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Tarbes

Tarbes[1] (/tĂ Êbə/ en français mĂ©ridional, /taʁb/ en standard) est une commune de Gascogne, dans le Sud-Ouest de la France. C'est aussi la prĂ©fecture du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es[2], en rĂ©gion Occitanie[3]. La ville est situĂ©e sur l'axe pyrĂ©nĂ©en, qui va de l'Atlantique Ă  la MĂ©diterranĂ©e, non loin de la frontiĂšre franco-espagnole.

Tarbes
Tarbes
La place de Verdun.
Blason de Tarbes
Blason
Tarbes
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
(préfecture)
Arrondissement Tarbes
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées
(siĂšge)
Maire
Mandat
Gérard TrémÚge (LR)
2020-2026
Code postal 65000
Code commune 65440
DĂ©mographie
Gentilé Tarbais, Tarbaises
Population
municipale
42 925 hab. (2020 en augmentation de 4,95 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 2 800 hab./km2
Population
agglomération
79 325 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 13â€Č 51″ nord, 0° 04â€Č 21″ est
Altitude 304 m
Min. 284 m
Max. 326 m
Superficie 15,33 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Tarbes
(ville-centre)
Aire d'attraction Tarbes
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Cantons de Tarbes-1, Tarbes-2 et Tarbes-3
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Tarbes
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Tarbes
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Tarbes
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Tarbes
Liens
Site web tarbes.fr

    Sur le plan historique et culturel, la commune appartient Ă  l’ancien comtĂ© de Bigorre, comtĂ© historique des PyrĂ©nĂ©es françaises et de Gascogne. ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Adour, l'Échez, la Gespe et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallĂ©e de l'Adour »), un espace protĂ©gĂ© (l'« Adour et affluents ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Tarbes est une commune urbaine qui compte 42 925 habitants en 2020. Elle est comprise dans l'agglomĂ©ration de Tarbes et fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelĂ©s les Tarbais ou Tarbaises.

    Capitale historique du comtĂ© de Bigorre[4], cette ville pyrĂ©nĂ©enne de tradition industrielle s’étend, Ă  une altitude moyenne de 304 mĂštres, au pied du massif des PyrĂ©nĂ©es, dont les sommets (Ă  commencer par le pic du Midi de Bigorre[5]) se dĂ©tachent nettement dans le paysage urbain.

    La ville a une surface relativement rĂ©duite (15,33 km2). Certaines petites communes voisines, qui jouxtent Tarbes, ont une surface supĂ©rieure, c'est notamment le cas pour Ibos (32,88 km2) ou Ossun (27,59 km2).

    Cette surface limitĂ©e explique en partie le nombre de ses habitants (42 426), appelĂ©s Tarbais et Tarbaises. En fait, Tarbes est au cƓur d'une agglomĂ©ration comprenant quatorze communes (notamment : Aureilhan, SĂ©mĂ©ac, LaloubĂšre, BordĂšres-sur-l'Échez, Soues), constituant son unitĂ© urbaine et sa banlieue immĂ©diate, qui reprĂ©sente environ 79 000 habitants. Tarbes constitue aussi la neuviĂšme aire d'attraction urbaine de la rĂ©gion Occitanie[I 1] (2018), avec 135 654 habitants.

    TournĂ©e vers les industries de pointe, notamment dans le domaine de l’aĂ©ronautique, elle dispose d'un pĂŽle universitaire intĂ©grĂ© dans le rĂ©seau de l’universitĂ© de Pau et des pays de l'Adour[6], qui comprend quatre autres villes du Bassin de l'Adour : Pau, Bayonne, Anglet et Mont-de-Marsan. Le site universitaire de Tarbes accueille aussi plusieurs formations rattachĂ©es aux universitĂ©s Toulouse II Jean-JaurĂšs / Le Mirail et Toulouse-III-Paul Sabatier. Le campus est situĂ© face aux PyrĂ©nĂ©es.

    CĂ©lĂšbre pour des productions locales telles que le haricot tarbais, Tarbes est Ă©galement une « ville-marchĂ© » et un pĂŽle spĂ©cialisĂ© dans l’industrie agroalimentaire.

    Elle est la pierre d'angle de la nouvelle communautĂ© d'agglomĂ©ration Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es, crĂ©Ă©e le , qui comprend 86 communes rĂ©unissant environ 130 000 habitants sur une surface de 615 km2, ce qui en fait la cinquiĂšme plus grande agglomĂ©ration de la rĂ©gion Occitanie.

    La ville est le siÚge historique d'un diocÚse catholique érigé au IVe siÚcle (aujourd'hui « de Tarbes et Lourdes ») correspondant au département des Hautes-Pyrénées.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Cartographies de la commune
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    Carte topographique
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique.

    Tarbes est une ville du piĂ©mont pyrĂ©nĂ©en (304 mĂštres d'altitude) sise Ă  l'extrĂȘme sud-ouest de la rĂ©gion Occitanie (latitude : 43° 13' 58" nord, longitude : 00° 04' 28" est, donc trĂšs proche du MĂ©ridien de Greenwich), Ă  la frontiĂšre sud-est de la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. La ville est situĂ©e pratiquement au centre de l'axe pyrĂ©nĂ©en Bayonne - Toulouse, dans le dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es[I 2].

    La situation géographique de Tarbes favorise, dans de nombreux domaines, des liens avec la région voisine de Nouvelle-Aquitaine, et notamment le département des Pyrénées-Atlantiques.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[7] : Aureilhan (2,2 km), SĂ©mĂ©ac (2,7 km), LaloubĂšre (2,9 km), BordĂšres-sur-l'Échez (3,6 km), Soues (3,7 km), Odos (4,3 km), Sarrouilles (4,4 km), Horgues (5,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Tarbes fait partie de l’ancien comtĂ© de Bigorre, comtĂ© historique des PyrĂ©nĂ©es françaises et de Gascogne crĂ©Ă© au IXe siĂšcle puis rattachĂ© au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comtĂ© de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattachĂ© au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[8]. Les communes limitrophes sont Andrest, Aureilhan, BordĂšres-sur-l'Échez, Bours, Ibos, Juillan, LaloubĂšre, Odos, SĂ©mĂ©ac et Soues.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[10]. Elle est drainĂ©e par l'Adour, l'Échez, la Gespe un bras de l'Echez et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 17 km de longueur totale[11] - [Carte 1].

    L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, se forme dans la vallĂ©e de Campan en Haute-Bigorre de la rĂ©union de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'Ă©coule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne Ă  Anglet, aprĂšs avoir traversĂ© 118 communes[12].

    L'Échez, d'une longueur totale de 64,1 km, prend sa source dans la commune de Germs-sur-l'Oussouet et s'Ă©coule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă  Maubourguet, aprĂšs avoir traversĂ© 26 communes[13].

    Climat

    Tarbes bĂ©nĂ©ficie, grĂące Ă  sa situation privilĂ©giĂ©e dans le bassin de l'Adour, d'un microclimat plus doux qu'Ă  Lourdes, d'une altitude plus Ă©levĂ©e et plus ensoleillĂ©. Les Ă©tĂ©s y sont chauds et souvent orageux, le printemps est pluvieux et frais alors que l'automne reste doux et ensoleillĂ© ; l'hiver quant Ă  lui est de moins en moins rigoureux mais peut quand mĂȘme rĂ©server des surprises. Le record de froid a Ă©tĂ© enregistrĂ© en avec une tempĂ©rature sous abri de −17,9 °C ; Ă  l'inverse, on a enregistrĂ© +39,2 °C en .

    VilleEnsoleillementPluieNeigeOrageBrouillard
    Paris1 630 h/an642 mm/an15 j/an19 j/an13 j/an
    Nice2 720 h/an767 mm/an1 j/an31 j/an1 j/an
    Toulouse2 030 h/an656 mm/an7 j/an26 j/an44 j/an
    Tarbes1 940 h/an975 mm/an9 j/an29 j/an31 j/an
    Moyenne nationale1 973 h/an770 mm/an14 j/an22 j/an40 j/an
    Statistiques 1981-2010 et records Station TARBES-LOURDES-PYRENEES (65) Alt: 360m 43° 11â€Č 12″ N, 0° 00â€Č 00″ E
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1 1,5 3,7 5,6 9,5 12,8 14,9 14,9 11,9 8,7 4,3 1,8 7,6
    Température moyenne (°C) 5,6 6,4 8,9 10,7 14,5 17,8 20 20,1 17,4 13,8 9 6,4 12,6
    Température maximale moyenne (°C) 10,3 11,3 14,2 15,8 19,5 22,8 25,1 25,2 22,8 19 13,7 11 17,6
    Record de froid (°C)
    date du record
    −17,9
    08.1985
    −14,4
    11.1956
    −9,8
    06.1971
    −3,4
    13.1958
    −1,8
    01.1960
    2,3
    03.1962
    5,9
    08.1954
    5,3
    30.1956
    0,7
    25.2002
    −3,3
    25.2003
    −9,6
    23.1988
    −13,4
    28.1962
    −17,9
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22,6
    28.1966
    29,2
    29.1960
    29,1
    17.1947
    30,1
    30.2005
    34,1
    22.2022
    39,2
    18.2022
    38,8
    18.2022
    39
    13.2003
    37,3
    12.2022
    33,8
    02.1985
    27,6
    23.1992
    26,1
    24.1983
    39,2
    2022
    Ensoleillement (h) 118,3 129,2 169,2 170,2 189,1 197,9 204,9 206 189,8 150,6 117,5 108,7 1 951,2
    PrĂ©cipitations (mm) 95 81,1 87 111,7 111,6 78 56 68,1 71,6 88,1 102,5 96,7 1 047,4
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 1 mm 10,6 9,4 10,2 12,5 13,1 9,5 7,1 8,5 8,6 10,6 10 10,3 120,3
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 5 mm 6 4,5 5,3 7,2 6,9 4,5 3,2 3,9 4,4 5,6 6,2 5,9 63,6
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 10 mm 3,5 2,7 2,7 4,1 3,8 2,6 1,6 2,1 2,4 3 3,8 3,4 35,8
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 65344001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base

    Paysages

    La chaßne des Pyrénées vue de Tarbes.

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15]. Dans ce cadre, la commune fait partie[16]. Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : l'« Adour et affluents », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 215,8 ha[17].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallĂ©e de l'Adour »[19], d'une superficie de 2 694 ha, un espace oĂč les habitats terrestres et aquatiques abritent une flore et une faune remarquable et diversifiĂ©e, avec la prĂ©sence de la loutre et de la Cistude d'Europe[20].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensĂ©es sur la commune[21] : « l'Adour, de BagnĂšres Ă  Barcelonne-du-Gers » (2 786 ha), couvrant 59 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[22] et le « rĂ©seau hydrographique de l'Échez » (392 ha), couvrant 26 communes dont trois dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et 23 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 4] - [21] : l'« Adour et milieux annexes » (3 634 ha), couvrant 60 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[24].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Tarbes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [25] - [I 3] - [26]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Tarbes, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 15 communes[I 4] et 79 325 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[I 5] - [I 6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 7] - [I 8].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (88,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (85,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (67 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (19,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,9 %), prairies (3,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,4 %), terres arables (1,1 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Quartiers

    La ville est découpée en treize grands quartiers, et propose une mairie annexe (LaubadÚre) et pour des raisons de statistiques et de recensement de la population, Tarbes est divisée par l'INSEE en 24 sous quartiers[28].

    Grands quartiers

    1. Sainte-Anne
    2. Centre-ville
    3. Ormeau-Figarol
    4. La Gespe
    5. Solazur
    6. Zone d'activité Bastillac-Cognac
    7. Urac-SendĂšre
    8. LaubadĂšre
    9. Saint-Antoine
    10. Arsenal
    11. Martinet
    12. Mouysset
    13. Zone d'activité Kennedy

    Voies de communication et transports

    Transports et activités aériens

    Tarbes bénéficie de deux plateformes aériennes.

    • L'aĂ©roport international de Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es[29] (code AITA : LDE ‱ code OACI : LFBT). SituĂ© Ă  10 km du centre de Tarbes, il comprend une grande aĂ©rogare principale sur deux niveaux et, Ă  proximitĂ© de celle-ci, une aĂ©rogare de 500 m2 consacrĂ©e Ă  l'aviation d'affaire et privĂ©e. L'aĂ©roport est desservi par Volotea[30] qui assure deux liaisons aĂ©riennes par jour (semaine et week-end) avec Paris-Orly. Brussels Airlines assure, elle, deux vols hebdomadaires sur Bruxelles. Ryanair dessert Londres-Stansted (5 vols hebdomadaires), Milan (3 vols hebdomadaires), Cracovie, Rome (2 vols hebdo. chacune), et enfin Albastar[31] propose quant Ă  elle 2 vols par semaine vers Rome, Naples et Palerme. L'aĂ©roport propose Ă©galement des vols charters saisonniers en provenance et Ă  destination, principalement, des plus grandes villes europĂ©ennes. L’aĂ©roport a Ă©tĂ© gĂ©rĂ© de 2017 jusqu'Ă  2021 par le groupe EDEIS[32] - [33]. Il est maintenant gĂ©rĂ© par la SociĂ©tĂ© Publique Locale AĂ©roportuaire RĂ©gionale. L'aĂ©roport est propriĂ©tĂ© de Pyrenia, un syndicat mixte composĂ©e du Conseil RĂ©gional Occitanie, du Conseil DĂ©partemental des Hautes-PyrĂ©nĂ©es et de la CommunautĂ© d’AgglomĂ©ration Tarbes Lourdes PyrĂ©nĂ©es[34].
    • AĂ©roport de Tarbes
    • L'aĂ©rodrome de Tarbes-LaloubĂšre[35] (code OACI : LFDT). SituĂ© au sud, face aux PyrĂ©nĂ©es, Ă  deux kilomĂštres du centre de Tarbes, il est rĂ©servĂ© Ă  la pratique d’activitĂ©s de loisirs et de tourisme. L'aĂ©rodrome accueille plusieurs structures, notamment : l’aĂ©ro-club de Bigorre[36], l'association d'aĂ©romodĂ©lisme Tarbes-Bigorre, l'association vĂ©livole de Tarbes (vol Ă  voile)[37], le Centre Ă©cole de parachutisme de la Bigorre[38], l'Association tarbaise de constructeurs amateurs d'aĂ©ronefs.

