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Bouillon (Belgique)

Bouillon (en wallon Bouyon, en néerlandais Bullioen, en allemand Beulen) est une ville francophone de Belgique, située en Région wallonne et en Ardenne belge dans la province de Luxembourg.

Bouillon
Bouillon (Belgique)
La Semois, la ville et son château fort.
Blason de Bouillon
HĂ©raldique
Drapeau de Bouillon
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion wallonne RĂ©gion wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Luxembourg Province de Luxembourg
Arrondissement Neufchâteau
Bourgmestre Patrick Adam (PS)
(Ensemble)
Majorité ENSEMBLE
Sièges
ENSEMBLE
ALTERNATIVE
C@P Citoyens
17
11
1
5
Section Code postal
Bouillon
Bellevaux
Corbion
Curfoz
Dohan
Les Hayons
Noirefontaine
Poupehan
Rochehaut
Sensenruth
Ucimont
Vivy
6830
6834
6838
6832
6836
6830
6831
6830
6830
6832
6833
6833
Code INS 84010
Zone téléphonique 061
DĂ©mographie
Gentilé Bouillonnais(e)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
5 433 ()
49,44 %
50,56 %
36,55 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
19,31 %
59,73 %
20,96 %
Étrangers 6,02 % ()
Taux de chĂ´mage 14,42 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 11 171 â‚¬/hab. (2011)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 47,73′ nord, 5° 04,08′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
148,64 km2 (2021)
92,05 %
1,63 %
6,32 %
Localisation
Localisation de Bouillon
Situation de la ville dans l'arrondissement de Neuchâteau et la province de Luxembourg
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
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Bouillon
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Bouillon
GĂ©olocalisation sur la carte : RĂ©gion wallonne
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Bouillon
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Bouillon
Liens
Site officiel bouillon.be

    La localité est un centre touristique important, notamment pour son célèbre château qui domine la Semois du haut de son rocher.

    Le duc Godefroy de Bouillon, avoué du Saint-Sépulcre, est le personnage le plus célèbre de la localité. Duc de Basse-Lotharingie, il a vendu son château de Bouillon, une des principales forteresse de son duché, à l'évêché de Liège pour financer la première croisade, en 1099. S'il n'est peut être pas né à Bouillon même, il grandit toutefois dans cette ville qui lui donne son nom. Il y fut éduqué par le duc Godefroid III de Basse-Lotharingie[1] - [2].

    Cependant, dans le chœur de l'église de Baisy-Thy (Brabant), on trouve un cénotaphe qui rappelle que Godefroy de Bouillon y est né.

    GĂ©ographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    Entourée de forêts, la ville s’étend dans et autour d’un méandre accentué de la Semois, un affluent de la Meuse. L'altitude y est d'environ 220 mètres. Elle est desservie par la route nationale 83 menant à Arlon, route qui borde la ville à l’est et qui se confond sur le territoire communal avec la route européenne 46 reliant Cherbourg (France) et Liège. La frontière française se trouve à moins de cinq kilomètres à l’ouest et au sud.

    Sections de commune

    Bellevaux, Corbion, Curfoz, Dohan, Frahan, Les Hayons, Poupehan, Noirefontaine, Rochehaut, Sensenruth, Ucimont et Vivy.

    Communes limitrophes

    La commune est délimitée au nord-ouest par la province de Namur, ainsi qu’au sud-ouest par la frontière française qui la sépare du département des Ardennes.

    Toponymie

    Bublione serait la forme la plus ancienne concernant la ville de Bouillon[3].

    Les formes anciennes Bullon et Bullion n'ont pas d'origine assurée. Certain veulent y voir un dérivé d'un nom de personne gallo-romaine Bullius, par ailleurs inconnu dans l'histoire locale.

    Plus vraisemblablement, il s'agit de l'adaptation française d'un nom wallon désignant la « bosse » rocheuse sur laquelle le château a été bâti. Cf. notamment, en wallon namurois, bouye « enflure, bosselure » et, en liégeois, bouyote « bulle, bosse, protubérance ? » Tous ces mots sont issus du latin bulla « bulle, boule »[4].

