ătat d'IsraĂ«l. Son nom est gravĂ© sur le mur d'honneur du mĂ©morial de Yad Vashem.
AprÚs le retour de la paix, l'industrie est diversifiée, et on constate une expansion de la démographie, jusque dans les années 1980. L'Arsenal[60] a progressivement disparu au fil des restructurations liées, notamment, à la disparition de l'URSS.
Cependant, Tarbes demeure une ville à fort caractÚre militaire avec la présence de ses deux régiments parachutistes: le 1er Régiment de Hussards Parachutistes (1er RHP) et le 35e Régiment d'Artillerie Parachutiste (35e RAP). réguliÚrement sollicités pour participer aux opérations extérieures (Opex).
XXIe siĂšcle
Aujourd'hui, Tarbes est devenue une ville universitaire dont l'activitĂ© principale relĂšve dĂ©sormais du secteur tertiaire. En effet, l'Arsenal, principale activitĂ© industrielle de la ville (3 150 salariĂ©s en 1987), a Ă©tĂ© fermĂ© dans le cadre de la restructuration de l'industrie de dĂ©fense. Le site a fait l'objet d'un rĂ©amĂ©nagement pour accueillir des activitĂ©s industrielles et tertiaires. La ville a Ă©tĂ© fortement affectĂ©e, sur les plans Ă©conomique et dĂ©mographique, par cette fermeture non compensĂ©e par l'Ătat.
Politique et administration
Tarbes est le chef-lieu du département des Hautes-Pyrénées et concentre divers services publics dont le Tribunal de grand instance, une succursale de la Banque de France, la Chambre de Commerce et d'Industrie locale, la Chambre de métiers et de l'artisanat et des services...
En 2016, la commune de Tarbes a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[61] pour la 6e fois consécutive.
Tendances politiques et résultats
Lâhistoire municipale de Tarbes sous la Ve RĂ©publique a Ă©tĂ© marquĂ©e par plusieurs alternances.
Ă lâoccasion des Ă©lections de 1959, le maire socialiste sortant, Marcel BilliĂšres, est victime de la bonne tenue du Parti communiste mais surtout de la poussĂ©e de la droite, qui parvient Ă sâemparer de la mairie avec lâĂ©lection de Paul Boyrie. Ce dernier est confortablement rĂ©Ă©lu en 1965 (58,4 %) et 1971 (55,2 %). Mais son dĂ©cĂšs brutal Ă quelques semaines des Ă©lections de 1977 sĂšme la confusion dans les rangs de la majoritĂ© sortante.
Lors de ce scrutin, le communiste Paul Chastellain lâemporte dĂšs le premier tour (50,6 %), Ă la tĂȘte dâune liste dâunion de la gauche. Il est rĂ©Ă©lu en 1983 avec 54,8 % face Ă Jean JournĂ© (UDF-RPR), mais est emportĂ© par une crise cardiaque pendant le dĂ©pouillement. Raymond Erraçarret (PCF) est alors Ă©lu maire par le conseil municipal. Le nouvel Ă©dile retrouve son fauteuil en 1989 avec 54,1 % face Ă Jean JournĂ© (UDF-RPR), puis de façon plus Ă©triquĂ©e (51,3 %) en 1995, face Ă GĂ©rard TrĂ©mĂšge (UDF-RPR).
2001 marque alors une nouvelle alternance : Gérard TrémÚge, aprÚs une fusion des listes DL-UDF et RPR, devient maire avec 50,1 % des suffrages (26 voix d'avance) ; il est réélu le sous l'étiquette UMP-Parti Radical « valoisien » avec cette fois-ci 54,3 % (1 705 voix d'avance sur Jean Glavany) et de nouveau le , cette fois-ci dÚs le premier tour avec 52,95 % des suffrages.
Liste des maires
Cantons
Tarbes est le chef-lieu de trois cantons (ne regroupant que des quartiers de Tarbes), eux-mĂȘmes rĂ©partis sur les deux circonscriptions Ă©lectorales des Hautes-PyrĂ©nĂ©es : les cantons I et III dans la premiĂšre, et le canton II dans la seconde :
- le canton de Tarbes-1 - 13 513 habitants ;
- le canton de Tarbes-2 - 13 595 habitants ;
- le canton de Tarbes-3 - 9 443 habitants ;
Avant le redécoupage cantonal de 2014 en France, Tarbes comprenait deux autres cantons :
- le canton de Tarbes-4 - 8 946 habitants (dans la 1re circonscription) ;
- le canton de Tarbes-5 - 8 669 habitants (dans la 2e circonscription).
Intercommunalité
Depuis le , Tarbes a intégré la communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées d'environ 125 000 habitants, ce qui en fait la 5e de la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.
Jumelages
La ville de Tarbes est jumelée avec les villes de :
- Huesca (Espagne) depuis le ;
- Altenkirchen (Allemagne) depuis le .
- Blason de Huesca.
- Blason d'Altenkirchen.
Ăquipements et services publics
Espaces publics
Tarbes est une ville verte. Avec une surface totale d'espaces verts de 83 hectares, elle permet d'apporter par habitant une surface moyenne de 19,30 m2 d'espaces verts.
Tarbes a obtenu sa quatriĂšme fleur en 2002 dans le cadre du concours des villes et villages fleuris et cherche Ă conserver cette distinction. Tarbes a Ă©galement obtenu le Grand-Prix national de fleurissement[65]
Elle s'honore de plusieurs parcs arborés et fleuris.
Jardin Massey
ClassĂ© « Jardin remarquable » par le ministĂšre de la Culture, le Jardin Massey couvre plus de 11 hectares et offre une oasis de verdure en plein cĆur de la ville. Il abrite de nombreuses variĂ©tĂ©s d'arbres. Son concepteur, le botaniste Placide Massey, nĂ© (1777) et mort (1853) Ă Tarbes, fut l'intendant des jardins de la Reine Hortense puis le directeur des Parcs de Versailles, Trianon, SĂšvres et Saint-Cloud. Le jardin fut lĂ©guĂ©, ainsi que la grande demeure attenante de style oriental, Ă la ville de Tarbes par son propriĂ©taire en 1853. Ouvert au public, le jardin abrite des arbres datant des annĂ©es 1830. On y trouve des essences variĂ©es, des conifĂšres et des cĂšdres. Outre les richesses botaniques, le jardin Massey accueille un musĂ©e[66], le cloĂźtre de l'abbaye de Saint-Sever-de-Rustan, l'Ăcole SupĂ©rieure d'Art de Tarbes, une orangerie, un parc animalier, un kiosque Ă musique. Selon la saison, il est possible de visiter le Jardin Massey en calĂšche et en petit train. C'est ainsi un espace de dĂ©tente privilĂ©giĂ© voisin de la salle d'exposition du Carmel, de la mĂ©diathĂšque Louis-Aragon et des courts de tennis du parc Berrens[67].
Parc des Haras
Le parc des Haras, ancien haras national, créé sous Napoléon en 1806 et racheté par la ville en 2016. Ce parc classé de 9 ha, au centre-ville, comprend un certain nombre de bùtiments rénovés. Une activité équestre y est maintenue. Situé au centre-ville, chaque année en été, il accueille Equestria[68], le festival de la création équestre.
Parc Bel-Air
Le parc Bel-Air couvre une surface de 3,5 ha avec une grande pelouse centrale qui dégage de belles perspectives sur les Pyrénées. Il comprend un plan d'eau alimenté par une belle cascade, des aires de jeux pour enfants, des coins repos équipés de bancs. L'ensemble ponctué d'arbres remarquables, est un lieu de quiétude et de promenade trÚs apprécié des usagers. Au centre du parc Bel Air, trÎne l'ancien chùteau Delong mieux connu aujourd'hui comme étant « la villa Bel Air », devenue centre de loisir pour enfants. Le parc de la Sellerie (1 ha), à l'aspect plus urbain, lui est adossé, séparé par une route[69].
Parc Paul-Chastellain
Le parc Paul-Chastellain est un parc paysager de 2,3 ha, créé au milieu du XIXe siÚcle avec la villa Fould. Il comprend un plan d'eau alimenté par des cascades et de grandes pelouses qui dégagent de belles perspectives sur la villa. Il est traversé par une belle allée cavaliÚre, plantée de platanes, qui reliait autrefois la villa aux écuries situées au sud du parc. De nombreux arbres et glycines centenaires subsistent. Une aire de jeux pour enfants a été aménagée en lisiÚre du plan d'eau. Le parc renferme le siÚge administratif du parc national des Pyrénées.
Parc Raymond-Erraçarret
Le parc Raymond-Erraçarret[70] est un espace vert de 7 ha qui unit la zone universitaire aux quartiers Bastillac et Solazur.
Parc des Bois-Blancs
Au sein du quartier de LaubadĂšre, le parc des Bois-Blancs (1,6 ha) est, de mĂȘme, une crĂ©ation contemporaine. Il comprend cinq Ăźlots symbolisant les cinq continents auquel s'ajoute un Ăźlot central servant Ă accueillir des manifestations. Des espaces vouĂ©s au jeu et au sport agrĂ©mentent la zone consacrĂ©e Ă l'Europe[71].
Divers
Le long des verdoyantes et arborĂ©es allĂ©es MarĂ©chal-Leclerc (1,5 ha) sont rassemblĂ©s divers monuments commĂ©morant les deux guerres mondiales dont la statue Ă©questre du marĂ©chal Foch, nĂ© Ă Tarbes. On y trouve aussi une statue de Dominique-Jean Larrey (1766-1842), nĂ© Ă BeaudĂ©an (Hautes-PyrĂ©nĂ©es), Ă une trentaine de kilomĂštres de Tarbes. Ce mĂ©decin et chirurgien militaire bigourdan, baron d'Empire est le pĂšre de la mĂ©decine d'urgence. NapolĂ©on le qualifiait dans son testament d' « homme le plus vertueux que j'aie connu »[72]. Le nom de Dominique Larrey est inscrit sur le pilier sud de l'Arc de Triomphe de l'Ătoile, Ă Paris.
Le chemin des berges de l'Adour, encore appelé CaminAdour, constitue un espace de promenade de 11 ha, aménagé, trÚs apprécié des Tarbais. Il est équipé d'un parcours sportif,
Ăcoles maternelles
Pour le premier degré d'éducation, Tarbes possÚde 19 écoles maternelles : 15 publiques et 4 privées.
Statut | Nom | Destination | Coordonnées | Adresse | Image |
---|---|---|---|---|---|
Ăcole maternelle | Ăcole Henri-Wallon | Public | 43° 13âČ 09âł N, 0° 04âČ 07âł E | 16 bis boulevard Claude-Debussy | |
Ăcole maternelle | Ăcole Michelet | Public | 43° 13âČ 59âł N, 0° 05âČ 00âł E | 1 ter rue Michelet | |
Ăcole maternelle | Ăcole FrĂ©dĂ©ric-Mistral | Public | 43° 14âČ 44âł N, 0° 04âČ 20âł E | Place de-la-Providence | |
Ăcole maternelle | Ăcole Louise-Michel | Public | 43° 13âČ 24âł N, 0° 05âČ 26âł E | 8 impasse Raymond-PeyrĂšs | |
Ăcole maternelle | Ăcole Berthelot | Public | 43° 14âČ 01âł N, 0° 03âČ 58âł E | 20 rue de-la-SĂšde | |
Ăcole maternelle | Ăcole Henri-Duparc | Public | 43° 13âČ 28âł N, 0° 03âČ 48âł E | 14 rue Henri-Duparc | |
Ăcole maternelle | Ăcole Anatole-France | Public | 43° 13âČ 24âł N, 0° 04âČ 50âł E | rue Tristan-DerĂšme | |
Ăcole maternelle | Ăcole Henri-IV | Public | 43° 14âČ 00âł N, 0° 03âČ 13âł E | 23 rue Charles-Perrault | |
Ăcole maternelle | Ăcole Jean-de-La Fontaine | Public | 43° 14âČ 13âł N, 0° 04âČ 25âł E | 35 rue Massey | |
Ăcole maternelle | Ăcole Jeanne-Larroque | Public | 43° 13âČ 42âł N, 0° 05âČ 06âł E | 22 rue Blaise-Castells | |
Ăcole maternelle | Ăcole La SendĂšre | Public | 43° 14âČ 26âł N, 0° 03âČ 07âł E | 7 place Marcel-Biard | |
Ăcole maternelle | Ăcole Perrault-PrĂ©vert | Public | 43° 14âČ 30âł N, 0° 03âČ 31âł E | 2 rue Jean-Mermoz | |
Ăcole maternelle | Ăcole Pablo-Neruda | Public | 43° 13âČ 45âł N, 0° 03âČ 11âł E | 2 rue Erik Satie | |
Ăcole maternelle | Ăcole Voltaire | Public | 43° 13âČ 48âł N, 0° 04âČ 40âł E | 58 rue Larrey | |
Ăcole maternelle | Institution Jeanne-d'Arc | PrivĂ© | 43° 14âČ 06âł N, 0° 04âČ 25âł E | 15 rue Massey | |
Ăcole maternelle | Ăcole Saint-Joseph | PrivĂ© | 43° 13âČ 44âł N, 0° 04âČ 18âł E | 10 rue Cronstadt | |
Ăcole maternelle | Institution Sainte-ThĂ©rĂšse | PrivĂ© | 43° 13âČ 57âł N, 0° 05âČ 02âł E | 3 rue des Carmes | |
Ăcole maternelle | Ăcole Pradeau-La SĂšde | PrivĂ© | 43° 13âČ 58âł N, 0° 03âČ 57âł E | 22 rue Gaston-Manent |
Ăcoles primaires
Tarbes dispose également de 16 écoles primaires : 12 publiques et 4 privées.