    La plateforme abrite également le détachement aérien de gendarmerie de Tarbes chargé, entre autres missions, du secours en montagne, avec son hélicoptÚre EC 145[39].

    Les unités commandos des deux régiments parachutistes basés à Tarbes, le 1er RHP et le 35e RAP[40], l'utilisent aussi ponctuellement pour leurs sauts de précision en chute libre.

    Transport ferroviaire - SNCF

    Le TGV relie plusieurs fois par jour la gare de Tarbes à celle de Paris-Montparnasse moyennant un voyage de six heures. Il permet également de rallier Bordeaux en trois heures[41]. Cette offre est complétée par celle des TER et Intercités de nuit (ex-Lunéa) permettant des échanges importants avec Toulouse, Pau, Bayonne et la cÎte basque. Ces derniers assurent encore des liaisons sans changement de train entre Paris-Austerlitz et Irun, en Espagne.

    Une navette électrique et gratuite relie la gare à l'hypercentre, place de Verdun, puis rue Maréchal-Foch.

    Autoroute et routes

    Tarbes est desservie par l'autoroute A64 (« La Pyrénéenne » ; code européen E80), qui relie l'Atlantique (Briscous) à Toulouse. Elle est accessible de Tarbes par deux échangeurs Tarbes-Ouest (no 12) et Tarbes-Centre / Tarbes-Est (no 13).

    En direction de Toulouse (155 km), elle permet de rallier gratuitement Tournay ou Capvern et, en direction de Bayonne (154 km), de rejoindre Pau (45 km) qui est aussi accessible depuis la RD 817. Notons qu'Ă  la hauteur de Pau, un Ă©changeur permet de rejoindre Langon et Bordeaux par l'autoroute A65 (autoroute de Gascogne, code europĂ©en E7)

    Tarbes-Ouest (no 12) est la bretelle de sortie qui permet un accĂšs direct Ă  Lourdes (21 km de Tarbes) et aux PyrĂ©nĂ©es, par la RN 21.

    En grande partie rĂ©alisĂ©e en 2×2 voies entre Tarbes et Lourdes, la RN 21 est prolongĂ©e, au sud, par une autre 2x2 voies (RD 821) entre Lourdes et ArgelĂšs-Gazost (14 km), dans les PyrĂ©nĂ©es. D'ArgelĂšs-Gazost, on a un accĂšs direct Ă  Luz-Saint-Sauveur (Ă  53 km de Tarbes) et au cirque de Gavarnie et la BrĂšche de Roland (72 km de Tarbes), Ă  proximitĂ© de la frontiĂšre espagnole, dans le parc national des PyrĂ©nĂ©es. La RN 21 a donc une grande importance sur le plan Ă©conomique et touristique.

    La RD 935 et la RD 8 permettent, elles, de se rendre Ă  BagnĂšres-de-Bigorre (22 km) et Ă  des stations de sports d'hiver comme La Mongie (47 km).

    Périphérique/rocades

    À Tarbes mĂȘme, les dĂ©placements sont facilitĂ©s par un boulevard faisant le tour de ville ; le dĂ©veloppement rĂ©cent des diffĂ©rents pĂŽles d'activitĂ© autour de Tarbes a favorisĂ© la crĂ©ation de la rocade Sud-Ouest qui a Ă©tĂ© prolongĂ©e au nord jusqu'Ă  la D 935 (route de Bordeaux) et la RN 21 (route d'Auch) ; une rocade Sud-Est Ă©galement en projet entre l'Ă©changeur de Tarbes-Est vers Juillan et l'aĂ©roport. Enfin une rocade Est est Ă  l'Ă©tude, qui reliera SĂ©mĂ©ac Ă  Orleix.

    RĂ©seaux de bus

    La gare routiÚre de Tarbes est située à proximité de la gare SNCF et bénéficie de la navette électrique gratuite de celle-ci pour l'accÚs à l'hypercentre.

    RĂ©seau de bus nationaux et internationaux

    Tarbes est l'une des étapes des réseaux de bus nationaux et internationaux (Loi Macron) sur la ligne Saint-Sébastien (Espagne), Hendaye, Bayonne, Toulouse.

    Réseau régional « liO »

    Les lignes intermodales d'Occitanie constituent le réseau de transport interurbain de la région Occitanie. Le réseau liO relie plusieurs communes du département des Hautes-Pyrénées (notamment, BagnÚres-de-Bigorre, Lourdes, Luz-Saint-Sauveur, BarÚges, Gavarnie, Lannemezan, Saint-Lary, Vic-en-Bigorre, Maubourguet) ainsi que la commune de Pontacq dans le département des Pyrénées-Atlantiques.

    Réseau de bus urbains « TLP Mobilités »
    TLP Mobilités.

    Les communes de Tarbes et de sa banlieue sont desservies par un réseau de bus dénommé TLP Mobilités[42]. Une navette électrique gratuite relie la gare SNCF et la gare routiÚre à l'hypercentre.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Tarbes est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque industriel[43]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[44].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Adour et l'Échez. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[45]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1989, 1997, 1999, 2005, 2009, 2014, 2019 et 2021[46] - [43].

    Tarbes est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. L’emploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. D’abord le code forestier et l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent l’emploi du feu Ă  moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. L’écobuage est quant Ă  lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[47].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tarbes.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[48].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 6 966 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 6 966 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[49] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[50].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[43].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[51].

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[52].

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Tarbes.

    La ville est nommĂ©e pour la premiĂšre fois au Ve siĂšcle comme Civitas Turba ubi castrum Bigorra, puis sous le nom de Turba au Ve siĂšcle (sans doute une erreur pour Tarba) sans doute une dĂ©formation arabe pour la tourbe. C’était une citĂ© importante de la Novempopulanie. GrĂ©goire de Tours au VIe siĂšcle la nomme Talvam vicum. Au Moyen Âge, elle fut appelĂ©e Tarbe (1214), Tursa, Tarvia (1284) ou encore Tarbia. À ne pas confondre avec les Tarbelles, dont la capitale Ă©tait Dax.

    Selon une carte de la Bigorre aux premiers siÚcles de l'occupation romaine[53], Tarbes se nommait Vicus Talva, posée dans le sillon du fleuve Atur (Adour).

    En occitan, la commune porte le nom de Tarba.

    Origine légendaire du nom

    La lĂ©gende veut que la reine d'Éthiopie, Tarbis, proposa son amour Ă  MoĂŻse et que celui-ci le refusa. Inconsolable, elle dĂ©cida de quitter son trĂŽne et de cacher au loin sa dĂ©ception. AprĂšs bien des pĂ©rĂ©grinations, elle arriva en Bigorre et fit construire au bord de l'Adour sa demeure pour fonder la ville de Tarbes, et sa sƓur, sur les bords du Gave, fit surgir Lourdes.

    Histoire

    Protohistoire

    Fondation de villa antique au quartier de l’Ormeau.

    Au IIIe siÚcle av. J.-C., les fondations de la cité tarbaise voient le jour, d'aprÚs les témoignages des vestiges exhumés du sous-sol. Par nécessité pour le commerce du sel, des marchands vraisemblablement aquitains cheminaient sur le piémont pyrénéen. Pour continuer leur route, ils devaient emprunter un gué afin de franchir l'Adour descendu de la montagne. Il était plus prudent de fractionner les charges pour franchir le gué à la suite duquel une pause était nécessaire. Le fond de la vallée était dominé par une émergence sablonneuse qui incita les hommes à s'y établir.

    Antiquité

    Puis, Tarba ou Turba connaßt une colonisation romaine et se dote de villas antiques et de grands domaines agricoles, découverts notamment dans le quartier de l'Ormeau. L'existence d'un artisanat se vérifie par les restes d'ateliers de potiers et de tisserands. Le noyau urbain, quant à lui, assume des fonctions administratives et sera doté d'une église paléo-chrétienne dÚs le IVe siÚcle.

    Moyen Âge

    Carte des fiefs de Gascogne vers 1150.

    Aux Ve et VIe siÚcles, sous l'effet des invasions barbares qui déferlent par vagues successives, la ville se rétracte autour du castrum, dont un vestige subsiste dans la cour arriÚre de la préfecture.

    Vers 840, les Vikings mĂšnent un raid dĂ©vastateur Ă  la suite duquel l'Ă©vĂȘque de Bigorre relĂšve la ville en commençant par la cathĂ©drale, appelĂ©e avec originalitĂ©, la SĂšde.

    À la fin du XIIe siĂšcle, le comte de Bigorre s'installe dans son chĂąteau fort de Tarbes, entraĂźnant Ă  sa suite la cour de justice. Puis la capitale de la Bigorre reçoit une sĂ©nĂ©chaussĂ©e royale.

    Deux maisons nobles fondent au XIIIe siÚcle, hors les murs, l'une le couvent des cordeliers prÚs de CarrÚre Longue, l'autre celui des Carmes au voisinage du Bourg Crabé.

    À la fin des siĂšcles mĂ©diĂ©vaux, la ville se compose de six bourgs fortifiĂ©s sĂ©parĂ©ment, juxtaposĂ©s et alignĂ©s sur un axe ouest-est, dont le noyau primitif est ordonnĂ© autour de la cathĂ©drale. On dĂ©nombre ainsi la SĂšde, CarrĂšre Longue, Maubourguet, Bourg Vieux flanquĂ© Ă  l'est du chĂąteau comtal, Bourg Neuf, Bourg CrabĂ©, chacun entourĂ© de ses propres murailles.

    Durant les guerres de Religion, en 1569, les troupes de Jeanne d'Albret incendient la cathĂ©drale, les couvents et autres Ă©glises ainsi que l'Ă©vĂȘchĂ©. MalgrĂ© les destructions stratĂ©giques pour tenter d'assurer la dĂ©fense du Bourg Vieux, les habitants sont massacrĂ©s.

    Époque moderne

    Au XVIIe siÚcle, aprÚs la peste et les problÚmes de logement des gens de guerre, Tarbes assure son renouveau avec la reconstruction du palais épiscopal en 1652 (hÎtel de la préfecture aujourd'hui), la fondation d'un troisiÚme hÎpital en 1690 et de deux nouveaux couvents (capucins et ursulines). L'irrigation des terres et la force hydraulique utilisée par les artisans sont produites par le systÚme de canaux dérivés de l'Adour.

    Le XVIIIe siĂšcle annonce un essor dĂ©mographique, le dĂ©veloppement de l'agriculture, de l'artisanat et du commerce. La ville s'Ă©tend et des quartiers nouveaux apparaissent (comme l'actuelle rue MarĂ©chal-Foch). Ensuite, l'AssemblĂ©e constituante dont fait partie Bertrand BarĂšre de Vieuzac (dĂ©putĂ© de la Bigorre aux États GĂ©nĂ©raux) dĂ©cide de la rĂ©forme administrative et Tarbes en bĂ©nĂ©ficie en devenant chef-lieu du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es.

    XIXe siĂšcle

    Gare de Tarbes vers 1900.
    Marché Brauhauban vers 1900.
    Image ancienne de l'arsenal.

    Prérogatives d'un chef-lieu

    À partir de 1800, Tarbes devient le siĂšge d'une prĂ©fecture (accroissement de son rĂŽle administratif et de ses fonctions). En 1806, NapolĂ©on Ier rĂ©tablit le haras national de Tarbes et Ă  partir du cheval tarbais donne naissance Ă  la race anglo-arabe. En 1859, Tarbes est reliĂ©e Ă  Paris par voie ferrĂ©e.

    Legs

    Au XIXe siÚcle, différents legs enrichissent les espaces publics tarbais
 En 1853, Placide Massey lÚgue à la ville le jardin éponyme encore inachevé[54]. En 1877, une donation de l'ancien maire Antoine Brauhauban est à l'origine de la construction d'une imposante halle portant son nom (ce bùtiment a cependant été détruit en 1970 pour y établir un parking aérien en dessous duquel continue à se tenir un marché animé, y compris le dimanche)[55]. La fin du XIXe siÚcle voit encore l'élévation des deux fontaines (Quatre vallées et les Sources de l'Amour) de la place Marcadieu, héritage de la bienfaitrice Félicitée Duvignau.

    DĂ©veloppement industriel

    AprÚs la guerre de 1870-1871, le général VerchÚre de Reffye transforme l'atelier expérimental de Meudon (transféré par train à Tarbes) en atelier de construction d'artillerie (appelé Arsenal par les Tarbais). Ainsi, Tarbes devient une ville industrielle et ouvriÚre mais affirme également sa vocation militaire par la construction des quartiers Larrey, Soult et Reffye.

