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Elf Aquitaine

Elf Aquitaine était une société française d'extraction pétrolière.

Elf Aquitaine
logo de Elf Aquitaine
Logo d'Elf Aquitaine
illustration de Elf Aquitaine

Création
Dates clés 2000, absorbé par Total
2011 disparition du pĂ´le Carburants au profit de Total Access[1]
Disparition [2]
Forme juridique Société anonyme
Siège social Drapeau de la France France
Actionnaires TotalEnergies
Activité Industrie pétrolière
Produits Essence, gazole, gaz naturel, lubrifiant et liquide de frein
Société mère TotalEnergies
Site web www.elf.com

D'abord publique, l'entreprise est privatisée en 1994 pour 33 milliards de francs[3]. Alors qu'elle s'apprête à faire une offre publique d'achat (OPA) sur Total, Elf subit les contrecoups boursiers produits par l'enquête de la juge d'instruction Eva Joly. À la suite d'interminables démêlés politico-judiciaires, Elf est absorbé par le groupe Total pour former TotalFinaElf.

Histoire d'Elf Aquitaine

Entités préexistantes

Les trois sociétés qui ont donné naissance à Elf Aquitaine sont :

La RAP, la SNPA et le BRP fusionnent en 1966 pour donner naissance à l’ERAP (surnommée Elf-RAP de 1967 à 1976) qui devient la Société nationale Elf Aquitaine (SNEA) le . La marque Elf a été créée le [4].

La RAP

Ă€ la suite de la Première Guerre mondiale, le gouvernement français se rend compte de l'importance du pĂ©trole dans la conduite de la guerre et veut se doter d'un système d'approvisionnement de pĂ©trole appropriĂ© et solide. Sans essence, les avions ne peuvent voler, ni les camions rouler, ni les tracteurs de l'artillerie de campagne avancer. Or un seul fournisseur, Ă©tranger, fournit Ă  cette Ă©poque 80 % du pĂ©trole mondial : ce sont les États-Unis.

En consĂ©quence de sa victoire militaire, la France se substitue Ă  l'Allemagne pour participer, Ă  hauteur de 25 %, au capital de la Turkish Petroleum Company qui devient par la suite l'Iraq Petroleum Company. La France reçoit alors un million de tonnes de pĂ©trole, de cette compagnie, pour sa consommation. C'est Ă  la mĂŞme Ă©poque que la Compagnie française des pĂ©troles (CFP) voit le jour (1924) et se dote d'une filiale appelĂ©e Compagnie française de raffinage (CFR). Ces deux compagnies — devenues depuis le groupe Total — reçoivent du gouvernement la gestion du pĂ©trole irakien.

On se demande alors s'il y a ou non du pétrole sous le sol national, une grande campagne de prospection commence. Entre 1920 et 1935, des permis de recherche sont distribués à grande échelle pour toutes les régions de France, mais surtout dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. Les efforts d'investissements et de recherche révèlent que le sol français contient peu de pétrole. On découvre néanmoins en 1939 un gisement de gaz naturel exploitable à Saint-Marcet (Haute-Garonne). À cette date et grâce à cette découverte naît la Régie autonome des pétroles (RAP).

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, vers 1937, la consommation française se monte aux environs de 5 millions de tonnes par an dont 40 % en provenance d'Irak. Le reste vient des États-Unis, du Venezuela et de Roumanie.

La SNPA

En 1940, en pleine guerre, la direction des carburants (DICA) est créée pour exercer la tutelle sur le secteur pétrolier. Avec cette création, on relance l'exploration tous azimuts, mais surtout dans la partie Sud-Ouest. En novembre 1941, afin de superviser toutes ces prospections, une autre société est créée qui est la Société nationale des pétroles d'Aquitaine (SNPA).

En 1951, la SNPA dĂ©couvre un gisement, d'abord de pĂ©trole, puis de gaz, Ă  Lacq (BĂ©arn). Ce gaz contient un grand pourcentage de soufre (15 %) et du gaz carbonique (10 %), le tout avec une pression d'Ă©ruption de 670 bars. Le pĂ©trole est acheminĂ© vers la raffinerie de La Mède (Total) pour ĂŞtre traitĂ©, tandis que le gaz est traitĂ© sur place. C'est ainsi que la rĂ©gion de Lacq devient une rĂ©gion gazière avec ses usines de sĂ©paration de soufre. Le soufre, qui Ă©tait considĂ©rĂ© comme un produit indĂ©sirable, est devenu par la suite une source de revenus très apprĂ©ciĂ©e.