Statut | Nom | Destination | Coordonnées | Adresse | Image |
---|---|---|---|---|---|
Ăcole primaire | Ăcole Henri-IV | Public | 43° 14âČ 00âł N, 0° 03âČ 13âł E | 23 rue Charles-Perrault | |
Ăcole primaire | Ăcole Claude-Debussy | Public | 43° 13âČ 08âł N, 0° 04âČ 09âł E | 16 bis boulevard Claude-Debussy | |
Ăcole primaire | Ăcole Jean-MacĂ© | Public | 43° 13âČ 45âł N, 0° 05âČ 10âł E | 1 place Germain-Claverie | |
Ăcole primaire | Ăcole Paul-Bert | Public | 43° 13âČ 59âł N, 0° 04âČ 58âł E | 1 Rue Michelet | |
Ăcole primaire | Ăcole Victor-Hugo | Public | 43° 14âČ 05âł N, 0° 04âČ 04âł E | 7 rue de l'Ayguerote | |
Ăcole primaire | Ăcole Jean-Jacques-Rousseau | Public | 43° 14âČ 44âł N, 0° 04âČ 17âł E | Place de la Providence | |
Ăcole primaire | Ăcole Jean-Moulin | Public | 43° 13âČ 30âł N, 0° 03âČ 48âł E | 7 bis rue Henri-Duparc | |
Ăcole primaire | Ăcole La SendĂšre | Public | 43° 14âČ 26âł N, 0° 03âČ 07âł E | 7 place Marcel-Biard | |
Ăcole primaire | Ăcole ThĂ©ophile-Gautier | Public | 43° 14âČ 15âł N, 0° 04âČ 23âł E | 43 rue Massey | |
Ăcole primaire | Ăcole Voltaire | Public | 43° 13âČ 48âł N, 0° 04âČ 39âł E | 58 rue Larrey | |
Ăcole primaire | Ăcole Jules-Verne | Public | 43° 14âČ 44âł N, 0° 03âČ 45âł E | 5 boulevard Garigliano | |
Ăcole primaire | Ăcole Ormeau-Figarol | Public | 43° 13âČ 25âł N, 0° 04âČ 49âł E | 11 rue Joliot-Curie | |
Ăcole primaire | Institution Jeanne-d'Arc | PrivĂ© | 43° 14âČ 06âł N, 0° 04âČ 25âł E | 15 rue Massey | |
Ăcole primaire | Ăcole Saint-Joseph | PrivĂ© | 43° 13âČ 44âł N, 0° 04âČ 18âł E | 10 rue Cronstadt | |
Ăcole primaire | Institution Sainte-ThĂ©rĂšse | PrivĂ© | 43° 13âČ 57âł N, 0° 05âČ 02âł E | 3 rue des Carmes | |
Ăcole primaire | Ăcole Pradeau-La SĂšde | PrivĂ© | 43° 13âČ 58âł N, 0° 03âČ 57âł E | 22 rue Gaston Manent |
CollĂšges
Pour l'enseignement secondaire, Tarbes dénombre 6 collÚges publics ainsi que 2 collÚges privés.
Statut | Nom | Destination | Coordonnées | Adresse | Image |
---|---|---|---|---|---|
CollĂšge | CollĂšge Desaix | Public | 43° 13âČ 50âł N, 0° 04âČ 40âł E | 28 bis rue Desaix | |
CollĂšge | CollĂšge Massey | Public | 43° 14âČ 17âł N, 0° 04âČ 22âł E | 53 rue Massey | |
CollĂšge | CollĂšge Paul-Ăluard | Public | 43° 14âČ 39âł N, 0° 03âČ 29âł E | 2 rue Maryse-BastiĂ© | |
CollĂšge | CollĂšge PyrĂ©nĂ©es | Public | 43° 14âČ 18âł N, 0° 03âČ 28âł E | 6 boulevard du MarĂ©chal-Juin | |
CollĂšge | CollĂšge Victor-Hugo | Public | 43° 13âČ 11âł N, 0° 03âČ 58âł E | 5 chemin de lâHippodrome | |
CollĂšge | CollĂšge Voltaire | Public | 43° 13âČ 11âł N, 0° 04âČ 56âł E | 1 rue Alfred-Kastler | |
CollĂšge | Institution Jeanne-dâArc | PrivĂ© | 43° 14âČ 06âł N, 0° 04âČ 25âł E | 15 rue Massey | |
CollĂšge | CollĂšge Pradeau-La SĂšde | PrivĂ© | 43° 13âČ 58âł N, 0° 03âČ 57âł E | 22 rue Gaston-Manent |
Lycées
Le second cycle du second degré est assuré par 6 lycées publics et 4 lycées privés.
Statut | Nom | Destination | Coordonnées | Adresse | Image |
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LycĂ©e | LycĂ©e Marie-Curie | Public | 43° 13âČ 22âł N, 0° 04âČ 24âł E | 4 rue Georges-Ledormeur | |
LycĂ©e | LycĂ©e ThĂ©ophile-Gautier | Public | 43° 14âČ 00âł N, 0° 04âČ 19âł E | 15 rue AbbĂ©-TornĂ© | |
LycĂ©e | LycĂ©e Adriana | Public | 43° 14âČ 23âł N, 0° 02âČ 23âł E | 59 bis avenue du Pouey | |
LycĂ©e | LycĂ©e Reffye | Public | 43° 14âČ 20âł N, 0° 03âČ 52âł E | 76 avenue MarĂ©chal-Joffre | |
LycĂ©e | LycĂ©e Jean-Dupuy | Public | 43° 13âČ 50âł N, 0° 03âČ 50âł E | 14 rue Gaston-Dreyt | |
LycĂ©e | LycĂ©e LautrĂ©amont | Public | 43° 13âČ 28âł N, 0° 02âČ 50âł E | 2 rue Jacques-Duclos | |
LycĂ©e | Institution Jeanne-dâArc | PrivĂ© | 43° 14âČ 06âł N, 0° 04âČ 25âł E | 15 rue Massey | |
LycĂ©e | LycĂ©e Pradeau-La SĂšde | PrivĂ© | 43° 13âČ 58âł N, 0° 03âČ 57âł E | 22 rue Gaston-Manent | |
LycĂ©e | LycĂ©e Saint-Vincent-de-Paul | PrivĂ© | 43° 13âČ 50âł N, 0° 04âČ 44âł E | 7 rue Saint-Vincent-de-Paul | |
LycĂ©e | LycĂ©e Saint-Pierre | PrivĂ© | 43° 13âČ 42âł N, 0° 03âČ 29âł E | 4 avenue d'Azereix |
Ătablissements d'enseignement supĂ©rieur - PĂŽle universitaire
Tarbes dispose d'un important pÎle universitaire[73]. Outre les nombreuses offres débouchant sur un brevet de technicien supérieur (BTS), et les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) proposées par les lycées publics et privés, Tarbes accueille plusieurs établissements d'enseignement supérieur, situés pour la plupart sur le campus implanté face aux Pyrénées. Compte tenu de sa situation géographique, à la frontiÚre de deux régions, le pÎle universitaire tarbais est lié, à la fois, à l'académie de Bordeaux car il est partie intégrante de l'université de Pau et des pays de l'Adour, et à l'académie de Toulouse puisqu'il comprend aussi des établissements rattachés aux universités : Toulouse-II-Jean-JaurÚs (Anciennement Toulouse-Mirail) et Toulouse-III-Paul-Sabatier. Au total, la ville accueille environ 6 000 étudiants[74].
Ăcole nationale d'ingĂ©nieurs de Tarbes
L'Ăcole nationale d'ingĂ©nieurs de Tarbes (ENIT)[75] est associĂ©e Ă l'institut national polytechnique de Toulouse. Son projet pĂ©dagogique vise Ă former des ingĂ©nieurs polyvalents, du gĂ©nie mĂ©canique au gĂ©nie industriel, de forte culture et ouverture, capables de concevoir, de mettre en Ćuvre et de conduire des systĂšmes industriels et des Ă©quipements de production, dans le respect de l'environnement et de la sĂ©curitĂ©[76].
Ăcole de gestion et de commerce de Tarbes
L'Ăcole de gestion et de commerce est un Ă©tablissement gĂ©rĂ© par la chambre de commerce et d'industrie de Tarbes. Elle dĂ©livre des bachelors en « Business and Management »[77].
Université Toulouse III-Paul-Sabatier
Différentes structures et formations implantées à Tarbes sont rattachées à l'Université Toulouse-III-Paul-Sabatier (UPS).
Ainsi, l'institut universitaire de technologie de Tarbes, interne à l'UPS, dispense : 6 BUT (bachelor universitaire de technologie) et 12 licences professionnelles dans les domaines du multimédia, de la mécanique, du développement durable, des systÚmes électriques, du commerce, de la gestion et du tourisme. Une licence de physique (bac+3) et un master en entrepreneuriat (bac+5) de l'université Toulouse-III-Paul-Sabatier sont également délocalisés à l'IUT de Tarbes[78] - [79].
Institut national supérieur du professorat et de l'éducation
L'institut national supĂ©rieur du professorat et de l'Ă©ducation (INSPĂ) Toulouse Occitanie-PyrĂ©nĂ©es est un Ă©tablissement, rattachĂ© Ă l'universitĂ© Toulouse-Jean-JaurĂšs, qui forme des enseignants du primaire (master mention mĂ©tiers de l'enseignement, de l'Ă©ducation et de la formation 1er degrĂ©). Une mention bilingue occitan est aussi proposĂ©e[80].
UniversitĂ© de Pau et des pays de lâAdour (UPPA)
L'université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA) a délocalisé son département de Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) à Tarbes[81]. Elle propose quatre parcours de licences mention STAPS, un master mention STAPS, un master mention métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation 2d degré en éducation physique et sportive ainsi qu'un diplÎme d'université renforcement préparation CAPEPS[82].
Ăcole supĂ©rieure dâart des PyrĂ©nĂ©es - Tarbes
NĂ©e de la rĂ©union des Ă©coles d'art de Tarbes et Pau, lâĂcole supĂ©rieure d'art et de design des PyrĂ©nĂ©es est un Ă©tablissement public dâenseignement supĂ©rieur artistique dont les Ă©tudes conduisent Ă des diplĂŽmes nationaux. Ă Tarbes, sont proposĂ©s : le certificat d'Ă©tudes d'arts plastiques (CEAP) en 2 ans, le diplĂŽme national d'arts (DNA) de niveau licence et le diplĂŽme national supĂ©rieur d'expression plastique (DNSEP), mention art (cĂ©ramique) de niveau master[83].
Institut de formation en pédagogie musicale (IFPM) et école Kaddouch & Music
CrĂ©Ă© en 1998, Ă lâinitiative du prĂ©fet Jean Dussourd et encouragĂ© par monsieur JoĂ«l-RenĂ© Dupont, inspecteur d'acadĂ©mie, cet Ă©tablissement privĂ©[84] collabore avec de nombreuses universitĂ©s et Ă©coles prestigieuses en France et dans le monde (UniversitĂ© d'Oxford, UniversitĂ© Paris Descartes, ENS, Neurospin, INSERM, Royal Academy de Stockholm, SibĂ©lius Academy d'Helsinki, Conservatoire de Lausanne, NeuchĂątel, GenĂšve...). On y enseigne la pĂ©dagogie de Robert Kaddouch auprĂšs des professeurs du monde entier, et on y dispense un enseignement musical Ă des Ă©lĂšves de tout Ăąge dont les plus jeunes sont des bĂ©bĂ©s. L'initiateur, Robert Kaddouch, a Ă©tĂ© proclamĂ© citoyen d'honneur[85], par le maire, GĂ©rard TrĂ©mĂšge, le , puis chevalier des Arts et Lettres le . L'Ă©cole Kaddouch & Music Tarbes a fait naĂźtre la pĂ©dagogie Kaddouch, elle est l'Ă©cole-mĂšre avant celle de Pau et Paris, modĂšle des cours Kaddouch Clermont Ferrand, Toulouse, NeuchĂątel (Suisse).