    Histoire

    Au Moyen Âge, Bouillon était une seigneurie de Lotharingie et le siège principal de la dynastie des Ardennes-Bouillon aux Xe et XIe siècles. Au XIe siècle, ils dominaient la région et tenaient le titre de duc ainsi que de nombreux autres titres dans la région. Bouillon était la concentration dominante urbaine dans les possessions du duc[5].

    Une erreur courante est de croire que Bouillon était un comté. Bien que les seigneurs de Bouillon fussent fréquemment des comtes et des ducs, Bouillon en elle-même n'était cependant pas un comté. La fortification de Bouillon était, avec le comté de Verdun, le noyau central des possessions de la dynastie des Ardennes-Bouillon, et ils combinaient leur territoire avec une mixture complexe de fiefs, de terres allodiales et d'autres droits héréditaires à travers toute la zone. Un exemple de cela est l'avouerie du monastère de Saint-Hubert, qui a été donné à Godefroy II par le prince-évêque de Liège[6].

    Le plus connu des seigneurs de Bouillon était Godefroy de Bouillon qui vendit Bouillon à la principauté de Liège. Les évêques commencèrent alors à s'appeler eux-mêmes Ducs de Bouillon, et la ville devint la capitale d'un duché souverain en 1678, quand il fut pris par l'armée française, et donné à la famille de La Tour d'Auvergne. Le duché était prisé pour sa position stratégique en tant que « clé des Ardennes » (appelée ainsi par Vauban, le grand architecte militaire de Louis XIV, qui entoura Bouillon d'une enceinte laquelle fut rasée au XIXe siècle) et ainsi donc de la France. Il est resté un protectorat quasi indépendant, comme Orange ou Monaco, jusqu'en 1795 quand l'armée républicaine l'a finalement annexée à la France.

    En 1814, Bouillon resta française, dans le département des Ardennes. En 1815, au second traité de Paris, elle fut rattachée au Grand-Duché de Luxembourg créé par le Congrès de Vienne. Le Grand-Duché, qui avait été attribué en toute propriété à Guillaume Ier des Pays-Bas, vivait donc en union personnelle avec le Royaume des Pays-Bas réunis. À lasuite de la révolution belge (1830-1839), dans laquelle le Luxembourg fut entraîné, on en vint à partager le Grand-Duché en deux: l'ouest roman (avec Bouillon) plus une partie du territoire d'expression francique (le Pays d'Arlon notamment), forma une nouvelle province intitulée Province de Luxembourg, et l'est - intégralement d'expression francique (Lëtzebuerger Däitsch) - resta acquis, toujours en tant que Grand-Duché de Luxembourg, au roi grand-duc Guillaume Ier et à ses successeurs.

    Plan ancien de la ville fortifiée et du château fort.

    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le , les Allemands envahissent la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. La Belgique autorise immĂ©diatement les armĂ©es alliĂ©es Ă  pĂ©nĂ©trer sur son territoire et c'est ainsi que des Français dĂ©pendant de la 5e division lĂ©gère de cavalerie dĂ©fendent Bouillon[7] le 11 mai 1940 ; pour les Allemands, Bouillon se situe sur la route de la 1re Panzerdivision[7], une unitĂ© du XIX. Armee-Korps (mot.) qui a pour objectif de traverser la Meuse au niveau de Sedan. Les dĂ©fenseurs font sauter le pont après le repli des derniers Ă©lĂ©ments français depuis la rive nord de la Semois poursuivis par les Allemands[8], si bien qu'un char allemand est dĂ©truit dans la destruction tardive d'un pont[7]. La faible profondeur de la rivière permet toutefois aux blindĂ©s allemands de la traverser en divers points, ce qui, avec l'appui de l'artillerie et des Stuka, force les dĂ©fenseurs Ă  se replier de Bouillon vers 22 h, ce 11 mai 1940[7]. Les Français rĂ©agissent Ă  la prise de Bouillon par 270 tirs d'artillerie de 155 mm du IVe groupe du 110e rĂ©giment d'artillerie lourde hippomobile depuis Torcy (Sedan), qui, s'il a des effets sur les Allemands, provoque aussi de nombreuses destructions dans la ville[7]. Le lendemain, fantassins (du I./SchĂĽtzen-Regiment 1) et chars allemands franchissent la rivière Ă  guĂ© avec le soutien de l'artillerie (II./Artillerie-Regiment 73) et finissent de s'emparer de Bouillon[9].

