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Campan

Campan est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Haut-Adour, autrefois incluse dans l’ancien comtĂ© de Bigorre.

Campan
Campan
Bourg de Campan, vu depuis le Pleu de l'Abereu.
Blason de Campan
Blason
Campan
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement BagnĂšres-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute-Bigorre
Maire
Mandat
Alexandre Pujo-Menjouet
2020-2026
Code postal 65710
Code commune 65123
DĂ©mographie
Gentilé Campanois
Population
municipale
1 304 hab. (2020 en diminution de 2,83 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 14 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 01â€Č 03″ nord, 0° 10â€Č 42″ est
Altitude Min. 629 m
Max. 2 747 m
Superficie 95,41 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine BagnÚres-de-Bigorre
(banlieue)
Aire d'attraction BagnĂšres-de-Bigorre
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de la Haute-Bigorre
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Campan
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Campan
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Campan
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Campan
Liens
Site web Site officiel

    Il s’agit d’une zone montagneuse constituĂ©e des prolongements occidentaux des massifs de NĂ©ouvielle et de l’Arbizon. ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par l'Adour, l'Adour de Gripp, l'Adour de Lesponne, la Gaoube, la Gaoubole, le Garet, le ruisseau d'Arizes et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des PyrĂ©nĂ©es, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Liset de Hount Blanque »), un espace protĂ©gĂ© (l'« Adour et affluents ») et seize zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Campan est une commune rurale qui compte 1 304 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 4 329 habitants en 1821. Elle est dans l'agglomĂ©ration de BagnĂšres-de-Bigorre et fait partie de l'aire d'attraction de BagnĂšres-de-Bigorre. Ses habitants sont appelĂ©s les Campanois ou Campanoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Campan est située sur la chaine montagneuse des Pyrénées, en haute-vallée de l'Adour, au confluent de l'Adour et de l'Adour de Payolle. Le pic du Midi de Bigorre se trouve à moins de 10 kilomÚtres à vol d'oiseau du bourg chef-lieu.

    La ville de Lourdes est Ă  une trentaine de kilomĂštres au nord-ouest de Campan.

    La frontiÚre la plus proche avec l'Espagne est située à 1 h 30 min de voiture.

    Carte de la commune de Campan et des proches communes.
    Vue générale en été.

    GĂ©ologie et relief

    Campan. CarriĂšre royale de l'Espiadet

    La vallée de Campan est une ancienne vallée glaciaire. Elle est sujette aux tremblements de terre et est situé dans une zone de forte sismicité[2]. L'un de plus anciens tremblements de terre recensés date du 21 juin 1660. La terre aurait tremblé durant trois semaines[3].

    La superficie de la commune est de 9 541 hectares ; son altitude varie entre 629 et 2 747 mĂštres[4].

    Les sommets situĂ©s sur la commune de Campan sont le Teillet (1 287 m), Castet Sarradis (1 781 m) et la Soum de Marianette (2 353 m). Les pics de Hount Blanque (1 941 m), Pene Arrouye (2 420 m) et du pic de Montarrouye (2 569 m) sont Ă  la frontiĂšre entre les communes de Campan et de BagnĂšres-de-Bigorre.

    Des carriÚres de marbre ont été exploitées jusqu'à la fin du XXe siÚcle. Le marbre, rose veiné de vert, a été utilisé entre autres pour la décoration du chùteau de Versailles[Note 1].

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[5]. Elle est drainĂ©e par l'Adour, constituant un rĂ©seau hydrographique de 203 km de longueur totale[6] - [Carte 1].

    Cascade du Garet en février 2022

    L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, se forme dans la vallĂ©e de Campan en Haute-Bigorre de la rĂ©union de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne Ă  Anglet, aprĂšs avoir traversĂ© 118 communes[7].

    Climat

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1959 à 2015 permet de connaßtre l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.

    Statistiques 1981-2010 et records ARTIGUES (65) - alt : 1 203 m 42° 55â€Č 36″ N, 0° 12â€Č 06″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1959 au 30-11-2015
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −1,9 −1,6 0,1 1,8 5,2 8,5 10,4 10,6 8,4 5,8 1,7 −0,9 4
    Température moyenne (°C) 1,2 1,9 4,1 5,6 9 12,4 14,6 14,6 12,3 9,6 4,8 2,1 7,7
    Température maximale moyenne (°C) 4,2 5,5 8,1 9,5 12,8 16,2 18,7 18,7 16,1 13,3 7,9 5 11,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −20
    09.01.1985
    −16,1
    08.02.12
    −15
    07.03.1971
    −10
    01.04.1975
    −5
    06.05.1987
    −2
    09.06.1987
    1,8
    05.07.1995
    1
    29.08.1993
    −2
    24.09.1979
    −7
    25.10.1964
    −11
    23.11.1988
    −15
    24.12.1962
    −20
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17
    29.01.1966
    26
    28.02.1960
    22
    17.03.04
    24,5
    30.04.05
    29
    13.05.15
    33
    30.06.15
    33
    01.07.15
    32,5
    04.08.03
    30
    07.09.1970
    26,5
    12.10.01
    22
    05.11.03
    19
    24.12.12
    33
    2015
    PrĂ©cipitations (mm) 118,4 85,4 96,9 112,3 113,4 93,9 73,3 77,7 88,9 104,5 134,7 121,4 1 220,8
    Source : « Fiche 65123001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Voies de communication

    Il n'y a qu'une seule route qui remonte la vallĂ©e entre le bourg et Sainte-Marie : la route dĂ©partementale D 935. Le bourg peut ĂȘtre atteint depuis le nord par BeaudĂ©an via cette mĂȘme D 935 ou par AstĂ© via la route dĂ©partementale D 8. À Sainte-Marie, la D 935 rejoint la route dĂ©partementale D 918 qui relie le col d'Aspin au col du Tourmalet. Il est donc possible d'atteindre la commune de Campan par ces deux cols.

