Accueil🇫🇷Chercher

Affaire Elf

L'entreprise d'exploitation, raffinage et de distribution pétrolière ELF Aquitaine a été impliquée dans de nombreuses affaires politico-financières comme l'affaire des avions renifleurs au début des années 1980. Ce que l'on nomme l'« affaire Elf » est un vaste scandale et longue affaire politico-financière qui a éclaté en 1994, sur des détournements totalisant 504 millions de $, à la suite d'une enquête de la Commission des opérations de bourse (aujourd'hui Autorité des marchés financiers) sur le financement de l'entreprise textile Bidermann par Elf entre 1989 et 1993. Cette affaire est considérée comme « le plus gros scandale politico-financier et de détournements de fonds dans une démocratie occidentale depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale[1] - [2] ».

Eva Joly instruisit l'affaire Elf avec Laurence Vichnievsky
Eva Joly instruisit l'affaire Elf avec Laurence Vichnievsky.

L'instruction conduite par la juge Eva Joly va rapidement mettre au jour un impressionnant réseau de corruption, mettant en cause des hommes politiques et des grands patrons. L'entreprise, basée en France, est devenue au fil des fusions un géant du pétrole, et aurait bénéficié de la bienveillance du pouvoir exécutif français, qui considère l'approvisionnement en pétrole comme une activité économique stratégique.

Différents volets

Protagonistes

Faits

Pendant plusieurs années, la direction d'Elf procède à des surfacturations comme dans l'affaire des frégates de Taïwan, ou lors du rachat de la raffinerie Leuna et d'Ertoil, pour verser des commissions occultes[5]. Elle utilise également le mécanisme des emplois fictifs pour rémunérer les proches des intervenants d'une affaire[6].

Cette affaire tentaculaire a aussi compromis le ministre Roland Dumas, et sa maîtresse Christine Deviers-Joncour. Cette dernière, dans son livre « La putain de la République », fait croire qu'elle a été rémunérée (un appartement rue de Lille) pour services rendus et non comme amie du ministre des Affaires Étrangères[7].

Sous la prĂ©sidence de LoĂŻk Le Floch-Prigent, avec la complicitĂ© du directeur des affaires gĂ©nĂ©rales Alfred Sirven, et d'AndrĂ© Tarallo, le « monsieur Afrique » d'Elf, l'Ă©quivalent de plus de 300 millions d'euros aura ainsi Ă©tĂ© dĂ©tournĂ© entre 1989 et 1993[8].

Principaux procès

Première instance

Le 31 mai 2001, le tribunal correctionnel de Paris prononce les peines à l'encontre des principaux protagonistes du premier volet de l'Affaire Elf, dit « affaire Dumas », jugés pour détournements de fonds[9] :

  • Alfred Sirven est condamnĂ© Ă  quatre ans de prison, soit le maximum des peines prononcĂ©es, et doit rĂ©gler deux millions de francs d'amende ;
  • LoĂŻk Le Floch-Prigent est condamnĂ© Ă  trois ans et demi de prison et doit rĂ©gler deux millions et demi de francs d'amende ;
  • Christine Deviers-Joncour est condamnĂ©e Ă  trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, et doit rĂ©gler 1,5 million de francs d’amende ;
  • Gilbert Miara, autre amant de Christine Deviers-Joncour, est condamnĂ© Ă  18 mois de prison et doit rĂ©gler 1,5 million de francs d’amende ;
  • Roland Dumas est condamnĂ© Ă  30 mois de prison, dont deux ans avec sursis, et doit rĂ©gler un million de francs d'amende ;
  • AndrĂ© Tarallo et Jean-Claude Vauchez sont relaxĂ©s[10].
Procès en appel

Du lundi au 25 novembre a lieu le procès en appel de l'ancien ministre socialiste Roland Dumas, Christine Deviers-Joncour, Gilbert Miara, Loïk Le Floch-Prigent et Alfred Sirven[11]. La cour d'appel de Paris rend son arrêt le [12]. Toutes les peines sont finalement réduites :

  • Alfred Sirven est condamnĂ© Ă  trois ans de prison ferme et 352 898 euros d'amende ;
  • LoĂŻk Le Floch-Prigent est condamnĂ© Ă  30 mois de prison ferme et Ă  352 898 euros d’amende ;
  • Christine Deviers-Joncour est condamnĂ©e Ă  30 mois de prison dont 18 mois de prison ferme, et Ă  152 759 euros d’amende ;
  • Gilbert Miara est condamnĂ© Ă  deux ans de prison, dont un an ferme[13] ;