    Au cours de l’été 1944, l’actuelle commune de Bouillon a compté sur son territoire un camp secret de la Mission Marathon. Cette Mission visait à mettre des aviateurs alliés à l’abri dans des camps, plutôt que de les évacuer par les filières d’évasion classiques. Abattus en territoires occupés, ils allaient rester dans ces camps jusqu’à la Libération. Six camps ont ainsi été établis en Ardenne, dont un à proximité du village de La Cornette (Bouillon). Le camp a été dirigé successivement par Germain Servais et Gaston Matthys. Plusieurs habitants de la région ont contribué à la sécurité et au ravitaillement du camp[10].

    Chronologie

    • 988 - Première mention du château de Bouillon dans une lettre Ă  Godefroy Ier, comte de Verdun, Ă©crite par son frère Adalberon, archevĂŞque de Reims[5].
    • 1045 - Godefroy le Barbu, se rebelle contre l'empereur qui a dĂ©truit le château.
    • 1065 - Godefroy le Barbu se remet d'accord avec l'empereur et reconstruit le château.
    • 1082 - Le château de Bouillon est hĂ©ritĂ© par Godefroy de Bouillon qui le vend au prince-Ă©vĂŞque de Liège pour 3 marcs d'or et 1300 marcs d'argent pour financer sa participation dans la première croisade. ConformĂ©ment au traitĂ©, Godefroy de Bouillon et ses trois successeurs conservaient le droit de racheter le château au mĂŞme prix, mais aucun n'a eu l'argent pour faire valoir ce privilège.
    • 1129 - Le successeur indirect de Godefroy, le comte Renaud de Bar, reprend le château de force.
    • 1141 - Le prince-Ă©vĂŞque de Liège expulse le comte Renaud de Bouillon.
    • 1155 - L'empereur du Saint-Empire confirme les droits de l'Ă©vĂŞchĂ© sur Bouillon.
    • 1291 - Les princes-Ă©vĂŞques de Liège commencent Ă  s'attribuer le titre de "ducs de Bouillon", dĂ» Ă  l'ancienne position du château en tant que siège des ducs de Basse-Lotharingie.
    • XIVe siècle - le château de Bouillon en tant que possession de l'Ă©vĂŞchĂ© de Liège est gouvernĂ© par un châtelain spĂ©cialement dĂ©signĂ©.
    • 1415 - Le titre de châtelain devient une possession hĂ©rĂ©ditaire de la famille de la Marck, une branche cadette des futurs ducs de Clèves et de Juliers.
    • 1482 - Guillaume de La Marck fait assassiner Louis de Bourbon, prince-Ă©vĂŞque de Liège, et met sur le trĂ´ne Ă©piscopal Jean de Hornes.
    • Le - Un traitĂ© est signĂ© Ă  Tongres ou la famille de La Marck renonce Ă  son droit sur le trĂ´ne de Liège s'allie Ă  Liège contre l'empereur Maximilien pour la somme de 30 000 livres. Le château de Bouillon est mis en gage Ă  Guillaume de La Marck jusqu'au moment du paiement.
    • 1492 - Le traitĂ© de DonchĂ©ry rĂ©itère les provisions du traitĂ© de Tongres. Comme aucun payement ne vient, la famille de la Marck conserve le château de Bouillon et prend le titre de Duc de Bouillon.
    • 1521 - L'armĂ©e de Charles Quint prend possession de Bouillon et le restitue Ă  l'Ă©vĂŞchĂ© de Liège.
    • 1526 - Robert III de La Marck est promu marĂ©chal de France et se nomme lui-mĂŞme duc de Bouillon Ă  cette occasion.
    • 1529 - Le traitĂ© de Cambrai oblige François Ier Ă  ne pas aider Robert III dans sa lutte pour reprendre Bouillon.
    • 1547 - Robert IV de La Marck est fait marĂ©chal de France. La lettre patente le dĂ©signe officiellement "duc de Bouillon".
    • 1552 - Henri II reprend Bouillon aux princes-Ă©vĂŞques et le rend Ă  Robert IV de La Marck.
    • 1559 - Le traitĂ© du Cateau-CambrĂ©sis restitue Bouillon aux princes-Ă©vĂŞques de Liège stipulant que les droits au territoire disputĂ© sont dĂ©terminĂ©s par un arbitrage spĂ©cial qui n'a jamais eu lieu.
    • 1598 - Le traitĂ© de Vervins rĂ©clame Ă  nouveau un arbitrage du conflit entre l'Ă©vĂŞchĂ© de Liège et la famille de la Mark.
    • 15 octobre, 1591 - Ă€ la disparition de la famille la Marck, l'hĂ©ritière, Charlotte est mariĂ©e Ă  Henri de La Tour d'Auvergne, marĂ©chal de France.
    Henri de la Tour d'Auvergne (1555–1623).