    Il existe de nombreuses rues et routes qui essaiment de ces deux routes principales pour desservir les diffĂ©rents quartiers de la commune, comme la D 154 ou la D 155.

    Transports

    Le conseil général des Hautes-Pyrénées propose un transport à la demande par autocar sur une ligne Sainte-Marie-de-Campan / BagnÚres-de-Bigorre (il existe une ligne réguliÚre entre Tarbes et BagnÚres-de-Bigorre)[9].

    Il n'existe pas d'autre service de transport en commun pour accéder ou se déplacer dans la commune de Campan.

    Urbanisme

    Typologie

    Campan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [10] - [11] - [12]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de BagnĂšres-de-Bigorre, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 10 communes[13] et 13 262 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de BagnĂšres-de-Bigorre dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[16] - [17].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (85,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (85,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (46,9 %), forĂȘts (31,5 %), prairies (9,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (7,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,3 %), zones urbanisĂ©es (0,3 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Morphologie urbaine

    Historiquement, Campan se compose de trois grandes entités, anciennes paroisses :

    • le Bourg, siĂšge de la mairie ;
    • Sainte-Marie-de-Campan, cĂ©lĂšbre pour son rĂŽle dans le tour de France cycliste ;
    • La SĂ©oube et sa vallĂ©e qui dĂ©bouche sur le col d'Aspin.

    Ces trois entités sont rappelées sur le blason (par trois cloches et trois sapins) et dans la devise de la commune : « Tria et unum ». Ce sont les trois hameaux qui contiennent les églises à services religieux réguliers.

    La commune est trĂšs Ă©tendue (95 km2) et contient de nombreux petits hameaux. Parmi ceux-lĂ , on peut citer :

    • Payolle, au pied du col d'Aspin ;
    • Saint Roch, Galade et Rimoula, juste au sud du bourg ;
    • Trassouet, en contrebas de Sainte-Marie ;
    • Gripp et Artigues au pied du col du Tourmalet ;
    • Le Sarrat de Bon et le Sarrat de Gaye, sur le coteau entre les vallĂ©es de Gripp et de Payolle ;
    • Le Peyras, au-dessus de Rimoula.

    Logement

    En 2011, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 912, alors qu'il Ă©tait de 1 782 en 2006.

    Parmi ces logements, 34,5 % étaient des résidences principales, 57,6 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,4 % des appartements. Entre 2006 et 2011, la proportion de logements vacants de la commune a presque doublé, passant de 4,9 à 7,9 %.

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 79,3 %, en légÚre hausse par rapport à 2006 (76,9 %). La part de logements HLM loués vides était de 1,8 % contre 2,9 %, leur nombre étant en légÚre baisse, passant de 19 à 12 entre 2006 et 2012.

    En 2011 comme en 2009, prÚs de 45 % des résidences principales contenaient cinq piÚces ou plus.

    Projets d'aménagement

    • Rues du village.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Campan est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[20].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Adour, l'Adour de Lesponne et l'Adour de Gripp. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[21]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1991, 1999, 2009 et 2015[22] - [19].

    Campan est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. L’emploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. D’abord le code forestier et l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent l’emploi du feu Ă  moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. L’écobuage est quant Ă  lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[23]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Campan.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[24].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 11,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 575 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 592 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 38 %, Ă  comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[26].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999, par des glissements de terrain en 1986 et par des éboulements et/ou chutes de blocs en 1994[19].

    La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă  ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă  l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă  l’alĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation d’urgence[27] - [28].

    Risque technologique

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une canalisation de transport de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[29].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Campan est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[30].

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Campan au sud de BagnĂšres-de-Bigorre

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[31] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    Attestées sous la forme Campaa en 1285[32], sous la forme latine de Campano en 1300[33],1342[34], et 1379[35], (Forme masculine du latin campania, « plaine, terrain découvert », sans doute héritée d'un bas latin campanum), Campan en 1429[36], Campan fin du XVIIIe siÚcle[37].

    L’étymologie du nom de Campan n'est pas dĂ©finie. Pour certains, le nom est un dĂ©rivĂ© du peuple des Compani. Pour d'autres, il aurait Ă©tĂ© choisi Ă  la suite de l'installation d'un camp de soldats romains. Enfin, certains parlent d'une dĂ©formation du latin campana, "petite cloche". Cette derniĂšre Ă©tymologie est soutenue par les 3 cloches qu'on retrouve sur le blason de la commune[38].

    Les habitants de Campan sont appelés les Campanois. Cette dénomination se retrouve dans les bulletins municipaux de la commune[39].

    Son nom occitan est Campan (seule la prononciation et l'accent tonique changent, pas l'orthographe). La prononciation figurĂ©e correspondante est [kam'pƓ] ou [kam'pa]. Les noms occitans des hameaux sont Senta Maria, era Seuva, Cabadur, Galada et PalhĂČla.

    Histoire

    Antiquité

    [3] En 56 av. J.-C., le romain Lucinius Crassus soumet les Bigeriones. Ce n'est qu'en 28 av. J.-C. que la tribu des Campon est battue par le général romain Valérius Messala, prÚs de Payolle. Pendant cinq siÚcles, la Pax Romana régnera sur la vallée du Haut Adour.