Recherche
La recherche au sein du pÎle universitaire tarbais s'articule autour de diverses domaines : mécanique, matériaux et énergétique, électronique, automatique et systÚmes, psychologie et sociologie, information-communication, économie-gestion, activité physique et sport, santé publique, informatique et mathématiques, Univers et environnement. Cette activité se manifeste dans ses 13 laboratoires (ou antennes) et ses 8 plates-formes de recherche, comprenant prÚs de 120 enseignants-chercheurs et chercheurs, ainsi qu'environ 80 doctorants[86] :
Laboratoires :
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Plates-formes :
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Toutes ces unités sont regroupées par la fédération « structure interdisciplinaire de recherche sur les systÚmes, les instruments et leurs usages » (FED SIRYUS - 4144), créée par l'ENIT et le LGP. Sa vocation est de promouvoir les recherches interdisciplinaires[87].
Santé
La ville dispose Ă©galement d'un centre hospitalier rĂ©parti sur trois sites qui forment le Centre hospitalier intercommunal de Tarbes - Vic-en-Bigorre (CHIC-TV). Le , lâĂ©tablissement change de nom et devient le centre hospitalier de Bigorre (CHB) : un site de court sĂ©jour (« La Gespe » Ă Tarbes) et deux sites gĂ©riatriques (« L'Ayguerote » Ă Tarbes et Vic-en-Bigorre). Le projet du nouvel hĂŽpital ultramoderne est en attente. La polyclinique de l'Ormeau en collaboration avec la clinique PyrĂ©nĂ©es-Bigorre constitue le deuxiĂšme pĂŽle de santĂ© de Tarbes. Chaque annĂ©e en octobre, sont organisĂ©es les JournĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes de gynĂ©cologie, de reconnaissance mondiale.
Musées et salles d'exposition
Le musée Massey[66] est situé, à l'intérieur du Jardin Massey, dans une construction caractéristique de style byzantin et mauresque, copie d'un palais du Caire, dominé par une tour observatoire sur les Pyrénées et le Pic du Midi de Bigorre. Le musée Massey est principalement connu dans le monde pour abriter le Musée International des Hussards, une collection exceptionnelle de 15 000 piÚces. Il présente également une riche collection des Beaux Arts.
La salle d'exposition du Carmel lui est complémentaire. Ce lieu de sensibilisation à l'art est un ancien couvent de carmélites datant de 1870.
- Musée Massey.
Le musée de la Déportation et de la Résistance, inauguré en 1989, est né de la volonté d'associations d'anciens déportés et d'anciens résistants. On peut trouver sur les allées du Général-Leclerc le Monument aux morts des Hautes-Pyrénées et juste en face depuis 1964 le Mémorial des Martyrs de la Déportation.
L'espace muséographique de la Maison du Parc national des Pyrénées évoque la faune et la flore locale.
Au Parc des haras, sont exposés des selles anciennes, des voitures d'attelage, un atelier de maréchal-ferrant...
Dans la maison natale du maréchal Foch, ont été reconstitués sa chambre, son alcÎve et son bureau.. On y conserve des objets souvenirs d'origine personnelle et militaire...
Culture musicale : pour les collectionneurs et adeptes du disque vinyle, à visiter au 43 rue Maréchal-Foch, le dernier disquaire indépendant des Pyrénées.
Salles de spectacles
Tarbes a une vie artistique et culturelle riche. Elle accueille plusieurs structures dédiées à la scÚne.
Le Théùtre des Nouveautés
Le ThĂ©Ăątre des NouveautĂ©s[88], construit en 1885, est un thĂ©Ăątre Ă l'italienne, un Ă©crin caractĂ©risĂ© par une sĂ©paration distincte entre la scĂšne classique (16 mĂštres de longueur et 10 de profondeur) et la salle. La fosse dâorchestre et le parterre en forme de rampe permettent une visibilitĂ© et une acoustique parfaites. Les 3 balcons en encorbellement sont en forme de fer Ă cheval. La capacitĂ© globale dâenviron 588 places en fait une salle conviviale qui donne une proximitĂ© entre la scĂšne et le public. La façade et la salle associent des pilastres, des colonnes, des mascarons, des guirlandes de fleurs, des frises grecques qui en font un lieu chargĂ© dâhistoire. Le plafond en voĂ»te de la salle de spectacle et la toiture ont Ă©tĂ© entiĂšrement restaurĂ©s en 2009. DĂšs lors, câest une fresque reprĂ©sentant Bacchus qui vient parfaire le plafond. Le ThĂ©Ăątre des NouveautĂ©s est aujourd'hui un thĂ©Ăątre municipal.
La Gespe
La Gespe[89] est une salle, construite en 1961, à qui le MinistÚre de la culture a attribué, en 2000, le label ScÚne De Musiques Actuelles (SMAC). La salle de spectacle a une capacité de 1 000 personnes dont 150 places assises en balcon.
Le Pari
Le Pari[90] est destinĂ© exclusivement Ă la crĂ©ation contemporaine et aux spectacles vivants. Il accueille des artistes ou groupes dâartistes exprimant tous les aspects de la crĂ©ation (danse, musique, thĂ©Ăątre). Le Pari est situĂ© en plein centre-ville et se prĂ©sente comme un ensemble de trois salles (283 places, 77 places et, pour la salle de rĂ©pĂ©tition, 18 places).
Le Parvis
Le Parvis[91], 750 places, 300 m2 de plateau, est l'une des 75 scĂšnes nationales labellisĂ©es par le MinistĂšre de la culture. Il est une structure pluridisciplinaire alliant musique, danse et cinĂ©ma, situĂ© en pĂ©riphĂ©rie, au cĆur du centre commercial Le MĂ©ridien.
Le MĂ©ga CGR
Le Méga CGR de Tarbes[92] est un cinéma comprenant onze salles « tout-numérique et 3D ». Ouvert depuis 2010, il est situé dans le nouveau quartier de l'Arsenal, à proximité du centre-ville.
Culture musicale
Tarbes a une tradition musicale ancienne.
Quelques formations rayonnent bien au-delà du département :
- La Mandolinata[93], qui rĂ©unit un orchestre Ă plectres (mandolines, mandoles, guitares et accompagnĂ©e d'une contrebasse) et un ensemble choral Ă 4 voix au rĂ©pertoire variĂ© comprenant plus d'une quarantaine de membres, filles et garçons. La Mandolinata de Tarbes fĂȘtera ses 80 ans en 2018 ;
- Vox Bigerri[94], un ensemble de musique vocale originaire de Tarbes et dédié au chant polyphonique traditionnel principalement des Pyrénées et d'Occitanie ;
- Les Chanteurs Pyrénéens de Tarbes[95], qui représentent la tradition du chant orphéonique qui existe à Tarbes depuis 1856 ;
- Boulevard des airs groupe né sur les bancs du lycée de la ville. Leurs albums sont aujourd'hui certifiés plusieurs fois disque d'or et de platine. En , ils remportent lors de la 32e cérémonie des Victoires de la musique le trophée de la chanson de l'année avec leur titre Je me dis que toi aussi. Le maire leur remettra quelques jours aprÚs la médaille d'or de la ville.
Par ailleurs, différentes écoles de musique s'offrent aux tarbais : notamment le conservatoire départemental Henri Duparc[96], l'école de musique Jack-Le Bourgeois[97], l'école Kaddouch[98] (Robert Kaddouch est un concertiste et pédagogue tarbais, il est l'initiateur de la « pédagogie Kaddouch »[99]), etc.
De nombreux orchestres et formations, de tous styles, animent la vie culturelle de la cité.
Un musĂ©e du disque vinyle, le dernier disquaire des PyrĂ©nĂ©es situĂ© au centre-ville dans la galerie Alhambra, 43 rue MarĂ©chal-Foch. Une exposition permanente dâĆuvres basĂ©s sur le disque vinyle, des piĂšces uniques Ă dĂ©couvrir.
Vie militaire
Trois rĂ©giments sont localisĂ©s Ă Tarbes lorsque la PremiĂšre Guerre mondiale Ă©clate : le 14e rĂ©giment dâartillerie basĂ© au quartier Soult, le 12e rĂ©giment dâinfanterie installĂ© au sein de la caserne Reffye ainsi que le 10e Hussard situĂ© au quartier Larrey. Ă ces corps militaires, sâajoute la prĂ©sence du haras national implantĂ© dans le quartier de Foix-Lescun et sur le passage du Pradeau depuis son transfert dâAuch en 1852, de lâĂcole dâartillerie, des services du GĂ©nie ainsi que de la sous-intendance et des fourrages[100].
- Unités militaires ayant été en garnison à Tarbes :
- 53e régiment d'infanterie, 1871 - 1907
- 14e régiment d'artillerie de Campagne, (avant) 1906 - 1914
- 24e régiment d'artillerie, 1906
- 24e régiment d'artillerie divisionnaire, 1939 - 1940
- 5e régiment de hussards, 1838 - 1839
- 9e régiment de hussards, 1851 - 1856
- 1er régiment de hussards, 1858Insigne régimentaire du 1er régiment de hussards parachutistes.
- 2e régiment de hussards, 1859 - 1861
- 10e régiment de hussards, 1901 - 1919
- 2e régiment de hussards, 1919 - 1940
- 2e régiment de hussards, 1940 - 1942
- 2e régiment de hussards, 1944 - 1945
- 3e compagnie de cavaliers de remonte, (avant) 1906 - 1914
- 541e groupe vétérinaire
- Unités militaires actuellement en garnison à Tarbes :
- 35e Régiment d'Artillerie Parachutiste[101], depuis 1947, situé au quartier Soult.
- 1er Régiment de Hussards Parachutistes[102] depuis 1953, situé au quartier Larrey. Il est à noter que le béret rouge du 1er Régiment de Hussards Parachutistes se particularise par une "hongroise" (signe distinctif des hussards qui symbolise les rangées de brandebourgs en fil blanc disposées sur le dolman et la pelisse de l'uniforme des hussards de l'Ancien Régime) tissée, placée sous l'insigne métallique des parachutistes métropolitains. Le 1er RHP est la seule unité parachutiste française à porter une hongroise.
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[103] - [Note 7].
En 2020, la commune comptait 42 925 habitants[Note 8], en augmentation de 4,95 % par rapport à 2014 (Hautes-Pyrénées : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Depuis 2016, Tarbes regagne des habitants[I 9].
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un ùge inférieur à 30 ans s'élÚve à 38,1 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (29,0 %). à l'inverse, le taux de personnes d'un ùge supérieur à 60 ans (29,6 %) est inférieur au taux départemental (34,2 %).
En 2018, la commune comptait 20 172 hommes pour 22 254 femmes, soit un taux de 52,45 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,91 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Autres approches démographiques
Le PÎle urbain de Tarbes, composé de 14 communes, réunissait 79 594 habitants en 2018, en hausse de 0,6% par rapport à 2013.
L'Aire d'attraction urbaine de Tarbes (153 communes) comptait 135 654 habitants en 2018, en hausse de 0,5% par rapport Ă 2013.
La communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées, créée le , comprend 86 communes réunissant prÚs de 130 000 habitants en 2018 sur une surface de 615 km2, ce qui en fait la 5e de la Région Occitanie.
L'arrondissement de Tarbes (225 communes) réunit une population totale de 143 753 habitants.
Origine
Tarbes a une vie associative trÚs dynamique. Tout au long de l'année, elle propose diverses manifestations organisées principalement par les associations locales et/ou la ville.
Trois manifestations ont acquis une réputation internationale:
- Equestria[107]: magie du cheval et des arts. Il accueille plus de 50 000 festivaliers en juillet, dans le cadre de l'ancien Haras National, aujourd'hui propriété de la ville.
- Tarbes en Tango[108]: festival international de tango argentin. L'une des plus grandes manifestations européennes centrées sur le Tango. Elle attire des milliers de festivaliers, au mois d'août.
- Les Petits As - Le Mondial Lacoste[109]: tournoi de tennis le plus important au monde (championnat du monde officieux) pour les jeunes filles et garçons de 12-14 ans. Il se dĂ©roule Ă Tarbes depuis sa crĂ©ation en 1982 (janvier-fĂ©vrier). Un tournoi de prĂ©sĂ©lection (USA Playsoff) est organisĂ© en Floride, aux Ătats-Unis, depuis 2017[110].