    Armes de Godefroy Charles Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, Albret et Château-Thierry (1728–1792).
    Bouillon, avant la Première Guerre mondiale, et le tramway à vapeur de la SNCV.
    • 8 mai, 1594 - Charlotte de La Marck meurt sans descendance, et ses revendications sur Bouillon sont reprises par son mari, Henri de la Tour d'Auvergne.
    • 24 octobre, 1594 - Le cousin de Charlotte, Henri de Bourbon, Duc de Montpensier abandonne ses revendications sur la succession de Bouillon en Ă©change d'une rente viagère.
    • 5 aoĂ»t, 1601 - Un accord est signĂ© entre Henri de La Tour d'Auvergne et l'oncle paternel de Charlotte, le Comte de MaulĂ©vrier, dont les descendants continueront d'appuyer leur revendications sur Bouillon jusqu'Ă  la fin du XVIIe siècle.
    • 3 septembre, 1641 - Le fils d'Henri, FrĂ©dĂ©ric Maurice de La Tour d'Auvergne, renonce Ă  ses revendications en Ă©change de 30 000 livres promises par les Ă©vĂŞques de Liège au traitĂ© de Tongres.
    • 1651 - FrĂ©dĂ©ric Maurice de La Tour d'Auvergne Ă©change ses titres de prince souverain contre quelques titres de duc et de comte dans la pairie de France. L'accord oblige la France Ă  rendre Bouillon Ă  la famille de La Tour d'Auvergne Ă  la première occasion.
    • 1658 - Ă€ la suite de la convention de 1641, les Ă©vĂŞques de Liège paient 150 000 florins Ă  FrĂ©dĂ©ric Maurice, mais il continue de se faire appeler Duc de Bouillon malgrĂ© leurs protestations.
    • 1676 - L'armĂ©e française prend Bouillon aux Ă©vĂŞques et la rend Ă  la famille de La Tour d'Auvergne, comme promis dans l'Ă©change de 1651.
    • 1679 - Le traitĂ© de Nimègue confirme la possession du duchĂ© de Bouillon Ă  la famille de La Tour d'Auvergne. Bien qu'un contingent français reste stationnĂ© Ă  Bouillon, les ducs exercent les droits souverains de battre la monnaie, de crĂ©er des pairs et d'accorder d'autres titres. Il revendiquent aussi Saint-Hubert comme une de leurs pairie.
    • 1757 - Charles Godefroy de La Tour d'Auvergne est bien accueilli Ă  Bouillon en tant que duc souverain, en dĂ©pit de protestation formelles Ă©mises par de Liège.
    • 1786 - Le 6e duc de Bouillon de la famille de La Tour d'Auvergne adopte Philip Dauvergne, un capitaine britannique, et sa descendance.
    • - Le 6e duc de Bouillon Ă©met une dĂ©claration nommant Philippe d'Auvergne en tant que son successeur sur le siège de Bouillon Ă  l'extinction de la famille de La Tour d'Auvergne[11].
    • En 1794, la ville fut pendant 18 mois une petite rĂ©publique indĂ©pendante.
    • - Annexion de Bouillon par la Première RĂ©publique française.
    • 27 dĂ©cembre, 1796 - La Première RĂ©publique française promulgue une loi rendant toutes les possessions de la famille de Bouillon Ă  son 7e duc.
    • - La Première RĂ©publique française met sous sĂ©questre toutes les possessions concernĂ©es par l'Ă©change de 1651.
    • - La mise sous sĂ©questre est annulĂ©e et le 7e duc de Bouillon rĂ©intègre ses possessions.
    • - Mort du 7educ et extinction de la famille de La Tour d'Auvergne.
    • - Le règlement de la succession de Bouillon est ratifiĂ© par NapolĂ©on Ier.
    • - Bouillon, restĂ©e française, est transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement des Ardennes.
    • - Au second traitĂ© de Paris, le Congrès de Vienne accorde Bouillon au Royaume des Pays-Bas jusqu'Ă  l'arbitrage final entre Philippe d'Auvergne, devenu alors amiral, et Charles-Alain-Gabriel de Rohan-GuĂ©mĂ©nĂ© (un gĂ©nĂ©ral autrichien et le plus proche parent du dernier duc du cĂ´tĂ© paternel).
    • - Philippe Dauvergne, ruinĂ© par les procès relatifs Ă  la succession, se suicide mais les litiges concernant Bouillon continueront jusqu'en 1825.
    Le général allemand Heinz Guderian à Bouillon en mai 1940. Il établit un temps le poste de commandement de son unité, le XIX. Armee-Korps (mot.) à l'hôtel Panorama[12].