    La Bigorre commence Ă  ĂȘtre Ă©vangĂ©lisĂ©e vers l'an 350. Dans la vallĂ©e de Campan, la premiĂšre Ă©glise est construite Ă  BeaudĂ©an.

    Moyen Âge

    Les Wisigoths s'installent en Bigorre dĂšs 412 et y restent pendant un siĂšcle[3].

    En 733, des restes de l'armée arabe (repoussée à Poitiers par Charles Martel un an plus tÎt) arrivent à Campan. Ils sont défaits par les Campons. Les survivants sont installés sur la rive droite de l'Adour (sur ce qui deviendra le quartier des Cagots) ou dans la vallée de Lesponne.

    Entre la moitiĂ© du IXe siĂšcle et la moitiĂ© du XVIe siĂšcle, les Bigourdans, y compris les Campanois, se disputent entre eux et avec les extĂ©rieurs sur les limites des diffĂ©rents territoires et leurs propriĂ©taires. Le premier bornage a lieu en 850 et des procĂšs ont encore lieu en 1524 pour dĂ©terminer les appartenances des bois situĂ©s au-dessus du lac de Payolle. Cette mĂȘme annĂ©e, les moines cisterciens de l'abbaye de l'Escaladieu font don en partie Ă  Cieutat et en partie Ă  Campan de leurs terres situĂ©es dans la vallĂ©e de Gripp.

    En 1360, la Bigorre devient anglaise, Ă  la suite du traitĂ© de BrĂ©tigny. Elle le restera jusqu'en 1368, oĂč une rĂ©volte des habitants permet Ă  du Guesclin de reprendre le comtĂ©.

    En 1429, Campan est reconnu comme « lieu », ce qui lui permet d'envoyer deux représentants aux états de Bigorre, rassemblant chaque année les représentants des trois ordres.

    En 1470, les consuls de Campan obtiennent de Gaston IV, comte de Bigorre, le droit d'emprisonner. Il s'agit surtout pour eux de légaliser une pratique déjà existante.

    Les Cagots de Campan

    Le pont des cagots sur l'Adour.
    Rue du pont des cagots.

    Comme beaucoup de bourgs des Pyrénées, Campan a connu l'existence des Cagots, sorte d'exclus de la société, charpentiers de métier, qui étaient jusqu'au début du XXe siÚcle rejetés sur la rive droite de l'Adour. De nos jours, le pont qui relie les deux rives se nomme « pont des Cagots » ou « Pont des charpentiers »[40]. On note l'existence des cagots à Campan pendant plus de huit siÚcles[40].

    Autour de 1580, les Cagots avaient construit une chapelle, Saint-SĂ©bastien, au lieu-dit le PrĂ© de Ferrand, Ă  proximitĂ© du pont[40]. En 1597, un incendie endommagea l'Ă©glise de Campan, les cagots reconstruisirent la charpente. Le 19 novembre 1694, un autre incendie violent dĂ©truisit l'Ă©glise, la halle et 70 maisons. Les cagots vont reconstruire l'Ă©glise et la halle de Campan, lieu d'un important marchĂ© aux bestiaux, qui datent de cette Ă©poque[40]. ClassĂ©e monument historique depuis le 14 mars 1927 (lire infra), la halle est la plus ancienne des Hautes-PyrĂ©nĂ©es.

    Mais les cagots devaient rester, comme tous les cagots, Ă  l'Ă©cart du reste des habitants : dans l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste, construite par les cagots, une chapelle en fond de nef Ă©tait sĂ©parĂ©e du reste de l'Ă©glise, elle correspond Ă  l'espace qui Ă©tait imposĂ© aux cagots. Cet espace contient un bĂ©nitier rĂ©servĂ© aux cagots, situĂ© du cĂŽtĂ© droit de l'ancien porche d’entrĂ©e, cĂŽtĂ© ouest de l’église en face du bĂ©nitier rond destinĂ© au reste de la population[40].

    Renaissance[3]

    Les Guerres de Religion ont aussi un impact sur la vallĂ©e de Campan. La tentative de conquĂȘte de la Bigorre par le protestant Montgomery en 1568 n'atteint pas Campan, mais les murs du Castet sont quand mĂȘme relevĂ©s. Le village participe Ă  la crĂ©ation d'une armĂ©e catholique, par l'envoi de soldats, d'une vache et de 28 Ă©cus. En 1574, une rĂ©conciliation entre catholiques et protestants est tentĂ©e par Anthoine de Gramont, chevalier de l'ordre du roi. En vain.

    En 1582, les Campanois obtiennent d'Henri de Navarre le droit de tenir marché le vendredi, en échange d'y apporter leurs propres produits

    À la fin du XVIe siĂšcle, entre 1588 et 1589, une Ă©pidĂ©mie de peste s'abat sur la Bigorre, touchant BagnĂšres et Campan. Elle serait arrĂȘtĂ©e par les dĂ©votions des habitants de BagnĂšres et des autres communes auprĂšs de Notre Dame de MĂ©dous, Ă  la suite des ordres de Liloye, une jeune femme Ă  qui la Vierge serait apparue.

    L’élection des consuls du village est revue en 1594 par la rĂ©daction d'un court rĂšglement intĂ©rieur Ă  la commune. Les Campanois cherchent Ă  concilier l'exercice de la dĂ©mocratie et les pouvoirs croissants des consuls tout en voulant Ă©viter le nĂ©potisme.

