Campan
Campan est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Haut-Adour, autrefois incluse dans lâancien comtĂ© de Bigorre.
Campan | |||||
Bourg de Campan, vu depuis le Pleu de l'Abereu. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | BagnĂšres-de-Bigorre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Haute-Bigorre | ||||
Maire Mandat |
Alexandre Pujo-Menjouet 2020-2026 |
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Code postal | 65710 | ||||
Code commune | 65123 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Campanois | ||||
Population municipale |
1 304 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 01âČ 03âł nord, 0° 10âČ 42âł est | ||||
Altitude | Min. 629 m Max. 2 747 m |
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Superficie | 95,41 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | BagnÚres-de-Bigorre (banlieue) |
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Aire d'attraction | BagnĂšres-de-Bigorre (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de la Haute-Bigorre | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Il sâagit dâune zone montagneuse constituĂ©e des prolongements occidentaux des massifs de NĂ©ouvielle et de lâArbizon. ExposĂ©e Ă un climat de montagne, elle est drainĂ©e par l'Adour, l'Adour de Gripp, l'Adour de Lesponne, la Gaoube, la Gaoubole, le Garet, le ruisseau d'Arizes et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des PyrĂ©nĂ©es, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Liset de Hount Blanque »), un espace protĂ©gĂ© (l'« Adour et affluents ») et seize zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Campan est une commune rurale qui compte 1 304 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 4 329 habitants en 1821. Elle est dans l'agglomération de BagnÚres-de-Bigorre et fait partie de l'aire d'attraction de BagnÚres-de-Bigorre. Ses habitants sont appelés les Campanois ou Campanoises.
GĂ©ographie
Localisation
Campan est située sur la chaine montagneuse des Pyrénées, en haute-vallée de l'Adour, au confluent de l'Adour et de l'Adour de Payolle. Le pic du Midi de Bigorre se trouve à moins de 10 kilomÚtres à vol d'oiseau du bourg chef-lieu.
La ville de Lourdes est Ă une trentaine de kilomĂštres au nord-ouest de Campan.
La frontiÚre la plus proche avec l'Espagne est située à 1 h 30 min de voiture.
GĂ©ologie et relief
La vallée de Campan est une ancienne vallée glaciaire. Elle est sujette aux tremblements de terre et est situé dans une zone de forte sismicité[2]. L'un de plus anciens tremblements de terre recensés date du 21 juin 1660. La terre aurait tremblé durant trois semaines[3].
La superficie de la commune est de 9 541 hectares ; son altitude varie entre 629 et 2 747 mĂštres[4].
Les sommets situés sur la commune de Campan sont le Teillet (1 287 m), Castet Sarradis (1 781 m) et la Soum de Marianette (2 353 m). Les pics de Hount Blanque (1 941 m), Pene Arrouye (2 420 m) et du pic de Montarrouye (2 569 m) sont à la frontiÚre entre les communes de Campan et de BagnÚres-de-Bigorre.
Des carriÚres de marbre ont été exploitées jusqu'à la fin du XXe siÚcle. Le marbre, rose veiné de vert, a été utilisé entre autres pour la décoration du chùteau de Versailles[Note 1].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[5]. Elle est drainée par l'Adour, constituant un réseau hydrographique de 203 km de longueur totale[6] - [Carte 1].
L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, se forme dans la vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Anglet, aprÚs avoir traversé 118 communes[7].
Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1959 à 2015 permet de connaßtre l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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TempĂ©rature minimale moyenne (°C) | â1,9 | â1,6 | 0,1 | 1,8 | 5,2 | 8,5 | 10,4 | 10,6 | 8,4 | 5,8 | 1,7 | â0,9 | 4 |
Température moyenne (°C) | 1,2 | 1,9 | 4,1 | 5,6 | 9 | 12,4 | 14,6 | 14,6 | 12,3 | 9,6 | 4,8 | 2,1 | 7,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,2 | 5,5 | 8,1 | 9,5 | 12,8 | 16,2 | 18,7 | 18,7 | 16,1 | 13,3 | 7,9 | 5 | 11,4 |
Record de froid (°C) date du record |
â20 09.01.1985 |
â16,1 08.02.12 |
â15 07.03.1971 |
â10 01.04.1975 |
â5 06.05.1987 |
â2 09.06.1987 |
1,8 05.07.1995 |
1 29.08.1993 |
â2 24.09.1979 |
â7 25.10.1964 |
â11 23.11.1988 |
â15 24.12.1962 |
â20 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17 29.01.1966 |
26 28.02.1960 |
22 17.03.04 |
24,5 30.04.05 |
29 13.05.15 |
33 30.06.15 |
33 01.07.15 |
32,5 04.08.03 |
30 07.09.1970 |
26,5 12.10.01 |
22 05.11.03 |
19 24.12.12 |
33 2015 |
Précipitations (mm) | 118,4 | 85,4 | 96,9 | 112,3 | 113,4 | 93,9 | 73,3 | 77,7 | 88,9 | 104,5 | 134,7 | 121,4 | 1 220,8 |
Voies de communication
Il n'y a qu'une seule route qui remonte la vallĂ©e entre le bourg et Sainte-Marie : la route dĂ©partementale DâŻ935. Le bourg peut ĂȘtre atteint depuis le nord par BeaudĂ©an via cette mĂȘme DâŻ935 ou par AstĂ© via la route dĂ©partementale DâŻ8. Ă Sainte-Marie, la DâŻ935 rejoint la route dĂ©partementale DâŻ918 qui relie le col d'Aspin au col du Tourmalet. Il est donc possible d'atteindre la commune de Campan par ces deux cols.