L'UGP

Jusqu'ici, l'État français a rĂ©ussi l'exploration-production par les dĂ©couvertes au Sahara, mais le raffinage-distribution est toujours dans les mains des groupes Ă©trangers tels que Shell, BP, Esso et Mobil. Tous ces groupes possèdent, en France, tous les outils indispensables aux fonctions raffinage-distribution depuis les olĂ©oducs, les raffineries jusqu'aux rĂ©seaux de distribution et la Loi de 1928 permet au gouvernement français d'obliger les compagnies Ă©trangères Ă  raffiner et Ă  distribuer en prioritĂ© du pĂ©trole produit en France, loi qui permet au BRP de crĂ©er une entreprise publique de raffinage et de distribution. Cette nouvelle sociĂ©tĂ© l'Union gĂ©nĂ©rale des pĂ©troles (UGP) est nĂ©e de la rĂ©union de la SN REPAL, de la RAP et du Groupement des exploitants pĂ©troliers (GEP).

Le Groupement des exploitants pétroliers (GEP), créé en juin 1960, est lui-même constitué par :

  • la SNPA 40 % ;
  • la SPAEF, SociĂ©tĂ© des PĂ©troles d'Afrique-Équatoriale Française, 40 % ;
  • la CEP, Compagnie d'Exploration PĂ©trolière, 15 % ;
  • la PREPA, SociĂ©tĂ© de Prospection et d'Exploitation PĂ©trolière en Alsace, 5 %.

La SN REPAL apporte les actifs qu'elle possède dans Caltex, California & Texas Oil Company, par le biais de l'Union industrielle des pĂ©troles (UIP), dont le siège Ă©tait Ă  la place VendĂ´me Ă  Paris Ă  l'Ă©poque et dont le capital est 60 % pour l'UGP et 40 % pour Caltex.

Avec Caltex, l'UGP hĂ©rite d'une vieille raffinerie Ă  Ambès (Gironde) dont la capacitĂ© de traitement est 1,3 million de tonnes par an, 1 385 points de vente routiers, 183 stations-service officielles, 4 navires pĂ©troliers de 67 500 dwt (dead weight tons) au total et une petite participation dans le futur olĂ©oduc SPLSE (SociĂ©tĂ© du PipeLine du Sud EuropĂ©en).

La SNPA apporte également son petit réseau départemental de distribution.

Un tollé général s'est levé en France pour protester contre la création de l'UGP à l'époque, venant des « majors », des journaux (Le Figaro, Paris-Presse l'Intransigeant) ainsi que de l'opinion publique française. Le président de Shell Française, dans le Journal de Genève du , déclare qu'« il n'y a aucune raison valable pour justifier la création de l'Union générale des pétroles ».

Cependant, la vieille raffinerie Ă  Ambès n'est pas suffisante pour que l'UGP se dĂ©veloppe ; la quantitĂ© du pĂ©trole « orphelin » est 14 millions de tonnes par an et la capacitĂ© de traitement de la raffinerie d'Ambès est seulement 1,3 million de tonnes par an. Aussi en 1961, l'UGP projette de construire une raffinerie, aussi moderne que possible, dans la rĂ©gion lyonnaise.

En 1964, la raffinerie de Feyzin dĂ©marre avec une capacitĂ© de distillation de 6 000 tonnes par jour. Cette unitĂ© est conçue, au dĂ©part, pour le traitement du mĂ©lange Saharien. C'est, Ă  l'Ă©poque, l'une des raffineries les plus modernes d'Europe. Par la suite, le complexe de Feyzin s'agrandit avec deux unitĂ©s de distillation directes, et se dote d'une unitĂ© de craquage Ă  la vapeur avec une production de 280 000 tonnes par an d'Ă©thylène afin de fournir l'Ă©thylène, le propylène et le butadiène, bases dans la fabrication des matières plastiques et d'autres dĂ©rivĂ©s.