    À partir de 1600, un Ăąge d'or commence pour la commune de Campan. Il y a 700 feux, soit 3 500 habitants sur toute la vallĂ©e, dont un tiers dans le Bourg. Le commerce entre et sort de la vallĂ©e : bĂ©tail et beurre en exportation, vin et blĂ© en importation. L'Espagne contribue Ă  la richesse, via l'emploi de Campanois comme travailleurs saisonniers ou via des Ă©changes commerciaux permanents. S'installent Ă  Campan des notaires, des avocats, des enseignants, des mĂ©decins (gĂ©nĂ©ralistes, chirurgiens, sages-femmes et apothicaire), des aubergistes, des meuniers, des artistes et mĂȘme un orfĂšvre. Les professions plus manuelles comme maçon, serrurier, charpentier, menuisier, forgeron ne sont pas en reste. Enfin, des Campanois obtiennent des postes dans les hautes sphĂšres de l’État, en particulier dans l'administration, la fiscalitĂ© et les Eaux et ForĂȘts.

    En 1607, Campan est rattaché à la Couronne comme bien patrimonial et la commune confirme ne connaßtre d'autre seigneur que le roi.

    L’épidĂ©mie de peste de 1628, venant de Toulouse, Ă©pargne totalement la vallĂ©e. Ce n'est pas le cas de l’épidĂ©mie de 1653. Elle atteint Bagneres en aoĂ»t, puis Campan en septembre. MalgrĂ© les Ă©lixirs et onguents de l'apothicaire, malgrĂ© les efforts des capitaines de santĂ© pour assurer la police sanitaire, malgrĂ© les soins apportĂ©s par les capucins de MĂ©dous, l’épidĂ©mie fait des ravages et remontre toute la vallĂ©e. Le hameau de la Seoube ne connaĂźtra qu'un seul survivant sur les 400 habitants. Les actes notariĂ©s sont divisĂ©s par 5 durant l'annĂ©e. Cette peste vaudra aux Campanois d’ĂȘtre dispensĂ©s de l’impĂŽt en 1654.

    En 1694, un incendie ravage une grande partie du bourg : soixante-dix maisons, la halle et l'Ă©glise sont la proie des flammes. L'incendie est dĂ» Ă  deux voleurs venant de la vallĂ©e de Neste. Poursuivi pour leurs larcins, ils mettent le feu Ă  un cabaret mal famĂ© dans le but de profiter de la confusion pour s’échapper. Les deux voleurs sont arrĂȘtĂ©s par une battue dans les bois de l'Escaladieu, battue organisĂ©e par l'abbaye ainsi que les communes de Bonnemazon et Cieutat. Ils seront amenĂ©s Ă  Toulouse oĂč on les jugera et on les condamnera Ă  ĂȘtre brĂ»lĂ©s vifs.

    Loggia du Grand Trianon, colonnes en marbre de Campan.

    En 1700, le célÚbre ébéniste André-Charles Boulle intÚgre le marbre de Campan dans ses meubles en association avec de l'ébÚne, de l'étain, du cuivre et des écailles[41] - [42].

    En 1728, 1762, 1774 et 1776, des femmes sont Ă©mancipĂ©es par leurs pĂšres, devant notaire, pour qu'elles puissent agir, faire, nĂ©gocier, en leurs noms propres. Les femmes auront un rĂŽle particulier dans la vallĂ©e de Campan, puisque l’hĂ©ritage d'une famille allait au premier enfant nĂ©, mĂȘme s'il s'agissait d'une femme.

    En 1784, Pierre Bernard Palassou écrit qu'une grotte à une inscription relate la visite en ce lieu de la comtesse de Brionne en 1766[43]. Heinrich August Ottokar Reichard précise que cette grotte est sur la rive droite de l'Adour au pied de la montagne grise[44]. Pierre Henri Valenciennes évoque quant à lui la disparition des stalactites de la grotte[45].

    En 1779, Nicolas Gobet évoque à Campan la présence de mines de cuivre, concession des sieurs Thorin et Poli[46].

    Révolution Française

    Le 29 fĂ©vrier 1776, le roi ordonne lors de son conseil Ă  Versailles, la vente et l’aliĂ©nation Ă  titre d'engagement de la seigneurie de Campan, au plus offrant et dernier enchĂ©risseur. Les Campanois se voient dans l'obligation de racheter leurs propres biens, en envoyant un syndic Ă  Paris. Ils tentent de plaider leur cause Ă  l'intendant d'Auch, commis par le roi, mais sans effet.

    Quelques annĂ©es plus tard, en 1779, les reformes du Roi sur les rĂšglements municipaux arrivent Ă  Campan. Ces rĂ©formes imposent un maire, un lieutenant du maire, deux Ă©chevins, six conseillers, un syndic et un greffier, en lieu et place des quatre consuls et deux gardes prĂ©cĂ©demment Ă©lus. Le maire sera nommĂ© par le roi. La commune adresse une supplique au roi, proposant Ă  Sa MajestĂ© de lui accorder moyennant finances, la grĂące d’élire tous les ans, conformĂ©ment Ă  l'ancien usage, six consuls distribuĂ©s par quartier, sans maire ni lieutenant de maire. Le roi accepte en Ă©change de deux mille livres. Cependant, il continue Ă  s’intĂ©resser Ă  la commune. En 1782, il proroge au poste de premier consul le mĂȘme Campanois que celui qui avait Ă©tĂ© Ă©lu Ă  ce poste en 1780. Cette prorogation dĂ©plaĂźt beaucoup aux habitants et au premier consul lui-mĂȘme. Pourtant, lors de l’enquĂȘte sur les paroisses demandĂ©e par l’évĂȘque de Bigorre en 1783, Ă  la question "quel est le seigneur de la paroisse?", Campan rĂ©pondra "Nous n'avons d'autre seigneur que le roi".