    XXe siĂšcle

    Pendant la PremiÚre Guerre mondiale, Tarbes intensifie sa production en artillerie du fait de son positionnement géographique en arriÚre-pays. Le maréchal Foch, commandant-en-chef de toutes les armées alliées, maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne, est né à Tarbes en 1851.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, le , Tarbes, situĂ©e en Zone Libre, accueille l'École de cavalerie de Saumur[56], dĂ©nommĂ©e Ă  l'Ă©poque "École d'application de la cavalerie et du train". C'est de cette Ă©cole que sont issus les fameux "Cadets de Saumur" qui se sont illustrĂ©s par d’hĂ©roĂŻques combats sur la Loire en , avec d'autres unitĂ©s françaises. Elle se rĂ©organisera au Quartier Soult, aujourd'hui occupĂ© par le 35e RĂ©giment d'Artillerie Parachutiste, jusqu'Ă  sa dissolution en . En effet, le , les Allemands envahissent la zone libre Ă  la suite du dĂ©barquement alliĂ© en Afrique du Nord. Le , l’ArmĂ©e d’Armistice est dĂ©mobilisĂ©e. Tarbes Ă©tant en zone libre, dĂ©sormais envahie, l'École est dissoute. Durant ces deux annĂ©es passĂ©es Ă  Tarbes, elle formera de nombreux officiers qui rejoindront plus tard les Forces Françaises Libres (FFL). L'École se reconstituera Ă  Saumur (Maine-et-Loire), en 1945, sous l'appellation d’ École d’application de l’arme blindĂ©e et de la cavalerie devenue, en 2009, l'École de cavalerie (de Saumur). Le choix de Tarbes, en 1940, est liĂ© Ă  l'important Haras national de la ville et au "cheval tarbais" (aussi appelĂ© cheval Navarrin) qui fut traditionnellement le cheval de la cavalerie française. Ce lien avec la cavalerie se retrouve, aujourd'hui encore, avec l'implantation Ă  Tarbes, depuis 1961, du 1er rĂ©giment de Hussards Parachutistes, l'unique rĂ©giment français de cavalerie parachutiste, composĂ© de blindĂ©s lĂ©gers aĂ©rotransportables.

    C'est aussi Ă  Tarbes, le 2 octobre 1945[57], que le brigadier Mike Calvert, commandant les commandos SAS ("Special Air Service") britanniques , transfĂšre les 3e et 4e rĂ©giments SAS, composĂ©s de volontaires français libres, de l'armĂ©e britannique Ă  l'armĂ©e française. En effet, contrairement Ă  une idĂ©e rĂ©pandue, Ă  la fin de la guerre, les SAS, sous commandement britannique, comprenaient deux rĂ©giments britanniques (1er et 2e SAS), deux rĂ©giments français (3e et 4e SAS) et un rĂ©giment belge (5e SAS). À noter que sur les 215 premiers engagĂ©s SAS français en 1942, seuls 22 Ă©taient encore vivants en 1945. Le 3e SAS devint le 3e rĂ©giment de chasseurs parachutistes (3e RCP)[58] , le 4e SAS devint le 2e rĂ©giment de chasseurs parachutistes (2e RCP)[59].

    La RĂ©sistance civile fait Ă©galement partie du quotidien de la ville de Tarbes, Ă  qui la Croix de guerre a Ă©tĂ© attribuĂ©e. D'ailleurs, Maurice TrĂ©lut, maire "modĂ©rĂ©" de Tarbes de 1935 Ă  1944, est mort dĂ©portĂ© Ă  Buchenwald pour avoir aidĂ© de nombreux juifs, avec la complicitĂ© active des religieuses et du directeur de l'hĂŽpital de la ville. Maurice TrĂ©lut a Ă©tĂ© reconnu " juste parmi les nations" par l'État d'IsraĂ«l. Son nom est gravĂ© sur le mur d'honneur du mĂ©morial de Yad Vashem.

    AprÚs le retour de la paix, l'industrie est diversifiée, et on constate une expansion de la démographie, jusque dans les années 1980. L'Arsenal[60] a progressivement disparu au fil des restructurations liées, notamment, à la disparition de l'URSS.

    Cependant, Tarbes demeure une ville à fort caractÚre militaire avec la présence de ses deux régiments parachutistes: le 1er Régiment de Hussards Parachutistes (1er RHP) et le 35e Régiment d'Artillerie Parachutiste (35e RAP). réguliÚrement sollicités pour participer aux opérations extérieures (Opex).

    XXIe siĂšcle

    Aujourd'hui, Tarbes est devenue une ville universitaire dont l'activitĂ© principale relĂšve dĂ©sormais du secteur tertiaire. En effet, l'Arsenal, principale activitĂ© industrielle de la ville (3 150 salariĂ©s en 1987), a Ă©tĂ© fermĂ© dans le cadre de la restructuration de l'industrie de dĂ©fense. Le site a fait l'objet d'un rĂ©amĂ©nagement pour accueillir des activitĂ©s industrielles et tertiaires. La ville a Ă©tĂ© fortement affectĂ©e, sur les plans Ă©conomique et dĂ©mographique, par cette fermeture non compensĂ©e par l'État.

    Politique et administration

    Tribunal de grande instance de Tarbes.

    Tarbes est le chef-lieu du département des Hautes-Pyrénées et concentre divers services publics dont le Tribunal de grand instance, une succursale de la Banque de France, la Chambre de Commerce et d'Industrie locale, la Chambre de métiers et de l'artisanat et des services...

    En 2016, la commune de Tarbes a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[61] pour la 6e fois consécutive.

    Tendances politiques et résultats

    L’histoire municipale de Tarbes sous la Ve RĂ©publique a Ă©tĂ© marquĂ©e par plusieurs alternances.

    À l’occasion des Ă©lections de 1959, le maire socialiste sortant, Marcel BilliĂšres, est victime de la bonne tenue du Parti communiste mais surtout de la poussĂ©e de la droite, qui parvient Ă  s’emparer de la mairie avec l’élection de Paul Boyrie. Ce dernier est confortablement rĂ©Ă©lu en 1965 (58,4 %) et 1971 (55,2 %). Mais son dĂ©cĂšs brutal Ă  quelques semaines des Ă©lections de 1977 sĂšme la confusion dans les rangs de la majoritĂ© sortante.

    Lors de ce scrutin, le communiste Paul Chastellain l’emporte dĂšs le premier tour (50,6 %), Ă  la tĂȘte d’une liste d’union de la gauche. Il est rĂ©Ă©lu en 1983 avec 54,8 % face Ă  Jean JournĂ© (UDF-RPR), mais est emportĂ© par une crise cardiaque pendant le dĂ©pouillement. Raymond Erraçarret (PCF) est alors Ă©lu maire par le conseil municipal. Le nouvel Ă©dile retrouve son fauteuil en 1989 avec 54,1 % face Ă  Jean JournĂ© (UDF-RPR), puis de façon plus Ă©triquĂ©e (51,3 %) en 1995, face Ă  GĂ©rard TrĂ©mĂšge (UDF-RPR).

    2001 marque alors une nouvelle alternance : GĂ©rard TrĂ©mĂšge, aprĂšs une fusion des listes DL-UDF et RPR, devient maire avec 50,1 % des suffrages (26 voix d'avance) ; il est rĂ©Ă©lu le sous l'Ă©tiquette UMP-Parti Radical « valoisien » avec cette fois-ci 54,3 % (1 705 voix d'avance sur Jean Glavany) et de nouveau le , cette fois-ci dĂšs le premier tour avec 52,95 % des suffrages.

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération[62]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Pierre Cohou SE
    mai 1953 Pierre Bruzaud-Grille MRP MĂ©decin
    mai 1953 Raymond PeyrĂšs PCF Ajusteur-outilleur
    mars 1959 Marcel BilliĂšres SFIO Directeur du centre hospitalier de Tarbes
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Tarbes-Nord (1958 → 1964)
    mars 1959 février 1977
    (décÚs)
    Paul Boyrie RI
    mars 1977 [63]
    (décÚs)
    Paul Chastellain PCF Ancien ouvrier ajusteur Ă  l'Arsenal
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Tarbes-Nord (1964 → 1973)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Tarbes-3 (1973 → 1983)
    mars 2001 Raymond Erraçarret PCF Instituteur
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Tarbes-1 (1979 → 1985)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Tarbes-3 (1988 → 2001)
    mars 2001 En cours
    (au [64])
    Gérard TrémÚge UDF puis
    UMP-LR
    Dirigeant d'une société d'expertise comptable
    Conseiller rĂ©gional de Midi-PyrĂ©nĂ©es puis d'Occitanie (2004 → 2020)
    PrĂ©sident (2008 → 2014) puis vice-prĂ©sident du Grand Tarbes (2014 → 2017)
    PrĂ©sident de la CA Tarbes Lourdes PyrĂ©nĂ©es (2017 → )

    Cantons

    Tarbes est le chef-lieu de trois cantons (ne regroupant que des quartiers de Tarbes), eux-mĂȘmes rĂ©partis sur les deux circonscriptions Ă©lectorales des Hautes-PyrĂ©nĂ©es : les cantons I et III dans la premiĂšre, et le canton II dans la seconde :

    Avant le redécoupage cantonal de 2014 en France, Tarbes comprenait deux autres cantons :

    Intercommunalité

    Depuis le , Tarbes a intĂ©grĂ© la communautĂ© d'agglomĂ©ration Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es d'environ 125 000 habitants, ce qui en fait la 5e de la rĂ©gion Occitanie / PyrĂ©nĂ©es-MĂ©diterranĂ©e.

    Jumelages

    La ville de Tarbes est jumelée avec les villes de :

    • Blason de Huesca.
      Blason de Huesca.
    • Blason d'Altenkirchen.
      Blason d'Altenkirchen.

    Équipements et services publics

    Espaces publics

    Jardin Massey.

    Tarbes est une ville verte. Avec une surface totale d'espaces verts de 83 hectares, elle permet d'apporter par habitant une surface moyenne de 19,30 m2 d'espaces verts.

    Tarbes a obtenu sa quatriĂšme fleur en 2002 dans le cadre du concours des villes et villages fleuris et cherche Ă  conserver cette distinction. Tarbes a Ă©galement obtenu le Grand-Prix national de fleurissement[65]

    Elle s'honore de plusieurs parcs arborés et fleuris.

    Jardin Massey

    Mini-ferme du jardin Massey.

    ClassĂ© « Jardin remarquable » par le ministĂšre de la Culture, le Jardin Massey couvre plus de 11 hectares et offre une oasis de verdure en plein cƓur de la ville. Il abrite de nombreuses variĂ©tĂ©s d'arbres. Son concepteur, le botaniste Placide Massey, nĂ© (1777) et mort (1853) Ă  Tarbes, fut l'intendant des jardins de la Reine Hortense puis le directeur des Parcs de Versailles, Trianon, SĂšvres et Saint-Cloud. Le jardin fut lĂ©guĂ©, ainsi que la grande demeure attenante de style oriental, Ă  la ville de Tarbes par son propriĂ©taire en 1853. Ouvert au public, le jardin abrite des arbres datant des annĂ©es 1830. On y trouve des essences variĂ©es, des conifĂšres et des cĂšdres. Outre les richesses botaniques, le jardin Massey accueille un musĂ©e[66], le cloĂźtre de l'abbaye de Saint-Sever-de-Rustan, l'École SupĂ©rieure d'Art de Tarbes, une orangerie, un parc animalier, un kiosque Ă  musique. Selon la saison, il est possible de visiter le Jardin Massey en calĂšche et en petit train. C'est ainsi un espace de dĂ©tente privilĂ©giĂ© voisin de la salle d'exposition du Carmel, de la mĂ©diathĂšque Louis-Aragon et des courts de tennis du parc Berrens[67].

    Parc des Haras

    Le parc des Haras, ancien haras national, créé sous Napoléon en 1806 et racheté par la ville en 2016. Ce parc classé de 9 ha, au centre-ville, comprend un certain nombre de bùtiments rénovés. Une activité équestre y est maintenue. Situé au centre-ville, chaque année en été, il accueille Equestria[68], le festival de la création équestre.

    Parc Bel-Air

    Le parc Bel-Air.

    Le parc Bel-Air couvre une surface de 3,5 ha avec une grande pelouse centrale qui dégage de belles perspectives sur les Pyrénées. Il comprend un plan d'eau alimenté par une belle cascade, des aires de jeux pour enfants, des coins repos équipés de bancs. L'ensemble ponctué d'arbres remarquables, est un lieu de quiétude et de promenade trÚs apprécié des usagers. Au centre du parc Bel Air, trÎne l'ancien chùteau Delong mieux connu aujourd'hui comme étant « la villa Bel Air », devenue centre de loisir pour enfants. Le parc de la Sellerie (1 ha), à l'aspect plus urbain, lui est adossé, séparé par une route[69].

    Parc Paul-Chastellain

    Le parc Paul-Chastellain.

    Le parc Paul-Chastellain est un parc paysager de 2,3 ha, créé au milieu du XIXe siÚcle avec la villa Fould. Il comprend un plan d'eau alimenté par des cascades et de grandes pelouses qui dégagent de belles perspectives sur la villa. Il est traversé par une belle allée cavaliÚre, plantée de platanes, qui reliait autrefois la villa aux écuries situées au sud du parc. De nombreux arbres et glycines centenaires subsistent. Une aire de jeux pour enfants a été aménagée en lisiÚre du plan d'eau. Le parc renferme le siÚge administratif du parc national des Pyrénées.

    Parc Raymond-Erraçarret

    Le parc Raymond-Erraçarret[70] est un espace vert de 7 ha qui unit la zone universitaire aux quartiers Bastillac et Solazur.

    Parc des Bois-Blancs

    Au sein du quartier de LaubadĂšre, le parc des Bois-Blancs (1,6 ha) est, de mĂȘme, une crĂ©ation contemporaine. Il comprend cinq Ăźlots symbolisant les cinq continents auquel s'ajoute un Ăźlot central servant Ă  accueillir des manifestations. Des espaces vouĂ©s au jeu et au sport agrĂ©mentent la zone consacrĂ©e Ă  l'Europe[71].

