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Gustave Wappers

Gustave Wappers, né le à Anvers et mort le à Paris, est un peintre belge d'inspiration romantique historique et portraitiste. Il était également connu sous son nom flamand d'Egidius Karel Gustaaf (ou Gustaf) Wappers sous lequel il signait ses œuvres[1] - [2].

Gustave Wappers
Le baron Wappers
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Gilles Charles Gustave Wappers
Nationalité
Activité
Formation
Maîtres
Lieux de travail
Mouvement
Parentèle

Biographie

Gilles Charles Gustave Wappers, né le 23 août 1803, est le fils de Charles Jacques Wappers, négociant, et de Marie Marguerite Léonard[3]. Le 26 novembre 1840, il se marie à Anvers avec Joanna Knight[4], fille d'un négociant. Ils ont ensemble trois filles, dont l'aînée épouse un armateur des derniers grands voiliers : Alexandre Bordes.

Il s'initie à l'art de la peinture à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers où il est l'élève de Guillaume Herreyns et Mathieu-Ignace van Brée. Son voyage à Paris en 1826 lui permettra d'introduire le mouvement romantique, alors essentiellement français, dans le futur royaume de Belgique.

Peintre officiel du roi des Belges LĂ©opold Ier, il est dans la ligne de ce que l'on pourrait appeler le romantisme historique, plus proche d'un Horace Vernet que d'un Delacroix.

Nommé professeur à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers en 1832, il en devient le directeur en 1840, à la suite de l'exposition de son Épisode des Journées de septembre 1830 sur la Grand-Place de Bruxelles, au Salon d'Anvers de 1834. Il a eu notamment pour élèves Joseph Coomans, Henri Hendrickx, le comte Lepic, Ferdinand Pauwels, Guillaume van der Hecht et Jozef Delin. En 1847, le roi Léopold Ier de Belgique le fait baron[5].

En 1853, il s'installe à Paris et donne sa démission du poste de directeur de l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers. Il y travaille pour le compte du roi de France Louis-Philippe qui lui confie des commandes. Il s'agit notamment de la réalisation d'un tableau pour le nouveau musée de Versailles représentant La défense de Rhodes par les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Il reçoit à cette époque la croix de chevalier de la Légion d'Honneur, à titre militaire, car il était colonel chef de corps de la garde civique d'Anvers.

Étant aussi sculpteur, il enseigne à la cour d'Angleterre à la reine Victoria et au prince de Galles.

Gustave Wappers, autoportrait

S'étant fixé à Paris pendant une vingtaine d'années, il y décède et est enterré au cimetière de Montmartre (5e division).

Distinctions et Hommages

DĂ©corations

Il a été successivement fait commandeur des ordres de Léopold et du Christ (au Portugal), grand-croix de la Maison ernestine de Saxe (en Belgique), officier de la Légion d’Honneur (en France) et de Saint Michel de Bavière, chevalier de l’Aigle rouge (en Prusse), de l'ordre des Saints Maurice et Lazare (Saint-Siège)[6], etc.

Une place Ă  Schaerbeek et une rue Ă  Bruxelles portent son nom.

SĂ©lection d'Ĺ“uvres

Liens externes

Notes et références
  1. « Episode des journées de septembre 1830 sur la place de l'Hôtel de Ville de Bruxelles », sur web.archive.org, (consulté le )
  2. (en) « Egidius Karel Gustaaf Baron de Wappers (Belgian, 1803-1874) », sur www.christies.com (consulté le )
  3. Commune d'Anvers, « Acte de naissance n°1685 » Inscription nécessaire, sur Familysearch, (consulté le )
  4. (nl) Commune d'Anvers, « Acte de naissance n°616 » Inscription nécessaire, sur Familysearch, (consulté le )
  5. « Nécrologie », L'Indépendance Belge,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  6. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
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