    En 1780, les gens de Campan sont décrits au maréchal de Richelieu comme étant mutins, indépendants, et rendant le comte de Beaudéan trÚs malheureux.

    Ces mĂȘmes annĂ©es, les Campanois ont aussi des difficultĂ©s avec les abbĂ©s Fatta, puis TornĂ©.

    Époque napolĂ©onienne

    En 1820, Campan, avec 4 329 habitants, Ă©tait la troisiĂšme agglomĂ©ration du dĂ©partement aprĂšs Tarbes et BagnĂšres-de-Bigorre. Cinquante moulins y fonctionnaient en 1825.

    En 1821, Cyprien-Prosper Brard cite dans son ouvrage sur la minĂ©ralogie les trois types de marbres de Campan, le rouge, le vert et l'Isabelle[47]. Il cite Ă©galement au musĂ©um royal de Paris, dans la galerie des peintres anciens (salle de la Diane) quatre colonnes en marbre de Campan. Pierre Toussaint de La BouliniĂšre Ă©crit que le marbre de Campan est trĂšs utilisĂ© sous Louis XIV et Louis XV, notamment pour le Grand Trianon et Versailles[48]. Le marbre de Campan est Ă©galement utilisĂ© par BarthĂ©lemy Prieur dans l'Ă©glise des cĂ©lestins de Paris pour le Monument du cƓur du connĂ©table Anne de Montmorency[49].

    Grigori Vladimirovitch Orlov, en 1822, dĂ©crit les mƓurs des habitants de Campan[50].

    XXe siĂšcle

    Dans les annĂ©es 1960, un village expĂ©rimental de vacances sera installĂ© sur le hameau de Gripp, sous la maĂźtrise d'ouvrage de la SociĂ©tĂ© nationale des pĂ©troles d'Aquitaine, devenue depuis Elf Aquitaine, qui souhaitait proposer Ă  ses personnels un lieu de villĂ©giature d'hiver proche de La Mongie et une colonie de vacances d'Ă©tĂ© Ă  la montagne pour leurs enfants. Ce village implantĂ© en regroupait une vingtaine de maisons-bulles dues Ă  l'architecte-urbaniste Jean-Benjamin Maneval. Ces bulles, prĂ©fabriquĂ©es en usine, ont Ă©tĂ© montĂ©es sur place sous la supervision de l'architecte ainsi qu'en tĂ©moigne un reportage photographique rĂ©alisĂ© Ă  cette occasion et mis en ligne par sa fille, Virginie[51]. Chaque unitĂ© Ă©tait constituĂ©e de six coques assemblĂ©es entre elles et suspendues Ă  une charpente mĂ©tallique qui reposait sur un socle en bĂ©ton supportant le plancher, le tout Ă©tant coiffĂ© d'une calotte hĂ©misphĂ©rique. Chaque bulle, d'une superficie de 36 m2, pouvait abriter jusqu'Ă  six personnes et comprenait tout le confort moderne[52].

    Le village expĂ©rimental a Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ© en 1998 mais l'une des bulles (une blanche) a Ă©tĂ© acquise par le MusĂ©e d'Art moderne et contemporain de Saint-Étienne MĂ©tropole pour son exposition en 2006. Un autre modĂšle de ces bulles datant de 1968, de couleur marron, a Ă©tĂ© exposĂ© par la Galerie Rousse Ă  la Triennale de Milan en 2015[53],[54].

    Par le décret du , une partie de territoire de la commune d'Arreau est rattachée à la commune de Campan[55].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    La commune de Campan présente la particularité, assez rare en France, de comporter deux collÚges électoraux pour les élections municipales : le bourg d'un cÎté et Sainte-Marie La Séoube de l'autre.

    Liste des maires

    La mairie en 2016.
    La salle des fĂȘtes en 2020.
    Liste des maires successifs du début du XXIe siÚcle à nos jours
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 mars 2001 Marc Chicoulaa RPR Conseiller général
    mars 2001 2003 Gamel Sinclair Inconnu
    2003 2008 Marc Chicoulaa RPR
    mars 2008 mars 2020 GĂ©rard Ara SE
    mars 2020 En cours
    (au [57])
    Alexandre Pujo-Menjouet

    La liste complÚte des maires de Campan a été fournie sur papier libre par la mairie, sur simple demande.

    Intercommunalité

    Depuis 2010, Campan appartient à la communauté de communes Haute-Bigorre créée en décembre 1994 qui réunit 24 communes[58].

    Instances judiciaires et administratives

    Campan relÚve de la juridiction de Tarbes pour le tribunal d'instance, le tribunal de grande instance, le tribunal pour enfants, le tribunal de commerce, la cour d'assises, et le conseil de prud'hommes. Campan dépend de la Cour d'appel de Pau, du tribunal administratif de Pau et de la Cour administrative d'appel de Bordeaux[59].

    Jumelages

    Au 26 septembre 2014, Campan est jumelée avec[60] :

    Pour les 20 ans du jumelage, les municipalités de Campan et Banyeres de Mariola se sont réunis pour conforter le jumelage en signant une nouvelle charte. La cérémonie a eu lieu à Campan le 9 juillet 2016[61].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[63].

    En 2020, la commune comptait 1 304 habitants[Note 4], en diminution de 2,83 % par rapport Ă  2014 (Hautes-PyrĂ©nĂ©es : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 6403 8163 9784 3294 1714 2484 0584 0913 900
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 8153 6553 5763 5243 2753 1152 9742 8722 744
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6972 5502 4062 1352 0001 9891 8801 8211 881
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 6341 5461 4811 4581 3901 4831 4721 4651 345
    2018 2020 - - - - - - -
    1 3271 304-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee Ă  partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'Ă©cole maternelle de Sainte-Marie en 2020.