Il existe de nombreuses rues et routes qui essaiment de ces deux routes principales pour desservir les diffĂ©rents quartiers de la commune, comme la DâŻ154 ou la DâŻ155.
Transports
Le conseil général des Hautes-Pyrénées propose un transport à la demande par autocar sur une ligne Sainte-Marie-de-Campan / BagnÚres-de-Bigorre (il existe une ligne réguliÚre entre Tarbes et BagnÚres-de-Bigorre)[9].
Il n'existe pas d'autre service de transport en commun pour accéder ou se déplacer dans la commune de Campan.
Urbanisme
Typologie
Campan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [10] - [11] - [12]. Elle appartient à l'unité urbaine de BagnÚres-de-Bigorre, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[13] et 13 262 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[14] - [15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de BagnÚres-de-Bigorre dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16] - [17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (85,7 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (85,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (46,9 %), forĂȘts (31,5 %), prairies (9,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (7,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,3 %), zones urbanisĂ©es (0,3 %)[18].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Morphologie urbaine
Historiquement, Campan se compose de trois grandes entités, anciennes paroisses :
- le Bourg, siĂšge de la mairie ;
- Sainte-Marie-de-Campan, célÚbre pour son rÎle dans le tour de France cycliste ;
- La Séoube et sa vallée qui débouche sur le col d'Aspin.
Ces trois entités sont rappelées sur le blason (par trois cloches et trois sapins) et dans la devise de la commune : « Tria et unum ». Ce sont les trois hameaux qui contiennent les églises à services religieux réguliers.
La commune est trĂšs Ă©tendue (95 km2) et contient de nombreux petits hameaux. Parmi ceux-lĂ , on peut citer :
- Payolle, au pied du col d'Aspin ;
- Saint Roch, Galade et Rimoula, juste au sud du bourg ;
- Trassouet, en contrebas de Sainte-Marie ;
- Gripp et Artigues au pied du col du Tourmalet ;
- Le Sarrat de Bon et le Sarrat de Gaye, sur le coteau entre les vallées de Gripp et de Payolle ;
- Le Peyras, au-dessus de Rimoula.
Logement
En 2011, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 912, alors qu'il Ă©tait de 1 782 en 2006.
Parmi ces logements, 34,5 % étaient des résidences principales, 57,6 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,4 % des appartements. Entre 2006 et 2011, la proportion de logements vacants de la commune a presque doublé, passant de 4,9 à 7,9 %.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 79,3 %, en légÚre hausse par rapport à 2006 (76,9 %). La part de logements HLM loués vides était de 1,8 % contre 2,9 %, leur nombre étant en légÚre baisse, passant de 19 à 12 entre 2006 et 2012.
En 2011 comme en 2009, prÚs de 45 % des résidences principales contenaient cinq piÚces ou plus.
Projets d'aménagement
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Campan est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[20].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Adour, l'Adour de Lesponne et l'Adour de Gripp. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[21]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1991, 1999, 2009 et 2015[22] - [19].
Campan est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. Lâemploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. Dâabord le code forestier et lâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent lâemploi du feu Ă moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur lâensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de lâair, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. LâĂ©cobuage est quant Ă lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales dâĂ©cobuage (CLE)[23]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 11,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 575 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 592 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 38 %, Ă comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999, par des glissements de terrain en 1986 et par des éboulements et/ou chutes de blocs en 1994[19].
La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă ce risque doivent se renseigner, en mairie, de lâexistence dâun plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă lâalĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation dâurgence[27] - [28].
Risque technologique
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une canalisation de transport de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[29].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Campan est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[30].
Toponymie
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[31] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Attestées sous la forme Campaa en 1285[32], sous la forme latine de Campano en 1300[33],1342[34], et 1379[35], (Forme masculine du latin campania, « plaine, terrain découvert », sans doute héritée d'un bas latin campanum), Campan en 1429[36], Campan fin du XVIIIe siÚcle[37].
LâĂ©tymologie du nom de Campan n'est pas dĂ©finie. Pour certains, le nom est un dĂ©rivĂ© du peuple des Compani. Pour d'autres, il aurait Ă©tĂ© choisi Ă la suite de l'installation d'un camp de soldats romains. Enfin, certains parlent d'une dĂ©formation du latin campana, "petite cloche". Cette derniĂšre Ă©tymologie est soutenue par les 3 cloches qu'on retrouve sur le blason de la commune[38].
Les habitants de Campan sont appelés les Campanois. Cette dénomination se retrouve dans les bulletins municipaux de la commune[39].
Son nom occitan est Campan (seule la prononciation et l'accent tonique changent, pas l'orthographe). La prononciation figurĂ©e correspondante est [kam'pĆ] ou [kam'pa]. Les noms occitans des hameaux sont Senta Maria, era Seuva, Cabadur, Galada et PalhĂČla.
Histoire
Antiquité
[3] En 56 av. J.-C., le romain Lucinius Crassus soumet les Bigeriones. Ce n'est qu'en 28 av. J.-C. que la tribu des Campon est battue par le général romain Valérius Messala, prÚs de Payolle. Pendant cinq siÚcles, la Pax Romana régnera sur la vallée du Haut Adour.
La Bigorre commence Ă ĂȘtre Ă©vangĂ©lisĂ©e vers l'an 350. Dans la vallĂ©e de Campan, la premiĂšre Ă©glise est construite Ă BeaudĂ©an.
Moyen Ăge
Les Wisigoths s'installent en Bigorre dĂšs 412 et y restent pendant un siĂšcle[3].
