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Albin Chalandon

Albin Chalandon est un haut fonctionnaire, homme d’affaires et homme politique français, né le à Reyrieux (Ain), et mort le aux Mesnuls (Yvelines).

Albin Chalandon
Illustration.
Albin Chalandon dans les années 1970.
Fonctions
Garde des Sceaux, ministre de la Justice
–
(2 ans, 1 mois et 20 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Jacques Chirac
Gouvernement Chirac II
Prédécesseur Michel Crépeau
Successeur Pierre Arpaillange
Député français
–
(moins d’un jour)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Nord
Législature VIIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Scrutin par circonscription
Successeur Michel Ghysel
–
(3 ans, 4 mois et 9 jours)
RĂ©Ă©lection
Circonscription 2e des Hauts-de-Seine
Législature Ve (Cinquième République)
Prédécesseur Robert Lavergne
Successeur Yves Cornic
–
(1 an, 4 mois et 9 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
Circonscription 2e des Hauts-de-Seine
Législature IIIe et IVe (Cinquième République)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Robert Lavergne
Ministre de l'Équipement et du Logement
–
(3 ans, 11 mois et 24 jours)
Président Charles de Gaulle
Alain Poher (intérim)
Georges Pompidou
Premier ministre Maurice Couve de Murville
Jacques Chaban-Delmas
Gouvernement Couve de Murville
Chaban-Delmas
Prédécesseur Robert Galley
Successeur Olivier Guichard
Ministre de l'Industrie
–
(1 mois et 9 jours)
Président Charles de Gaulle
Premier ministre Georges Pompidou
Gouvernement Pompidou IV
Prédécesseur Olivier Guichard
Successeur André Bettencourt
Biographie
Nom de naissance Albin Paul Henri Chalandon
Date de naissance
Lieu de naissance Reyrieux (Ain, France)
Date de dĂ©cès (Ă  100 ans)
Lieu de décès Les Mesnuls (Yvelines)
Sépulture Cimetière des Mesnuls (Yvelines)
Nationalité française
Parti politique RPF
UD-Ve
UDR
RPR
Conjoint Salomé Murat
(mariés de 1951 à 2016, séparés à partir de 1970)
Catherine Nay
(compagne à partir de 1970, épousée en 2016)
Diplômé de Faculté des lettres de Paris
Profession Inspecteur des finances
Banquier
Directeur de sociétés

Biographie

Origines familiales, formation et engagement dans la RĂ©sistance

Fils de Pierre Chalandon (1879-1964), industriel, maire de Reyrieux (Ain), et de Claire Cambon (1885-1965), Albin Chalandon est le petit-fils de l'ingénieur et journaliste Victor Cambon. Il a trois frères.

Après avoir fréquenté le lycée Condorcet à Paris, il obtient une licence de lettres à la faculté des lettres de Paris et un diplôme d'études supérieures en philosophie.

En 1944, à l’âge de 24 ans, il est à la tête d’une centaine d’hommes dans un groupe de cinq cents maquisards en forêt d'Orléans (maquis de Lorris). Il reçoit l'ordre d'exécuter un agriculteur et son fils après que ceux-ci, protestant de devoir ravitailler le maquis contre des bons de nourriture, les eurent dénoncés aux Allemands. Albin Chalandon prend alors la décision de les exécuter lui-même avec son second, car le peloton d'exécution désigné est ivre de bières récupérées dans un camion allemand attaqué un peu plus tôt[1].

Albin Chalandon affronte avec ce maquis le régiment SS 1010, basé à Chilleurs-aux-Bois. Il est blessé assez grièvement, mais sauvé par le général Leclerc, ce qui le conduit à participer à la libération de Paris, et plus particulièrement à celle du palais Bourbon et des bâtiments du quai d'Orsay, alors tenus par les SS ; les combats se soldent par d'importantes pertes humaines[2]. Ce fait d'armes lui vaut la Légion d'honneur à titre militaire.

En , il est reçu au concours de l'Inspection générale des finances.