    Divers

    La statue de Larrey.

    Le long des verdoyantes et arborĂ©es allĂ©es MarĂ©chal-Leclerc (1,5 ha) sont rassemblĂ©s divers monuments commĂ©morant les deux guerres mondiales dont la statue Ă©questre du marĂ©chal Foch, nĂ© Ă  Tarbes. On y trouve aussi une statue de Dominique-Jean Larrey (1766-1842), nĂ© Ă  BeaudĂ©an (Hautes-PyrĂ©nĂ©es), Ă  une trentaine de kilomĂštres de Tarbes. Ce mĂ©decin et chirurgien militaire bigourdan, baron d'Empire est le pĂšre de la mĂ©decine d'urgence. NapolĂ©on le qualifiait dans son testament d' « homme le plus vertueux que j'aie connu »[72]. Le nom de Dominique Larrey est inscrit sur le pilier sud de l'Arc de Triomphe de l'Étoile, Ă  Paris.

    Le chemin des berges de l'Adour, encore appelé CaminAdour, constitue un espace de promenade de 11 ha, aménagé, trÚs apprécié des Tarbais. Il est équipé d'un parcours sportif,

    Écoles maternelles

    Pour le premier degré d'éducation, Tarbes possÚde 19 écoles maternelles : 15 publiques et 4 privées.

    Écoles primaires

    Tarbes dispose également de 16 écoles primaires : 12 publiques et 4 privées.

    CollĂšges

    Pour l'enseignement secondaire, Tarbes dénombre 6 collÚges publics ainsi que 2 collÚges privés.

    Lycées

    Le second cycle du second degré est assuré par 6 lycées publics et 4 lycées privés.

    Établissements d'enseignement supĂ©rieur - PĂŽle universitaire

    Tarbes dispose d'un important pĂŽle universitaire[73]. Outre les nombreuses offres dĂ©bouchant sur un brevet de technicien supĂ©rieur (BTS), et les classes prĂ©paratoires aux grandes Ă©coles (CPGE) proposĂ©es par les lycĂ©es publics et privĂ©s, Tarbes accueille plusieurs Ă©tablissements d'enseignement supĂ©rieur, situĂ©s pour la plupart sur le campus implantĂ© face aux PyrĂ©nĂ©es. Compte tenu de sa situation gĂ©ographique, Ă  la frontiĂšre de deux rĂ©gions, le pĂŽle universitaire tarbais est liĂ©, Ă  la fois, Ă  l'acadĂ©mie de Bordeaux car il est partie intĂ©grante de l'universitĂ© de Pau et des pays de l'Adour, et Ă  l'acadĂ©mie de Toulouse puisqu'il comprend aussi des Ă©tablissements rattachĂ©s aux universitĂ©s : Toulouse-II-Jean-JaurĂšs (Anciennement Toulouse-Mirail) et Toulouse-III-Paul-Sabatier. Au total, la ville accueille environ 6 000 Ă©tudiants[74].

    École nationale d'ingĂ©nieurs de Tarbes
    Entrée et bùtiment administratif de l'INP-ENIT.

    L'École nationale d'ingĂ©nieurs de Tarbes (ENIT)[75] est associĂ©e Ă  l'institut national polytechnique de Toulouse. Son projet pĂ©dagogique vise Ă  former des ingĂ©nieurs polyvalents, du gĂ©nie mĂ©canique au gĂ©nie industriel, de forte culture et ouverture, capables de concevoir, de mettre en Ɠuvre et de conduire des systĂšmes industriels et des Ă©quipements de production, dans le respect de l'environnement et de la sĂ©curitĂ©[76].

    École de gestion et de commerce de Tarbes

    L'École de gestion et de commerce est un Ă©tablissement gĂ©rĂ© par la chambre de commerce et d'industrie de Tarbes. Elle dĂ©livre des bachelors en « Business and Management »[77].

    Université Toulouse III-Paul-Sabatier

    Différentes structures et formations implantées à Tarbes sont rattachées à l'Université Toulouse-III-Paul-Sabatier (UPS).

    Ainsi, l'institut universitaire de technologie de Tarbes, interne à l'UPS, dispense : 6 BUT (bachelor universitaire de technologie) et 12 licences professionnelles dans les domaines du multimédia, de la mécanique, du développement durable, des systÚmes électriques, du commerce, de la gestion et du tourisme. Une licence de physique (bac+3) et un master en entrepreneuriat (bac+5) de l'université Toulouse-III-Paul-Sabatier sont également délocalisés à l'IUT de Tarbes[78] - [79].

    Institut national supérieur du professorat et de l'éducation

    L'institut national supĂ©rieur du professorat et de l'Ă©ducation (INSPÉ) Toulouse Occitanie-PyrĂ©nĂ©es est un Ă©tablissement, rattachĂ© Ă  l'universitĂ© Toulouse-Jean-JaurĂšs, qui forme des enseignants du primaire (master mention mĂ©tiers de l'enseignement, de l'Ă©ducation et de la formation 1er degrĂ©). Une mention bilingue occitan est aussi proposĂ©e[80].

    UniversitĂ© de Pau et des pays de l’Adour (UPPA)

    L'université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA) a délocalisé son département de Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) à Tarbes[81]. Elle propose quatre parcours de licences mention STAPS, un master mention STAPS, un master mention métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation 2d degré en éducation physique et sportive ainsi qu'un diplÎme d'université renforcement préparation CAPEPS[82].

    École supĂ©rieure d’art des PyrĂ©nĂ©es - Tarbes

    NĂ©e de la rĂ©union des Ă©coles d'art de Tarbes et Pau, l’École supĂ©rieure d'art et de design des PyrĂ©nĂ©es est un Ă©tablissement public d’enseignement supĂ©rieur artistique dont les Ă©tudes conduisent Ă  des diplĂŽmes nationaux. À Tarbes, sont proposĂ©s : le certificat d'Ă©tudes d'arts plastiques (CEAP) en 2 ans, le diplĂŽme national d'arts (DNA) de niveau licence et le diplĂŽme national supĂ©rieur d'expression plastique (DNSEP), mention art (cĂ©ramique) de niveau master[83].

    Institut de formation en pédagogie musicale (IFPM) et école Kaddouch & Music

    CrĂ©Ă© en 1998, Ă  l’initiative du prĂ©fet Jean Dussourd et encouragĂ© par monsieur JoĂ«l-RenĂ© Dupont, inspecteur d'acadĂ©mie, cet Ă©tablissement privĂ©[84] collabore avec de nombreuses universitĂ©s et Ă©coles prestigieuses en France et dans le monde (UniversitĂ© d'Oxford, UniversitĂ© Paris Descartes, ENS, Neurospin, INSERM, Royal Academy de Stockholm, SibĂ©lius Academy d'Helsinki, Conservatoire de Lausanne, NeuchĂątel, GenĂšve...). On y enseigne la pĂ©dagogie de Robert Kaddouch auprĂšs des professeurs du monde entier, et on y dispense un enseignement musical Ă  des Ă©lĂšves de tout Ăąge dont les plus jeunes sont des bĂ©bĂ©s. L'initiateur, Robert Kaddouch, a Ă©tĂ© proclamĂ© citoyen d'honneur[85], par le maire, GĂ©rard TrĂ©mĂšge, le , puis chevalier des Arts et Lettres le . L'Ă©cole Kaddouch & Music Tarbes a fait naĂźtre la pĂ©dagogie Kaddouch, elle est l'Ă©cole-mĂšre avant celle de Pau et Paris, modĂšle des cours Kaddouch Clermont Ferrand, Toulouse, NeuchĂątel (Suisse).

    Recherche

    La recherche au sein du pÎle universitaire tarbais s'articule autour de diverses domaines : mécanique, matériaux et énergétique, électronique, automatique et systÚmes, psychologie et sociologie, information-communication, économie-gestion, activité physique et sport, santé publique, informatique et mathématiques, Univers et environnement. Cette activité se manifeste dans ses 13 laboratoires (ou antennes) et ses 8 plates-formes de recherche, comprenant prÚs de 120 enseignants-chercheurs et chercheurs, ainsi qu'environ 80 doctorants[86] :

    Laboratoires :
    • CERTOP : centre d'Ă©tude et de recherche travail, organisation, pouvoir ;
    • ICA : institut ClĂ©ment Ader ;
    • IRIT : institut de recherche en informatique de Toulouse ;
    • IMT : institut de mathĂ©matiques de Toulouse ;
    • LABCEEM : laboratoire contraintes Ă©lectromagnĂ©tiques et Ă©lectronique mobile (antenne de SIAME) ;
    • LaTEP : laboratoire de thermique, Ă©nergĂ©tique et procĂ©dĂ©s ;
    • LERASS : laboratoire d'Ă©tudes et de recherches appliquĂ©es en sciences sociales ;
    • LGCO : laboratoire gouvernance et contrĂŽle organisationnel ;
    • LGP : laboratoire gĂ©nie de production ;
    • LiSST-CIEU : laboratoire interdisciplinaire solidaritĂ©s, sociĂ©tĂ©s, territoires — centre interdisciplinaire d'Ă©tudes urbaines ;
    • LMDC : laboratoire matĂ©riaux et durabilitĂ© des constructions ;
    • MEPS : mouvement, Ă©quilibre, performance et santĂ© ;
    • OMP : observatoire Midi-PyrĂ©nĂ©es ;
    Plates-formes :
    • Agromat, halle de transfert en agromatĂ©riaux ;
    • CEF3D : centre d'Ă©tude en fabrication additive mĂ©tallique ;
    • CIMMES : centre d'ingĂ©nierie en mĂ©canique, matĂ©riaux et ingĂ©nierie du collage, surfaces ;
    • CRTCI : centre de ressources et de transfert sur les composites innovants ;
    • CRC-IDCE : centre de ressources et de compĂ©tences information, dĂ©cision et communication en entreprises ;
    • MĂ©tallicadour : centre de transfert de technologies en fabrication haute performance, usinage, robotisation, FSW et autres techniques d'assemblages ;
    • PRIMES : plate-forme de recherche et d'innovation en mĂ©catronique, Ă©nergie et systĂšmes ;
    • Technacol : centre de ressources technologiques spĂ©cialisĂ© dans l'ingĂ©nierie du collage ;

    Toutes ces unités sont regroupées par la fédération « structure interdisciplinaire de recherche sur les systÚmes, les instruments et leurs usages » (FED SIRYUS - 4144), créée par l'ENIT et le LGP. Sa vocation est de promouvoir les recherches interdisciplinaires[87].

    Santé

    Le centre hospitalier de La Gespe.

    La ville dispose Ă©galement d'un centre hospitalier rĂ©parti sur trois sites qui forment le Centre hospitalier intercommunal de Tarbes - Vic-en-Bigorre (CHIC-TV). Le , l’établissement change de nom et devient le centre hospitalier de Bigorre (CHB) : un site de court sĂ©jour (« La Gespe » Ă  Tarbes) et deux sites gĂ©riatriques (« L'Ayguerote » Ă  Tarbes et Vic-en-Bigorre). Le projet du nouvel hĂŽpital ultramoderne est en attente. La polyclinique de l'Ormeau en collaboration avec la clinique PyrĂ©nĂ©es-Bigorre constitue le deuxiĂšme pĂŽle de santĂ© de Tarbes. Chaque annĂ©e en octobre, sont organisĂ©es les JournĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes de gynĂ©cologie, de reconnaissance mondiale.

    Musées et salles d'exposition

    Le musĂ©e Massey[66] est situĂ©, Ă  l'intĂ©rieur du Jardin Massey, dans une construction caractĂ©ristique de style byzantin et mauresque, copie d'un palais du Caire, dominĂ© par une tour observatoire sur les PyrĂ©nĂ©es et le Pic du Midi de Bigorre. Le musĂ©e Massey est principalement connu dans le monde pour abriter le MusĂ©e International des Hussards, une collection exceptionnelle de 15 000 piĂšces. Il prĂ©sente Ă©galement une riche collection des Beaux Arts.

    La salle d'exposition du Carmel lui est complémentaire. Ce lieu de sensibilisation à l'art est un ancien couvent de carmélites datant de 1870.

    • MusĂ©es de Tarbes
    • MusĂ©e Massey.
      Musée Massey.

    Le musée de la Déportation et de la Résistance, inauguré en 1989, est né de la volonté d'associations d'anciens déportés et d'anciens résistants. On peut trouver sur les allées du Général-Leclerc le Monument aux morts des Hautes-Pyrénées et juste en face depuis 1964 le Mémorial des Martyrs de la Déportation.

    L'espace muséographique de la Maison du Parc national des Pyrénées évoque la faune et la flore locale.

    Au Parc des haras, sont exposés des selles anciennes, des voitures d'attelage, un atelier de maréchal-ferrant...

    Dans la maison natale du maréchal Foch, ont été reconstitués sa chambre, son alcÎve et son bureau.. On y conserve des objets souvenirs d'origine personnelle et militaire...

    Culture musicale : pour les collectionneurs et adeptes du disque vinyle, à visiter au 43 rue Maréchal-Foch, le dernier disquaire indépendant des Pyrénées.

    Salles de spectacles

    Le Théùtre des Nouveautés.
    La Salle musicale de La Gespe.
    Le théùtre Le Pari.
    La médiathÚque Louis-Aragon.

    Tarbes a une vie artistique et culturelle riche. Elle accueille plusieurs structures dédiées à la scÚne.