En 733, des restes de l'armée arabe (repoussée à Poitiers par Charles Martel un an plus tÎt) arrivent à Campan. Ils sont défaits par les Campons. Les survivants sont installés sur la rive droite de l'Adour (sur ce qui deviendra le quartier des Cagots) ou dans la vallée de Lesponne.
Entre la moitiĂ© du IXe siĂšcle et la moitiĂ© du XVIe siĂšcle, les Bigourdans, y compris les Campanois, se disputent entre eux et avec les extĂ©rieurs sur les limites des diffĂ©rents territoires et leurs propriĂ©taires. Le premier bornage a lieu en 850 et des procĂšs ont encore lieu en 1524 pour dĂ©terminer les appartenances des bois situĂ©s au-dessus du lac de Payolle. Cette mĂȘme annĂ©e, les moines cisterciens de l'abbaye de l'Escaladieu font don en partie Ă Cieutat et en partie Ă Campan de leurs terres situĂ©es dans la vallĂ©e de Gripp.
En 1360, la Bigorre devient anglaise, Ă la suite du traitĂ© de BrĂ©tigny. Elle le restera jusqu'en 1368, oĂč une rĂ©volte des habitants permet Ă du Guesclin de reprendre le comtĂ©.
En 1429, Campan est reconnu comme « lieu », ce qui lui permet d'envoyer deux représentants aux états de Bigorre, rassemblant chaque année les représentants des trois ordres.
En 1470, les consuls de Campan obtiennent de Gaston IV, comte de Bigorre, le droit d'emprisonner. Il s'agit surtout pour eux de légaliser une pratique déjà existante.
Les Cagots de Campan
Comme beaucoup de bourgs des Pyrénées, Campan a connu l'existence des Cagots, sorte d'exclus de la société, charpentiers de métier, qui étaient jusqu'au début du XXe siÚcle rejetés sur la rive droite de l'Adour. De nos jours, le pont qui relie les deux rives se nomme « pont des Cagots » ou « Pont des charpentiers »[40]. On note l'existence des cagots à Campan pendant plus de huit siÚcles[40].
Autour de 1580, les Cagots avaient construit une chapelle, Saint-Sébastien, au lieu-dit le Pré de Ferrand, à proximité du pont[40]. En 1597, un incendie endommagea l'église de Campan, les cagots reconstruisirent la charpente. Le 19 novembre 1694, un autre incendie violent détruisit l'église, la halle et 70 maisons. Les cagots vont reconstruire l'église et la halle de Campan, lieu d'un important marché aux bestiaux, qui datent de cette époque[40]. Classée monument historique depuis le 14 mars 1927 (lire infra), la halle est la plus ancienne des Hautes-Pyrénées.
Mais les cagots devaient rester, comme tous les cagots, Ă l'Ă©cart du reste des habitants : dans l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste, construite par les cagots, une chapelle en fond de nef Ă©tait sĂ©parĂ©e du reste de l'Ă©glise, elle correspond Ă l'espace qui Ă©tait imposĂ© aux cagots. Cet espace contient un bĂ©nitier rĂ©servĂ© aux cagots, situĂ© du cĂŽtĂ© droit de l'ancien porche dâentrĂ©e, cĂŽtĂ© ouest de lâĂ©glise en face du bĂ©nitier rond destinĂ© au reste de la population[40].
Renaissance[3]
Les Guerres de Religion ont aussi un impact sur la vallĂ©e de Campan. La tentative de conquĂȘte de la Bigorre par le protestant Montgomery en 1568 n'atteint pas Campan, mais les murs du Castet sont quand mĂȘme relevĂ©s. Le village participe Ă la crĂ©ation d'une armĂ©e catholique, par l'envoi de soldats, d'une vache et de 28 Ă©cus. En 1574, une rĂ©conciliation entre catholiques et protestants est tentĂ©e par Anthoine de Gramont, chevalier de l'ordre du roi. En vain.
En 1582, les Campanois obtiennent d'Henri de Navarre le droit de tenir marché le vendredi, en échange d'y apporter leurs propres produits
Ă la fin du XVIe siĂšcle, entre 1588 et 1589, une Ă©pidĂ©mie de peste s'abat sur la Bigorre, touchant BagnĂšres et Campan. Elle serait arrĂȘtĂ©e par les dĂ©votions des habitants de BagnĂšres et des autres communes auprĂšs de Notre Dame de MĂ©dous, Ă la suite des ordres de Liloye, une jeune femme Ă qui la Vierge serait apparue.
LâĂ©lection des consuls du village est revue en 1594 par la rĂ©daction d'un court rĂšglement intĂ©rieur Ă la commune. Les Campanois cherchent Ă concilier l'exercice de la dĂ©mocratie et les pouvoirs croissants des consuls tout en voulant Ă©viter le nĂ©potisme.
Ă partir de 1600, un Ăąge d'or commence pour la commune de Campan. Il y a 700 feux, soit 3 500 habitants sur toute la vallĂ©e, dont un tiers dans le Bourg. Le commerce entre et sort de la vallĂ©e : bĂ©tail et beurre en exportation, vin et blĂ© en importation. L'Espagne contribue Ă la richesse, via l'emploi de Campanois comme travailleurs saisonniers ou via des Ă©changes commerciaux permanents. S'installent Ă Campan des notaires, des avocats, des enseignants, des mĂ©decins (gĂ©nĂ©ralistes, chirurgiens, sages-femmes et apothicaire), des aubergistes, des meuniers, des artistes et mĂȘme un orfĂšvre. Les professions plus manuelles comme maçon, serrurier, charpentier, menuisier, forgeron ne sont pas en reste. Enfin, des Campanois obtiennent des postes dans les hautes sphĂšres de lâĂtat, en particulier dans l'administration, la fiscalitĂ© et les Eaux et ForĂȘts.
