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Pierre Emmanuel FĂ©lix Chazal

Le baron Pierre Emmanuel Félix Chazal, né le à Tarbes (France) et décédé le à Uzos (France), est un officier de l'armée belge, figure de proue du parti libéral et ministre de la Guerre de 1847 à 1850 et de 1859 à 1866.

Pierre Emmanuel FĂ©lix Chazal
Pierre Emmanuel FĂ©lix Chazal

Naissance
Tarbes
Décès
Uzos
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de la Belgique Belgique
Arme Infanterie
Grade Lieutenant-général
Années de service 1830 – 1866
Conflits RĂ©volution belge
Hommages Avenue Chazal
Autres fonctions Ministre de la Guerre
Aide de camp des rois LĂ©opold I et II
Chef de la maison militaire du roi

Biographie

Il était le fils de Jean-Pierre Chazal, avocat français qui prit part à la Révolution française et qui fut contraint à l'exil après la chute de Napoléon et la confiscation des biens familiaux. Il arrive en Belgique en 1816, d'abord à Vilvorde puis à Bruxelles.

Pierre Chazal se marie à Liège le avec Anne-Thérèse-Elisabeth Graff, fille d'un marchand de draps de Verviers avec qui il a quatre fils, tous militaires, dont Jules Ernest, capitaine et volontaire pour la campagne mexicaine, est tué le lors de la bataille de Tacámbaro. En 1830, il joue un an plus tard un rôle actif dans la révolution et l'indépendance belge, point de départ d'une carrière dans l'armée et la politique belge. Il est l'un des confidents du roi Léopold Ier.

Carrière

  • : participe aux combats lors de la rĂ©volution belge et plus tard Ă  la libĂ©ration de la citadelle d'Anvers
  • : Le Gouvernement provisoire le nomme Munitionnaire gĂ©nĂ©ral de l'armĂ©e belge, le 14 sa fonction est renommĂ©e Ă  sa demande en Ordonnateur en chef et 10 jours plus tard Intendant gĂ©nĂ©ral
  • Le , il est prĂ©sent avec Rogier et de Robiano Ă  Anvers lors du bombardement de la ville par les militaires hollandais qui tiraient de la citadelle commandĂ©e par ChassĂ© sur l'entrepĂ´t du port.
  • 1830-1833 : Commandant dans l'armĂ©e belge
  • 1833-1837 : Commandant militaire de la province de Liège
  • 1833 : reçoit la Croix de fer (Belgique)
  • 1837-1839 : Commandant du 9e RĂ©giment de Ligne Ă  Liège.
  • 1842 : GĂ©nĂ©ral-major
  • : naturalisĂ© belge
  • 1846-1865 : Aide de camp du roi
  • 1847 : Lieutenant-gĂ©nĂ©ral
  • 1847-1850 : Ministre de la guerre. Son chef de cabinet Ă©tait le major Jean EglĂ© Edouard Pouchin, futur lieutenant-gĂ©nĂ©ral[1]
  • 1850 : Commandant de la 9e division d'infanterie et de la 2e division territoriale
  • 1850-1875 : Gouverneur militaire de la rĂ©sidence royale (chef de la maison militaire de roi LĂ©opold I)
  • 1851-1859 : Commandant de la 2e division d'infanterie et de la 2e division territoriale
  • 1853 : ReprĂ©sentant du roi lors du couronnement du Tsar Alexandre II ; il Ă©tait accompagnĂ© de Pouchin, auteur d'un rĂ©cit de son voyage (encore inĂ©dit).
  • 1860 : Le , reconnaissance de son titre de baron transmissible Ă  tous ses fils et transmissible dans la descendance de chacun d'eux par primogĂ©niture masculine
  • 1859-1866 : Ministre de la guerre
  • 1865-1892 : Aide de camp du roi
  • 1866-1870 : Commandant de la 4e division territoriale
  • 1870 : Commandant de l'armĂ©e d'observation chargĂ©e de rĂ©sister Ă  une Ă©ventuelle incursion prussienne durant la guerre franco-prussienne de 1870. Il y eut sous ses ordre, le lieutenant Charles-Marie de Braconnier, futur explorateur au Congo et lieutenant-gĂ©nĂ©ral de l'armĂ©e belge en 1910, lors de l'instauration du service militaire et du rĂ©armement. Il accompagne NapolĂ©on III lors de son transit par la Belgique vers Cassel pour sa captivitĂ© en Allemagne.
  • 1870-1874 : Commandant de la 2e division territoriale
  • 1874-1875 : Commandant de la 2e circonscription militaire
  • 1875-1892 : Adjudant-gĂ©nĂ©ral, chef de la maison militaire du roi LĂ©opold II

Duel

Chazal est célèbre pour un duel avec le député anversois Jan de Laet (membre du meetingpartij) le . Le député anversois lui reprochait de favoriser le recrutement de volontaires belges pour l’expédition française au Mexique. Chazal fut blessé, perdit le duel et fut condamné en juillet de la même année par la cour de cassation (compétente pour les crimes commis par les ministres en fonction) à deux mois de prison, huit jours d'arrêts domiciliaires et 200 francs d'amende. La peine fut commuée en huit jours d'arrêts par le sénat à la demande du roi. En 1866, il fut nommé ministre d'État et envoyé en mission en France, Prusse, Bavière et Autriche pour y étudier l'organisation de leurs armées. Durant la guerre franco-allemande, il prit le commandement de l'armée d'Observation. Après la défaite de Napoléon III à Sedan, il accompagna ce dernier de Bouillon à la frontière belge à son lieu de captivité à Wilhemshöle via Verviers. En 1875, il retourna définitivement en France dans son château d'Uzos près de Pau où il écrivit ses mémoires et où il mourut le même jour que son épouse en .

Memorabilia

  • Un monument Ă  sa mĂ©moire est dressĂ© Ă  Bourg-LĂ©opold. La statue reprĂ©sente Chazal debout, avec un manteau d'officier appuyĂ© sur son Ă©pĂ©e. Le socle figure un lion avec un drapeau, des branches de chĂŞne et un fusil.

Une avenue et un arrĂŞt de tram portent son nom Ă  Schaerbeek.

Distinctions et honneurs

Notes


    Sources

    Liens externes

    1. Famille Meeûs, il était l'époux de la veuve de Jean-Baptiste Meeûs (1779-1856)
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