Le pétrole brut et les raffineries en France

Progressivement, l'UGP s'enrichit de nouvelles installations dans d'autres régions de France, d'Europe et du reste du monde, soit par participation, soit par location, soit par construction :

En tout, Ă  la fin des annĂ©es 1970, l'UGP a dans son modèle de programme linĂ©aire 22 raffineries gĂ©nĂ©rant 2 500 contraintes et 3 550 variables.

Les constituants

Depuis sa création en 1960, l'Union générale de distribution (UGD) a acquis la plupart des petites sociétés de distribution telles que :

  • La Mure Union avec la marque la Mure ;
  • Solydit Union qui utilise la marque Avia ;
  • Essences et carburants de France qui vend aussi sous la marqua Avia ;
  • La Compagnie française de produits pĂ©trolifères (CFPP) avec la marque Caltex (CALifornia oil - TEXaco), Ă  l'origine filiale de Texaco (dont elle a conservĂ© le logo, qui est une Ă©toile rouge Ă  cinq branches) et de California Oil.

La gestion de plusieurs marques sans lien évident (Avia, Caltex, Solydit, ButaFrance, ButaLacq) est complexe et leurs publicités séparées multiplient les dépenses inutiles. On décide donc de les regrouper sous une bannière unique, et de lancer celle-ci par une campagne forte. Ce projet débute en 1962.

La concurrence a déjà alors renouvelé ses slogans publicitaires au début des années 1960 : « C'est Shell que j'aime » pour Shell, « Mettez un tigre dans votre moteur » pour Esso France. Total, quant à elle, innove en ouvrant ses stations la nuit. Seule Antar n'a rien fait et ne joue que sur la qualité technique de ses lubrifiants. Caltex a pour sa part joué la carte des jeunes en organisant des concours de plage et en distribuant les portraits de chanteurs de l'époque dans ses stations.

L'ERAP, organisme de tutelle de l'UGP et l'UGD, cherche tout d'abord un nom de marque simple, facile Ă  prononcer et en mĂŞme temps Ă©vocateur. On teste un temps le nom provisoire Â« Elan », puis, dans l'Ă©tĂ© 1964, l'ordinateur du groupe recense 8 253 000 combinaisons possibles de 3, 4 et 5 lettres. En dĂ©cembre 1965, cinq noms restent en lice : « Ritm Â», « Alzan », « Elf », « Elfe » et « Elan ».

Le choix se porte sur « Elf », nom simple, bref, facile Ă  prononcer et Ă  retenir. Selon certaines sources, le nom « Elf Â» signifierait « Essences et lubrifiants de France Â», or l'entreprise n'a jamais Ă©tĂ© mentionnĂ©e sous cette appellation sur aucun document officiel de la marque. En rĂ©alitĂ© « Elf Â» est un mot inventĂ© et non un acronyme, il n'a donc pas de signification propre.

Un nom ne suffit pas pour représenter une marque ; celle-ci gagne à posséder un logo. Les études graphiques successives aboutirent au trépan stylisé avec un côté bleu et l'autre rouge avec au milieu la couleur blanche, formant un rappel du drapeau français.

Le lancement

Le travail de prĂ©paration pour l'unification est terminĂ© en octobre 1966. Ă€ partir de cette date, une Ă©quipe se met en place pour le remplacement des marques anciennes par la nouvelle. La tâche est Ă©norme car il faut :

  • transformer 4 500 points de vente (dont tout le rĂ©seau Caltex) en une nuit ;
  • informer le personnel en gardant cependant un secret total jusqu'au « jour J ».

Dès janvier 1967, les tâches sérieuses se précisent : des essais d'éclairage et de signalisation nocturnes ont lieu discrètement autour d'une ferme isolée ; quatre jours après, on laisse entendre qu'une station-service au bord d'une route nationale est en fait un décor de cinéma pour un film avec Mireille Darc.

La tâche la plus importante se trouve Ă  l'intĂ©rieur du groupe : informer le personnel, le mobiliser et le souder autour de la nouvelle marque. Il faut pour cela mobiliser 12 000 personnes, les informer, et mĂŞme dans certains cas… les former.

Une campagne d'affichage va marquer les esprits et exciter la curiositĂ© de chacun : « Les ronds rouges arrivent[4] ». Cette campagne ne laisse alors rien filtrer du type de produit en prĂ©paration. La naissance d'Elf a lieu le Ă  18 heures. Ă€ cette heure, toute la presse est invitĂ©e pour le lancement officiel. 