En 1607, Campan est rattaché à la Couronne comme bien patrimonial et la commune confirme ne connaßtre d'autre seigneur que le roi.
LâĂ©pidĂ©mie de peste de 1628, venant de Toulouse, Ă©pargne totalement la vallĂ©e. Ce n'est pas le cas de lâĂ©pidĂ©mie de 1653. Elle atteint Bagneres en aoĂ»t, puis Campan en septembre. MalgrĂ© les Ă©lixirs et onguents de l'apothicaire, malgrĂ© les efforts des capitaines de santĂ© pour assurer la police sanitaire, malgrĂ© les soins apportĂ©s par les capucins de MĂ©dous, lâĂ©pidĂ©mie fait des ravages et remontre toute la vallĂ©e. Le hameau de la Seoube ne connaĂźtra qu'un seul survivant sur les 400 habitants. Les actes notariĂ©s sont divisĂ©s par 5 durant l'annĂ©e. Cette peste vaudra aux Campanois dâĂȘtre dispensĂ©s de lâimpĂŽt en 1654.
En 1694, un incendie ravage une grande partie du bourg : soixante-dix maisons, la halle et l'Ă©glise sont la proie des flammes. L'incendie est dĂ» Ă deux voleurs venant de la vallĂ©e de Neste. Poursuivi pour leurs larcins, ils mettent le feu Ă un cabaret mal famĂ© dans le but de profiter de la confusion pour sâĂ©chapper. Les deux voleurs sont arrĂȘtĂ©s par une battue dans les bois de l'Escaladieu, battue organisĂ©e par l'abbaye ainsi que les communes de Bonnemazon et Cieutat. Ils seront amenĂ©s Ă Toulouse oĂč on les jugera et on les condamnera Ă ĂȘtre brĂ»lĂ©s vifs.
En 1700, le célÚbre ébéniste André-Charles Boulle intÚgre le marbre de Campan dans ses meubles en association avec de l'ébÚne, de l'étain, du cuivre et des écailles[41] - [42].
En 1728, 1762, 1774 et 1776, des femmes sont Ă©mancipĂ©es par leurs pĂšres, devant notaire, pour qu'elles puissent agir, faire, nĂ©gocier, en leurs noms propres. Les femmes auront un rĂŽle particulier dans la vallĂ©e de Campan, puisque lâhĂ©ritage d'une famille allait au premier enfant nĂ©, mĂȘme s'il s'agissait d'une femme.
En 1784, Pierre Bernard Palassou écrit qu'une grotte à une inscription relate la visite en ce lieu de la comtesse de Brionne en 1766[43]. Heinrich August Ottokar Reichard précise que cette grotte est sur la rive droite de l'Adour au pied de la montagne grise[44]. Pierre Henri Valenciennes évoque quant à lui la disparition des stalactites de la grotte[45].
En 1779, Nicolas Gobet évoque à Campan la présence de mines de cuivre, concession des sieurs Thorin et Poli[46].
Révolution Française
Le 29 fĂ©vrier 1776, le roi ordonne lors de son conseil Ă Versailles, la vente et lâaliĂ©nation Ă titre d'engagement de la seigneurie de Campan, au plus offrant et dernier enchĂ©risseur. Les Campanois se voient dans l'obligation de racheter leurs propres biens, en envoyant un syndic Ă Paris. Ils tentent de plaider leur cause Ă l'intendant d'Auch, commis par le roi, mais sans effet.
Quelques annĂ©es plus tard, en 1779, les reformes du Roi sur les rĂšglements municipaux arrivent Ă Campan. Ces rĂ©formes imposent un maire, un lieutenant du maire, deux Ă©chevins, six conseillers, un syndic et un greffier, en lieu et place des quatre consuls et deux gardes prĂ©cĂ©demment Ă©lus. Le maire sera nommĂ© par le roi. La commune adresse une supplique au roi, proposant Ă Sa MajestĂ© de lui accorder moyennant finances, la grĂące dâĂ©lire tous les ans, conformĂ©ment Ă l'ancien usage, six consuls distribuĂ©s par quartier, sans maire ni lieutenant de maire. Le roi accepte en Ă©change de deux mille livres. Cependant, il continue Ă sâintĂ©resser Ă la commune. En 1782, il proroge au poste de premier consul le mĂȘme Campanois que celui qui avait Ă©tĂ© Ă©lu Ă ce poste en 1780. Cette prorogation dĂ©plaĂźt beaucoup aux habitants et au premier consul lui-mĂȘme. Pourtant, lors de lâenquĂȘte sur les paroisses demandĂ©e par lâĂ©vĂȘque de Bigorre en 1783, Ă la question "quel est le seigneur de la paroisse?", Campan rĂ©pondra "Nous n'avons d'autre seigneur que le roi".
En 1780, les gens de Campan sont décrits au maréchal de Richelieu comme étant mutins, indépendants, et rendant le comte de Beaudéan trÚs malheureux.
Ces mĂȘmes annĂ©es, les Campanois ont aussi des difficultĂ©s avec les abbĂ©s Fatta, puis TornĂ©.
Ăpoque napolĂ©onienne
En 1820, Campan, avec 4 329 habitants, était la troisiÚme agglomération du département aprÚs Tarbes et BagnÚres-de-Bigorre. Cinquante moulins y fonctionnaient en 1825.