Janvier
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FĂ©vrier
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Mars
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Avril
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Mai
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Juin
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Juillet
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Août |
Septembre
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Octobre
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Novembre
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DĂ©cembre
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Clubs
Ville sportive, Tarbes est représentée à haut niveau par :
- Basket-ball fĂ©minin : Tarbes Gespe Bigorre[116] Ă©voluant dans lâĂ©lite LFB (champion de France en titre) et europĂ©en depuis 1993 (vainqueur de la Coupe dâEurope Ronchetti en 1996) ;
- Basket-ball masculin : l'Union Tarbes Lourdes Pyrénées Basket évolue en Nationale 1 (3e division)
- Rugby à XV : Stado Tarbes Pyrénées rugby[117], évoluant en Nationale ;
- Football : Tarbes Pyrénées Football[118], évoluant cette saison en CFA (4e division) ;
- Escrime : Amicale Tarbaise d'Escrime[119], 11 fois champions de France par Ă©quipe au sabre ;
- Canoë-kayak : Tarbes Auch Midi-Pyrénées.
Ăquipements
- Palais des sports du quai de l'Adour
- Stade Maurice-Trélut
- LâUsine des Sports. BĂątiment couvert de 11 000 m2 permettant de pratiquer toute l'annĂ©e diffĂ©rents sports d'intĂ©rieur et d'extĂ©rieur. Il comprend un "PĂŽle Escalade" qui est parmi les plus grands dâEurope de par sa longueur et permet la pratique simultanĂ©e des trois disciplines (vitesse - difficultĂ© - bloc) Il a Ă©tĂ© choisi comme centre de prĂ©paration pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 parle COJO. Un "PĂŽle AthlĂ©tisme" avec une piste de 200 m, 4 couloirs, saut Ă la perche, saut en longueur, lancer de poids. Un "PĂŽle Sports Collectifs" composĂ© de 2 terrains multisports (hand-ball, basket-ball, volley-ball, badminton).
- Maison RĂ©gionale de l'Escrime
- Maison des Arts Martiaux
- Centre Nautique Paul Boyrie, piscines Michel-Rauner et Tournesol
- Terrains de tennis du parc Berrens
- Canoë-kayak
- VĂ©lodrome du ChĂȘne-Vert
- Hippodrome de LaloubĂšre
- Golf Les Tumulus et golf de l'Hippodrome
- Complexe de Pelote Basque[120]
- Boulodrome couvert avec tribunes[120]
- Skate parc de la Bourse du travail
- Parcours sportif : voie verte du CaminAdour
- Stade Jules-Soulé
- LâUsine (des sports).
- Palais des sports du quai de l'Adour.
- Palais des sports du quai de l'Adour.
- Maison des Arts martiaux.
Manifestations sportives
Parmi les nombreuses manifestations et tournois organisĂ©s par les clubs locaux ou rĂ©gionaux, le tournoi international de tennis : Les Petits As - Le Mondial Lacoste, Ă©merge comme le championnat du monde officieux des 12-14 ans. Il est le plus important au monde dans cette catĂ©gorie dâĂąge, et a lieu chaque annĂ©e Ă Tarbes depuis sa crĂ©ation en 1982.
Presse Ă©crite
Le groupe La DĂ©pĂȘche du Midi dispose d'une Ă©dition quotidienne locale ainsi que d'une seconde Ă©dition comparable sous la marque La Nouvelle RĂ©publique des PyrĂ©nĂ©es. Cette derniĂšre ne parait pas le dimanche contrairement Ă la premiĂšre qui parait tous les jours.
Le groupe Sogemedia édite l'hebdomadaire La Semaine des Pyrénées. Une version de l'hebdomadaire Le Petit Journal est également disponible dans le département.
Radio
Les ondes FM comptent plusieurs radios locales ayant leurs locaux dans l'agglomĂ©ration : RĂ dio PaĂs, Radio PrĂ©sence, Atomic.
D'autres radios de la région diffusent des bulletins d'information de proximité telle que 100 % Radio et Radio Inside.
Certaines radios nationales ont encore des studios dans la cité telle que Fun Radio, NRJ.
- Atomic.
- RĂ dio PaĂs.
Internet
Plusieurs portails Web à rayonnement local sont basés à Tarbes tel que Bigorre.org[121].
Il existe encore plusieurs sites d'information (webzines) ayant parfois leurs propres web TVs tel que Tarbesinfo.fr.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 20 798 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 37 204 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 880 âŹ[I 11] (20 420 ⏠dans le dĂ©partement[I 12]). 38 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 10] (44,4 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 13] | 12 % | 14,3 % | 14 % |
DĂ©partement[I 14] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entiĂšre[I 15] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 26 977 personnes, parmi lesquelles on compte 65,6 % d'actifs (51,6 % ayant un emploi et 14 % de chÎmeurs) et 34,4 % d'inactifs[Note 11] - [I 13]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Tarbes[Carte 4] - [I 16]. Elle compte 27 686 emplois en 2018, contre 26 722 en 2013 et 28 156 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 14 152, soit un indicateur de concentration d'emploi de 195,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,6 %[I 17].
Sur ces 14 152 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 270 travaillent dans la commune, soit 66 % des habitants[I 18]. Pour se rendre au travail, 73,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % les transports en commun, 17,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 19].
Activités
SituĂ©e au pied des PyrĂ©nĂ©es, Ă l'extrĂȘme sud-ouest de la rĂ©gion Occitanie et Ă la frontiĂšre avec la Nouvelle-Aquitaine, sur l'axe Atlantique-MĂ©diterranĂ©e, Tarbes est donc Ă l'Ă©cart de la sphĂšre d'influence Ă©conomique des grandes mĂ©tropoles rĂ©gionales : Toulouse, Bordeaux et Montpellier.
En effet, plus éloignée de Toulouse (160 km par l'autoroute ou le chemin de fer) et Montpellier (390 km) que ne le sont la plupart des autres villes moyennes d'Occitanie, elle bénéficie trÚs peu du dynamisme de la métropole toulousaine, contrairement aux autres villes bien plus proches de la capitale régionale, notamment Montauban (à 55 km du centre de Toulouse, considérée aujourd'hui comme sa banlieue), Castres (77 km), Auch (78 km), Albi (80 km), Foix (87 km) ou encore Carcassonne (95 km).
Proche de la région Nouvelle-Aquitaine, elle est aussi trÚs éloignée de Bordeaux (251 km).
Tarbes bénéficie donc trÚs peu ou pas du rayonnement des grandes métropoles économiques régionales, mais elle entretient quelques relations économiques avec Pau et le Béarn, dans la région voisine de Nouvelle-Aquitaine.
Ătant donnĂ© le contexte gĂ©nĂ©ral, ces deux villes, traditionnellement concurrentes, sont appelĂ©es Ă collaborer[122] - [123] afin de construire ensemble un vĂ©ritable pĂŽle Ă©conomique au pied des PyrĂ©nĂ©es.
Il est Ă noter que la concurrence traditionnelle entre les deux villes est Ă l'origine d'un emblĂ©matique exemple de gaspillage de fonds publics, dĂ©noncĂ© par la Cour des Comptes et de nombreux Ă©conomistes. Dans les annĂ©es 1970, le projet d'un grand aĂ©roport international commun, situĂ© au cĆur du triangle Tarbes-Lourdes-Pau, fut abandonnĂ©, contre toute logique Ă©conomique, pour des querelles de clochers[124]. RĂ©sultat: aujourd'hui, coexistent difficilement deux aĂ©roports internationaux (Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es et Pau-PyrĂ©nĂ©es), situĂ©s Ă une quarantaine de kilomĂštres l'un de l'autre ! De nos jours, les deux plateformes totalisent plus d'un million de passagers par an, avec un Ă©quilibre Ă©conomique fragilisĂ© par la concurrence. Si le grand aĂ©roport rĂ©gional, commun aux trois villes, avait Ă©tĂ© construit, il serait largement bĂ©nĂ©ficiaire...
Industrie
Tarbes est la deuxiÚme ville industrielle de l'ancienne région Midi-Pyrénées, malgré la disparition de l'Arsenal (GIAT) et de ses 3 200 emplois. Aujourd'hui, elle s'illustre en particulier dans le secteur de la construction ferroviaire (avec Alstom : 630 salariés) et dans le domaine de l'aéronautique et du spatial.
Tarbes est, en effet, un site important de l'Aerospace Valley ("VallĂ©e de l'AĂ©rospatiale") avec quelques entreprises de rĂ©fĂ©rence, dont Daher-Socata (1 600 salariĂ©s)[125] qui construit les avions d'affaires de la gamme TBM, comme les TBM 900, 910 et 930, et participe aussi au programme Airbus, en tant que sous-traitant. Son siĂšge social et son principal site industriel sont situĂ©s Ă Ossun, aux abords de lâaĂ©roport de Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es[126], au sud de l'agglomĂ©ration. Ses installations sâĂ©tendent sur 53 hectares, dont 8 000 m2 de surfaces couvertes. L'essentiel de la production des TBM est exportĂ©e Ă l'Ă©tranger.
à proximité de l'aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées se développent de nombreuses autres entreprises liées à l'aéronautique et l'espace dont Tarmac Aerosave[127], une société centrée sur trois activités complémentaires : la maintenance, le stockage et la déconstruction d'avions. Le site de Tarbes dispose de 30 hectares et d'imposants bùtiments devenus insuffisants. Ce qui a obligé la société à ouvrir deux autres sites : à Teruel en Espagne (340 hectares) et à Francazal, à proximité de Toulouse.
à Bazet, au nord de Tarbes, Boostec, spécialiste mondial de la fabrication d'éléments en carbure de silicium, collabore avec l'Agence Spatiale Européenne, et coopÚre à différents programmes spatiaux internationaux d'envergure: satellites, télescopes (dont le télescope spatial Herschel lancé le [128]), camera spatiale Rosetta[129], etc. Boostec fait aussi partie du PÎle Européen de la Céramique.[130]
La plupart des autres entreprises liées à l"aéronautique sont situées essentiellement dans deux zones d'activités (PyrÚne Aéropole et Pyrénia) proches de l'aéroport.
Le site de l'usine Alstom de Tarbes est spécialisé dans les systÚmes de traction ferroviaire, les modules de puissance et les appareillages.
Zones d'activité
à Tarbes intra muros et en périphérie, plusieurs zones d'activité spécialisées ont été créées:
- PyrÚne Aeropole[131], et Pyrenia[132] situées à proximité de l'Aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées, accueillent des entreprises du secteur aéronautique et spatial qui font partie de l'Aerospace Valley[133] - [134]
- le Parc des Pyrénées situé à Ibos est aménagé pour l'accueil d'activités artisanales, industrielles, de services et de bureaux ;
- le Parc Bastillac-Université est consacré à la recherche technologique ;
- le Parc de l'Adour, à Séméac, est à vocation industrielle, commerciale et tertiaire ;
- le Parc de Cognac, sur la route de Pau, est consacré à l'artisanat et au tertiaire ;
- lâĂcoparc de BordĂšres-sur-l'Echez fait l'objet de projets complĂ©mentaires concernant la production dâĂ©nergie (centrale de mĂ©thanisation biomasse en projet), des entreprises consommatrices de froid (Salaisons PyrĂ©nĂ©ennes et plate-forme frigorifique Dominique-Sallaberry Logistique en projet).
Tourisme
Chef-lieu des Hautes-Pyrénées[135], située au pied des montagnes, à 304 mÚtres d'altitude, Tarbes est un important carrefour du tourisme des Pyrénées centrales[136]. De Tarbes on peut rayonner sur le piémont et la montagne. Par temps clair, la vue sur les Pyrénées est trÚs dégagée (plusieurs pics autour de 3 000 mÚtres sont bien visibles). Plusieurs villes et sites touristiques sont situés dans les environs : Lourdes[137] - [138](21 km), Pau (40 km), le pic du Midi de Bigorre (2 876 mÚtres)[139] et son observatoire astronomique[140], le Parc national des Pyrénées[141], le cirque de Gavarnie[142] et la brÚche de Roland, les nombreuses stations de sports d'hiver et d'été, les stations thermales, les grottes et gouffres du département, etc.
La ville a dĂ©veloppĂ© des infrastructures favorisant l'accueil et les loisirs des visiteurs dans diffĂ©rents domaines, notamment : l'hĂŽtellerie, les nombreux restaurants, des parcs arborĂ©s dont le Jardin Massey classĂ© « Jardin remarquable »[143], un complexe cinĂ©matographique Mega-CGR de 11 salles, etc. LâaĂ©roport International de Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es[144] est un important aĂ©roport rĂ©gional qui a une forte activitĂ© durant la pĂ©riode touristique.