Haut fonctionnaire

Albin Chalandon commence sa carrière à l'Inspection générale des finances avant de devenir membre du cabinet de Léon Blum (lequel est alors président de l'ultime gouvernement provisoire — du au —, soit juste avant l'avénement de la Quatrième République). Il poursuit sa carrière dans la haute fonction publique.

Banquier

Albin Chalandon crée en 1952 une banque avec l’industriel Marcel Dassault, la Banque commerciale de Paris[3], dont il fait en seize ans la 6e banque française, revendant alors en 1968 sa participation pour entrer en politique. Cette banque est absorbée en 1972 par la Banque Vernes, qui fait un séjour dans le secteur public entre 1982 et 1987.

Dirigeant du mouvement gaulliste

Albin Chalandon adhère au Rassemblement du peuple français (RPF) dès 1948.

Lors du retour du général de Gaulle au pouvoir en 1958, il devient trésorier, puis secrétaire général (pendant quelques mois en 1959) de l'Union pour la nouvelle République (UNR). Il évolue par la suite dans les directions d'entreprises, et il est membre du Conseil économique et social entre 1964 et 1967. Il se fait ensuite élire député de la 2e circonscription des Hauts-de-Seine lors des élections législatives de , sous l'étiquette gaulliste de l'Union démocratique pour la Ve République (UD-Ve).

Il est réélu aux législatives de avec la nouvelle appellation Union pour la défense de la République (UDR), transformée en Union des démocrates pour la République en 1971.

Ministre de l'Équipement et du Logement (1968-1972)

Brièvement ministre de l'Industrie de mai à juillet 1968 dans le dernier gouvernement de Georges Pompidou, Albin Chalandon participe également au gouvernement de Maurice Couve de Murville (le dernier de la présidence du général de Gaulle), puis à celui de Jacques Chaban-Delmas (le premier de la présidence de Georges Pompidou), en tant que ministre de l'Équipement et du Logement, du au . Il a alors comme directeur de cabinet Georges Pébereau, qui est maintenu à ce poste par plusieurs ministres successifs de l'Équipement.

Ă€ son initiative, le gouvernement se lance Ă  grands pas dans la rĂ©sorption du retard français en matière d'Ă©quipements autoroutiers : le pays passe de la construction de 50 km par an Ă  celle de 500 km. La prĂ©sence d'Albin Chalandon au ministère est marquĂ©e par une rĂ©vision radicale de la politique du logement (Albin Chalandon parle de « libĂ©rer l'urbanisme »). Les investisseurs privĂ©s sont davantage invitĂ©s Ă  participer au financement des grandes opĂ©rations d'urbanisme (les ZAC se substituant aux ZUP) ou aux grands Ă©quipements publics. Le plan Ă©pargne logement est dynamisĂ©. Les plans ambitieux de constructions de grands ensembles qui ont marquĂ© les annĂ©es 1960 ne sont plus d'actualitĂ© et on promeut dĂ©sormais l'habitat individuel : en 1969 est lancĂ© un Concours International de la Maison Individuelle (dit Concours Chalandon) qui conduit Ă  la construction de 70 000 pavillons individuels familièrement dĂ©signĂ©s par le nĂ©ologisme pĂ©joratif de « chalandonnette » et souvent de mauvaise qualitĂ©[4] - [5].

Le départ d'Albin Chalandon du ministère de l'Équipement est marqué par l'affaire Aranda, du nom d'un de ses collaborateurs qui transmet à la presse des copies de dizaines de documents (interventions pressantes auprès du ministre) des plus compromettants pour plusieurs personnalités notables des cercles du pouvoir[6].

Après la démission de Jacques Chaban-Delmas du poste de Premier ministre le et son remplacement par Pierre Messmer, Albin Chalandon n'est pas reconduit dans le gouvernement.