En 1821, Cyprien-Prosper Brard cite dans son ouvrage sur la minĂ©ralogie les trois types de marbres de Campan, le rouge, le vert et l'Isabelle[47]. Il cite Ă©galement au musĂ©um royal de Paris, dans la galerie des peintres anciens (salle de la Diane) quatre colonnes en marbre de Campan. Pierre Toussaint de La BouliniĂšre Ă©crit que le marbre de Campan est trĂšs utilisĂ© sous Louis XIV et Louis XV, notamment pour le Grand Trianon et Versailles[48]. Le marbre de Campan est Ă©galement utilisĂ© par BarthĂ©lemy Prieur dans l'Ă©glise des cĂ©lestins de Paris pour le Monument du cĆur du connĂ©table Anne de Montmorency[49].
Grigori Vladimirovitch Orlov, en 1822, dĂ©crit les mĆurs des habitants de Campan[50].
XXe siĂšcle
Dans les années 1960, un village expérimental de vacances sera installé sur le hameau de Gripp, sous la maßtrise d'ouvrage de la Société nationale des pétroles d'Aquitaine, devenue depuis Elf Aquitaine, qui souhaitait proposer à ses personnels un lieu de villégiature d'hiver proche de La Mongie et une colonie de vacances d'été à la montagne pour leurs enfants. Ce village implanté en regroupait une vingtaine de maisons-bulles dues à l'architecte-urbaniste Jean-Benjamin Maneval. Ces bulles, préfabriquées en usine, ont été montées sur place sous la supervision de l'architecte ainsi qu'en témoigne un reportage photographique réalisé à cette occasion et mis en ligne par sa fille, Virginie[51]. Chaque unité était constituée de six coques assemblées entre elles et suspendues à une charpente métallique qui reposait sur un socle en béton supportant le plancher, le tout étant coiffé d'une calotte hémisphérique. Chaque bulle, d'une superficie de 36 m2, pouvait abriter jusqu'à six personnes et comprenait tout le confort moderne[52].
Le village expĂ©rimental a Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ© en 1998 mais l'une des bulles (une blanche) a Ă©tĂ© acquise par le MusĂ©e d'Art moderne et contemporain de Saint-Ătienne MĂ©tropole pour son exposition en 2006. Un autre modĂšle de ces bulles datant de 1968, de couleur marron, a Ă©tĂ© exposĂ© par la Galerie Rousse Ă la Triennale de Milan en 2015[53],[54].
Par le décret du , une partie de territoire de la commune d'Arreau est rattachée à la commune de Campan[55].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
La commune de Campan présente la particularité, assez rare en France, de comporter deux collÚges électoraux pour les élections municipales : le bourg d'un cÎté et Sainte-Marie La Séoube de l'autre.
Liste des maires
La liste complÚte des maires de Campan a été fournie sur papier libre par la mairie, sur simple demande.
Intercommunalité
Depuis 2010, Campan appartient à la communauté de communes Haute-Bigorre créée en décembre 1994 qui réunit 24 communes[58].
Instances judiciaires et administratives
Campan relÚve de la juridiction de Tarbes pour le tribunal d'instance, le tribunal de grande instance, le tribunal pour enfants, le tribunal de commerce, la cour d'assises, et le conseil de prud'hommes. Campan dépend de la Cour d'appel de Pau, du tribunal administratif de Pau et de la Cour administrative d'appel de Bordeaux[59].
Jumelages
Au 26 septembre 2014, Campan est jumelée avec[60] :
- Banyeres de Mariola (Espagne) depuis 1996.
Pour les 20 ans du jumelage, les municipalités de Campan et Banyeres de Mariola se sont réunis pour conforter le jumelage en signant une nouvelle charte. La cérémonie a eu lieu à Campan le 9 juillet 2016[61].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[63].
En 2020, la commune comptait 1 304 habitants[Note 4], en diminution de 2,83 % par rapport à 2014 (Hautes-Pyrénées : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune de Campan fait partie de lâacadĂ©mie de Toulouse, et donc de la zone C. Il existe Ă Campan deux Ă©coles : une Ă©cole maternelle publique dans le quartier du bourg et une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire publique dans le quartier de Sainte-Marie[66].
La commune accueille aussi deux antennes du centre Jean-Marie-Larrieu, un établissement médico-social public, dans un ensemble de bùtiments situé au nord du Bourg, dans le quartier Saint-Paul. La partie ITEPro peut accueillir 10 personnes de 12 à 16 ans et la partie IMPro contient 37 places de 12 à 20 ans[67]. Les populations concernées sont les enfants et adolescents présentant des troubles du comportement, des déficiences intellectuelles avec ou sans troubles associés.
Les collÚges et lycées les plus proches sont situés à Bagneres-de-Bigorre.
Santé
Il existe une pharmacie et deux mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes dans le quartier du bourg. Des infirmiers libĂ©raux se sont aussi installĂ©s dans la vallĂ©e. LâhĂŽpital le plus proche est Ă Bagneres-de-Bigorre. Il contient un service d'urgences.
Cultes
La paroisse de Campan fait partie du diocĂšse de Tarbes et Lourdes. Il y a trois Ă©glises Ă Campan, qui reçoivent des services religieux rĂ©guliers : lâĂ©glise Saint-Jean-Baptiste au bourg, lâĂ©glise Sainte-Marie Ă Sainte-Marie et l'Ă©glise Saint-Vincent-de-Paul de la SĂ©oube. Le presbytĂšre est situĂ© dans le bourg.
La plus proche synagogue est Ă Tarbes, rue Gaston-Manent[68].
Il y a deux mosquées à Tarbes, l'une place Germain-Claverie et l'autre avenue Antoine-de-Saint-Exupéry[69].
La ville de BagnĂšres-de-Bigorre accueille un temple de l'Ăglise protestante, avenue Prosper-Nogues[70].
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait Ă©gal Ă 679 et le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 24 872 âŹ[71].