    Bourgmestres

    Les bourgmestres suivants se sont succédé à Bouillon :

    • Louis Labouverie (tanneur, nĂ© en 1724, dĂ©cĂ©dĂ© en 1770)
    • Charles Walerik Victor Labouverie (marchand, nĂ© en 1755, dĂ©cĂ©dĂ© en 1826)
    • Linotte de Poupehan (- 1830)(1830-)
    • Chauchet-Bourgeois (1840)
    • Hubert Marie Louis Labouverie-Lefebure L. (1844)
    • Ozeray (1855)
    • ThĂ©ophile Rosbach (04 avril 1879 Ă  novembre 1895)
    • François Marquet (1896-1900)
    • Louis Corbiau (1900-1911)
    • Gaston Hunin (1911- avril 1915)
    • Lambert (faisant fonction) (mai 1915 Ă  novembre 1915)
    • Gaston Hunin (dĂ©cembre 1915 Ă  1920)
    • Louis Corbiau (1921-1932)
    • AndrĂ© Camion (1932-1938)
    • Alfred Arnould (1939 - avril 1940)
    • Gaston Hunin (mai 1940 - juillet 1944)
    • AndrĂ© LiĂ©geois (juillet 1944 - septembre 1944)
    • Alfred Arnould (septembre 1944 - mars 1946)
    • AndrĂ© LiĂ©geois (faisant fonction) (avril 1946 - dĂ©cembre 1946)
    • Michel Altenhoven (1947 - 1952)
    • Arsène Uselding (1953-1970)
    • Pierre Bodard (1971 - 1976)
    • Maurice Brasseur (1977-1982)
    • Roger Hardy (1982-1988)
    • Raymond Godfrin (faisant fonction) (mai 1988 - dĂ©cembre 1988)
    • Albert Lebrun (septembre 1988 - dĂ©cembre 1988)
    • Jacques Pierret (1988-1999)
    • Guy Godart (2000-2005)
    • AndrĂ© Defat (2005-2006)
    • Jacques Pierret (2007-2012)
    • AndrĂ© Defat (2013-2018)
    • Patrick Adam (2018-...)