Tarbes est le siĂšge du Parc National des PyrĂ©nĂ©es[145], dont la zone centrale, appelĂ©e cĆur de parc, s'Ă©tend sur 45 707 ha (16 communes) dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es (60%) et les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques (40%). Il communique sur plus de 100 km avec le parc national d'Ordesa et du Mont-Perdu (Espagne)[146] ainsi qu'avec des rĂ©serves naturelles comme celle du massif du NĂ©ouvielle (2 300 ha)[147]. Le cĆur de parc est prolongĂ© et protĂ©gĂ© par une zone pĂ©riphĂ©rique, appelĂ©e aire optimale d'adhĂ©sion, dont le rĂšglement est moins contraignant. L'aire optimale d'adhĂ©sion est composĂ©e de 86 communes ou parties de communes (56 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es et 30 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques) qui ont vocation Ă faire partie du parc national en raison notamment de leur continuitĂ© gĂ©ographique ou de leur solidaritĂ© Ă©cologique avec la zone cĆur du parc national. Le pĂ©rimĂštre de l'aire optimale d'adhĂ©sion du Parc national des PyrĂ©nĂ©es est dĂ©fini par le dĂ©cret no 2009-406 du [148].
Agriculture
Souvent présentée telle une « ville-marché », Tarbes abrite d'importantes halles et places de marché, débouchés pour l'agriculture locale : halle Brauhauban et halle Marcadieu.
La ville est mondialement connue des gourmets pour le Haricot Tarbais[149], un haricot blanc de grande taille, à la peau filante trÚs fine, avec une chair fondante et moelleuse, une texture délicate et non farineuse. Il bénéficie du Label rouge (1997) et d'une Indication Géographique Protégée (2000)[150]
Tarbes est aussi le siÚge de la Compagnie d'Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG)[151], une Société anonyme d'économie mixte (SEM) de 200 salariés[152], détenue à 68 % par des fonds publics qui "a pour objet principal de concourir à l'aménagement, à l'équipement et au développement économique des régions Midi-Pyrénées et Aquitaine. Cet objet comporte d'une part une mission générale de maßtrise de l'eau (...) d'autre part une mission de développement des zones rurales (...) ».
Marchés
- le « Grand Marché » a lieu le jeudi matin, place Marcadieu ; Marcadieu est le nom qui désigne l'espace bien particulier du « Grand Marché », qui a une dimension régionale et une personnalité propre : une halle aux grains de style Baltard (1883), une fontaine dite « des 4-Vallées » et une seconde, plus modeste, appelée « fontaine des Sources de l'Amour », fontaines érigées par des sculpteurs locaux au début du siÚcle.
- le marché alimentaire se déroule tous les matins à la halle Brauhauban, c'est un marché traditionnel.
- le marché aux fleurs se déroule le jeudi matin sur la place du Foirail, autrefois haut lieu des marchés à bestiaux.
- le marché aux puces se tient aussi le jeudi matin sous la halle Marcadieu.
Culture locale et patrimoine
Ădifices publics
La mairie et le palais de justice, Ă©difices classiques du XIXe siĂšcle, jouxtent la rue MarĂ©chal-Foch. InaugurĂ©e en 1906[153], la mairie dĂ©tonne par sa franche monumentalitĂ©. Elle est surmontĂ©e d'un campanile et fait face Ă la place Jean-JaurĂšs oĂč trĂŽne la statue de Danton. Sur sa façade, on peut lire les devises « Concorde, LibertĂ©, ĂgalitĂ©, FraternitĂ©, Travail ». L'hĂŽtel Brauhauban, hĂŽtel particulier du XVIIIe siĂšcle, constitue l'une de ses annexes.
Non loin, le commissariat de police occupe deux maisons bourgeoises construites sur les remparts nord comblés au XVIIIe siÚcle pour donner naissance à l'actuelle rue Georges-Clemenceau.
L'Inspection d'académie des Hautes-Pyrénées occupe l'ancienne école normale construite à la fin du XIXe siÚcle.
Dans le quartier de la SĂšde, la prĂ©fecture s'est installĂ©e dans l'ancien palais Ă©piscopal reconstruit au XVIIe siĂšcle. Non loin, se trouve l'ancien collĂšge de Tarbes devenu lycĂ©e impĂ©rial en 1853 et renommĂ© lycĂ©e ThĂ©ophile-Gautier en 1911. Le conseil dĂ©partemental des Hautes-PyrĂ©nĂ©es y possĂšde Ă©galement plusieurs Ă©difices dont l'ancien sĂ©minaire de prĂȘtres du XVIIIe siĂšcle. Les archives dĂ©partementales sont abritĂ©es dans un remarquable bĂątiment de 1936.
Trois lieux sont consacrés aux marchés : la halle Marcadieu et la place Marcadieu, la halle Brauhauban et la place du Foirail. PrÚs de la halle Brauhauban a été édifié en 1885 un théùtre à l'italienne dit théùtre des Nouveautés[154].
Fontaines et places
La ville compte de nombreuses fontaines. La place Marcadieu et la place de Verdun reproduisent le mĂȘme schĂ©ma : elles disposent respectivement de deux fontaines rĂ©parties sur leurs extrĂ©mitĂ©s et non en leur milieu.
Félicitée Duvignau initie ce particularisme, place Marcadieu, en souhaitant par legs l'édification de fontaines à chaque bout de cette vaste esplanade. Celle-ci est relative à la construction en 1883 d'une halle de type Baltard éponyme[155]. Inaugurée en 1897[156], la monumentale fontaine des quatre vallées, alliant fonte et sculpture, figure les vallées de BagnÚres, d'Aure, d'ArgelÚs et la plaine de Tarbes[157]. à l'autre extrémité de la place, la plus modeste « Source de l'amour », en est comme l'écho.
La fontaine Montaut trĂŽne jusqu'alors au centre de cet espace public puis est dĂ©placĂ©e non loin sur la place du mĂȘme nom. Portant le nom de son donateur, elle est sculptĂ©e par Nelli dans la pierre des PyrĂ©nĂ©es et est Ă©rigĂ©e, une premiĂšre fois, en 1874.
En 2008, l'ensemble est encore complété par l'aménagement d'une place voisine plantée de palmiers au nord de l'église Sainte-ThérÚse éponyme[158].
La place de Verdun, rénovée pour la fin du deuxiÚme millénaire, compte elle deux fontaines à l'aspect bien plus contemporain :
Au sud, la Grande Fontaine forme une cloche d'eau ludique et intermittente. Elle est secondĂ©e au nord par la fontaine des Droits-de-l'Enfant, oĂč un puissant jet d'eau soulĂšve une boule d'une tonne de marbre rose que l'on peut faire pivoter Ă la seule force du poignet.
Une réplique de la fontaine mythique de l'Alhambra à Grenade en Espagne est située au 43 rue Maréchal-Foch, dans le patio verdoyant d'une galerie commerciale.
La fontaine de l'Inondation qui fut installée place de Verdun en 1901 a été déplacée en 1934, place de la Courteboule, dans le quartier Soult. Une famille et sa chÚvre fuyant les eaux y figurent. Il s'agit d'une allusion à l'inondation de 1875.
D'autres fontaines peuvent encore ĂȘtre citĂ©es telles celles du Cours Reffye, de la place Saint-Jean ou celle de la Gespe, place AndrĂ©-Guerlin.
Patrimoine militaire
Le haras de Tarbes est composé d'un parc de 9 hectares abritant des bùtiments de style empire dont la Maison du Cheval. Il est créé par Napoléon en 1806 et constitue le berceau d'une race de chevaux peaufinée afin de fournir les régiments de hussards, le cheval navarrin. Les édifices ont été construits avec des matériaux essentiellement locaux : pierre marmorifÚre grise, galets de l'Adour, briques et ardoises. Il est doté d'un manÚge et d'écuries dont les boxes et plafonds constituent un ensemble de boiseries en chùtaignier remarquable.
Durant la guerre franco-allemande de 1870, Jean-Baptiste VerchÚre de Reffye établit, dans l'ancien magasin des tabacs à Tarbes, un atelier de construction d'artillerie communément dénommé « Arsenal ». On y produisit pour l'armement militaire jusqu'en 2006. Le site se tourne aujourd'hui vers les activités tertiaires. L'ancien magasin des tabacs abrite les Archives Municipales et les réserves du musée Massey. En face, vient se dresser la maison des associations et son campanile.
Le développement des quartiers Larrey, Soult et Reffye voit l'affirmation de la vocation militaire de Tarbes au cours des XIXe et XXe siÚcles. Plusieurs casernes y sont édifiées. En ce qui concerne la caserne Larrey (1825), la majesté du bùtiment central, long de 150 mÚtres et flanqué de deux avant-corps latéraux, est renforcée par l'existence d'une cour d'honneur accessible depuis un portail encadré de deux pavillons d'inspiration néoclassique. L'ensemble se trouve dans l'axe des martiales allées Leclerc qui concentrent des monuments commémoratifs dont la monumentale statue équestre du Maréchal Foch, érigée en 1935. Firmin Michelet l'y représente chevauchant Marboré, un cheval appartenant à la famille Fould.
Le lycée Reffye est une ancienne caserne militaire cédée par l'armée aprÚs la Seconde Guerre mondiale.
Vestiges industriels
L'ancien site de l'Arsenal a été rénové pour accueillir des commerces, des lieux de loisirs (Méga CGR, un deuxiÚme bowling, laser quest[159], restaurants...), des bùtiments municipaux ou communautaires (archives, maison des associations, pépiniÚre d'entreprises...) et des entreprises.. L'architecture industrielle du lieu y est préservée. Sa genÚse a lieu en 1871 avec comme principal protagoniste Jean-Baptiste VerchÚre de Reffye[160]. Sa sénescence industrielle intervient lors de l'annonce en 2003 de la fermeture du site GIAT, héritier de l'arsenal de 1871.
- BĂątiment 100 de l'Arsenal devenu Maison des Associations.
- Bùtiment 119 devenu complexe cinématographique.
- BĂątiment 103 devenu archives municipales.
- L'usine (des sports).
- Pont roulant du bĂątiment 117 devenu complexe de loisirs.
Cette zone jouxte, à Aureilhan, l'usine de céramique Oustau qui a été fondée en 1873 par Laurence Oustau. Les bùtiments de l'usine, abondamment décorés de briques vernissées, ont été protégés au titre des Monuments historiques en 1994.
- Usine de céramique Oustau à Aureilhan.
Les Ă©glises et chapelles catholiques
Les Ă©glises
Eglise | Commune | Adresse | Coordonnées | Notice | Protection | Date | Illustration |
---|---|---|---|---|---|---|---|
CathĂ©drale Notre-Dame-de-la-SĂšde de Tarbes | Tarbes | 43° 14âČ 01âł nord, 0° 04âČ 08âł est | ClassĂ© MH (1906) | ||||
Ăglise Sainte-ThĂ©rĂšse de Tarbes | Tarbes | Place Marcadieu | 43° 13âČ 55âł nord, 0° 04âČ 58âł est | « PA00095427 » | Inscrit MH | 1946 | |
Ăglise Sainte-Anne de Tarbes | Tarbes | Place Sainte-Anne | 43° 14âČ 09âł nord, 0° 03âČ 52âł est | ||||
Ăglise Saint-Martin de Tarbes | Tarbes | Rue Paul-CĂ©zanne | 43° 13âČ 33âł nord, 0° 03âČ 34âł est | ||||
Ăglise Saint-Antoine de Tarbes | Tarbes | Bd Pierre-Renaudet | 43° 14âČ 40âł nord, 0° 04âČ 25âł est | ||||
Ăglise Saint-Jean-Baptiste de Tarbes | Tarbes | Place Saint-Jean | 43° 13âČ 56âł nord, 0° 04âČ 36âł est | ||||
Ăglise Sainte-Bernadette de Tarbes | Tarbes | Rue de la-Concorde | 43° 13âČ 24âł nord, 0° 05âČ 03âł est | ||||
Ăglise Saint-Vincent-de-Paul de Tarbes | Tarbes | Rue de la-Navarre | 43° 14âČ 34âł nord, 0° 03âČ 47âł est | ||||
Ăglise Notre-Dame Source de Vie Orthodoxe de Tarbes | Tarbes | Avenue Aristide-Briand | 43° 13âČ 01âł nord, 0° 03âČ 19âł est | ||||
Ăglise Provinciale des SĆurs de Saint-Joseph de Tarbes | Tarbes | Rue des PyrĂ©nĂ©es | 43° 13âČ 54âł nord, 0° 04âČ 13âł est | ||||
Ăglise Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Tarbes | Tarbes | Rue du Lac-d'Aubert | 43° 14âČ 32âł nord, 0° 03âČ 01âł est |
AdossĂ©e Ă l'ancien palais Ă©piscopal devenu prĂ©fecture, la cathĂ©drale Notre-Dame-de-la-SĂšde, place De Gaulle, comporte une façade classique datant du XVIIe siĂšcle. Ă l'opposĂ©, le chevet surmontĂ© d'une tour-lanterne agrandie Ă l'Ă©poque gothique et le transept datant du XIIe siĂšcle restent avant tout marquĂ©s par les origines romanes de l'Ă©difice. Le maĂźtre autel est dotĂ© d'un baldaquin de marbre baroque dont la rĂ©alisation a Ă©tĂ© attribuĂ©e Ă Dominique FerrĂšre. On peut y voir encore le plafond peint par Henri Borde et le Testament de Louis XVI gravĂ© dans une grande plaque de marbre, dans la chapelle Saint-Louis (l'oratoire[161]). Saint Vincent-de-Paul y est ordonnĂ© sous-diacre puis diacre en 1598[162]. Sainte Ălisabeth de la TrinitĂ©, qui a sĂ©journĂ© briĂšvement Ă Tarbes, et le pape Saint Jean-Paul II sont venus se recueillir dans la cathĂ©drale.