Entreprises et commerces
Au 31 dĂ©cembre 2011, Campan comptait 256 Ă©tablissements : 74 dans lâagriculture-sylviculture-pĂȘche, 15 dans l'industrie, 28 dans la construction, 101 dans le commerce-transports-services divers et 38 relatifs au secteur administratif[72].
En 2013, 9 entreprises ont été créées à Campan[72].
Autres
Dans le passĂ©, les principales ressources Ă©taient le bois, le marbre et l'Ă©levage qui produit le lait, le beurre et la laine. Le bois, le beurre et la laine sont d'ailleurs reprĂ©sentĂ©s en bas-relief sur le monument aux morts du Bourg. Avant mĂȘme le XVIIIe siĂšcle, le beurre est reconnu pour sa qualitĂ©. D'aprĂšs les Glanages de Larcher (1696-1777), le beurre de la vallĂ©e de Campan est "beaucoup meilleur qu'en aucun autre endroit des montagnes de Bigorre" (tome IX, page 60).
Depuis, la fin du XXe siÚcle, le marbre n'est plus une ressource de la commune. Actuellement, le tourisme complÚte les ressources agricoles et sylvicoles. Depuis 2005, un concours de la race caprine des Pyrénées a lieu tous les ans lors de la foire de Sainte-Marie-de-Campan.
Culture locale et patrimoine
La Halle de Campan
La halle était le lieu d'un important marché aux bestiaux. Elle date du XVIe siÚcle : un délibéré du 10 juillet 1569[3] lance la construction. Elle est classée monument historique depuis le 14 mars 1927[73]. La halle est couverte d'un toit en ardoise. Elle est complÚtement fermée sur 2 cÎtés, nord et ouest. La charpente en bois est soutenue par 13 colonnes rondes en pierre et 2 murs pleins.
Le cĂŽtĂ© sud de la halle donne sur une fontaine en pierre de 2 fois 4 jets. Cette fontaine est construite en 1628. Le sommet de la fontaine, de forme pyramidale est fabriquĂ© par Jean Borgella, Ă©lĂšve des FerrĂšres[3], en marbre rose de Payolle. La fontaine est inscrite dans le registres des monuments historiques, dans le mĂȘme lot que la halle.
Depuis la fin du XXe siÚcle, la Halle est utilisée pour quelques manifestations culturelle et pour un marché touristique chaque dimanche des mois de juillet et aout[74].
Patrimoine religieux
- Ăglise Saint-Jean-Baptiste de Campan : elle a Ă©tĂ© construite au XVIe siĂšcle et consacrĂ©e en 1548. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1972[75]. LâĂ©glise a Ă©tĂ© dĂ©truite lors d'un incendie en 1694. Sa reconstruction a dĂ©marrĂ© immĂ©diatement. Une Ă©bauche de cloĂźtre (2 cĂŽtĂ©s seulement), situĂ©e au sud de l'Ă©glise, fait partie du mĂȘme Monument Historique. Elle contient un retable de style baroque installĂ© dans la nouvelle Ă©glise en 1700, Ćuvre de l'Ă©cole des frĂšres FerrĂšre d'AstĂ©[3].
- Ăglise Notre-Dame-de-l'Assomption de Sainte-Marie-de-Campan. Inscrite aux monuments historiques depuis 1989[76]. Clocher carrĂ© adossĂ© Ă une nef unique. Cette Ă©glise est moins haute et moins grande que celle du Bourg. La dĂ©coration intĂ©rieure fait la part belle au bois, plutĂŽt qu'Ă la pierre ou au plĂątre. Le porche extĂ©rieur, sur le cĂŽtĂ© sud, est lui aussi protĂ©gĂ©, faisant partie du lot Monument Historique. Il est composĂ© de sept arcades de plein cintre en marbre.
- Ăglise Saint-Vincent-de-Paul de la SĂ©oube.
- Ăglise Saint-Michel de Gripp.
Saint-Jean-Baptiste de Campan. Saint-Vincent-de-Paul de la SĂ©oube. Notre-Dame-de-l'Assomption de Sainte-Marie-de-Campan. - Ăglise Saint-Michel de Gripp
Le monument aux morts de Campan
Sculpté par Edmond Chrétien, artiste bordelais, et érigé en 1926, devant le portail principal de l'église, le monument aux morts de Campan se distingue par son aspect sobre et émouvant.
Hormis les dates et la liste des morts, le monument ne contient aucune référence à la guerre : ni soldat, ni arme.
Loin des soldats hĂ©roĂŻques qui ornent bien des monuments en France, la statue qui le domine reprĂ©sente une femme en deuil, au visage pratiquement invisible, et qui porte le vĂȘtement de deuil traditionnel de la vallĂ©e, le long capulet noir.
Ce monument rassemble dans un mĂȘme hommage les morts des guerres du XXe siĂšcle pour chacune des sections de la commune : le Bourg, Sainte Marie et la SĂ©oube.
Enfin des bas-reliefs évoquent la paix retrouvée à travers les représentations des trois principales richesses de la commune : le bois, le beurre, la laine.
Campan St-Marie-de-Campan La SĂ©oube
La forge de Sainte-Marie-de-Campan
Un des hauts lieux du Tour de France.
EugÚne Christophe, dit le Vieux Gaulois, y répara la fourche de son vélo lors de l'édition de 1913. Une plaque sur la façade le rappelle. Le 18 juillet 2014, une statue en bronze représentant le cycliste brandissant sa fourche a été inaugurée sur la place de Sainte-Marie-de-Campan[77].