Première instance

Le mercredi sont rendus les jugements du procès qui se tient de mars à devant la 11e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris sous la présidence de Michel Desplan. Ce volet principal du dossier concerne 37 personnes suspectées de malversations au sein du groupe pétrolier Elf, atteignant 305 millions d'euros[15]. Quatorze prévenus sont condamnés à de la prison ferme dont[16] :

  • Alfred Sirven, condamnĂ© Ă  cinq ans de prison ferme et Ă  un million d'euros d'amende ;
  • LoĂŻk Le Floch-Prigent, condamnĂ© Ă  cinq ans de prison ferme et Ă  375 000 euros d'amende ;
  • AndrĂ© Tarallo, condamnĂ© Ă  quatre ans de prison ferme et Ă  deux millions d'euros d'amendes[17].

D'autres prévenus sont jugés pour des détournements divers : les hommes d'affaires allemand Dieter Holzer, irako-britannique Nadhmi Auchi, turc Nathan Meyohas, français André Guelfi, l'industriel français du textile Maurice Bidermann, l'ancien espion français Pierre Lethier, l'ex-épouse de Loïk Le Floch-Prigent, Fatima Belaïd, le courtier en assurances Stéphane Valentini, le conseiller de Charles Pasqua Daniel Léandri, ou encore le lobbyiste espagnol Daniel de Busturia[17].

Procès en appel

Le procès en appel débute en octobre 2004 et se tient jusqu'en [18].

Est décidé d'abord un réquisitoire supplétif (réquisitoire complémentaire pris, en général, à la demande du magistrat instructeur, lui permettant d'informer sur des faits non visés dans le réquisitoire introductif et découverts en cours d'instruction) du procès contre Alfred Sirven et ses présumés complices, au tribunal correctionnel de Paris, pour l'usage d'un faux passeport lors de sa fuite aux Philippines[19]. L'ex-directeur des affaires générales d'Elf est condamné à huit mois d'emprisonnement avec sursis et 15 000 euros d'amende pour l'utilisation de ce passeport[20].

Sont rejugées quatorze personnes, dont Fatima Belaïd, André Guelfi, Pierre Léthier, Dieter Holzer, Nadhmi Auchi, Stéphane Valentini, Alfred Sirven ou encore André Tarallo[21]. La cour d'appel de Paris rend son verdict le jeudi 31 mars 2005, sans Alfred Sirven, décédé le 12 février à la suite d'un malaise cardiaque. La peine d'André Tarallo est alourdie puisque ce dernier est condamné à sept ans d'emprisonnement ferme, au lieu de quatre ans, et toujours deux millions d'euros d'amende. Il en est de même pour André Guelfi, condamné à trois ans d'emprisonnement, dont dix-huit mois avec sursis, contre un sursis total décidé en première instance[22].

Pourvoi en cassation

Le 31 janvier 2007, la Cour de cassation confirme les condamnations décidées par la cour d'appel de Paris le 31 mars 2005, mettant un terme au principal volet de l'affaire[23]. Seul un arrêt est annulé, celui d'Yves Verwaerde, ancien député européen, dont le dossier est renvoyé devant la cour d'appel de Paris[24].

Emplois fictifs

Le procès du volet des « emplois fictifs » de l'affaire Elf s'ouvre le jeudi 8 mars 2007 au tribunal correctionnel de Paris. Il vise la filiale suisse du géant pétrolier, EAI (Elf Aquitaine International)[25]. Une vingtaine de personnes sont jugées pour abus de biens sociaux ou recel. Dix d'entre elles sont condamnées le 25 mai 2007 dont[26] :

  • LoĂŻk Le Floch-Prigent, condamnĂ© Ă  quinze mois de prison avec sursis et 60 000 euros d'amende pour avoir, avec Alfred Sirven dĂ©cĂ©dĂ© en 2005, mis en place un système d' « emplois fictifs » au sein de la filiale suisse du groupe[27] ;
  • Jean-Claude Vauchez, ex-administrateur dĂ©lĂ©guĂ© d'EAI, condamnĂ© Ă  six mois d'emprisonnement avec sursis et 10 000 euros d'amende[28].