Toute la nuit, tous les cadres, techniciens et employés du groupe sont mobilisés, chacun(e) affecté(e) à une station-service bien déterminée, pour enlever les anciennes marques et les remplacer par la nouvelle[5]. Ce travail doit être terminé dès l'aube afin d'être coordonné avec la sortie des journaux du matin, informés la veille. La tenue des pompistes Elf, avec nœud papillon rouge et casquette assortie, est pour sa part très remarquée et contribue à donner à la marque un premier capital de sympathie.

L'UGP devient alors Elf Union et l'UGD Elf Distribution : Elf France est née.

En 1967, le groupe s'associe à Matra Sports pour la compétition automobile. En 1969, Jackie Stewart (pilote britannique) remporte le championnat du monde de Formule 1 sous les couleurs de l'écurie Elf-Matra. Des années 1970 aux années 1990 le groupe Elf est un contributeur au développement du sport automobile et plus particulièrement de la Formule 1 en France.

En 1976, le groupe connait une nouvelle fusion, critiquée dans la presse et l'administration, à l'occasion d'une offre publique d'échange sur le capital restant en Bourse du groupe de raffinage pétrolier Antar, dont les modalités sont jugées peu conformes au droit boursier : Le Monde du 9 mars 1976 publie un article de Philippe Simonnot, titré "L'État voudra-t-il et pourra-t-il contrôler le nouveau groupe pétrolier Elf-Aquitaine ?", évoquant les problèmes que pose a l'État, actionnaire la fusion Elf-Aquitaine[6] - [7]. L'auteur, Philippe Simonnot, cite de larges extraits d'une note de Gaston Ramel, chef de la mission de contrôle des entreprises pétrolières et le ministre de tutelle Jean-Pierre Fourcade porte plainte contre Le Monde pour vol de documents en estimant que ces informations ont déclenché des mouvements boursiers indésirables, ce qui est contesté par Le Monde. Le directeur du journal Jacques Fauvet demande ensuite au journaliste une démission qu'il rejette, ce qui fait que son licenciement lui est notifié le 1er avril 1976, malgré la constestation de cette sanction au sein du journal et au Parti socialiste[8]. L'offre publique d'échange d'ERAP sur les actions Antar propose en avril 1976 d'échanger trois actions Antar contre une obligation ERAP puis contre des actions Société nationale des pétroles d'Aquitaine (SNPA.) à compter du 1er juillet 1978. La parité d'échange fait ressortir pour l'action Antar un prix de 70 francs alors que le dernier cours coté était de 49 francs soit une prime de 45%[9].

Locaux

Elf s'installera au numéro 7 de la rue Nélaton, dans le 15e arrondissement de Paris, dans des bâtiments neufs construits sur l'emplacement du Vélodrome d'hiver, et cela jusqu'en 1985 (où le siège part à La Défense). Ces locaux seront ensuite utilisés par le ministère de l'intérieur pour installer une direction administrative (DAPN) et la direction de la surveillance du territoire (DST).

Image

On s'efforce d'associer le carburant Elf à des symboles de modernité : avion Concorde ou l'aérotrain dont on pense alors qu'ils représentent l'avenir du transport. Elf s'affirme par ailleurs, indépendamment de ces opérations « grand public », parmi les grands groupes pétroliers.

Vers une autre histoire ?

Selon François-Xavier Verschave[10], Elf résulte en fait d’une volonté politique du général de Gaulle, destinée à assurer la « grandeur » de la France en Afrique malgré la décolonisation, et à maintenir un accès français à cette ressource stratégique qu’est le pétrole.

Elf est alors une entreprise dirigée majoritairement par l’État (elle le restera jusqu’à son rachat-fusion par Total-Fina), et de Gaulle nomme à sa tête son ancien ministre des armées Pierre Guillaumat, qui fut l’un des fondateurs de la Direction générale des services spéciaux (DGSS)[11]. Celui-ci contribue à faire de la compagnie une « agence de renseignement », selon les termes mêmes de l’un de ses successeurs : « il ne se passe rien dans les pays pétroliers, en particulier en Afrique, dont l’origine ne soit pas Elf »[12].

Elf est considérée comme une pièce maitresse des pratiques néocoloniales françaises en Afrique : trafic d'influence, corruption, violence, manipulations politiques, etc[13].