Réélu député de la 2e circonscription des Hauts-de-Seine aux élections législatives de , il est parlementaire en mission auprès du ministre des Affaires étrangères Jean Sauvagnargues en 1974. Il est de plus secrétaire général adjoint de l'UDR de 1974 à 1975, secondant à ce poste le nouveau chef de file de la famille gaulliste, Jacques Chirac. Il siège à l'Assemblée nationale jusqu'au , date de sa cessation de mandat pour occuper une mission temporaire auprès du ministre de l'Industrie et de la Recherche, le Républicain indépendant Michel d'Ornano.

Dirigeant d'Elf-Aquitaine (1977-1983)

Il est PDG de l'Entreprise de recherches et d'activités pétrolières (ERAP) entre 1977 et 1983, ainsi que de sa filiale d'exploration et d'extraction pétrolière la société publique ELF Aquitaine. Pendant son mandat, il est confronté à l'affaire des avions renifleurs et au dilemme de l'achat de la société américaine Kerr Mc. Gee, opération qui sera refusée par le président Giscard d'Estaing.

Garde des Sceaux (1986-1988)

Il revient en politique en 1986, dans les rangs du Rassemblement pour la République (RPR) fondé en 1976 par Jacques Chirac sur la base de l'ancienne UDR. Élu député cette fois dans le Nord, à la proportionnelle, lors des élections législatives du , Albin Chalandon est de 1986 à 1988 le garde des Sceaux du gouvernement de Jacques Chirac, pendant la première cohabitation. Il avait précédemment refusé le poste de ministre des Affaires étrangères, arguant que c'est une "fonction qui vous oblige à passer votre temps en avion", et redoutant "de devenir le télégraphiste pris dans une bagarre Mitterrand-Chirac"[7].

Sous sa direction, et conformément au programme du RPR, la politique en matière pénale est réorientée et prend une tonalité sécuritaire. Dès les premières semaines de la législature, quatre projets de lois allant dans cette direction sont élaborés par le ministère de la Justice et celui de l'Intérieur : les contrôles d'identité sont facilités, une loi durcit les dispositions relatives à la période de sûreté et la comparution immédiate, une troisième facilite la répression des faits de terrorisme (notamment en instaurant une Cour d'assises spéciale composée de magistrats professionnels), une quatrième enfin restreint les possibilités de remise de peine. Validées par le conseil constitutionnel, les quatre lois seront promulguées dès . Le changement de politique est affiché dès les premières semaines du nouveau gouvernement : le ministre convoque les procureurs généraux pour leur déclarer : « Il faut savoir réprimer et pas seulement prévenir »[8].

Le , une confĂ©rence de presse du ministre relative au traitement judiciaire de la toxicomanie dĂ©clenche une polĂ©mique. LĂ  encore, il s'agit d'annoncer une volontĂ© de plus de rĂ©pression. Ă€ cĂ´tĂ© de peines accrues pour les trafiquants, le ministre Ă©voque les consommateurs : pour lui, « l'usager est d'abord un dĂ©linquant ». S'il refuse de se soigner, il conviendra donc de l'incarcĂ©rer - Albin Chalandon Ă©voque le projet de crĂ©er 1 600 places de prison adaptĂ©es aux toxicomanes. Ses dĂ©clarations provoquent l'indignation de l'opposition de gauche et de mĂ©decins ou Ă©ducateurs, mais aussi des protestations dans la majoritĂ©, notamment de l'ancienne ministre de la SantĂ© Simone Veil. Un mois plus tard la ministre en exercice, Michèle Barzach, fait elle-mĂŞme connaĂ®tre sa dĂ©sapprobation, obligeant le Premier ministre Ă  trancher ; ce sera en faveur de Mme Barzach[9].