Condamnations des principaux prévenus

En plus de leurs amendes et peines, les prévenus condamnés devront en outre rembourser les sommes détournées, atteignant parfois plusieurs dizaines de millions d'euros chacun[29]. Voici le détail des peines :

  • LoĂŻk Le Floch-Prigent (nĂ© en 1943) dirige Elf de 1989 Ă  1993 et est Ă©crouĂ© Ă  partir de fĂ©vrier 2003[30]. Il est dĂ©signĂ© comme « le premier responsable de l'affaire »[31]. Il lui est principalement reprochĂ© le fait d'avoir fait payer l'achat d'une demeure luxueuse Ă  Paris, rue de la Faisanderie, d'une rĂ©sidence dans l'Orne, ainsi que son divorce avec Fatima BelaĂŻd[32]. Il est condamnĂ© Ă  cinq ans de prison ferme et 375 000 euros d'amende le 12 novembre 2003 dans le cadre du principal volet de l'affaire[33].
  • Alfred Sirven (1927-2005), l'ex-directeur des « affaires gĂ©nĂ©rales » d'Elf de 1989 Ă  1993, Ă©crouĂ© Ă  partir de fĂ©vrier 2001[34]. Il lui est principalement reprochĂ© le fait d'avoir versĂ© sur ses comptes environ 1,1 milliard de francs provenant d'Elf, d'avoir achetĂ© des bijoux, des logements Ă  Ibiza, Deauville, Chinon et Bruxelles, et conservĂ© une partie de l'argent sur ses comptes en Suisse[35]. Le 12 novembre 2003, il est condamnĂ© Ă  cinq ans de prison ferme et un million d'euros d'amende[17]. Le samedi , Alfred Sirven meurt des suites d'un malaise cardiaque[18].
  • AndrĂ© Tarallo (1927-2018) : le tribunal retient Ă  charge de ce camarade de promotion de Jacques Chirac Ă  l'ENA en 1957 et ami personnel de plusieurs chefs d'État africains, l'achat d'une rĂ©sidence Ă  Paris, la construction d'une gigantesque villa en Corse, des achats somptuaires, des comptes bancaires en Suisse. Il affirme Ă  l'Ă©poque que ces biens sont destinĂ©s Ă  des « dĂ©cideurs africains »[36]. Il est condamnĂ© en appel Ă  sept ans de prison ferme et deux millions d'euros d'amende[22]. ÉcrouĂ© immĂ©diatement, il est libĂ©rĂ© au bout de 2 mois pour raisons mĂ©dicales[37]. Son amende est rĂ©glĂ©e l'Ă©tĂ© 2009 grâce au produit de la vente de sa villa en Corse[38].
  • Fatima BelaĂŻd, ancienne Ă©pouse de LoĂŻk Le Floch-Prigent, reçoit de la part d'Elf une enveloppe Ă©valuĂ©e Ă  plus de 32 millions de francs pour rĂ©gler son divorce[32]. Elle est condamnĂ©e le jeudi 31 mars 2005 Ă  trois ans de prison, dont deux avec sursis, et un million d'euros d'amende[39].
  • Maurice Bidermann (1932-2020), ancien patron du gĂ©ant de la confection qui porte son nom, accusĂ© d'avoir bĂ©nĂ©ficiĂ© de grosses sommes de la part du groupe Elf, en Ă©change de son rĂ´le dans le divorce de Fatima BelaĂŻd et LoĂŻk Le Floch-Prigent, est condamnĂ© Ă  trois ans de prison, dont deux avec sursis, et un million d'euros d'amende[40].
  • Christine Deviers-Joncour (nĂ©e en 1947) est condamnĂ©e en appel le 29 janvier 2003 Ă  30 mois de prison, dont 18 mois de prison ferme, et Ă  152 759 euros d’amende pour pour « recel d'abus de biens sociaux »[13] - [41].
  • Roland Dumas (nĂ© en 1922), l'ancien amant de Christine Deviers-Joncour, est finalement relaxĂ© en appel le 29 janvier 2003[14].
  • Gilbert Miara, Ă©galement ancien amant de Christine Deviers-Joncour, est condamnĂ© en appel le 29 janvier 2003 Ă  deux ans de prison, dont un an ferme, pour « complicitĂ© et recel d'abus de biens sociaux »[13] - [42].
  • Alain Guillon, 61 ans : ancien directeur du raffinage et de la distribution, il est condamnĂ© pour le dĂ©tournement d'environ 160 millions de francs Ă  trois ans de prison et trois millions d'euros d'amende, et est Ă©crouĂ© immĂ©diatement[43] - [24].