    Le Théùtre des Nouveautés

    Le ThĂ©Ăątre des NouveautĂ©s[88], construit en 1885, est un thĂ©Ăątre Ă  l'italienne, un Ă©crin caractĂ©risĂ© par une sĂ©paration distincte entre la scĂšne classique (16 mĂštres de longueur et 10 de profondeur) et la salle. La fosse d’orchestre et le parterre en forme de rampe permettent une visibilitĂ© et une acoustique parfaites. Les 3 balcons en encorbellement sont en forme de fer Ă  cheval. La capacitĂ© globale d’environ 588 places en fait une salle conviviale qui donne une proximitĂ© entre la scĂšne et le public. La façade et la salle associent des pilastres, des colonnes, des mascarons, des guirlandes de fleurs, des frises grecques qui en font un lieu chargĂ© d’histoire. Le plafond en voĂ»te de la salle de spectacle et la toiture ont Ă©tĂ© entiĂšrement restaurĂ©s en 2009. DĂšs lors, c’est une fresque reprĂ©sentant Bacchus qui vient parfaire le plafond. Le ThĂ©Ăątre des NouveautĂ©s est aujourd'hui un thĂ©Ăątre municipal.

    La Gespe

    La Gespe[89] est une salle, construite en 1961, Ă  qui le MinistĂšre de la culture a attribuĂ©, en 2000, le label ScĂšne De Musiques Actuelles (SMAC). La salle de spectacle a une capacitĂ© de 1 000 personnes dont 150 places assises en balcon.

    Le Pari

    Le Pari[90] est destinĂ© exclusivement Ă  la crĂ©ation contemporaine et aux spectacles vivants. Il accueille des artistes ou groupes d’artistes exprimant tous les aspects de la crĂ©ation (danse, musique, thĂ©Ăątre). Le Pari est situĂ© en plein centre-ville et se prĂ©sente comme un ensemble de trois salles (283 places, 77 places et, pour la salle de rĂ©pĂ©tition, 18 places).

    Le Parvis

    Le Parvis[91], 750 places, 300 m2 de plateau, est l'une des 75 scĂšnes nationales labellisĂ©es par le MinistĂšre de la culture. Il est une structure pluridisciplinaire alliant musique, danse et cinĂ©ma, situĂ© en pĂ©riphĂ©rie, au cƓur du centre commercial Le MĂ©ridien.

    Le MĂ©ga CGR
    Le MĂ©ga CGR.

    Le Méga CGR de Tarbes[92] est un cinéma comprenant onze salles « tout-numérique et 3D ». Ouvert depuis 2010, il est situé dans le nouveau quartier de l'Arsenal, à proximité du centre-ville.

    Culture musicale

    Tarbes a une tradition musicale ancienne.

    Quelques formations rayonnent bien au-delà du département :

    • La Mandolinata[93], qui rĂ©unit un orchestre Ă  plectres (mandolines, mandoles, guitares et accompagnĂ©e d'une contrebasse) et un ensemble choral Ă  4 voix au rĂ©pertoire variĂ© comprenant plus d'une quarantaine de membres, filles et garçons. La Mandolinata de Tarbes fĂȘtera ses 80 ans en 2018 ;
    • Vox Bigerri[94], un ensemble de musique vocale originaire de Tarbes et dĂ©diĂ© au chant polyphonique traditionnel principalement des PyrĂ©nĂ©es et d'Occitanie ;
    • Les Chanteurs PyrĂ©nĂ©ens de Tarbes[95], qui reprĂ©sentent la tradition du chant orphĂ©onique qui existe Ă  Tarbes depuis 1856 ;
    • Boulevard des airs groupe nĂ© sur les bancs du lycĂ©e de la ville. Leurs albums sont aujourd'hui certifiĂ©s plusieurs fois disque d'or et de platine. En , ils remportent lors de la 32e cĂ©rĂ©monie des Victoires de la musique le trophĂ©e de la chanson de l'annĂ©e avec leur titre Je me dis que toi aussi. Le maire leur remettra quelques jours aprĂšs la mĂ©daille d'or de la ville.

    Par ailleurs, différentes écoles de musique s'offrent aux tarbais : notamment le conservatoire départemental Henri Duparc[96], l'école de musique Jack-Le Bourgeois[97], l'école Kaddouch[98] (Robert Kaddouch est un concertiste et pédagogue tarbais, il est l'initiateur de la « pédagogie Kaddouch »[99]), etc.

    De nombreux orchestres et formations, de tous styles, animent la vie culturelle de la cité.

    Un musĂ©e du disque vinyle, le dernier disquaire des PyrĂ©nĂ©es situĂ© au centre-ville dans la galerie Alhambra, 43 rue MarĂ©chal-Foch. Une exposition permanente d’Ɠuvres basĂ©s sur le disque vinyle, des piĂšces uniques Ă  dĂ©couvrir.

    Vie militaire

    Insigne du 35e régiment d'artillerie parachutiste.

    Trois rĂ©giments sont localisĂ©s Ă  Tarbes lorsque la PremiĂšre Guerre mondiale Ă©clate : le 14e rĂ©giment d’artillerie basĂ© au quartier Soult, le 12e rĂ©giment d’infanterie installĂ© au sein de la caserne Reffye ainsi que le 10e Hussard situĂ© au quartier Larrey. À ces corps militaires, s’ajoute la prĂ©sence du haras national implantĂ© dans le quartier de Foix-Lescun et sur le passage du Pradeau depuis son transfert d’Auch en 1852, de l’École d’artillerie, des services du GĂ©nie ainsi que de la sous-intendance et des fourrages[100].

    Entrée du quartier Soult - 35e RAP

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[103] - [Note 7].

    En 2020, la commune comptait 42 925 habitants[Note 8], en augmentation de 4,95 % par rapport Ă  2014 (Hautes-PyrĂ©nĂ©es : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6 2136 7777 9348 0359 70612 63012 42513 32114 004
    1856 1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    14 74314 76814 65821 29323 27325 14625 08724 19726 055
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    25 86928 61526 53529 85632 37434 74944 85440 24246 600
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    55 37554 89751 42247 56646 27545 43342 88840 31842 925
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[104] puis Insee Ă  partir de 2006[105].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Depuis 2016, Tarbes regagne des habitants[I 9].

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  38,1 %, soit un taux supĂ©rieur Ă  la moyenne dĂ©partementale (29,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans (29,6 %) est infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (34,2 %).

    En 2018, la commune comptait 20 172 hommes pour 22 254 femmes, soit un taux de 52,45 % de femmes, supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,91 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[I 10]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,0
    90 ou +
    3,4
    7,6
    75-89 ans
    13,1
    15,4
    60-74 ans
    18,1
    16,8
    45-59 ans
    17,9
    15,4
    30-44 ans
    14,5
    29,8
    15-29 ans
    21,0
    14,0
    0-14 ans
    12,0
    Pyramide des ùges du département des Hautes-Pyrénées en 2018 en pourcentage[106]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,9
    9,5
    75-89 ans
    13,1
    20,5
    60-74 ans
    21
    21,3
    45-59 ans
    20,9
    16,1
    30-44 ans
    15,4
    16,1
    15-29 ans
    13,1
    15,5
    0-14 ans
    13,6

    Autres approches démographiques

    Le PĂŽle urbain de Tarbes, composĂ© de 14 communes, rĂ©unissait 79 594 habitants en 2018, en hausse de 0,6% par rapport Ă  2013.

    L'Aire d'attraction urbaine de Tarbes (153 communes) comptait 135 654 habitants en 2018, en hausse de 0,5% par rapport Ă  2013.

    La communautĂ© d'agglomĂ©ration Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es, crĂ©Ă©e le , comprend 86 communes rĂ©unissant prĂšs de 130 000 habitants en 2018 sur une surface de 615 km2, ce qui en fait la 5e de la RĂ©gion Occitanie.

    L'arrondissement de Tarbes (225 communes) rĂ©unit une population totale de 143 753 habitants.

    Origine

    Tarbes a une vie associative trÚs dynamique. Tout au long de l'année, elle propose diverses manifestations organisées principalement par les associations locales et/ou la ville.

    Trois manifestations ont acquis une réputation internationale:

    • Equestria[107]: magie du cheval et des arts. Il accueille plus de 50 000 festivaliers en juillet, dans le cadre de l'ancien Haras National, aujourd'hui propriĂ©tĂ© de la ville.
    • Tarbes en Tango[108]: festival international de tango argentin. L'une des plus grandes manifestations europĂ©ennes centrĂ©es sur le Tango. Elle attire des milliers de festivaliers, au mois d'aoĂ»t.
    • Les Petits As - Le Mondial Lacoste[109]: tournoi de tennis le plus important au monde (championnat du monde officieux) pour les jeunes filles et garçons de 12-14 ans. Il se dĂ©roule Ă  Tarbes depuis sa crĂ©ation en 1982 (janvier-fĂ©vrier). Un tournoi de prĂ©sĂ©lection (USA Playsoff) est organisĂ© en Floride, aux États-Unis, depuis 2017[110].

    Janvier

    FĂ©vrier

    • fĂȘte foraine
    • salon des peintres cheminots
    • tournoi fĂ©minin de pelote basque
    • fĂȘte du timbre

    Mars

    • journĂ©e internationale des droits des femmes
    • journĂ©es de la langue française
    • Salon Agricole[111]
    • les nautiques de Tarbes
    • journĂ©e de la courtoisie sur la route
    • gala des arts martiaux

    Avril

    • journĂ©e Jobs d'Ă©tĂ©
    • semaine du dĂ©veloppement durable
    • Disquaire Day
    • semaine des saveurs
    • la nuit des Rocktambules
    • semaine occitane
    • salon de la voiture d'occasion
    • salon de l'immobilier et des Ă©nergies renouvelables
    • festival BD
    • journĂ©e nationale du Souvenir

    Mai

    • journĂ©es europĂ©ennes du solaire
    • festival Danceroots
    • forum des associations
    • Mai du Livre
    • fĂȘte des voisins
    • festival de culture urbaine
    • fĂȘte du jeu
    • baptĂȘme et rencontres de Capoeira

    Juin

    • festival « culture des Ăźles »
    • Tarba en Canta : festival international de polyphonies[112]
    • cĂ©rĂ©monies des 8 et
    • salon national de la philatĂ©lie
    • FĂȘtes de Tarbes[113]
    • les Portes Ouvertes du 35e RAP
    • fĂȘte de la Musique
    • salon PyrĂ©nĂ©es Passions
    • salon des antiquaires
    • meeting de natation
    • concours d'attelage national

    Juillet

    • Equestria : magie du cheval et des arts[107]
    • marchĂ© de nuit
    • cĂ©rĂ©monie du
    • nuit des Ă©toiles

    Août

    • Tarbes en Tango : festival international de tango argentin[114]
    • cĂ©rĂ©monie de la libĂ©ration de la ville
    • la « vuelta » (le Tour des PyrĂ©nĂ©es)
    • marchĂ© de nuit.

    Septembre

    • festival rockabilly tarbes 65
    • festival international de musique militaire,
    • journĂ©e de la moto
    • fĂȘte du sport en famille
    • salon des Arts et de la DĂ©coration
    • Vital'Sport
    • slalom poursuite auto-sport
    • Quinqua's Cup
    • journĂ©es du patrimoine
    • journĂ©e de festivitĂ© Association Avenue de la Marne
    • coupe de parachutisme
    • salon Agro-Sud Industrie
    • journĂ©e nationale d'hommage aux harkis
    • exposition canine international
    • Terro'Art : rencontre des arts et de la gastronomie[115]
    • tournoi des Chiffres et des Lettres
    • Convention de jeux de rĂŽle de l'association des Terres D'ouest

    Octobre

    • journĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes de gynĂ©cologie « Infogyn »
    • journĂ©e des Dys
    • salon de l'Éducation
    • foire de Tarbes
    • fĂȘte de Sainte-ThĂ©rĂšse
    • semaine d'Ă©ducation et de lutte contre le racisme et les discriminations
    • semaine mondiale pour l'allaitement maternel
    • salon « rendez-vous pour l'emploi »
    • tournoi des Cimes

    Novembre

    • festival ibĂ©ro-andalou de Tarbes et de la Bigorre
    • foire des hobbies
    • semaine de la mandoline
    • semaine de la solidaritĂ© internationale
    • salon de la nature et des Ă©cosystĂšmes
    • fĂȘte du thĂ©
    • fĂȘte de la science
    • fĂȘte du sport tarbais

    DĂ©cembre

    Clubs

    Ville sportive, Tarbes est représentée à haut niveau par :

    Équipements

    Le CaminAdour.
    • Palais des sports du quai de l'Adour
    • Stade Maurice-TrĂ©lut
    • L’Usine des Sports. BĂątiment couvert de 11 000 m2 permettant de pratiquer toute l'annĂ©e diffĂ©rents sports d'intĂ©rieur et d'extĂ©rieur. Il comprend un "PĂŽle Escalade" qui est parmi les plus grands d’Europe de par sa longueur et permet la pratique simultanĂ©e des trois disciplines (vitesse - difficultĂ© - bloc) Il a Ă©tĂ© choisi comme centre de prĂ©paration pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 parle COJO. Un "PĂŽle AthlĂ©tisme" avec une piste de 200 m, 4 couloirs, saut Ă  la perche, saut en longueur, lancer de poids. Un "PĂŽle Sports Collectifs" composĂ© de 2 terrains multisports (hand-ball, basket-ball, volley-ball, badminton).
    • Maison RĂ©gionale de l'Escrime
    • Maison des Arts Martiaux
    • Centre Nautique Paul Boyrie, piscines Michel-Rauner et Tournesol
    • Terrains de tennis du parc Berrens
    • CanoĂ«-kayak
    • VĂ©lodrome du ChĂȘne-Vert
    • Hippodrome de LaloubĂšre
    • Golf Les Tumulus et golf de l'Hippodrome
    • Complexe de Pelote Basque[120]
    • Boulodrome couvert avec tribunes[120]
    • Skate parc de la Bourse du travail
    • Parcours sportif : voie verte du CaminAdour
    • Stade Jules-SoulĂ©
    • Équipements sportifs
    • L’Usine (des sports).
      L’Usine (des sports).
    • Palais des sports du quai de l'Adour.
      Palais des sports du quai de l'Adour.
    • Palais des sports du quai de l'Adour.
      Palais des sports du quai de l'Adour.
    • Maison des Arts martiaux.
      Maison des Arts martiaux.