    HĂ©raldique

    La ville possède des armoiries.
    Blasonnement : De gueules à la fasce d’argent.
    • DĂ©libĂ©ration communale : 21 dĂ©cembre 2000
    • ArrĂŞtĂ© de l'exĂ©cutif de la communautĂ© : 17 juillet 2003
    Source du blasonnement : Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, .



    La ville moderne

    Bouillon a deux écoles, un collège et un lycée, des bancs et un square ainsi que de nombreux pédalos (simples ou ornés de cygnes ou dauphins colorés).

    • Le château est toujours situĂ© au-dessus du centre-ville. Le Château de Bouillon est une attraction touristique populaire.
    • Le Château des Amerois - privĂ©

    La commune a lancé en 2010 son deuxième programme communal de développement rural associé à un agenda 21 local.

    Bouillon est le point de départ et d’arrivée de La Bouillonnante, une difficile épreuve de trail se déroulant au mois d’avril.

    La ville accueille notamment un archéoscope[13] et un musée (le musée ducal[14]).

    Célébrités

    DĂ©mographie

    La commune compte 5 427 habitants au 1er dĂ©cembre 2019, 2 675 hommes et 2 752 femmes. Ce qui reprĂ©sente une densitĂ© de population de 36,40 habitants/km² pour une superficie de 149,09 km² [15].

    Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année[16].

    Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

    • Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'Ă  1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[17]

    Sécurité et secours

    La ville fait partie de la zone de police Semois et Lesse pour les services de police, ainsi que de la zone de secours Luxembourg pour les services de pompiers. Le numéro d'appel unique pour ces services est le 112.

    Galerie

    • La Semois, le vieux pont et le château fort.
      La Semois, le vieux pont et le château fort.
    • Vue du belvĂ©dère.
      Vue du belvédère.
    • Vue du Ramonette
      Vue du Ramonette

    Références

    1. Liège et Meuse mystérieux (volume 2), Paul de Saint-Hilaire, édition Rossel, Bruxelles, 1982
    2. Les grands Mythes de L'histoire de Belgique, de Flandre et de Wallonie, sous la direction d'Anne Morelli, evo-histoire, 1996, (ISBN 2-87003-301-X)
    3. Auguste Longnon, Atlas historique de la France, 1888, p. 171a.
    4. Louis Deroy, Marianne Mulon, Dictionnaire des noms de lieux, 1992, p. 67.
    5. Murray, p. 10.
    6. Murray, p. 11.
    7. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 156-159.
    8. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 153.
    9. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 167.
    10. Maurice PETIT, Marathon en Ardenne. L’audacieuse mission de protection d’aviateurs alliés en 1944, Famenne & Art Museum, avec le soutien d’ARA LUXNAM, 2018, 200 pages, (ISBN 9782960193718)
    11. Marc Husson, Règlement de l'ordre de succession au duché de Bouillon (1786), dans la Revue d'Ardenne & d'Argonne : scientifique, historique, littéraire et artistique, publiée par la Société d'études ardennaises "La Bruyère", 1894, n°4, p.138 .
    12. Karl-Heinz Frieser (trad. Nicole Thiers), Le mythe de la guerre éclair : La campagne de l'ouest 1940 [« Blitzkrieg-Legende : der Westfeldzug 1940 »], Paris, Belin, , 479 p. (ISBN 978-2-7011-2689-0), p. 151.
    13. archeoscopebouillon.be
    14. www.museeducal.be
    15. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
    16. « Chiffres de la population résidente au 1er janvier, par année 1990‑2010 », sur le site de l’INS (consulté le ).
    17. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Les soldats de NapolĂ©on des villages belges des cantons de Bouillon, Couvin, Givet & Philippeville, dĂ©partement des Ardennes (Jean Évariste, Cahier du MusĂ©e de Cerfontaine n° 426, 1.700 noms, 325 pages, 2001.
    • Sibylle Legrand et Roger Nicolas, Le patrimoine de Bouillon, Agence Wallonne du patrimoine, coll. « Carnets du patrimoine » (no 101), , 52 p. (ISBN 978-2-87522-093-6)

    Articles connexes

    Liens externes

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