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Guillaume Van der Hecht

Guillaume Victor Van der Hecht, (né le à Bruxelles où il est mort le ) est un peintre paysagiste, lithographe et dessinateur belge. Son style relève du romantisme.

Biographie et Ĺ“uvres

Guillaume Van der Hecht naît à Bruxelles le , à la rue aux Laines, fils de Joseph Van der Hecht, serrurier et de Barbe Françoise Schneider[1].

Van der Hecht devient étudiant à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles en 1827 et reçoit ses premières commandes à un âge précoce. Au milieu des années 1840, il travaille pendant un temps à Londres, où il est élève et assistant de Charles Baugniet. Lors de son séjour anglais, il peint Ruines du château de Kenilworth, conservé au musée de l'Ermitage. Il est de retour en Belgique vers 1850. Dès lors, son nom apparaît dans nombre de revues, pour lesquelles il travaille comme illustrateur. Il a contribué, entre autres, à la revue La Renaissance, en collaboration avec des artistes romantiques tels Gustave Wappers, Nicaise De Keyser et Jean-Baptiste Madou.

Van der Hecht est avant tout un dessinateur et un graveur qui travaille à un rythme rapide. Il produit également des peintures et aquarelles, qui sont plus limitées en nombre. Il fait figure de représentant typique du romantisme et crée principalement des paysages et des vues, incluant souvent des châteaux et des monuments. Alfred Cluysenaar a réalisé son portrait en 1884[2]. Camille Lemonnier porte ce jugement sur l'œuvre de Van der Hecht : « [il] avait, dans des œuvres décoratives, déployé une poésie qui trouvait son charme dans la solennité des heures et du romantisme des sites[3] ».

Van der Hecht a Ă©galement travaillĂ© comme professeur d'art Ă  la cour de Belgique dans les annĂ©es 1850 ; puis il a enseignĂ©, Ă  partir de 1870, la peinture Ă  la comtesse de Flandre Marie de Hohenzollern-Sigmaringen[4]. Il Ă©tait le professeur de son neveu Henri Van der Hecht (1841-1901)[5]. Veuf de PĂ©tronille Augustine Antoinette Pitsch, il meurt au numĂ©ro 7 rue du Beau Site Ă  Bruxelles le , Ă  74 ans[6].

Sources

  • (nl) Dominique Marechal et Gautier Platteau, De Romantiek in BelgiĂ« : tussen werkelijkheid, herinnering en verlangen, Bruxelles, Lannoo, (ISBN 978-90-209-6136-2), p. 168-169.

Notes et références

  1. Son acte de naissance précise qu'il est né à deux heures et demie du matin (ville de Bruxelles, acte de naissance n° 1759 de l'année 1817).
  2. Edmond-Louis De Taeye, Les artistes belges contemporains : Leur vie, leurs Ĺ“uvres, leur place dans l'art, vol. 3, Bruxelles, Alfred Castaigne, , 312 p., p. 232.
  3. Camille Lemonnier, Cinquante ans de liberté : Histoire des Beaux-Arts en Belgique, t. III, M. Weissenbruch, , 419 p., p. 45.
  4. Judith Ogonovszky-Steffens, « Jean Portaels un academicien au service du comte et de la comtesse de Flandre », Bulletin de la Classe des Beaux-Arts de l’Académie royale de Belgique,‎ (lire en ligne).
  5. « Deuil », Le Figaro, no 289,‎ , p. 2.
  6. Son acte de décès, signé par son neveu Henri Van der Hecht, artiste peintre (âgé de 50 ans) et par son petit-neveu Léon Van der Hecht, étudiant (âgé de 22 ans), précise qu'il est mort à quatre heures du matin (ville de Bruxelles, acte de décès n° 3532 de l'année 1891).

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