Le , Albin Chalandon prĂ©sente au Conseil des ministres un projet de loi « portant rĂ©forme du code de la nationalitĂ© », qui va dans le sens des revendications formulĂ©es par le Front national. Le « droit du sol » qui accorde annuellement la nationalitĂ© Ă  40 000 enfants nĂ©s en France de parents Ă©trangers est remis en cause ; dĂ©sormais l'acquisition de la nationalitĂ© par les enfants d'Ă©trangers sera volontaire et devra faire l'objet d'une dĂ©claration - a de plus initialement Ă©tĂ© envisagĂ©e une prestation de serment. François Mitterrand rend public son dĂ©saccord, et le projet de loi est finalement enterrĂ©. S'entretenant quatre ans après avec des journalistes, Albin Chalandon assure n'avoir dĂ©fendu que du bout des lèvres des mesures qui Ă©taient voulues par les ultras de la majoritĂ© mais lui semblaient excessives[10].

Face au problème alors aigu de la surpopulation carcĂ©rale, et après avoir essuyĂ© le refus des ministres de l'Économie et du Budget Édouard Balladur et Alain JuppĂ©, de dĂ©bloquer un budget significatif en vue de construire de nouvelles prisons, Albin Chalandon se tourne vers une solution libĂ©rale : la concession au secteur privĂ©. Un projet de loi est prĂ©sentĂ© le en Conseil des ministres, qui autorise le financement et la gestion privĂ©e d'Ă©tablissements pĂ©nitentiaires. Comme la semaine prĂ©cĂ©dente pour la rĂ©forme du droit de la nationalitĂ©, le prĂ©sident de la RĂ©publique prend la parole pour dĂ©sapprouver cette solution. Ceci n'empĂŞche pas la procĂ©dure parlementaire de se mettre en route, le projet de loi Ă©tant tout d'abord examinĂ© au SĂ©nat. Mais, inquiet de la tournure de l'affaire (avis dĂ©favorable du Conseil d'État, mobilisation des syndicats de gardiens, rĂ©ticences au sein mĂŞme de la majoritĂ©), le Premier ministre dĂ©cide de revoir le plan initial ; le budget nĂ©cessaire Ă  la construction de nouvelles prisons publiques est dĂ©bloquĂ© et la rĂ©daction du projet de loi profondĂ©ment modifiĂ©e au fil de la navette parlementaire. En son Ă©tat final, les prisons pourront ĂŞtre bâties par des entreprises privĂ©es, mais la gestion publique n'est plus remise en cause[11]. La loi no 87-432 du relative au service public pĂ©nitentiaire aboutit Ă  la construction de 25 Ă©tablissements neufs qui ouvrent entre 1990 et 1992, programme de construction connu sous le nom de programme 13 000 ou programme Chalandon.

Cette période de la vie publique d'Albin Chalandon est enfin marquée par l'« affaire Chaumet ». Alors que la société Chaumet, une très ancienne et fameuse joaillerie installée place Vendôme, a été mise en faillite et ses dirigeants inculpés pour « banqueroute et escroquerie », le quotidien Le Monde du affirme que le garde des Sceaux dispose d'un compte courant rémunéré dans les écritures de la société Chaumet. Celle-ci fournissait en effet à ses clients fortunés un service bancaire clandestin autant qu'illégal. Si aucun élément ne laisse soupçonner que les sommes déposées par Albin Chalandon sur ce compte aient une provenance douteuse (ce qui a été faussement présenté par Le Monde comme un « compte » - en fait une créance commerciale rémunérée bien légale[12], et émise contre la vente de bijoux familiaux), cela n'empêche pas l'opposition de gauche – alors embarrassée par l'affaire du Carrefour du développement et l'affaire Luchaire – d'ouvrir un contre-feu et critiquer vertement la situation délicate d'Albin Chalandon, à la fois client d'un montage présenté à tort comme douteux et chef hiérarchique du parquet. L'intéressé se déclare « de marbre » et souligne qu'il s'agit de ses deniers propres et non de détournements de fonds. Selon Pierre Favier et Michel Martin-Rolland, le garde des Sceaux était alors persuadé que la médiatisation de l'affaire n'était pas fortuite, mais bien orchestrée par l'Élysée en rétorsion au traitement judiciaire de l'affaire des Irlandais de Vincennes. Albin Chalandon n'a jamais été inquiété par la justice[13].