Plus excentrée encore vis-à -vis du centre-ville en direction de Pau ou Ibos, se situe non loin l'église Sainte-Anne.
- L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste, communĂ©ment dĂ©nommĂ©e Ă©glise Saint-Jean, se situe elle au cĆur du centre commerçant, Ă cheval entre la rue Brauhauban, devenue piĂ©tonne dans sa partie occidentale, et la rue MarĂ©chal-Foch. Plusieurs fois dĂ©vastĂ©e lors des guerres de religion, sa structure, datant du XVe siĂšcle, reste marquĂ©e par le courant gothique mĂ©ridional. Au Moyen Ăge, l'Ă©difice joue un rĂŽle majeur dans la citĂ© et les Ătats de Bigorre s'y rĂ©unissent. L'Ă©glise abrite un orgue remarquable ainsi que de nombreuses chapelles baroques. L'autel majeur est une Ćuvre de Jean Brunello. Le clocher de style nĂ©o-roman date du XVIIe siĂšcle[163].
- De style gothique languedocien, l'église Sainte-ThérÚse fait face aux halles et à la place Marcadieu. Son histoire commence avec l'établissement des religieux du Mont-Carmel au XIIIe siÚcle. Le clocher qui constitue un des éléments des plus anciens date du XVe siÚcle et est un vestige de cette ancienne abbaye[164]. L'église est cependant profondément rénovée au XIXe siÚcle par l'architecte de la ville Tiffon. Elle abrite un superbe orgue, de jolies boiseries, quelques belles statues baroques et des peintures de Frédéric Lagarrigue.
- L'Ă©glise Saint-Antoine voit le jour, Ă proximitĂ© du site de l'Arsenal, en 1896. Elle est ainsi Ă lier au passĂ© ouvrier de cette paroisse oĂč Ćuvrent des franciscains conventuels[165].
L'Ă©glise Saint-Martin, l'Ă©glise Sainte-Bernadette et l'Ă©glise Saint-Vincent-de-Paul, de forme pyramidale, tranchent par leur architecture contemporaine.
- Cathédrale Notre-Dame-de-la-SÚde de Tarbes
- Ăglise Sainte-Anne
- Ăglise Sainte-ThĂ©rĂšse
Les chapelles
Eglise | Commune | Adresse | Coordonnées | Notice | Protection | Date | Illustration |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Chapelle Saint-Dominique de Tarbes | Tarbes | Rue ClĂ©menceau | 43° 14âČ 00âł nord, 0° 04âČ 50âł est | ||||
Chapelle Marie Saint-Frai de Tarbes | Tarbes | Rue Marie-Saint-Frai | 43° 13âČ 59âł nord, 0° 04âČ 53âł est | ||||
Chapelle du conservatoire de Tarbes | Tarbes | rue Larrey | 43° 13âČ 50âł nord, 0° 04âČ 25âł est | ||||
Chapelle Saint-Michel de Tarbes | Tarbes | Chemin d'Odos, chemin de l'hippodrome | 43° 13âČ 16âł nord, 0° 03âČ 55âł est | ||||
Chapelle Saint-Pierre de Tarbes | Tarbes | Avenue d'Azereix | 43° 13âČ 44âł nord, 0° 03âČ 31âł est |
- L'actuel lycée Théophile-Gautier, rue de l'Abbé-Torne, jadis dirigé par les Doctrinaires (frÚres de la doctrine chrétienne), abrite une chapelle dont l'autel majeur est classé monument historique. Il a été réalisé par le sculpteur bigourdan Dominique FerrÚre à l'époque baroque.
- L'institution Jeanne-d'Arc comporte une chapelle à la décoration d'inspiration art déco.
- L'hĂŽpital de l'Ayguerote, rue d'Ayguerote, devenu maison de retraite, comprend une chapelle baroque.
- Le Carmel, rue Théophile-Gautier, de Tarbes a été fondé en 1870. Il a reçu la visite de sainte Elisabeth de la Trinité lors de son séjour dans les Pyrénées. Aujourd'hui les carmélites ont quitté la ville. Les bùtiments sont la propriété de la ville de Tarbes: la chapelle est devenue un lieu d'expositions. Le cloßtre n'est pas accessible au public.
- Le conservatoire Henri-Duparc, rue Larrey, a progressivement investi la chapelle qui lui est attenante[166].
La chapelle du lycée Saint-Vincent-Paul, rue Saint-Vincent-de-Paul, la chapelle ensemble scolaire du Pradeau de Séde, rue Mesclin, la chapelle (ANRAS), rue EugÚne Térot.
Protestantisme
- Ăglise Protestante Unie de France en Hautes-PyrĂ©nĂ©es, rue du RĂ©giment-de-Bigorre[167].
- Ăglise Ă©vangĂ©lique AssemblĂ©e de Dieu, rue de la FraternitĂ©[168].
- Ăglise Ă©vangĂ©lique Vie et LumiĂšre, chemin des Carrerot.
- Assemblée évangélique, rue du Maquis-de-Sombrun.
- Ăglise protestante Ă©vangĂ©lique, rue Jean-Larcher[169].
- Ăglise Ă©vangĂ©lique AssemblĂ©e de Dieu, place du Foirial.Ăglise orthodoxe Notre-Dame-Source-de-Vie de Tarbes
LâĂglise orthodoxe
FondĂ©e en 1986, l'Ăglise orthodoxe serbe Notre-Dame-Source-de-Vie, avenue Aristide-Briand, est ornĂ©e de magnifiques peintures murales.
La mosquée de Tarbes
La mosquĂ©e Omar ibn al-KhattĂąb[170] accueille la communautĂ© musulmane de la ville. Cette mosquĂ©e, construite en 2005, sur un terrain achetĂ© Ă la ville, comprend, notamment, deux salles de priĂšre (l'une de 150 m2 pouvant accueillir jusquâĂ 300 fidĂšles, l'autre, Ă l'Ă©tage, prĂ©vue pour 200 personnes), une salle de lecture dâune capacitĂ© de 80 personnes, une salle pour les ablutions et divers locaux et sanitaires. LâintĂ©rieur de la mosquĂ©e sâouvre sur une cour avec patio. Un minaret de style andalou[171] surmonte lâĂ©difice.
Ăglises millĂ©naristes amĂ©ricaines
l'Ăglise de JĂ©sus-Christ des saints des derniers jours, rue Corneille et la salle du royaume des TĂ©moins de JĂ©hovah, quai de l'Embarquement.
Demeures anciennes
HĂŽtel de Briquet (XVIIe siĂšcle) (maison plus ancienne de Tarbes)[172].
Dans le quartier La SĂšde oĂč sont visibles la prĂ©fecture et la cathĂ©drale, la maison familiale du marĂ©chal Foch datant du XVIIe siĂšcle a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e en musĂ©e. Il s'agit d'une demeure typiquement bigourdane reconnaissable Ă sa façade jaune. Il est possible de visiter la chambre natale et le bureau du marĂ©chal et d'observer des objets lui Ă©tant relatifs.
D'autres beaux exemples de maisons bigourdanes sont visibles rue de la Victoire, rue Clemenceau ou encore rue du Régiment-de-Bigorre. Elles sont reconnaissables à leurs portes en bois sculptées, à leurs crépis de couleur qui rehaussent les encadrements en pierre marmorifÚre grise, à leurs balcons de bois sous toit et à leurs toitures d'ardoise percées de lucarnes.
Face Ă l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste, est visible la maison natale de Bertrand BarĂšre.
Au gré des mutations de son pÚre, Théophile Gautier est, lui aussi, né rue Brauhauban. La demeure est encore aujourd'hui visible. La famille n'y habita cependant que trois ans. La rue Brauhauban abrite également la maison natale d'un autre poÚte du XIXe siÚcle, Laurent Tailhade.
Des villas de style anglais, impĂ©rial ou encore nĂ©obasques datant des XIXe et XXe siĂšcles, ornent le jardin Massey, le parc Bel-Air, le parc Paul-Chastellain et leurs quartiers respectifs. La villa Massey, au cĆur du jardin homonyme, est nĂ©o-mauresque (XIXe siĂšcle). La villa Fould, jadis demeure d'Achille Fould, ministre d'Ătat de NapolĂ©on III, vient d'ĂȘtre restaurĂ©e. Elle abrite dĂ©sormais le siĂšge du parc national des PyrĂ©nĂ©es. Un peu plus loin se trouve la villa Bel-Air du dĂ©but du XXe siĂšcle.
Des bùtiments Art nouveau bordent les rues Maréchal-Foch et Bertrand-BarrÚre.
CimetiĂšres
On trouve trois cimetiĂšres Ă Tarbes; le cimetiĂšre de la SĂšde, cimetiĂšre Saint-Jean et cimetiĂšre nord.
Personnalités liées à la commune
De nombreuses personnalitĂ©s sont nĂ©es Ă Tarbes, ou ont un lien avec la ville. Toutes ne peuvent ĂȘtre citĂ©es ici, mais il est possible d'en trouver la liste sur la page: CatĂ©gorie:Naissance Ă Tarbes
Parmi ces personnalités, on peut citer :
Personnalités politiques
- Bertrand BarÚre de Vieuzac, né (1755) et mort (1841) à Tarbes. Révolutionnaire, député du Tiers état en 1789 ou il représente la Bigorre ; conventionnel et membre du Comité de Salut Public pendant la Terreur. Lors de la création des départements, il se bat pour que le Bigorre, de trop petite taille et menacée par les exigences du Béarn et de l'Armagnac, devienne le département des Hautes-Pyrénées, en prenant le complément de superficie aux alentours, et pour que Tarbes en soit le chef-lieu.
- Jean Glavany, né à Sceaux en 1949. Ancien chef de cabinet de François Mitterrand, Il a rempli différentes fonctions nationales, notamment, ministre de l'agriculture dans le Gouvernement Lionel Jospin. En 1993, Il est envoyé dans les Hautes-Pyrénées par François Mitterrand pour s'y faire élire député. En 2017, investi par le Parti Socialiste, il affirme soutenir le Président Emmanuel Macron tout en se présentant contre son candidat officiel, désigné par La République En Marche. Jean Glavany est éliminé dÚs le premier tour avec 14,61% des voix.
- François de MaziÚres, né le à Tarbes, est un haut fonctionnaire et homme politique français. Il est maire de Versailles depuis 2008 ;
- Charles Antoine de La Roche-Aymon (1697-1777), Ă©vĂȘque de Tarbes de 1729 Ă 1740. Devenu Grand aumĂŽnier de France (1760), il marie le futur roi Louis XVI Ă Marie-Antoinette d'Autriche (1770). Il est crĂ©Ă© cardinal par le Pape (1771) et devient ministre de la Feuille des bĂ©nĂ©fices. Il administre les derniers sacrements Ă Louis XV mourant, en 1774. Le , il sacre Louis XVI roi de France Ă Reims.
- Maurice TrĂ©lut (1881-1944), maire « modĂ©rĂ© » de Tarbes de 1935 Ă 1944, rĂ©sistant et dĂ©portĂ©. Catholique, il est rĂ©voltĂ© par les persĂ©cutions dont sont victimes les juifs. Avec, notamment, la complicitĂ© du directeur et des religieuses de l'hĂŽpital de Tarbes, il organise un rĂ©seau qui a sauvĂ© un nombre important de juifs de la dĂ©portation. ArrĂȘtĂ© par la Gestapo, il meurt en dĂ©portation Ă Buchenwald, en 1944. IsraĂ«l lui a dĂ©cernĂ© le titre de Juste parmi les nations; son nom est inscrit au mĂ©morial de Yad Vashem en IsraĂ«l. Le stade omnisports de la ville (1969) porte son nom car il fut aussi l'un des joueurs de rugby du Stadoceste tarbais et le prĂ©sident du ComitĂ© Armagnac-Bigorre (rugby).
- Gérard TrémÚge (1944), maire de Tarbes depuis 2001, réélu en 2020, et Président de la communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées (2017). Il est aussi conseiller régional Républicain d'Occitanie depuis 2015, aprÚs avoir été conseiller de l'ancienne région Midi-Pyrénées de 2004 à 2015. Il a été (1995-1998) Président national de l'Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d'Industrie (ACFCI).