    La commune de Campan fait partie de l’acadĂ©mie de Toulouse, et donc de la zone C. Il existe Ă  Campan deux Ă©coles : une Ă©cole maternelle publique dans le quartier du bourg et une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire publique dans le quartier de Sainte-Marie[66].

    La commune accueille aussi deux antennes du centre Jean-Marie-Larrieu, un établissement médico-social public, dans un ensemble de bùtiments situé au nord du Bourg, dans le quartier Saint-Paul. La partie ITEPro peut accueillir 10 personnes de 12 à 16 ans et la partie IMPro contient 37 places de 12 à 20 ans[67]. Les populations concernées sont les enfants et adolescents présentant des troubles du comportement, des déficiences intellectuelles avec ou sans troubles associés.

    Les collÚges et lycées les plus proches sont situés à Bagneres-de-Bigorre.

    Santé

    Il existe une pharmacie et deux mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes dans le quartier du bourg. Des infirmiers libĂ©raux se sont aussi installĂ©s dans la vallĂ©e. L’hĂŽpital le plus proche est Ă  Bagneres-de-Bigorre. Il contient un service d'urgences.

    Cultes

    La paroisse de Campan fait partie du diocĂšse de Tarbes et Lourdes. Il y a trois Ă©glises Ă  Campan, qui reçoivent des services religieux rĂ©guliers : l’église Saint-Jean-Baptiste au bourg, l’église Sainte-Marie Ă  Sainte-Marie et l'Ă©glise Saint-Vincent-de-Paul de la SĂ©oube. Le presbytĂšre est situĂ© dans le bourg.

    La plus proche synagogue est Ă  Tarbes, rue Gaston-Manent[68].

    Il y a deux mosquées à Tarbes, l'une place Germain-Claverie et l'autre avenue Antoine-de-Saint-Exupéry[69].

    La ville de Bagnùres-de-Bigorre accueille un temple de l'Église protestante, avenue Prosper-Nogues[70].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait Ă©gal Ă  679 et le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 24 872 €[71].

    Entreprises et commerces

    Au 31 dĂ©cembre 2011, Campan comptait 256 Ă©tablissements : 74 dans l’agriculture-sylviculture-pĂȘche, 15 dans l'industrie, 28 dans la construction, 101 dans le commerce-transports-services divers et 38 relatifs au secteur administratif[72].

    En 2013, 9 entreprises ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es Ă  Campan[72].

    Autres

    Cheminée en marbre de Campan, chùteau de Versailles.

    Dans le passĂ©, les principales ressources Ă©taient le bois, le marbre et l'Ă©levage qui produit le lait, le beurre et la laine. Le bois, le beurre et la laine sont d'ailleurs reprĂ©sentĂ©s en bas-relief sur le monument aux morts du Bourg. Avant mĂȘme le XVIIIe siĂšcle, le beurre est reconnu pour sa qualitĂ©. D'aprĂšs les Glanages de Larcher (1696-1777), le beurre de la vallĂ©e de Campan est "beaucoup meilleur qu'en aucun autre endroit des montagnes de Bigorre" (tome IX, page 60).

    Depuis, la fin du XXe siÚcle, le marbre n'est plus une ressource de la commune. Actuellement, le tourisme complÚte les ressources agricoles et sylvicoles. Depuis 2005, un concours de la race caprine des Pyrénées a lieu tous les ans lors de la foire de Sainte-Marie-de-Campan.

    Culture locale et patrimoine

    La Halle de Campan

    La halle.
    La fontaine Ă  Campan.

    La halle était le lieu d'un important marché aux bestiaux. Elle date du XVIe siÚcle : un délibéré du 10 juillet 1569[3] lance la construction. Elle est classée monument historique depuis le 14 mars 1927[73]. La halle est couverte d'un toit en ardoise. Elle est complÚtement fermée sur 2 cÎtés, nord et ouest. La charpente en bois est soutenue par 13 colonnes rondes en pierre et 2 murs pleins.

    Le cĂŽtĂ© sud de la halle donne sur une fontaine en pierre de 2 fois 4 jets. Cette fontaine est construite en 1628. Le sommet de la fontaine, de forme pyramidale est fabriquĂ© par Jean Borgella, Ă©lĂšve des FerrĂšres[3], en marbre rose de Payolle. La fontaine est inscrite dans le registres des monuments historiques, dans le mĂȘme lot que la halle.

    Depuis la fin du XXe siÚcle, la Halle est utilisée pour quelques manifestations culturelle et pour un marché touristique chaque dimanche des mois de juillet et aout[74].