    Manifestations sportives

    Parmi les nombreuses manifestations et tournois organisĂ©s par les clubs locaux ou rĂ©gionaux, le tournoi international de tennis : Les Petits As - Le Mondial Lacoste, Ă©merge comme le championnat du monde officieux des 12-14 ans. Il est le plus important au monde dans cette catĂ©gorie d’ñge, et a lieu chaque annĂ©e Ă  Tarbes depuis sa crĂ©ation en 1982.

    Presse Ă©crite

    Le groupe La DĂ©pĂȘche du Midi dispose d'une Ă©dition quotidienne locale ainsi que d'une seconde Ă©dition comparable sous la marque La Nouvelle RĂ©publique des PyrĂ©nĂ©es. Cette derniĂšre ne parait pas le dimanche contrairement Ă  la premiĂšre qui parait tous les jours.

    Le groupe Sogemedia édite l'hebdomadaire La Semaine des Pyrénées. Une version de l'hebdomadaire Le Petit Journal est également disponible dans le département.

    Radio

    Les ondes FM comptent plusieurs radios locales ayant leurs locaux dans l'agglomération : Ràdio País, Radio Présence, Atomic.

    D'autres radios de la région diffusent des bulletins d'information de proximité telle que 100 % Radio et Radio Inside.

    Certaines radios nationales ont encore des studios dans la cité telle que Fun Radio, NRJ.

    • Atomic.
      Atomic.
    • RĂ dio PaĂ­s.
      RĂ dio PaĂ­s.

    Internet

    Plusieurs portails Web à rayonnement local sont basés à Tarbes tel que Bigorre.org[121].

    Il existe encore plusieurs sites d'information (webzines) ayant parfois leurs propres web TVs tel que Tarbesinfo.fr.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 20 798 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 37 204 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 880 â‚Ź[I 11] (20 420 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 12]). 38 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 10] (44,4 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 13]12 %14,3 %14 %
    DĂ©partement[I 14]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entiĂšre[I 15]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  26 977 personnes, parmi lesquelles on compte 65,6 % d'actifs (51,6 % ayant un emploi et 14 % de chĂŽmeurs) et 34,4 % d'inactifs[Note 11] - [I 13]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Tarbes[Carte 4] - [I 16]. Elle compte 27 686 emplois en 2018, contre 26 722 en 2013 et 28 156 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 14 152, soit un indicateur de concentration d'emploi de 195,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 48,6 %[I 17].

    Sur ces 14 152 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 270 travaillent dans la commune, soit 66 % des habitants[I 18]. Pour se rendre au travail, 73,8 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 3,8 % les transports en commun, 17,4 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 5,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 19].

    Activités

    SituĂ©e au pied des PyrĂ©nĂ©es, Ă  l'extrĂȘme sud-ouest de la rĂ©gion Occitanie et Ă  la frontiĂšre avec la Nouvelle-Aquitaine, sur l'axe Atlantique-MĂ©diterranĂ©e, Tarbes est donc Ă  l'Ă©cart de la sphĂšre d'influence Ă©conomique des grandes mĂ©tropoles rĂ©gionales : Toulouse, Bordeaux et Montpellier.

    En effet, plus Ă©loignĂ©e de Toulouse (160 km par l'autoroute ou le chemin de fer) et Montpellier (390 km) que ne le sont la plupart des autres villes moyennes d'Occitanie, elle bĂ©nĂ©ficie trĂšs peu du dynamisme de la mĂ©tropole toulousaine, contrairement aux autres villes bien plus proches de la capitale rĂ©gionale, notamment Montauban (Ă  55 km du centre de Toulouse, considĂ©rĂ©e aujourd'hui comme sa banlieue), Castres (77 km), Auch (78 km), Albi (80 km), Foix (87 km) ou encore Carcassonne (95 km).

    Proche de la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, elle est aussi trĂšs Ă©loignĂ©e de Bordeaux (251 km).

    Tarbes bénéficie donc trÚs peu ou pas du rayonnement des grandes métropoles économiques régionales, mais elle entretient quelques relations économiques avec Pau et le Béarn, dans la région voisine de Nouvelle-Aquitaine.

    Étant donnĂ© le contexte gĂ©nĂ©ral, ces deux villes, traditionnellement concurrentes, sont appelĂ©es Ă  collaborer[122] - [123] afin de construire ensemble un vĂ©ritable pĂŽle Ă©conomique au pied des PyrĂ©nĂ©es.

    Il est Ă  noter que la concurrence traditionnelle entre les deux villes est Ă  l'origine d'un emblĂ©matique exemple de gaspillage de fonds publics, dĂ©noncĂ© par la Cour des Comptes et de nombreux Ă©conomistes. Dans les annĂ©es 1970, le projet d'un grand aĂ©roport international commun, situĂ© au cƓur du triangle Tarbes-Lourdes-Pau, fut abandonnĂ©, contre toute logique Ă©conomique, pour des querelles de clochers[124]. RĂ©sultat: aujourd'hui, coexistent difficilement deux aĂ©roports internationaux (Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es et Pau-PyrĂ©nĂ©es), situĂ©s Ă  une quarantaine de kilomĂštres l'un de l'autre ! De nos jours, les deux plateformes totalisent plus d'un million de passagers par an, avec un Ă©quilibre Ă©conomique fragilisĂ© par la concurrence. Si le grand aĂ©roport rĂ©gional, commun aux trois villes, avait Ă©tĂ© construit, il serait largement bĂ©nĂ©ficiaire...

    Industrie

    TARMAC et les champs avoisinant Ă  Ossun.

    Tarbes est la deuxiĂšme ville industrielle de l'ancienne rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es, malgrĂ© la disparition de l'Arsenal (GIAT) et de ses 3 200 emplois. Aujourd'hui, elle s'illustre en particulier dans le secteur de la construction ferroviaire (avec Alstom : 630 salariĂ©s) et dans le domaine de l'aĂ©ronautique et du spatial.

    Tarbes est, en effet, un site important de l'Aerospace Valley ("VallĂ©e de l'AĂ©rospatiale") avec quelques entreprises de rĂ©fĂ©rence, dont Daher-Socata (1 600 salariĂ©s)[125] qui construit les avions d'affaires de la gamme TBM, comme les TBM 900, 910 et 930, et participe aussi au programme Airbus, en tant que sous-traitant. Son siĂšge social et son principal site industriel sont situĂ©s Ă  Ossun, aux abords de l’aĂ©roport de Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es[126], au sud de l'agglomĂ©ration. Ses installations s’étendent sur 53 hectares, dont 8 000 m2 de surfaces couvertes. L'essentiel de la production des TBM est exportĂ©e Ă  l'Ă©tranger.

    À proximitĂ© de l'aĂ©roport de Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es se dĂ©veloppent de nombreuses autres entreprises liĂ©es Ă  l'aĂ©ronautique et l'espace dont Tarmac Aerosave[127], une sociĂ©tĂ© centrĂ©e sur trois activitĂ©s complĂ©mentaires : la maintenance, le stockage et la dĂ©construction d'avions. Le site de Tarbes dispose de 30 hectares et d'imposants bĂątiments devenus insuffisants. Ce qui a obligĂ© la sociĂ©tĂ© Ă  ouvrir deux autres sites : Ă  Teruel en Espagne (340 hectares) et Ă  Francazal, Ă  proximitĂ© de Toulouse.

    À Bazet, au nord de Tarbes, Boostec, spĂ©cialiste mondial de la fabrication d'Ă©lĂ©ments en carbure de silicium, collabore avec l'Agence Spatiale EuropĂ©enne, et coopĂšre Ă  diffĂ©rents programmes spatiaux internationaux d'envergure: satellites, tĂ©lescopes (dont le tĂ©lescope spatial Herschel lancĂ© le [128]), camera spatiale Rosetta[129], etc. Boostec fait aussi partie du PĂŽle EuropĂ©en de la CĂ©ramique.[130]

    La plupart des autres entreprises liées à l"aéronautique sont situées essentiellement dans deux zones d'activités (PyrÚne Aéropole et Pyrénia) proches de l'aéroport.

    Le site de l'usine Alstom de Tarbes est spécialisé dans les systÚmes de traction ferroviaire, les modules de puissance et les appareillages.

    Zones d'activité

    Centre commercial Le MĂ©ridien Ă  Ibos.

    À Tarbes intra muros et en pĂ©riphĂ©rie, plusieurs zones d'activitĂ© spĂ©cialisĂ©es ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es:

    • PyrĂšne Aeropole[131], et Pyrenia[132] situĂ©es Ă  proximitĂ© de l'AĂ©roport de Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es, accueillent des entreprises du secteur aĂ©ronautique et spatial qui font partie de l'Aerospace Valley[133] - [134]
    • le Parc des PyrĂ©nĂ©es situĂ© Ă  Ibos est amĂ©nagĂ© pour l'accueil d'activitĂ©s artisanales, industrielles, de services et de bureaux ;
    • le Parc Bastillac-UniversitĂ© est consacrĂ© Ă  la recherche technologique ;
    • le Parc de l'Adour, Ă  SĂ©mĂ©ac, est Ă  vocation industrielle, commerciale et tertiaire ;
    • le Parc de Cognac, sur la route de Pau, est consacrĂ© Ă  l'artisanat et au tertiaire ;
    • l’Écoparc de BordĂšres-sur-l'Echez fait l'objet de projets complĂ©mentaires concernant la production d’énergie (centrale de mĂ©thanisation biomasse en projet), des entreprises consommatrices de froid (Salaisons PyrĂ©nĂ©ennes et plate-forme frigorifique Dominique-Sallaberry Logistique en projet).

    Tourisme

    CalĂšche devant le NextHotel dans le quartier de l'Arsenal.

    Chef-lieu des Hautes-PyrĂ©nĂ©es[135], situĂ©e au pied des montagnes, Ă  304 mĂštres d'altitude, Tarbes est un important carrefour du tourisme des PyrĂ©nĂ©es centrales[136]. De Tarbes on peut rayonner sur le piĂ©mont et la montagne. Par temps clair, la vue sur les PyrĂ©nĂ©es est trĂšs dĂ©gagĂ©e (plusieurs pics autour de 3 000 mĂštres sont bien visibles). Plusieurs villes et sites touristiques sont situĂ©s dans les environs : Lourdes[137] - [138](21 km), Pau (40 km), le pic du Midi de Bigorre (2 876 mĂštres)[139] et son observatoire astronomique[140], le Parc national des PyrĂ©nĂ©es[141], le cirque de Gavarnie[142] et la brĂšche de Roland, les nombreuses stations de sports d'hiver et d'Ă©tĂ©, les stations thermales, les grottes et gouffres du dĂ©partement, etc.

    La ville a dĂ©veloppĂ© des infrastructures favorisant l'accueil et les loisirs des visiteurs dans diffĂ©rents domaines, notamment : l'hĂŽtellerie, les nombreux restaurants, des parcs arborĂ©s dont le Jardin Massey classĂ© « Jardin remarquable »[143], un complexe cinĂ©matographique Mega-CGR de 11 salles, etc. L’aĂ©roport International de Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es[144] est un important aĂ©roport rĂ©gional qui a une forte activitĂ© durant la pĂ©riode touristique.

    Tarbes est le siĂšge du Parc National des PyrĂ©nĂ©es[145], dont la zone centrale, appelĂ©e cƓur de parc, s'Ă©tend sur 45 707 ha (16 communes) dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es (60%) et les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques (40%). Il communique sur plus de 100 km avec le parc national d'Ordesa et du Mont-Perdu (Espagne)[146] ainsi qu'avec des rĂ©serves naturelles comme celle du massif du NĂ©ouvielle (2 300 ha)[147]. Le cƓur de parc est prolongĂ© et protĂ©gĂ© par une zone pĂ©riphĂ©rique, appelĂ©e aire optimale d'adhĂ©sion, dont le rĂšglement est moins contraignant. L'aire optimale d'adhĂ©sion est composĂ©e de 86 communes ou parties de communes (56 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es et 30 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques) qui ont vocation Ă  faire partie du parc national en raison notamment de leur continuitĂ© gĂ©ographique ou de leur solidaritĂ© Ă©cologique avec la zone cƓur du parc national. Le pĂ©rimĂštre de l'aire optimale d'adhĂ©sion du Parc national des PyrĂ©nĂ©es est dĂ©fini par le dĂ©cret no 2009-406 du [148].

    Agriculture

    Halle Brauhauban.
    Halle Marcadieu

    Souvent présentée telle une « ville-marché », Tarbes abrite d'importantes halles et places de marché, débouchés pour l'agriculture locale : halle Brauhauban et halle Marcadieu.

    La ville est mondialement connue des gourmets pour le Haricot Tarbais[149], un haricot blanc de grande taille, à la peau filante trÚs fine, avec une chair fondante et moelleuse, une texture délicate et non farineuse. Il bénéficie du Label rouge (1997) et d'une Indication Géographique Protégée (2000)[150]

    Tarbes est aussi le siÚge de la Compagnie d'Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG)[151], une Société anonyme d'économie mixte (SEM) de 200 salariés[152], détenue à 68 % par des fonds publics qui "a pour objet principal de concourir à l'aménagement, à l'équipement et au développement économique des régions Midi-Pyrénées et Aquitaine. Cet objet comporte d'une part une mission générale de maßtrise de l'eau (...) d'autre part une mission de développement des zones rurales (...) ».