Payolle
Le plateau de Payolle et son lac constituent un espace de loisirs Ă©tĂ© comme hiver. On y pratique le ski, la randonnĂ©e pĂ©destre ou en raquettes, l'Ă©quitation, la pĂȘche et mĂȘme le dĂ©valkartâŠ
Autres lieux
Les chapelles :
- Chapelle Saint-Joseph de Nabaillet ;
- Chapelle Saint-Roch de Campan ;
- Chapelle Saint-Roch de Sainte-Marie de Campan ;
- Chapelle Saint-Joseph de l'Espiadet ;
- Lavoirs.
Chapelle Saint-Joseph de Nabaillet Saint-Roch de Campan Saint-Roch de Sainte-Marie de Campan - Chapelle Saint-Joseph de l'Espiadet
Le lavoir (Rue du lavoir) Le lavoir (PĂ© de Hourquet)
Ăquipements culturels
Le bourg, ainsi que les hameaux de Galade, Sainte-Marie et la Séoube sont équipés de salles publiques permettant des rencontres associatives et des prestations culturelles. La plus grande de ces salles est celle du bourg. DerniÚrement, elle a été rénovée afin de permettre un accÚs et une utilisation plus aisés pour les personnes à mobilité réduite.
Il existe dans le quartier du bourg, un musĂ©e nommĂ© « Le carrefour des patrimoines »[78], crĂ©Ă© et gĂ©rĂ© par la « SociĂ©tĂ© des Amis de Mme Campan » (association loi 1901 crĂ©Ă©e le 11 fĂ©vrier 1997[79]). Le musĂ©e, actuellement situĂ© dans les locaux de l'ancienne Ă©cole primaire du bourg, prĂ©sente une histoire de la vallĂ©e, via des reproductions de photos et une exposition permanente d'objets et de costumes traditionnels. Les visites peuvent ĂȘtre commentĂ©es, Ă la demande des visiteurs.
Patrimoine artistique
La vallée de Campan possÚde des spécificités dans les Arts et Traditions Populaires, que ce soit au niveau des danses, des chants ou des costumes.
L'ouvrage "Enta Dançar Bigorra", Ă©ditĂ© par la FĂ©dĂ©ration des Ćuvres laĂŻques des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, liste ainsi sept danses traditionnelles collectĂ©es par Marinette Aristow-Journoud : Eths berrets, Chiroli, Eth Vielh Jano, Mair mair, Berogina, L'escargĂČlh et Eras cintas. Ces danses sont citĂ©s dans les Ă©crits de Philadelphe de Gerde. Dans l'ouvrage "Chansons populaires des PyrĂ©nĂ©es françaises, traditions, mĆurs, usages" de Jean Poueigh, plus ancien que les recherches de M. Aristow-Journoud, on trouve des rĂ©fĂ©rences Ă certaines de ces danses en tant que chansons : Mair mair et Berogina.
Ces chants et danses sont maintenus vivants et prĂ©sentĂ©s au public par le groupe folklorique "Les Pastourelles de Campan" lors de spectacles estivaux[80] ou dâĂ©vĂšnements particuliers[81].
FĂȘtes communales
Les fĂȘtes patronales sont diffĂ©rentes en fonction des quartiers.
La fĂȘte du bourg a lieu pour la Saint-Jean, le 24 juin. ConformĂ©ment Ă la tradition, un grand feu est allumĂ© et bĂ©ni par le curĂ© de Campan. Il s'ensuit une marche aux lampions et un feu d'artifice[82]. La fĂȘte du quartier de Sainte-Marie a lieu le 15 aoĂ»t, le jour de l'Assomption de la Vierge Marie.
La fĂȘte des Mariolles
En 1991, la confrĂ©rie des Mariolles est fondĂ©e et intronise ses premiers membres. Les Mariolles, nommĂ©s ainsi en l'honneur de Dominique Gaye-Mariolle, sont choisis pour avoir rendu service Ă la vallĂ©e du Haut-Adour et/ou Ă la commune de Campan dans un Ă©tat d'esprit de dynamisme, de volontĂ©, dâabnĂ©gation et dâhumour.
Chaque annĂ©e, le second dimanche de juillet, Ă l'occasion de la fĂȘte des Mariolles, de nouveaux Mariolles sont intronisĂ©s. Les nouveaux venus sont choisis par les membres de la confrĂ©rie. Par dĂ©cision tacite des membres, les personnalitĂ©s politiques en activitĂ©s ne peuvent pas ĂȘtre intronisĂ©s. La fĂȘte des Mariolles se dĂ©roule du vendredi soir au dimanche soir et propose des bals, des repas musicaux, un passe-rue et des spectacles folkloriques. Ces animations sont assurĂ©s par Eths Autes et les Pastourelles de Campan (respectivement groupe de musique traditionnelle et compagnie d'arts et traditions populaires), ainsi que par d'autres groupes folkloriques de France et d'autres pays.
C'est Ă l'occasion de la fĂȘte des Mariolles que les Mounaques sont installĂ©es dans les quartiers de Campan.
Les mounaques de Campan
Autrefois, lorsqu'un homme de la vallée de Campan se mariait en dehors de la norme, par exemple un veuf qui épousait une jeune fille, il était l'objet d'un « charivari », manifestation de moquerie assez violente. Le couple était représenté sous forme de poupées grossiÚres, les mounaques (de l'occitan monaca, la poupée).
Depuis quelques annĂ©es, un atelier de fabrication de mounaques a ouvert. FondĂ© par Maryse Bouyrie et Marie-Madeleine OrtĂ©ga, initialement situĂ© Ă la SĂ©oube, il se situe depuis 1999 au cĆur de Campan, dans une maison achetĂ©e par le conseil municipal, la maison « la Clairefontaine ». Dans un premier temps, cet atelier confectionnait uniquement des mounaques Ă taille humaine pour exposer dans le village. Plus tard, il a aussi servi Ă fabriquer des mounaques de taille plus modestes destinĂ©es Ă ĂȘtre vendues aux visiteurs.