    Patrimoine religieux

    • Église Saint-Jean-Baptiste de Campan : elle a Ă©tĂ© construite au XVIe siĂšcle et consacrĂ©e en 1548. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1972[75]. L’église a Ă©tĂ© dĂ©truite lors d'un incendie en 1694. Sa reconstruction a dĂ©marrĂ© immĂ©diatement. Une Ă©bauche de cloĂźtre (2 cĂŽtĂ©s seulement), situĂ©e au sud de l'Ă©glise, fait partie du mĂȘme Monument Historique. Elle contient un retable de style baroque installĂ© dans la nouvelle Ă©glise en 1700, Ɠuvre de l'Ă©cole des frĂšres FerrĂšre d'AstĂ©[3].
    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Sainte-Marie-de-Campan. Inscrite aux monuments historiques depuis 1989[76]. Clocher carrĂ© adossĂ© Ă  une nef unique. Cette Ă©glise est moins haute et moins grande que celle du Bourg. La dĂ©coration intĂ©rieure fait la part belle au bois, plutĂŽt qu'Ă  la pierre ou au plĂątre. Le porche extĂ©rieur, sur le cĂŽtĂ© sud, est lui aussi protĂ©gĂ©, faisant partie du lot Monument Historique. Il est composĂ© de sept arcades de plein cintre en marbre.
    • Église Saint-Vincent-de-Paul de la SĂ©oube.
    • Église Saint-Michel de Gripp.
    • SĂ©lection de vues des Ă©glises.
    • Saint-Jean-Baptiste de Campan.
      Saint-Jean-Baptiste de Campan.
    • Saint-Vincent-de-Paul de la SĂ©oube.
      Saint-Vincent-de-Paul de la SĂ©oube.
    • Notre-Dame-de-l'Assomption de Sainte-Marie-de-Campan.
      Notre-Dame-de-l'Assomption de Sainte-Marie-de-Campan.
    • Église Saint-Michel de Gripp
      Église Saint-Michel de Gripp

    Le monument aux morts de Campan

    Sculpté par Edmond Chrétien, artiste bordelais, et érigé en 1926, devant le portail principal de l'église, le monument aux morts de Campan se distingue par son aspect sobre et émouvant.

    Hormis les dates et la liste des morts, le monument ne contient aucune référence à la guerre : ni soldat, ni arme.

    Loin des soldats hĂ©roĂŻques qui ornent bien des monuments en France, la statue qui le domine reprĂ©sente une femme en deuil, au visage pratiquement invisible, et qui porte le vĂȘtement de deuil traditionnel de la vallĂ©e, le long capulet noir.

    Ce monument rassemble dans un mĂȘme hommage les morts des guerres du XXe siĂšcle pour chacune des sections de la commune : le Bourg, Sainte Marie et la SĂ©oube.

    Enfin des bas-reliefs évoquent la paix retrouvée à travers les représentations des trois principales richesses de la commune : le bois, le beurre, la laine.

    • SĂ©lection de vues des monuments aux morts.
    • Campan
      Campan
    • St-Marie-de-Campan
      St-Marie-de-Campan
    • La SĂ©oube
      La SĂ©oube

    La forge de Sainte-Marie-de-Campan

    Un des hauts lieux du Tour de France.

    EugÚne Christophe, dit le Vieux Gaulois, y répara la fourche de son vélo lors de l'édition de 1913. Une plaque sur la façade le rappelle. Le 18 juillet 2014, une statue en bronze représentant le cycliste brandissant sa fourche a été inaugurée sur la place de Sainte-Marie-de-Campan[77].

    Payolle

    Le plateau de Payolle et son lac constituent un espace de loisirs Ă©tĂ© comme hiver. On y pratique le ski, la randonnĂ©e pĂ©destre ou en raquettes, l'Ă©quitation, la pĂȘche et mĂȘme le dĂ©valkart


    Autres lieux

    Les chapelles :

    • Chapelle Saint-Joseph de Nabaillet ;
    • Chapelle Saint-Roch de Campan ;
    • Chapelle Saint-Roch de Sainte-Marie de Campan ;
    • Chapelle Saint-Joseph de l'Espiadet ;
    • Lavoirs.
    • SĂ©lection de vues des chapelles.
    • Chapelle Saint-Joseph de Nabaillet
      Chapelle Saint-Joseph de Nabaillet
    • Saint-Roch de Campan
      Saint-Roch de Campan
    • Saint-Roch de Sainte-Marie de Campan
      Saint-Roch de Sainte-Marie de Campan
    • Chapelle Saint-Joseph de l'Espiadet
      Chapelle Saint-Joseph de l'Espiadet
    • SĂ©lection de vues des lavoirs en 2017.
    • Le lavoir (Rue du lavoir)
      Le lavoir (Rue du lavoir)
    • Le lavoir (PĂ© de Hourquet)
      Le lavoir (PĂ© de Hourquet)

    Équipements culturels

    Le bourg, ainsi que les hameaux de Galade, Sainte-Marie et la Séoube sont équipés de salles publiques permettant des rencontres associatives et des prestations culturelles. La plus grande de ces salles est celle du bourg. DerniÚrement, elle a été rénovée afin de permettre un accÚs et une utilisation plus aisés pour les personnes à mobilité réduite.

    Il existe dans le quartier du bourg, un musĂ©e nommĂ© « Le carrefour des patrimoines »[78], crĂ©Ă© et gĂ©rĂ© par la « SociĂ©tĂ© des Amis de Mme Campan » (association loi 1901 crĂ©Ă©e le 11 fĂ©vrier 1997[79]). Le musĂ©e, actuellement situĂ© dans les locaux de l'ancienne Ă©cole primaire du bourg, prĂ©sente une histoire de la vallĂ©e, via des reproductions de photos et une exposition permanente d'objets et de costumes traditionnels. Les visites peuvent ĂȘtre commentĂ©es, Ă  la demande des visiteurs.

    Patrimoine artistique

    La vallée de Campan possÚde des spécificités dans les Arts et Traditions Populaires, que ce soit au niveau des danses, des chants ou des costumes.

    L'ouvrage "Enta Dançar Bigorra", Ă©ditĂ© par la FĂ©dĂ©ration des Ɠuvres laĂŻques des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, liste ainsi sept danses traditionnelles collectĂ©es par Marinette Aristow-Journoud : Eths berrets, Chiroli, Eth Vielh Jano, Mair mair, Berogina, L'escargĂČlh et Eras cintas. Ces danses sont citĂ©s dans les Ă©crits de Philadelphe de Gerde. Dans l'ouvrage "Chansons populaires des PyrĂ©nĂ©es françaises, traditions, mƓurs, usages" de Jean Poueigh, plus ancien que les recherches de M. Aristow-Journoud, on trouve des rĂ©fĂ©rences Ă  certaines de ces danses en tant que chansons : Mair mair et Berogina.