    Marchés

    • le « Grand MarchĂ© » a lieu le jeudi matin, place Marcadieu ; Marcadieu est le nom qui dĂ©signe l'espace bien particulier du « Grand MarchĂ© », qui a une dimension rĂ©gionale et une personnalitĂ© propre : une halle aux grains de style Baltard (1883), une fontaine dite « des 4-VallĂ©es » et une seconde, plus modeste, appelĂ©e « fontaine des Sources de l'Amour », fontaines Ă©rigĂ©es par des sculpteurs locaux au dĂ©but du siĂšcle.
    • le marchĂ© alimentaire se dĂ©roule tous les matins Ă  la halle Brauhauban, c'est un marchĂ© traditionnel.
    • le marchĂ© aux fleurs se dĂ©roule le jeudi matin sur la place du Foirail, autrefois haut lieu des marchĂ©s Ă  bestiaux.
    • le marchĂ© aux puces se tient aussi le jeudi matin sous la halle Marcadieu.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices publics

    HĂŽtel de ville.
    Commissariat de police.

    La mairie et le palais de justice, Ă©difices classiques du XIXe siĂšcle, jouxtent la rue MarĂ©chal-Foch. InaugurĂ©e en 1906[153], la mairie dĂ©tonne par sa franche monumentalitĂ©. Elle est surmontĂ©e d'un campanile et fait face Ă  la place Jean-JaurĂšs oĂč trĂŽne la statue de Danton. Sur sa façade, on peut lire les devises « Concorde, LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ©, Travail ». L'hĂŽtel Brauhauban, hĂŽtel particulier du XVIIIe siĂšcle, constitue l'une de ses annexes.

    Non loin, le commissariat de police occupe deux maisons bourgeoises construites sur les remparts nord comblés au XVIIIe siÚcle pour donner naissance à l'actuelle rue Georges-Clemenceau.

    L'Inspection d'académie des Hautes-Pyrénées occupe l'ancienne école normale construite à la fin du XIXe siÚcle.

    Dans le quartier de la SĂšde, la prĂ©fecture s'est installĂ©e dans l'ancien palais Ă©piscopal reconstruit au XVIIe siĂšcle. Non loin, se trouve l'ancien collĂšge de Tarbes devenu lycĂ©e impĂ©rial en 1853 et renommĂ© lycĂ©e ThĂ©ophile-Gautier en 1911. Le conseil dĂ©partemental des Hautes-PyrĂ©nĂ©es y possĂšde Ă©galement plusieurs Ă©difices dont l'ancien sĂ©minaire de prĂȘtres du XVIIIe siĂšcle. Les archives dĂ©partementales sont abritĂ©es dans un remarquable bĂątiment de 1936.

    Trois lieux sont consacrés aux marchés : la halle Marcadieu et la place Marcadieu, la halle Brauhauban et la place du Foirail. PrÚs de la halle Brauhauban a été édifié en 1885 un théùtre à l'italienne dit théùtre des Nouveautés[154].

    Fontaines et places

    La ville compte de nombreuses fontaines. La place Marcadieu et la place de Verdun reproduisent le mĂȘme schĂ©ma : elles disposent respectivement de deux fontaines rĂ©parties sur leurs extrĂ©mitĂ©s et non en leur milieu.

    FĂ©licitĂ©e Duvignau initie ce particularisme, place Marcadieu, en souhaitant par legs l'Ă©dification de fontaines Ă  chaque bout de cette vaste esplanade. Celle-ci est relative Ă  la construction en 1883 d'une halle de type Baltard Ă©ponyme[155]. InaugurĂ©e en 1897[156], la monumentale fontaine des quatre vallĂ©es, alliant fonte et sculpture, figure les vallĂ©es de BagnĂšres, d'Aure, d'ArgelĂšs et la plaine de Tarbes[157]. À l'autre extrĂ©mitĂ© de la place, la plus modeste « Source de l'amour », en est comme l'Ă©cho.

    La fontaine Montaut trĂŽne jusqu'alors au centre de cet espace public puis est dĂ©placĂ©e non loin sur la place du mĂȘme nom. Portant le nom de son donateur, elle est sculptĂ©e par Nelli dans la pierre des PyrĂ©nĂ©es et est Ă©rigĂ©e, une premiĂšre fois, en 1874.

    En 2008, l'ensemble est encore complété par l'aménagement d'une place voisine plantée de palmiers au nord de l'église Sainte-ThérÚse éponyme[158].

    La place de Verdun, rénovée pour la fin du deuxiÚme millénaire, compte elle deux fontaines à l'aspect bien plus contemporain :

    Au sud, la Grande Fontaine forme une cloche d'eau ludique et intermittente. Elle est secondĂ©e au nord par la fontaine des Droits-de-l'Enfant, oĂč un puissant jet d'eau soulĂšve une boule d'une tonne de marbre rose que l'on peut faire pivoter Ă  la seule force du poignet.

    RĂ©plique de la Fontaine de l'Alhambra.

    Une réplique de la fontaine mythique de l'Alhambra à Grenade en Espagne est située au 43 rue Maréchal-Foch, dans le patio verdoyant d'une galerie commerciale.

    La fontaine de l'Inondation qui fut installée place de Verdun en 1901 a été déplacée en 1934, place de la Courteboule, dans le quartier Soult. Une famille et sa chÚvre fuyant les eaux y figurent. Il s'agit d'une allusion à l'inondation de 1875.

    D'autres fontaines peuvent encore ĂȘtre citĂ©es telles celles du Cours Reffye, de la place Saint-Jean ou celle de la Gespe, place AndrĂ©-Guerlin.

    Patrimoine militaire

    Table d'Orientation dessinée par Georges Ledormeur.

    Le haras de Tarbes est composé d'un parc de 9 hectares abritant des bùtiments de style empire dont la Maison du Cheval. Il est créé par Napoléon en 1806 et constitue le berceau d'une race de chevaux peaufinée afin de fournir les régiments de hussards, le cheval navarrin. Les édifices ont été construits avec des matériaux essentiellement locaux : pierre marmorifÚre grise, galets de l'Adour, briques et ardoises. Il est doté d'un manÚge et d'écuries dont les boxes et plafonds constituent un ensemble de boiseries en chùtaignier remarquable.

    Durant la guerre franco-allemande de 1870, Jean-Baptiste VerchÚre de Reffye établit, dans l'ancien magasin des tabacs à Tarbes, un atelier de construction d'artillerie communément dénommé « Arsenal ». On y produisit pour l'armement militaire jusqu'en 2006. Le site se tourne aujourd'hui vers les activités tertiaires. L'ancien magasin des tabacs abrite les Archives Municipales et les réserves du musée Massey. En face, vient se dresser la maison des associations et son campanile.

    Le développement des quartiers Larrey, Soult et Reffye voit l'affirmation de la vocation militaire de Tarbes au cours des XIXe et XXe siÚcles. Plusieurs casernes y sont édifiées. En ce qui concerne la caserne Larrey (1825), la majesté du bùtiment central, long de 150 mÚtres et flanqué de deux avant-corps latéraux, est renforcée par l'existence d'une cour d'honneur accessible depuis un portail encadré de deux pavillons d'inspiration néoclassique. L'ensemble se trouve dans l'axe des martiales allées Leclerc qui concentrent des monuments commémoratifs dont la monumentale statue équestre du Maréchal Foch, érigée en 1935. Firmin Michelet l'y représente chevauchant Marboré, un cheval appartenant à la famille Fould.

    Le lycée Reffye est une ancienne caserne militaire cédée par l'armée aprÚs la Seconde Guerre mondiale.

    Vestiges industriels

    L'ancien site de l'Arsenal a été rénové pour accueillir des commerces, des lieux de loisirs (Méga CGR, un deuxiÚme bowling, laser quest[159], restaurants...), des bùtiments municipaux ou communautaires (archives, maison des associations, pépiniÚre d'entreprises...) et des entreprises.. L'architecture industrielle du lieu y est préservée. Sa genÚse a lieu en 1871 avec comme principal protagoniste Jean-Baptiste VerchÚre de Reffye[160]. Sa sénescence industrielle intervient lors de l'annonce en 2003 de la fermeture du site GIAT, héritier de l'arsenal de 1871.

    • Vestiges industriels de Tarbes
    • BĂątiment 100 de l'Arsenal devenu Maison des Associations.
      BĂątiment 100 de l'Arsenal devenu Maison des Associations.
    • BĂątiment 119 devenu complexe cinĂ©matographique.
      Bùtiment 119 devenu complexe cinématographique.
    • BĂątiment 103 devenu archives municipales.
      BĂątiment 103 devenu archives municipales.
    • L'usine (des sports).
      L'usine (des sports).
    • Pont roulant du bĂątiment 117 devenu complexe de loisirs.
      Pont roulant du bĂątiment 117 devenu complexe de loisirs.

    Cette zone jouxte, à Aureilhan, l'usine de céramique Oustau qui a été fondée en 1873 par Laurence Oustau. Les bùtiments de l'usine, abondamment décorés de briques vernissées, ont été protégés au titre des Monuments historiques en 1994.

    • Usine de cĂ©ramique Oustau Ă  Aureilhan.
      Usine de céramique Oustau à Aureilhan.
    Les Ă©glises et chapelles catholiques

    Les Ă©glises

    AdossĂ©e Ă  l'ancien palais Ă©piscopal devenu prĂ©fecture, la cathĂ©drale Notre-Dame-de-la-SĂšde, place De Gaulle, comporte une façade classique datant du XVIIe siĂšcle. À l'opposĂ©, le chevet surmontĂ© d'une tour-lanterne agrandie Ă  l'Ă©poque gothique et le transept datant du XIIe siĂšcle restent avant tout marquĂ©s par les origines romanes de l'Ă©difice. Le maĂźtre autel est dotĂ© d'un baldaquin de marbre baroque dont la rĂ©alisation a Ă©tĂ© attribuĂ©e Ă  Dominique FerrĂšre. On peut y voir encore le plafond peint par Henri Borde et le Testament de Louis XVI gravĂ© dans une grande plaque de marbre, dans la chapelle Saint-Louis (l'oratoire[161]). Saint Vincent-de-Paul y est ordonnĂ© sous-diacre puis diacre en 1598[162]. Sainte Élisabeth de la TrinitĂ©, qui a sĂ©journĂ© briĂšvement Ă  Tarbes, et le pape Saint Jean-Paul II sont venus se recueillir dans la cathĂ©drale.

    Plus excentrée encore vis-à-vis du centre-ville en direction de Pau ou Ibos, se situe non loin l'église Sainte-Anne.

    • L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste, communĂ©ment dĂ©nommĂ©e Ă©glise Saint-Jean, se situe elle au cƓur du centre commerçant, Ă  cheval entre la rue Brauhauban, devenue piĂ©tonne dans sa partie occidentale, et la rue MarĂ©chal-Foch. Plusieurs fois dĂ©vastĂ©e lors des guerres de religion, sa structure, datant du XVe siĂšcle, reste marquĂ©e par le courant gothique mĂ©ridional. Au Moyen Âge, l'Ă©difice joue un rĂŽle majeur dans la citĂ© et les États de Bigorre s'y rĂ©unissent. L'Ă©glise abrite un orgue remarquable ainsi que de nombreuses chapelles baroques. L'autel majeur est une Ɠuvre de Jean Brunello. Le clocher de style nĂ©o-roman date du XVIIe siĂšcle[163].
    • De style gothique languedocien, l'Ă©glise Sainte-ThĂ©rĂšse fait face aux halles et Ă  la place Marcadieu. Son histoire commence avec l'Ă©tablissement des religieux du Mont-Carmel au XIIIe siĂšcle. Le clocher qui constitue un des Ă©lĂ©ments des plus anciens date du XVe siĂšcle et est un vestige de cette ancienne abbaye[164]. L'Ă©glise est cependant profondĂ©ment rĂ©novĂ©e au XIXe siĂšcle par l'architecte de la ville Tiffon. Elle abrite un superbe orgue, de jolies boiseries, quelques belles statues baroques et des peintures de FrĂ©dĂ©ric Lagarrigue.
    • L'Ă©glise Saint-Antoine voit le jour, Ă  proximitĂ© du site de l'Arsenal, en 1896. Elle est ainsi Ă  lier au passĂ© ouvrier de cette paroisse oĂč Ɠuvrent des franciscains conventuels[165].

    L'Ă©glise Saint-Martin, l'Ă©glise Sainte-Bernadette et l'Ă©glise Saint-Vincent-de-Paul, de forme pyramidale, tranchent par leur architecture contemporaine.

    • Églises de Tarbes
    • CathĂ©drale Notre-Dame-de-la-SĂšde de Tarbes
      Cathédrale Notre-Dame-de-la-SÚde de Tarbes
    • Église Sainte-Anne
      Église Sainte-Anne
    • Église Sainte-ThĂ©rĂšse
      Église Sainte-ThĂ©rĂšse

    Les chapelles

    • L'actuel lycĂ©e ThĂ©ophile-Gautier, rue de l'AbbĂ©-Torne, jadis dirigĂ© par les Doctrinaires (frĂšres de la doctrine chrĂ©tienne), abrite une chapelle dont l'autel majeur est classĂ© monument historique. Il a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par le sculpteur bigourdan Dominique FerrĂšre Ă  l'Ă©poque baroque.
    • L'institution Jeanne-d'Arc comporte une chapelle Ă  la dĂ©coration d'inspiration art dĂ©co.
    • L'hĂŽpital de l'Ayguerote, rue d'Ayguerote, devenu maison de retraite, comprend une chapelle baroque.
    • Le Carmel, rue ThĂ©ophile-Gautier, de Tarbes a Ă©tĂ© fondĂ© en 1870. Il a reçu la visite de sainte Elisabeth de la TrinitĂ© lors de son sĂ©jour dans les PyrĂ©nĂ©es. Aujourd'hui les carmĂ©lites ont quittĂ© la ville. Les bĂątiments sont la propriĂ©tĂ© de la ville de Tarbes: la chapelle est devenue un lieu d'expositions. Le cloĂźtre n'est pas accessible au public.
    • Le conservatoire Henri-Duparc, rue Larrey, a progressivement investi la chapelle qui lui est attenante[166].