Chaque année, de début juillet à mi-septembre, on peut voir à divers endroits du village (jardins, balcons, monuments, places, etc.) des mounaques à taille humaine.
Mounaque 2021: le mariage. Mounaque 2021: l'orchestre. Mounaque 2021: au balcon. Mounaque 2021: en attendant le passage des coureurs.
Personnalités liées à la commune
- Madame Campan (1755-1822). Elle porte ce nom conservé par son mari, Pierre-Dominique François Berthollet-Campan, et qui était, ainsi que son pÚre Pierre-Dominique Berthollet dit Campan, né dans la vallée[83] en 1685[3].
- Jean-Pierre Dauphole : homme politique, natif de Campan.
- Dominique Gaye Mariolle, célÚbre sergent des sapeurs de la Garde impériale.
- Yvonne ArÚne (1899-1988), une des créatrices de la station de ski de La Mongie. Fondatrice des pastourelles de Campan.
- Bruno Schmeltz est un peintre français basé dans les Pyrénées, dans la vallée de Campan.
- Louis Le Bondidier est un pyrénéiste et collectionneur français, fondateur et premier conservateur du Musée pyrénéen de Lourdes. Il est indissociable de son épouse, Marguerite Liouville, dite Margalide.
HĂ©raldique
Blason | D'argent mantelĂ© de sinople, aux trois sapins brochant de l'un en l'autre, au chef de gueules chargĂ© de trois campanes d'or, colletĂ©es du champ, soutenu d'une divise ondĂ©e du mĂȘme.
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DĂ©tails | Les sapins rappellent un des Ă©lĂ©ments qui ont fait la fortune de la commune : le bois. Les cloches rappellent lâĂ©levage, qui se rapporte aux autres ressources de la vallĂ©e : le beurre et la laine. La triple rĂ©pĂ©tition des Ă©lĂ©ments se rapporte au trois grands pĂŽles de la commune : le bourg, le quartier de Sainte-Marie et le quartier de la SĂ©oube. Le blason peut ĂȘtre confirmĂ© par le site officiel de la commune. |
Les environs
- La ville la plus proche est BagnÚres-de-Bigorre, sous-préfecture des Hautes Pyrénées et ville thermale.
- Les grottes de Médous, grottes naturelles, sans trace de présence humaine préhistorique, creusées par une riviÚre souterraine résurgence de l'Adour.
- Le col d'Aspin (1 489 m) et le col du Tourmalet (2 115 m), cols de montagne, connus des cyclo-touristes.
- La station de ski alpin de La Mongie et celle de ski de fond de Payolle-campan.
- Les Baronnies, région naturelle du piémont pyrénéen, contenant le gouffre d'Esparros.
- Le pic du Midi de Bigorre, 2865 m, siÚge d'un observatoire scientifique et accessible toute l'année aux touristes.
- le village de Nestier avec son calvaire du Mont-ArĂšs (XIXe siĂšcle) et sa piscine naturelle.
- La ville de Lourdes, cité mariale et centre de pÚlerinage catholique.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Jacques Agostini, Calendrier historique de Campan et son canton, Histodif, 1993, 240 p. (ISBN 2841260208)
- Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes Pyrénées, 2000, 348 p. (ISBN 2951481012).
- Abbé Colomez, Histoire de la Province et Comté de Bigorre écrite vers 1735, Lafitte Reprints, 285p.
- [Ternet et al. 1995] Yves Ternet, Pierre BarrĂšre et Ălie-Jean Debroas, Notice explicative de la feuille Campan Ă 1/50000 no 1071, OrlĂ©ans, BRGM, , 80 p. (ISBN 2-7159-2053-9, lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Le site officiel de la mairie de Campan
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Par exemple, les colonnes de la cour de Trianon, l'escalier de la Reine.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Campan » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « Campan face au risque majeur », sur macommune.prim.net (consulté le ).
- Jean-Jacques Agostini, Calendrier historique de Campan et son canton : Asté, Beaudéan, Campan, Gerde, Paris, Histodif, , 240 p. (ISBN 2-84126-020-8).
- Institut national de l'information géographique et forestiÚre, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Campan », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « l'Adour »
- « Fiche du Poste 65123001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de lâIRSN, (consultĂ© le )
- Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes Pyrénées, 2000.
- Montre Bigorre
- EnquĂȘte Bigorre ; 1313, Debita regi Navarre
- pouillé de Tarbes
- Procuration Tarbes
- censier de Bigorre).
- carte de Cassini)
- « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le )
- « Bulletins municipaux de Campan », sur Site officiel de Campan (consulté le ).
- « Informations sur la commune de Campan », sur http://www.passion-bigorrehp.org/infoscampan.html (consulté le ).
- Cabinet. Notice no 9552, base Atlas, musée du Louvre.
- Autre cabinet. Notice no 9575, base Atlas, musée du Louvre.
- Pierre Bernard Palassou - Essai sur la minéralogie des Monts-Pyrénées - Chez Didot jeune, Libraire, 1784 - Lire en ligne.
- Heinrich August Ottokar Reichard - Guide classique du voyageur en France: dans les Pays-Bas et en Hollande - Chez Audin 1827 - Lire en ligne.
- Pierre Henri Valenciennes - ĂlĂ©mens de perspective pratique, Ă l'usage des artistes [&c.]. - Ă©ditĂ© en 1820 - Lire en ligne.
- Nicolas Gobet - Les anciens minéralogistes du royaume de France: avec des notes - Lire en ligne
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