Sportifs
- Frank Adisson (Tarbes, 1969), champion olympique à Atlanta en 1996 en Canoë Biplace Slalom avec Wilfrid Forgues, et médaille de bronze 4 ans plus tÎt à Barcelone. Par ailleurs 5 fois champion du Monde et 9 fois champion de France ;
- William Ayache (Alger, 1961), footballeur passé par Tarbes, l'Olympique de Marseille, Paris SG et international tricolore 21 sélections. 3e de la coupe du monde 86 ;
- Olivier Azam (Tarbes, 1974), est un ancien joueur international français de rugby à XV
- Patrick Baldassara (Lyon, 1952), footballeur ancien joueur de l'Olympique Lyonnais, de Montpellier et du Stado. Reconverti entraĂźneur, il fait toute sa carriĂšre au Tarbes PyrĂ©nĂ©es Football oĂč il devient dirigeant et Ă©ducateur.
- Lionel Beauxis (Tarbes, 1985), rugbyman champion du monde des moins de 21 ans en 2006 et international tricolore 23 sélections ;
- Xavier BĂ©cas (Tarbes, 1979), footballeur ancien joueur de AC Ajaccio, FC Metz, Sedan et Istres ;
- Philippe Bérot (Tarbes, 1965), ancien rugbyman trois quart aile du SU Agen et de Auch. Ancien entraineur de Castres, Mont de Marsan et Tarbes. Actuel sélectionneur adjoint de l'équipe d'Italie.
- Mathieu Crepel (Tarbes, 1984), snowboarder français ;
- Louis Destarac (Tarbes 1902-1984), rugbyman international
- Philippe Dintrans (Tarbes, 1957), rugbyman ancien talonneur du Stadoceste Tarbais et capitaine du XV de France 51 sélections ;
- CĂ©line Dumerc (Tarbes, 1982), basketteuse meneuse titulaire de l'Ă©quipe de France ; (championne d'Europe en 2009, vice-championne olympique Ă Londres en 2012)
- Christophe Dupouey, NĂ© (1968), et dĂ©cĂ©dĂ© (2009), Ă Tarbes. Champion du monde de VTT en 1998 et vainqueur de la coupe du monde en 1996, notamment. Il a Ă©galement participĂ© aux JO de 1996, oĂč il a pris la quatriĂšme place. ;
- Sébastien Fauqué (Tarbes, 1977), rugbyman demi d'ouverture ancien joueur du MTG XV, du RC Toulon, de l'Aviron bayonnais, et de l'Atlantique Stade rochelais ;
- Wilfrid Forgues (Tarbes, 1969), champion olympique à Atlanta en 1996 en Canoë Biplace Slalom avec Franck Adisson, et médaille de bronze 4 ans plus tÎt à Barcelone. Par ailleurs 5 fois champion du Monde et 9 fois champion de France ;
- Vincent Forgues (Tarbes, 1983), rugbyman troisiĂšme ligne aile ancien joueur de Toulouse, Pau et Brive ;
- Aubin Hueber (Tarbes, 1967), rugbyman ancien joueur de Tarbes, RC Toulon international tricolore 23 sélections ;
- Franck Hueber (Tarbes, 1972), rugbyman ancien joueur du Stadoceste tarbais, FC Grenoble, Stade français, FCS Rumilly et CS Bourgoin-Jallieu ;
- Julien Laharrague (Tarbes, 1978), joueur de rugby à XV tout comme son frÚre Nicolas Laharrague né à Tarbes en 1981 ;
- Bernard Lapasset (Tarbes le ), Président de la Fédération Française de Rugby (1991-2007), puis élu Président de l'International Rugby Board (IRB), le 19.10.2007. Il avait déjà occupé la présidence de l'IRB, à l'époque non élue et tournante, en 1995-96; Vice-président du Comité national olympique et sportif français de 1992 à 2009. Il est aujourd'hui Président d'honneur du Comité d'Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d'été de 2024[173]
- Wenceslas Lauret (Tarbes, 1987), rugbyman troisiĂšme ligne aile joueur du Racing MĂ©tro et ancien joueur du Biarritz olympique. International tricolore ;
- Annick Level (Tarbes, 1942), escrimeuse (fleuret), plusieurs fois championne de France, elle participe aux JO de Tokyo (1964), et Mexico (1968), médaille de bronze aux Championnats du Monde de 1970;
- Nicolas Lopez (Tarbes, 1980), escrimeur (sabreur), français ;
- Bastien MontÚs (Pau, 1985), skieur de vitesse français, Tarbais depuis sa naissance. Champion du Monde 2017 avec 251,397 km/h et vainqueur du Globe de Cristal de la Coupe du Monde
- Victor Pérez (Tarbes, 1992) est un golfeur professionnel français qui joue sur le circuit européen,
- Jean-Luc Sassus (Tarbes, 1962 - Toulouse, 2015), ancien joueur de football professionnel ;
- Gabriel SempĂ© (Tarbes, 1901 - Tarbes, 1990), MĂ©decin, cet Ă©rudit, collectionneur d'Ćuvres d'art, a Ă©tĂ© dans sa jeunesse un athlĂšte: 11 fois champion de France du 110 mĂštres haies, deux fois recordman de France de la spĂ©cialitĂ©, en 1928, et deux fois demi-finaliste aux Jeux Olympiques (Paris, en 1924 et Amsterdam, en 1928).
- Sylvain Tanir (Tarbes, 1975), rugbyman ancien joueur du RC Narbonne, de la Section Paloise, Us Dax et de Tarbes ;
- Adrien Théaux (Tarbes, 1984), skieur alpin spécialiste de la descente et du Super G ;
- Anne-Lise Touya (Tarbes, 1981), escrimeuse (sabreuse), française (championne du monde 2001, Ă NĂźmes, et 2005 Ă Leipzig), et ses frĂšres, Damien et GaĂ«l, Ă©galement au sommet de lâescrime mondiale (champions olympiques au sabre par Ă©quipe Ă AthĂšnes en 2004), ;
- René Valmy (Tarbes, 1920 - Tarbes, 1977). Spécialiste du sprint: neuf fois champion de France, entre 1939 et 1945.
Ăcrivains
- Maurice Audebert (1923-2012), philosophe, romancier et homme de théùtre, né à Tarbes ;
- Paulo Coelho, né le 24 août 1947 à Rio de Janeiro, romancier et interprÚte brésilien qui a vécu plusieurs années à proximité de Tarbes (à Saint-Martin (Hautes-Pyrénées). Il vit désormais à GenÚve.
- Charles Dantzig, né à Tarbes en 1961, écrivain et éditeur, prix Jean Freustié et Roger Nimier en 2003, Prix Décembre et Elle en 2006 ;
- Marie-Armand d'Avezac de Castera-Macaya (1800-1875) : archiviste et géographe né à Tarbes ;
- Gaston Dumestre, chansonnier, romancier, librettiste et journaliste né à Tarbes (1875-1949) ;
- Isidore Ducasse (1846-1870), poÚte français dit Lautréamont, né à Montevideo en Uruguay, scolarisé au lycée Théophile-Gautier de Tarbes ;
- Henri-Paul Eydoux (1907-1986), homme de lettres et rĂ©sistant (BCRA et FFL), nĂ© Ă Tarbes. D'une grande Ă©rudition, son Ćuvre concerne l'histoire de la gĂ©ographie de l'Afrique ainsi que l'architecture et l'archĂ©ologie. Ses ouvrages Ă fort tirage ont permis une vulgarisation de l'archĂ©ologie vers un public cultivĂ© ;
- Théophile Gautier (1811-1872), poÚte, romancier et critique d'art, né à Tarbes. Il est notamment l'auteur du Capitaine Fracasse ;
- Christian Laborde, né à Aureilhan en 1955 (banlieue de Tarbes), écrivain, chroniqueur et pamphlétaire français. Ami de Claude Nougaro, il est connu pour avoir subi la derniÚre censure littéraire en France (1989) ;
- Jules Laforgue (1860-1887), poĂšte français, nĂ© Ă Montevideo (Uruguay) oĂč son pĂšre, originaire de Tarbes, a ouvert une Ă©cole. Il rentre Ă Tarbes en 1866 avant de partir pour Paris en 1875 ;
- Jean-Jacques LefrÚre (1954-2015), né à Tarbes, médecin-chercheur en hématologie, biographe de Rimbaud, Lautréamont et Jules Laforgue ;
- Véronique Poivre d'Arvor, née à Tarbes en 1942, écrivaine française ;
- Christine de Rivoyre (Tarbes1921 - Paris 2019), est journaliste, Ă©crivaine et scĂ©nariste française. Prix InteralliĂ© pour Le Petit Matin (1968), prix Pierre-de-RĂ©gnier (1979), prix Prince-Pierre-de-Monaco et grand prix de littĂ©rature Paul-Morand pour l'ensemble de son Ćuvre. Elle est membre du jury du prix MĂ©dicis (1971 - 2019).
- Philippe-Joseph Salazar, né en 1955 à Casablanca (Maroc), philosophe, ancien élÚve du Lycée Théophile-Gautier.
- JĂ©rĂŽme Steiner, dit Olivier Steiner, nĂ© en 1976, Ă Tarbes. Ăcrivain (Prix Rive gauche Paris en 2012). Il est aussi producteur de radio et chroniqueur ;
- Laurent Tailhade (1854-1919), né à Tarbes, écrivain, polémiste.
Militaires
- Alexandre Paul GuĂ©rin de Chateauneuf-Randon du Tournel, nĂ© Ă Tarbes (1757-1827) est un gĂ©nĂ©ral et homme politique français de la RĂ©volution et de lâEmpire.
- Pierre Emmanuel Félix Chazal (1808-1882), né à Tarbes, devenu général et politicien belge (naturalisé belge, à la suite de l'exil imposé par la chute de Napoléon Ier).
- Jean DembarrĂšre, (1747-1828) gĂ©nĂ©ral de division de NapolĂ©on Ier, nĂ© Ă Tarbes d'une famille noble, le . Son nom est gravĂ© sur le monument de l'arc de triomphe de l'Ătoile, cĂŽtĂ© Nord.
- Ătienne Marie Dutilh (1751 - 1801) est un gĂ©nĂ©ral de la rĂ©volution française, nĂ© Ă Tarbes
- Ferdinand Foch (1851-1929). Commandant en chef des forces alliées sur le front de l'Ouest pendant la PremiÚre Guerre mondiale. Il a été élevé à la dignité de maréchal de France (1918), de Grande-Bretagne (1919) et de Pologne (1923). Le maréchal Foch fait partie des signataires alliés de l'armistice de 1918. Le jour de l'armistice, il est nommé à l'Académie des sciences, et dix jours plus tard il est élu à l'Académie française, au fauteuil no 18. Il fut aussi membre de l'Académie de Stanislas (Nancy). Un musée a été aménagé dans sa maison natale de Tarbes, en 1951.
- Dominique Gaye Mariolle, né prÚs de Campan en 1767 et mort dans sa maison de Tarbes en 1818. Du haut de ses 2 mÚtres, ce solide sergent bigourdan, connu tant pour ses actes de bravoure que pour ses facéties, présenta les armes à Napoléon Ier, en 1807 à Tilsit, avec un canon de 30 kg, au lieu du fusil réglementaire. Son nom serait à l'origine de l'expression "faire le mariole".
- Pierre-BenoĂźt Soult (1770-1843), gĂ©nĂ©ral français de la RĂ©volution et de lâEmpire, frĂšre puĂźnĂ© du marĂ©chal d'Empire Soult, mort Ă Tarbes.
- Francis Pottier (1910-1999), nĂ© Ă Fontaine-au Bois (Nord), gĂ©nĂ©ral de Brigade, hĂ©ros de la RĂ©sistance sous le vocable "Quasimodo", vĂ©cut en Bigorre jusqu'Ă sa mort. Dans la nuit du 14 au , Ă la tĂȘte d'une vingtaine de rĂ©sistants, dont Gaston Murray et Robert Eychenne, il fait sauter, dans la banlieue de Tarbes, la fonderie des usines Hispano-Suiza (aujourd'hui Alstom) qui fabriquait des piĂšces d'avions destinĂ©es Ă la Luftwaffe allemande[174]. Cette destruction permit Ă Tarbes et Ă sa banlieue d'Ă©viter les bombardements de l'aviation alliĂ©e avec les nombreuses victimes civiles qui en auraient rĂ©sultĂ©. Par la suite le corps franc commandĂ© par le gĂ©nĂ©ral Pottier fut appelĂ© "Le Commando Hispano".
- François de VergÚs (1752-1798) est un général de brigade de la Révolution française, né à Tarbes.
Musiciens, chanteurs
- Barbara, (1930-1997), auteur-compositeur-interprÚte. Enfant, Monique Serf (son véritable nom) vécut à Tarbes, 3 bis rue des Carmes, au début de la guerre 1939-1945. Elle y subit la premiÚre agression de son pÚre qu'elle confirmera dans ses mémoires (Il était un piano noir, page 25).