Après la réélection de François Mitterrand à la présidence de la République contre Jacques Chirac le , Albin Chalandon renonce à briguer un nouveau mandat de député dans la nouvelle 6e circonscription du Nord lors des législatives de juin. Il se retire ensuite de la politique active.

Retraite et mort

Albin Chalandon encourage Rachida Dati tout au long de son ascension professionnelle et politique, l'aidant à obtenir en 1988 un emploi à Elf-Aquitaine[14] - [15]. Il assiste à sa prise de fonctions au ministère de la Justice en 2007[16].

Les 14 et , il est placé en garde à vue à son domicile[17]. Il est en effet soupçonné d'être intervenu en 2008 auprès de Michèle Alliot-Marie, alors ministre de l'Intérieur, pour obtenir l'autorisation des bornes internet de la société Visionex, lesquelles auraient permis l'exploitation de jeux illicites[18]. Son fils aîné Fabien, conseil de cette société, a lui-même été mis en examen, puis placé en détention provisoire dix jours, libéré au premier appel par la cour d'appel.

Selon l'article du Canard enchaîné du , Rachida Dati serait intervenue en 2008 comme garde des Sceaux pour demander la clôture des investigations judiciaires dans cette affaire[19]. L'existence d'une telle intervention a été démentie par Fabien Chalandon, dans un droit de réponse exercé à l'encontre de la revue Politis et publié par cette dernière le [20], à la suite d'un article du reprenant cette thèse.

En , après la disparition de Jacques Chirac, il est l'un des trois anciens membres du gouvernement français sous la présidence de Charles de Gaulle encore en vie, avec Valéry Giscard d'Estaing (1926-2020) et Jacques Trorial (né en 1932).

Albin Chalandon meurt centenaire le [21] dans sa maison de campagne des Mesnuls (Yvelines). Il est inhumé le suivant dans le cimetière de cette commune. Éric Dupond-Moretti, son successeur au ministère de la Justice, assiste à ses obsèques.

Vie privée

Le , Albin Chalandon épouse la princesse Salomé Murat (1926-2016[22]), descendante du maréchal Murat[23], roi de Naples, et de Caroline Bonaparte. Petite-fille de l'écrivaine Marie de Rohan-Chabot, épouse de Lucien Murat puis de Charles de Chambrun, Salomé Murat-Chalandon a consacré deux ouvrages à cette aïeule[24].

De leur mariage naissent trois fils, prénommés Fabien (1953), Aurèle (1955) et Emmanuel (1959)[25].

À partir de 1968, il entretient une relation avec la journaliste Catherine Nay (1943)[26], avec laquelle il vit, à partir de 1970, sans jamais divorcer de son épouse. En 2016, peu après la mort de sa femme, Albin Chalandon épouse sa compagne de longue date[27] - [28] - [29].

Bon skieur, il remporte à plusieurs reprises le championnat d’Europe de ski des parlementaires et ministres à la fin des années 1960 et au début des années 1970[30].