    Ces chants et danses sont maintenus vivants et prĂ©sentĂ©s au public par le groupe folklorique "Les Pastourelles de Campan" lors de spectacles estivaux[80] ou d’évĂšnements particuliers[81].

    FĂȘtes communales

    Les fĂȘtes patronales sont diffĂ©rentes en fonction des quartiers.

    La fĂȘte du bourg a lieu pour la Saint-Jean, le 24 juin. ConformĂ©ment Ă  la tradition, un grand feu est allumĂ© et bĂ©ni par le curĂ© de Campan. Il s'ensuit une marche aux lampions et un feu d'artifice[82]. La fĂȘte du quartier de Sainte-Marie a lieu le 15 aoĂ»t, le jour de l'Assomption de la Vierge Marie.

    La fĂȘte des Mariolles

    En 1991, la confrĂ©rie des Mariolles est fondĂ©e et intronise ses premiers membres. Les Mariolles, nommĂ©s ainsi en l'honneur de Dominique Gaye-Mariolle, sont choisis pour avoir rendu service Ă  la vallĂ©e du Haut-Adour et/ou Ă  la commune de Campan dans un Ă©tat d'esprit de dynamisme, de volontĂ©, d’abnĂ©gation et d’humour.

    Chaque annĂ©e, le second dimanche de juillet, Ă  l'occasion de la fĂȘte des Mariolles, de nouveaux Mariolles sont intronisĂ©s. Les nouveaux venus sont choisis par les membres de la confrĂ©rie. Par dĂ©cision tacite des membres, les personnalitĂ©s politiques en activitĂ©s ne peuvent pas ĂȘtre intronisĂ©s. La fĂȘte des Mariolles se dĂ©roule du vendredi soir au dimanche soir et propose des bals, des repas musicaux, un passe-rue et des spectacles folkloriques. Ces animations sont assurĂ©s par Eths Autes et les Pastourelles de Campan (respectivement groupe de musique traditionnelle et compagnie d'arts et traditions populaires), ainsi que par d'autres groupes folkloriques de France et d'autres pays.

    C'est Ă  l'occasion de la fĂȘte des Mariolles que les Mounaques sont installĂ©es dans les quartiers de Campan.

    Les mounaques de Campan

    Autrefois, lorsqu'un homme de la vallée de Campan se mariait en dehors de la norme, par exemple un veuf qui épousait une jeune fille, il était l'objet d'un « charivari », manifestation de moquerie assez violente. Le couple était représenté sous forme de poupées grossiÚres, les mounaques (de l'occitan monaca, la poupée).

    Depuis quelques annĂ©es, un atelier de fabrication de mounaques a ouvert. FondĂ© par Maryse Bouyrie et Marie-Madeleine OrtĂ©ga, initialement situĂ© Ă  la SĂ©oube, il se situe depuis 1999 au cƓur de Campan, dans une maison achetĂ©e par le conseil municipal, la maison « la Clairefontaine ». Dans un premier temps, cet atelier confectionnait uniquement des mounaques Ă  taille humaine pour exposer dans le village. Plus tard, il a aussi servi Ă  fabriquer des mounaques de taille plus modestes destinĂ©es Ă  ĂȘtre vendues aux visiteurs.

    Chaque année, de début juillet à mi-septembre, on peut voir à divers endroits du village (jardins, balcons, monuments, places, etc.) des mounaques à taille humaine.

    • Mounaques de la commune de Campan
    • Mounaques de la commune de Campan Ă©tĂ© 2021
    • Mounaque 2021: le mariage.
      Mounaque 2021: le mariage.
    • Mounaque 2021: l'orchestre.
      Mounaque 2021: l'orchestre.
    • Mounaque 2021: au balcon.
      Mounaque 2021: au balcon.
    • Mounaque 2021: en attendant le passage des coureurs.
      Mounaque 2021: en attendant le passage des coureurs.

    Personnalités liées à la commune

    Jeanne-Louise-Henriette Campan.

    HĂ©raldique

    Blason de Campan Blason
    D'argent mantelĂ© de sinople, aux trois sapins brochant de l'un en l'autre, au chef de gueules chargĂ© de trois campanes d'or, colletĂ©es du champ, soutenu d'une divise ondĂ©e du mĂȘme.
    Devise
    Tria et unum.
    DĂ©tails
    Les sapins rappellent un des Ă©lĂ©ments qui ont fait la fortune de la commune : le bois. Les cloches rappellent l’élevage, qui se rapporte aux autres ressources de la vallĂ©e : le beurre et la laine. La triple rĂ©pĂ©tition des Ă©lĂ©ments se rapporte au trois grands pĂŽles de la commune : le bourg, le quartier de Sainte-Marie et le quartier de la SĂ©oube.
    Le blason peut ĂȘtre confirmĂ© par le site officiel de la commune.

    Les environs

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-Jacques Agostini, Calendrier historique de Campan et son canton, Histodif, 1993, 240 p. (ISBN 2841260208)
    • Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes PyrĂ©nĂ©es intĂ©grant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil GĂ©nĂ©ral des Hautes PyrĂ©nĂ©es, 2000, 348 p. (ISBN 2951481012).
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    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Par exemple, les colonnes de la cour de Trianon, l'escalier de la Reine.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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