- Jean-Louis BlÚze (1927-2012), humoriste, chanteur et comédien, né à Aureilhan (banlieue de Tarbes). Il connut un franc succÚs dans de nombreuses émissions de télévision, dÚs les années 1960, grùce notamment à sa gentillesse et sa "bonne humeur communicative".
- Boulevard des airs (Florent Dasque, Jean-Noël Dasque, Jérémie Plante et Laurent Garnier tous les quatre nés à Tarbes), groupe né sur les bancs du lycée Marie Curie en 2004. En , ils remportent lors de la 32e cérémonie des Victoires de la musique le trophée de la chanson de l'année avec leur titre Je me dis que toi aussi. Le maire leur remettra quelques jours aprÚs la médaille d'or de la ville[175] - [176].
- Les Chanteurs Pyrénéens de Tarbes, représentent dans cette ville la tradition du chant orphéonique qui y existe depuis 1856.
- Jean Claire, né à Tarbes (1920-2006) est un moine bénédictin, musicologue grégorien[177] de référence mondiale. Il découvrit l'origine du chant grégorien ainsi que les chants liturgiques existant avant celui-ci.
- Maurice Cocagnac frÚre dominicain, peintre et dessinateur, auteur-compositeur, écrivain et voyageur, né à Tarbes en 1924 ;
- François Deguelt (1932-2014), né à Tarbes, auteur-compositeur-interprÚte, notamment du tube de l'été 1965: "Le ciel, le soleil et la mer".
- Marianne Dissard, nĂ©e le Ă Tarbes, est une chanteuse, paroliĂšre et rĂ©alisatrice française, ayant fait une partie de sa carriĂšre (2007-2013) aux Ătats-Unis.
- David Fray, pianiste, né à Tarbes le ;
- Henri GénÚs (1919-2005), acteur, chanteur et humoriste, né à Tarbes.
- Yvette Horner, née à Tarbes (1922-2018), musicienne, accordéoniste de renommée internationale, plusieurs fois primée. Elle est enterrée au cimetiÚre communal.
- Jean Humenry, auteur-compositeur-interprÚte, né à Tarbes le .
- Robert Kaddouch, pianiste concertiste et pédagogue, reconnu au plan international, est le créateur de la pédagogie Kaddouch[178] - [179]. La Méthode Kaddouch a fait l'objet d'une étude scientifique sur le développement global de l'enfant par des chercheurs du Groupe d'imagerie neurofonctionnelle du développement (Gindev) de l'université Paris V[180]. Tarbais depuis 1966, Robert Kaddouch a reçu deux médailles de la ville de Tarbes et été fait citoyen d'honneur par le Maire de Tarbes, Gérard TrémÚge, le [85]. Madame Françoise Nyssen, Ministre de la Culture, lui a décerné, en , la médaille de chevalier des Arts et Lettres. Robert Kaddouch donne des conférences en France et à l'étranger.
- Victor de Mirecki, né à Tarbes (1847-1921) violoncelliste et professeur de musique réputé. Premier violoncelle de la société de concerts de Madrid.
- Cécile Ousset (née en 1936), pianiste ;
- Gilles Servat, auteur-compositeur-interprÚte, ardent défenseur de la culture...celte, est pourtant né à Tarbes le .
- Ădouard Souberbielle, nĂ© Ă Tarbes en 1899, organiste, maĂźtre de chapelle et professeur Ă Paris, mort en 1986.
- Vox Bigerri, ensemble vocal tarbais dédié au chant polyphonique.
Artistes peintres, sculpteurs
- Monique Baroni (1930-2016), artiste peintre née à Tarbes. La Fondation Taylor a créé un Prix Monique Baroni.
- René Billotte, artiste peintre, né en 1846 à Tarbes, décédé à Paris en 1815.
- Henri Borde, artiste peintre, décédé à Tarbes en 1958.
- Jacqueline Dauriac, artiste plasticienne née en 1945 à Tarbes.
- Jean-François Larrieu, artiste peintre mondialement connu, né à Tarbes le 28 février 1960. Il expose dans le monde entier: Europe, New-York, Séoul, Dubaï, Singapour, Chine, Japon, etc. Il préside la Fondation Taylor.
- Firmin Michelet, sculpteur né à Tarbes en 1875, mort en 1951.
- Jeane Saliceti, artiste-peintre, née à Tarbes en 1883, décédée à Tarbes en 1959.
Cinéastes, acteurs
- Sandra Colombo, comédienne;
- Michel Dieuzaide né à Tarbes en 1951, photographe et réalisateur de cinéma ;
- Christian Gion, cinéaste né à Tarbes en 1940 ;
Industriels, commerçants, bienfaiteurs
- André Emlinger, militaire et chef d'entreprise, à l'origine du centre Kennedy (1909-2005)
- Placide Massey, pharmacien et botaniste, grand bienfaiteur de la ville de Tarbes (1777-1853)
Autres personnalités liées à la ville
- Saint Vincent de Paul (1581-1660) a Ă©tĂ© ordonnĂ© sous-diacre et diacre en la cathĂ©drale Notre Dame de la SĂšde de Tarbes par l'Ă©vĂȘque de Tarbes, en 1598.
- Bertrand-SĂ©vĂšre Laurence (1790-1870), nĂ© Ă Oroix, dans le dĂ©partement, Ă©vĂȘque de Tarbes de 1845 Ă 1870. Il est principalement connu du grand public pour avoir Ă©tĂ© "l'Ă©vĂȘque des apparitions", c'est-Ă -dire l'Ă©vĂȘque de Tarbes durant les apparitions de Lourdes en 1858, et pour les avoir reconnues au nom de lâĂglise catholique quatre ans plus tard, le .
- Sainte Ălisabeth de la TrinitĂ© (1880-1906). C'est lors de leur sĂ©jour Ă Tarbes, en 1898, que sa mĂšre, fermement opposĂ©e Ă sa vocation religieuse, commença Ă Ă©voluer, impressionnĂ©e par la joie d'une jeune carmĂ©lite tarbaise.
- Jean Prat né à Tarbes (1868-1952) est un missionnaire spiritain et linguiste réputé, spécialiste des langues bantoues. à ne pas confondre avec son homonyme (1923-2005), ancien international de rugby lourdais.
- Pierre-Marie ThĂ©as (1894-1977), Ă©vĂȘque de Tarbes et Lourdes, rĂ©sistant et dĂ©portĂ©. Comme, notamment, le cardinal Gerlier, ancien Ă©vĂȘque de Tarbes, et Jules SaliĂšge, archevĂȘque de Toulouse, il est l'un des cinq Ă©vĂȘques français Ă avoir protestĂ© publiquement, avec une trĂšs grande fermetĂ©, contre les persĂ©cutions antisĂ©mites nazies. Le dimanche , alors Ă©vĂȘque de Montauban, il fait lire en chaire dans toutes les paroisses une lettre[181] dĂ©nonçant sĂ©vĂšrement les persĂ©cutions et les actes de "barbare sauvagerie" dont sont alors victimes les juifs, "traitĂ©s comme un vil troupeau", "au mĂ©pris de la dignitĂ© humaine". Il a aussi encouragĂ© et apportĂ© une assistance matĂ©rielle et morale soutenue aux juifs (faux certificats de baptĂȘmes, camouflages dans les couvents et institutions religieuses, etc). ArrĂȘtĂ© par la Gestapo en 1944, il sera internĂ© au camp de CompiĂšgne, puis libĂ©rĂ© par les AmĂ©ricains. NommĂ© Ă©vĂȘque de Tarbes et Lourdes (1947-1970), il fut l'initiateur de la grande basilique souterraine de Lourdes. DĂ©clarĂ© Juste parmi les nations par l'Ă©tat d'IsraĂ«l, son nom est inscrit au mĂ©morial de Yad Vashem, en IsraĂ«l. Monseigneur ThĂ©as est enterrĂ© dans la cathĂ©drale de Tarbes, au pied de l'autel de la Vierge.
Produits locaux
- Le haricot tarbais[182]. La Bigorre élÚve jalousement ce produit gastronomique, originaire d'Amérique Latine et introduit au XVIIIe siÚcle en vallée de l'Adour. Il lui faut un sol aux critÚres bien définis et une semence à une date précise. La cueillette se fait exclusivement à la main, gousse par gousse. Ce haricot réputé a obtenu le Label rouge en 1997 et une Indication Géographique Protégée en 2000.
- La garbure[183], plat typique de Bigorre, est une revigorante soupe aux légumes et haricots tarbais dans laquelle on cuit le confit et le "camailhou" (os du jambon du pays)[184].
- Le vin de Madiran[185] appartient Ă la mosaĂŻque des vignobles du Sud-Ouest. Il existe depuis l'Ă©poque gallo-romaine, cependant sa vĂ©ritable crĂ©ation date du XIe siĂšcle, lorsque fut fondĂ©e l'abbaye de Madiran par les moines bĂ©nĂ©dictins. Sa renommĂ©e fut Ă©tablie grĂące aux pĂšlerins de St Jacques de Compostelle qui le dĂ©couvraient en traversant la rĂ©gion. Ă cheval sur trois dĂ©partements, le Madiran est un vignoble de coteaux, d'une superficie d'environ 1 600 hectares. TrĂšs riche en tanins, c'est un vin rouge corsĂ© et charpentĂ©, rude dans sa jeunesse. AprĂšs un vieillissement, ses tanins s'assouplissent et il dĂ©veloppe des arĂŽmes plus fins, oĂč se mĂȘlent les odeurs de pain grillĂ© et d'Ă©pices.
- Le porc noir de Bigorre[186]. TrÚs ancienne race sauvée de la disparition en 1981, ce produit d'exception nécessite des conditions d'élevage en plein air qui respectent les exigences de cette race pure et s'appuie sur un savoir-faire traditionnel. Au bout de 14 mois de soins attentifs et un affinage naturel minimum de 18 mois, le Porc Noir de Bigorre donne un jambon de premier choix.
- Le jambon de Bayonne[187]. S'il est possible d'élever les porcs destinés à la production du Jambon dit « de Bayonne » dans 22 départements du Sud-Ouest de la France , la zone de transformation de ces jambons (salage, séchage, affinage, désossage) se limite à l'Indication Géographique Protégée (IGP) c'est-à -dire à une partie du Bassin de l'Adour (Pyrénées-Atlantiques, et une partie des Hautes-Pyrénées, du Gers et des Landes). C'est ainsi qu'à proximité de Tarbes (à BordÚres sur l'Echez et Louey) se trouvent deux importantes entreprises de transformation du Jambon de Bayonne.
- Le gĂąteau Ă la broche, gĂąteau bigourdan par excellence, au bon goĂ»t de feu de bois. C'est une recette rĂ©servĂ©e Ă ceux qui possĂšdent une cheminĂ©e car la cuisson se fait « Ă la broche » devant une flambĂ©e. Un cĂŽne est arrosĂ© lentement de pĂąte afin d'obtenir des couches successives, qui au bout de plusieurs heures de cuisson, donnent un gĂąteau de forme conique[188]. Il peut se conserver plus d'un mois et ne doit ĂȘtre consommĂ© qu'au bout du 3e jour avec ou sans crĂšme anglaise.
- Le fromage des Pyrénées, de chÚvre, vache, brebis ou mixte (vache-brebis). Fromage fermier, généralement moulé à la main, salé et affiné en cave fraßche.
- Le mouton « de BarÚges ».
Tarbes dans la littérature
Jean Paulhan, Les Fleurs de Tarbes ou La Terreur dans les Lettres (1936 & 1941) ;
La ville de Tarbes est citĂ©e dans le manga Zero no tsukaima chapitre 28 page 8. C'est la ville oĂč se rend le hĂ©ros pour trouver une ancienne machine de guerre. Elle est aussi le lieu d'une grande bataille.
Dans Les Trois Mousquetaires (1844), le roman d'Alexandre Dumas (PĂšre), D'Artagnan vient de Tarbes[189]. En rĂ©alitĂ©, le D'Artagnan historique est nĂ© Ă une soixantaine de kilomĂštres de lĂ , au chĂąteau de Castelmore, prĂšs de Lupiac, dans le dĂ©partement voisin du Gers. Le village d'Artagnan, d'oĂč vient la famille de sa mĂšre, et dont il a choisi de prendre le nom, est, lui, bien situĂ© dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es, Ă 20 kilomĂštres au nord de Tarbes, ce qui peut expliquer "l'erreur" du romancier. Contrairement Ă une autre erreur du romancier, Artagnan est situĂ© en Bigorre (Hautes-PyrĂ©nĂ©es) et non en BĂ©arn (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques).
Tarbes dans la peinture
- Maurice Utrillo, Tableau : Tarbes ou Winter street scene in Tarbes (1935).
HĂ©raldique
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Son blasonnement est : ĂcartelĂ© d'or et de gueules. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[18].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
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