Publications

Synthèse des fonctions gouvernementales

DĂ©corations

Notes et références

  1. « La Femme libre - Ép. 5/5 - Catherine Nay : les autres et moi », sur France Culture (consulté le )
  2. Le maquis de Lorris par l'amicale des anciens du maquis de Lorris. 1947, et le « Site officiel du maquis de Lorris »
  3. Source Who's Who
  4. Daniel Pinson, « Chalandonnette », sur politiquedulogement.com, (consulté le )
  5. Le bilan de l'action d'A. Chalandon au ministère de l'équipement et du logement est issu de Serge Bernstein et Jean-Pierre Rioux, La France de l'expansion - 2 : L'apogée Pompidou, Paris, Points Histoire, coll. « Nouvelle histoire de la France contemporaine », (ISBN 978-2-02-025632-2 et 2-02-025632-0, LCCN 92186327), p. 167-168 pour le paragraphe jusqu'à ce niveau, à l'exception de l'information sur la construction d'autoroutes (référence souhaitée)
  6. Karl Laske et Laurent Valdiguié, Le vrai Canard, Paris, Stock, (ISBN 978-2-234-06078-4, LCCN 2009402727), p. 106-123
  7. Favier, Pierre, (1946- ...)., La décennie Mitterrand. 2, Les épreuves : 1984-1988, Editions Points, dl 2016, cop. 1991 (ISBN 9782757857991 et 2757857991, OCLC 941084320, lire en ligne)
  8. Pierre Favier et Michel Martin-Rolland, La décennie Mitterrand t. 2 : Les épreuves (1984-1988), Seuil, 1991, 4 vol. (ISBN 2-02-024015-7), p. 704-706
  9. Pierre Favier et Michel Martin-Rolland, op. cit., p. 719-721
  10. Pierre Favier et Michel Martin-Rolland, op. cit., p. 717-719
  11. Pierre Favier et Michel Martin-Rolland, op. cit., p. 721-724
  12. Histoire de la Justice, par Jean-Pierre Royer et al, page 1186.
  13. Pierre Favier et Michel Martin-Rolland, op. cit., p. 880-882
  14. Claude Askolovitch, Rachida Dati, Je vous fais juges, Éditions Grasset & Fasquelle, (ISBN 978-224673401-7), p. 131-135
  15. Michaël Darmon et Yves Derai, Belle-Amie, Paris, Éditions du Moment, (ISBN 978-2-35417-042-4 et 2-35417-042-4, LCCN 2009405375), p. 18-19.
  16. Darmon et Derai, op. cit., p. 84-85.
  17. http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20101215.OBS4775/affaire-visionex-albin-chalandon-place-en-garde-a-vue.html Affaire Visionex : Albin Chalandon placé en garde à vue 15/12/2010
  18. https://www.lemonde.fr/societe/article/2014/01/16/non-lieu-pour-david-senat-dans-l-affaire-visionex_4348971_3224.html Non-lieu pour David Sénat dans l’affaire Visionex, Le Monde, 1601/2014
  19. L'ex-ministre de la Justice Albin Chalandon a passé la nuit en garde à vue… chez lui, Libération, 15 décembre 2010
  20. « Fabien Chalandon répond à Politis », Politis, no 1348,‎ (lire en ligne)
  21. « L’ancien ministre Albin Chalandon est mort », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  22. Régine Salens, « Décès de la princesse Salomé Murat », sur noblesseetroyautes.com, .
  23. Généalogie
  24. Salomé Murat-Chalandon, Marie de Rohan, Perrin, 2000 (ISBN 2262010285) ; même auteure, Marie Murat, Une femme éperdue de liberté, Soferic-édition, 2009 (ISBN 2-9526621-4-2)
  25. voir : "le Gotha Français - État présent des familles ducales et princières (depuis 1940)", de Hubert Cuny et Nicole Dreneau - L'Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux (1989) (ISBN 2-908003-00-7)
  26. Christophe Deloire et Christophe Dubois, Sexus politicus, Albin Michel, 2006
  27. Voir Base de Roglo - généalogie d'Albin Chalandon.
  28. « Mort d'Albin Chalandon : sa folle histoire d’amour avec la journaliste Catherine Nay - Gala », sur gala.fr, (consulté le ).
  29. « Catherine Nay en deuil : mort de son mari Albin Chalandon à 100 ans - Purepeople », sur purepeople.com, (consulté le ).
  30. André Laurens, « M. Albin Chalandon remporte le championnat européen des parlementaires L'équipe britannique se classe première », Le Monde,‎ , p. 12 (lire en ligne Accès payant)
  31. Décret du 13 juillet 2009 portant élévation aux dignités de grand’croix et de grand officier (Journal Officiel de la République Française du 14 juillet 2009 - Édition no 0161).

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Manenti, Albin Chalandon-Le dernier baron du gaullisme, Perrin, 2023, 432 p. (ISBN 978-2-262-09527-7).

Liens externes

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