    La chapelle du lycée Saint-Vincent-Paul, rue Saint-Vincent-de-Paul, la chapelle ensemble scolaire du Pradeau de Séde, rue Mesclin, la chapelle (ANRAS), rue EugÚne Térot.

    Protestantisme
    L’Église orthodoxe

    FondĂ©e en 1986, l'Église orthodoxe serbe Notre-Dame-Source-de-Vie, avenue Aristide-Briand, est ornĂ©e de magnifiques peintures murales.

    La mosquée de Tarbes

    La mosquĂ©e Omar ibn al-KhattĂąb[170] accueille la communautĂ© musulmane de la ville. Cette mosquĂ©e, construite en 2005, sur un terrain achetĂ© Ă  la ville, comprend, notamment, deux salles de priĂšre (l'une de 150 m2 pouvant accueillir jusqu’à 300 fidĂšles, l'autre, Ă  l'Ă©tage, prĂ©vue pour 200 personnes), une salle de lecture d’une capacitĂ© de 80 personnes, une salle pour les ablutions et divers locaux et sanitaires. L’intĂ©rieur de la mosquĂ©e s’ouvre sur une cour avec patio. Un minaret de style andalou[171] surmonte l’édifice.

    Églises millĂ©naristes amĂ©ricaines

    l'Église de JĂ©sus-Christ des saints des derniers jours, rue Corneille et la salle du royaume des TĂ©moins de JĂ©hovah, quai de l'Embarquement.

    Demeures anciennes

    HĂŽtel de Briquet (XVIIe siĂšcle) (maison plus ancienne de Tarbes)[172].

    Dans le quartier La SĂšde oĂč sont visibles la prĂ©fecture et la cathĂ©drale, la maison familiale du marĂ©chal Foch datant du XVIIe siĂšcle a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e en musĂ©e. Il s'agit d'une demeure typiquement bigourdane reconnaissable Ă  sa façade jaune. Il est possible de visiter la chambre natale et le bureau du marĂ©chal et d'observer des objets lui Ă©tant relatifs.

    D'autres beaux exemples de maisons bigourdanes sont visibles rue de la Victoire, rue Clemenceau ou encore rue du Régiment-de-Bigorre. Elles sont reconnaissables à leurs portes en bois sculptées, à leurs crépis de couleur qui rehaussent les encadrements en pierre marmorifÚre grise, à leurs balcons de bois sous toit et à leurs toitures d'ardoise percées de lucarnes.

    CimetiĂšre Saint-Jean.
    CimetiĂšre de la SĂšde.

    Face Ă  l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste, est visible la maison natale de Bertrand BarĂšre.

    Au gré des mutations de son pÚre, Théophile Gautier est, lui aussi, né rue Brauhauban. La demeure est encore aujourd'hui visible. La famille n'y habita cependant que trois ans. La rue Brauhauban abrite également la maison natale d'un autre poÚte du XIXe siÚcle, Laurent Tailhade.

    Des villas de style anglais, impĂ©rial ou encore nĂ©obasques datant des XIXe et XXe siĂšcles, ornent le jardin Massey, le parc Bel-Air, le parc Paul-Chastellain et leurs quartiers respectifs. La villa Massey, au cƓur du jardin homonyme, est nĂ©o-mauresque (XIXe siĂšcle). La villa Fould, jadis demeure d'Achille Fould, ministre d'État de NapolĂ©on III, vient d'ĂȘtre restaurĂ©e. Elle abrite dĂ©sormais le siĂšge du parc national des PyrĂ©nĂ©es. Un peu plus loin se trouve la villa Bel-Air du dĂ©but du XXe siĂšcle.

    Des bùtiments Art nouveau bordent les rues Maréchal-Foch et Bertrand-BarrÚre.

    CimetiĂšres

    On trouve trois cimetiĂšres Ă  Tarbes; le cimetiĂšre de la SĂšde, cimetiĂšre Saint-Jean et cimetiĂšre nord.

    Personnalités liées à la commune

    De nombreuses personnalitĂ©s sont nĂ©es Ă  Tarbes, ou ont un lien avec la ville. Toutes ne peuvent ĂȘtre citĂ©es ici, mais il est possible d'en trouver la liste sur la page: CatĂ©gorie:Naissance Ă  Tarbes

    Parmi ces personnalités, on peut citer :

    Personnalités politiques

    Sportifs

    Écrivains

    Militaires

    Maison natale de Ferdinand Foch.

    Musiciens, chanteurs

    Artistes peintres, sculpteurs

    Cinéastes, acteurs

    Industriels, commerçants, bienfaiteurs

    Autres personnalités liées à la ville

    • Saint Vincent de Paul (1581-1660) a Ă©tĂ© ordonnĂ© sous-diacre et diacre en la cathĂ©drale Notre Dame de la SĂšde de Tarbes par l'Ă©vĂȘque de Tarbes, en 1598.
    • Bertrand-SĂ©vĂšre Laurence (1790-1870), nĂ© Ă  Oroix, dans le dĂ©partement, Ă©vĂȘque de Tarbes de 1845 Ă  1870. Il est principalement connu du grand public pour avoir Ă©tĂ© "l'Ă©vĂȘque des apparitions", c'est-Ă -dire l'Ă©vĂȘque de Tarbes durant les apparitions de Lourdes en 1858, et pour les avoir reconnues au nom de l’Église catholique quatre ans plus tard, le .
    • Sainte Élisabeth de la TrinitĂ© (1880-1906). C'est lors de leur sĂ©jour Ă  Tarbes, en 1898, que sa mĂšre, fermement opposĂ©e Ă  sa vocation religieuse, commença Ă  Ă©voluer, impressionnĂ©e par la joie d'une jeune carmĂ©lite tarbaise.
    • Jean Prat nĂ© Ă  Tarbes (1868-1952) est un missionnaire spiritain et linguiste rĂ©putĂ©, spĂ©cialiste des langues bantoues. À ne pas confondre avec son homonyme (1923-2005), ancien international de rugby lourdais.
    • Pierre-Marie ThĂ©as (1894-1977), Ă©vĂȘque de Tarbes et Lourdes, rĂ©sistant et dĂ©portĂ©. Comme, notamment, le cardinal Gerlier, ancien Ă©vĂȘque de Tarbes, et Jules SaliĂšge, archevĂȘque de Toulouse, il est l'un des cinq Ă©vĂȘques français Ă  avoir protestĂ© publiquement, avec une trĂšs grande fermetĂ©, contre les persĂ©cutions antisĂ©mites nazies. Le dimanche , alors Ă©vĂȘque de Montauban, il fait lire en chaire dans toutes les paroisses une lettre[181] dĂ©nonçant sĂ©vĂšrement les persĂ©cutions et les actes de "barbare sauvagerie" dont sont alors victimes les juifs, "traitĂ©s comme un vil troupeau", "au mĂ©pris de la dignitĂ© humaine". Il a aussi encouragĂ© et apportĂ© une assistance matĂ©rielle et morale soutenue aux juifs (faux certificats de baptĂȘmes, camouflages dans les couvents et institutions religieuses, etc). ArrĂȘtĂ© par la Gestapo en 1944, il sera internĂ© au camp de CompiĂšgne, puis libĂ©rĂ© par les AmĂ©ricains. NommĂ© Ă©vĂȘque de Tarbes et Lourdes (1947-1970), il fut l'initiateur de la grande basilique souterraine de Lourdes. DĂ©clarĂ© Juste parmi les nations par l'Ă©tat d'IsraĂ«l, son nom est inscrit au mĂ©morial de Yad Vashem, en IsraĂ«l. Monseigneur ThĂ©as est enterrĂ© dans la cathĂ©drale de Tarbes, au pied de l'autel de la Vierge.
    Produits locaux
    • Le haricot tarbais[182]. La Bigorre Ă©lĂšve jalousement ce produit gastronomique, originaire d'AmĂ©rique Latine et introduit au XVIIIe siĂšcle en vallĂ©e de l'Adour. Il lui faut un sol aux critĂšres bien dĂ©finis et une semence Ă  une date prĂ©cise. La cueillette se fait exclusivement Ă  la main, gousse par gousse. Ce haricot rĂ©putĂ© a obtenu le Label rouge en 1997 et une Indication GĂ©ographique ProtĂ©gĂ©e en 2000.
    • La garbure[183], plat typique de Bigorre, est une revigorante soupe aux lĂ©gumes et haricots tarbais dans laquelle on cuit le confit et le "camailhou" (os du jambon du pays)[184].
    • Le vin de Madiran[185] appartient Ă  la mosaĂŻque des vignobles du Sud-Ouest. Il existe depuis l'Ă©poque gallo-romaine, cependant sa vĂ©ritable crĂ©ation date du XIe siĂšcle, lorsque fut fondĂ©e l'abbaye de Madiran par les moines bĂ©nĂ©dictins. Sa renommĂ©e fut Ă©tablie grĂące aux pĂšlerins de St Jacques de Compostelle qui le dĂ©couvraient en traversant la rĂ©gion. À cheval sur trois dĂ©partements, le Madiran est un vignoble de coteaux, d'une superficie d'environ 1 600 hectares. TrĂšs riche en tanins, c'est un vin rouge corsĂ© et charpentĂ©, rude dans sa jeunesse. AprĂšs un vieillissement, ses tanins s'assouplissent et il dĂ©veloppe des arĂŽmes plus fins, oĂč se mĂȘlent les odeurs de pain grillĂ© et d'Ă©pices.
    • Le porc noir de Bigorre[186]. TrĂšs ancienne race sauvĂ©e de la disparition en 1981, ce produit d'exception nĂ©cessite des conditions d'Ă©levage en plein air qui respectent les exigences de cette race pure et s'appuie sur un savoir-faire traditionnel. Au bout de 14 mois de soins attentifs et un affinage naturel minimum de 18 mois, le Porc Noir de Bigorre donne un jambon de premier choix.
    • Le jambon de Bayonne[187]. S'il est possible d'Ă©lever les porcs destinĂ©s Ă  la production du Jambon dit « de Bayonne » dans 22 dĂ©partements du Sud-Ouest de la France , la zone de transformation de ces jambons (salage, sĂ©chage, affinage, dĂ©sossage) se limite Ă  l'Indication GĂ©ographique ProtĂ©gĂ©e (IGP) c'est-Ă -dire Ă  une partie du Bassin de l'Adour (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, et une partie des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, du Gers et des Landes). C'est ainsi qu'Ă  proximitĂ© de Tarbes (Ă  BordĂšres sur l'Echez et Louey) se trouvent deux importantes entreprises de transformation du Jambon de Bayonne.
    • Le gĂąteau Ă  la broche, gĂąteau bigourdan par excellence, au bon goĂ»t de feu de bois. C'est une recette rĂ©servĂ©e Ă  ceux qui possĂšdent une cheminĂ©e car la cuisson se fait « Ă  la broche » devant une flambĂ©e. Un cĂŽne est arrosĂ© lentement de pĂąte afin d'obtenir des couches successives, qui au bout de plusieurs heures de cuisson, donnent un gĂąteau de forme conique[188]. Il peut se conserver plus d'un mois et ne doit ĂȘtre consommĂ© qu'au bout du 3e jour avec ou sans crĂšme anglaise.
    • Le fromage des PyrĂ©nĂ©es, de chĂšvre, vache, brebis ou mixte (vache-brebis). Fromage fermier, gĂ©nĂ©ralement moulĂ© Ă  la main, salĂ© et affinĂ© en cave fraĂźche.
    • Le mouton « de BarĂšges ».

    Tarbes dans la littérature

    Jean Paulhan, Les Fleurs de Tarbes ou La Terreur dans les Lettres (1936 & 1941) ;

    La ville de Tarbes est citĂ©e dans le manga Zero no tsukaima chapitre 28 page 8. C'est la ville oĂč se rend le hĂ©ros pour trouver une ancienne machine de guerre. Elle est aussi le lieu d'une grande bataille.

    Dans Les Trois Mousquetaires (1844), le roman d'Alexandre Dumas (PĂšre), D'Artagnan vient de Tarbes[189]. En rĂ©alitĂ©, le D'Artagnan historique est nĂ© Ă  une soixantaine de kilomĂštres de lĂ , au chĂąteau de Castelmore, prĂšs de Lupiac, dans le dĂ©partement voisin du Gers. Le village d'Artagnan, d'oĂč vient la famille de sa mĂšre, et dont il a choisi de prendre le nom, est, lui, bien situĂ© dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es, Ă  20 kilomĂštres au nord de Tarbes, ce qui peut expliquer "l'erreur" du romancier. Contrairement Ă  une autre erreur du romancier, Artagnan est situĂ© en Bigorre (Hautes-PyrĂ©nĂ©es) et non en BĂ©arn (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques).

    Tarbes dans la peinture

    HĂ©raldique

    Tarbes

    Son blasonnement est : ÉcartelĂ© d'or et de gueules.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[18].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
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    Annexes

    Articles connexes

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