L'Affaire Elf a en partie dĂ©voilĂ© cet aspect dĂ©rangeant du groupe pĂ©trolier : en tĂ©moignent le livre de la magistrate Eva Joly[14], qui a instruit le dossier, et la pièce de théâtre documentaire « Elf, la pompe Afrique Â» de Nicolas Lambert, qui reproduit le procès auquel a assistĂ© l’auteur-interprète.

La dénonciation de cette sorte de « diplomatie parallèle » dite de la « Françafrique » est également un cheval de bataille de l'association Survie. Les travaux de cette association prétendent démontrer un pillage des ressources naturelles et un détournement de l’Aide publique au développement (APD) française, responsables des maux qui minent l’Afrique. La société Elf Aquitaine s'y trouve particulièrement montrée du doigt.

Direction d'Elf Aquitaine

Identité visuelle[15]

  • Logo 1966-1990
    Logo 1966-1990
  • Logo 1991-2004
    Logo 1991-2004
  • Logo 2004-2012
    Logo 2004-2012

Recherche

Jean Morlet est un des principaux inventeurs des ondelettes qu'il étudie pour résoudre des problèmes de traitement des signaux pour la prospection pétrolière en étant ingénieur de recherche chez Elf.

Elf de nos jours

Station-service Elf, CĂ´te-d'Or, mars 2008.

En 2009, la marque existe toujours, bien que de nombreuses enseignes Elf aient été renommées Total. En France l'enseigne Elf était toujours présente, aussi bien en lubrifiants qu'en stations services (stations Elf jaunes et bleues). Cependant ces dernières devaient disparaître à la suite de la décision de Total de regrouper ses stations à prix bas sous le nom Total Access. Elf ne subsistera plus qu'en marque de lubrifiants.

En 2011, les stations services discount Elf sont remplacées par le réseau Total Access de stations à bas prix[16]

En 2012, le logo d'Elf présent depuis 1977 sur les côtés de l'arrière du capot moteur des Formule 1 de l'écurie Renault disparaît définitivement des monoplaces motorisées par Renault Sport F1 pour laisser la place à la maison mère Total, cepandant le logo d’Elf est tout de même revenu depuis 2019 sur le logo de l’équipe Alpine Endurance Team.

Bibliographie

  • Deneault Alain, De quoi TOTAL est-elle la somme - Multinationales et perversion du droit, ÉcosociĂ©tĂ©, 2017
  • François Roche, Total Fina Elf. Une major française, Le Cherche Midi, 2003

Notes et références

  1. « Elf disparait au profit de la marque discount "Total Access" », L'usine nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Pressearchiv 20. Jahrhundert, (organisation), consulté le
  3. « La privatisation d'Elf a été un succès », sur Les Echos, (consulté le )
  4. 27 avril 1967 : Elf Aquitaine, naissance d'un géant - Sud Ouest, 24 avril 2011.
  5. « Automobile/Histoire des marques. Naissance d'Elf : le plus grand coup marketing de l'histoire de France », sur www.lejsl.com (consulté le )
  6. "L'État voudra-t-il et pourra-t-il contrôler le nouveau groupe pétrolier Elf-Aquitaine ?" par Philippe Simonnot DANS Le Monde du 9 mars 1976
  7. "Le Monde" et le Pouvoir" par Philippe Boucher le 18 avril 1977 dans Le Monde
  8. "Le monde et le pouvoir", par Philippe Simonnot en 1977
  9. "ANTAR : une O.P.E. en deux temps", dans Le Monde du 5 avril 1976
  10. François-Xavier Verschave, La Françafrique, Le plus long scandale de la république, Stock, 1998, p.139.
  11. HervĂ© Gattegno, « L’étrange interpĂ©nĂ©tration des services d’Elf et de la France Â», Le Monde, 28 septembre 1997.
  12. La « confession » de LoĂŻc Le Floch-Prigent, in l’Express du 12 dĂ©cembre 1996.
  13. Alain Deneault, « Total, un gouvernement bis », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Eva Joly, Est-ce dans ce monde-lĂ  que nous voulons vivre ? Les Arènes, 2003.
  15. Le logo Elf : trĂ©pan, ronds rouges... - Site officiel du groupe Total.
  16. L'Usine Nouvelle, « Elf disparait au profit de la marque discount », (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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