  • AndrĂ© Guelfi (1919-2016) : absent le 12 novembre 2003 pour raisons mĂ©dicales, cet homme d'affaires surnommĂ© « DĂ©dĂ© la sardine », liĂ© aux milieux olympiques, est condamnĂ© pour des commissions frauduleuses de plusieurs dizaines de millions de francs, perçues pour des missions au Venezuela notamment, Ă  trois ans de prison avec sursis et un million d'euros d'amende[44] - [45]. En appel, sa peine est alourdie : trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis[22]. Mais il ne retournera pas en prison, le tribunal de l’application des peines de Paris ayant dĂ©cidĂ© de ne pas le rĂ©incarcĂ©rer[46].
  • Jean-Claude Vauchez, ex-administrateur dĂ©lĂ©guĂ© d'EAI, est condamnĂ© Ă  six mois d'emprisonnement avec sursis et 10 000 euros d'amende le 25 mai 2007 dans l'affaire des emplois fictifs[28].
  • Docteur Laurent Raillard, âgĂ© de 77 ans en 2003 et absent lors du procès car gravement malade, est l'ex-partenaire de golf de François Mitterrand. Il est condamnĂ© pour des avantages et de l'argent reçu d'Elf (50 000 francs par mois ainsi qu'une carte bleue avec un solde de 2 millions de francs, et le rachat Ă  prix d'or de sa maison par la sociĂ©tĂ© pĂ©trolière), Ă  douze mois de prison avec sursis et 100 000 euros d'amende[47] - [48] - [49] - [4].
  • Nadhmi Auchi (nĂ© en 1937) est un milliardaire irakien naturalisĂ© britannique. Il erçoit 175 millions de francs en 1991 pour sa participation au montage du rachat d'Ertoil par Elf en Espagne[50]. Il est condamnĂ© Ă  quinze mois avec sursis et deux millions d'euros d'amende[51].
  • Pierre Lethier, 48 ans en 2003 et ex-colonel des services secrets français, perçoit 96 millions de francs de commissions occultes pour un prĂ©tendu « lobbying » politique en marge du rachat par Elf de la raffinerie de Leuna, en Allemagne, en 1992[52]. Il est condamnĂ© Ă  quinze mois de prison ferme et 1,5 million d'euros d'amende[51]. Il est l'auteur d'Argent secret : L’espion de l’affaire Elf parle, publiĂ© chez Albin Michel en 2001[53].
  • Dieter Holzer (1941-2016) : cet allemand, membre influent du parti d'Helmut Kohl, la CDU, perçoit 160 millions de francs dans l'opĂ©ration de Leuna[54]. Il est condamnĂ© Ă  quinze mois de prison ferme et 1,5 million d'euros d'amende[51].
  • Yves Verwaerde (1947-2015), ex-dĂ©putĂ© europĂ©en de DL de 1989 Ă  1999, il perçoit plusieurs millions de francs d'Elf pour de supposĂ©es interventions en Afrique[55]. Il est condamnĂ© Ă  dix mois de prison ferme et 200 000 euros d'amende[51].
  • StĂ©phane Valentini, courtier en assurances, est condamnĂ© le jeudi 31 mars 2005 Ă  trois ans d'emprisonnement avec sursis ainsi que d'une amende de 1 million d'euros pour avoir aidĂ© les dirigeants d'Elf Ă  dĂ©gager des fonds occultes[22].

Difficultés d'application des peines

Le parquet de Paris est régulièrement sollicité sur l’application effective des peines prononcées dans l'affaire Elf[56].

  • L’intermĂ©diaire allemand Dieter Holzer ne s’est pas manifestĂ© devant la justice française depuis que sa condamnation Ă  quinze mois d’emprisonnement ferme et 1,5 million d’euros d’amende est devenue dĂ©finitive[57]. Un mandat d’arrĂŞt europĂ©en est donc Ă©mis Ă  son encontre en [58]. Dieter Holzer intente ensuite une action en justice contre son verdict et demande que la peine soit suspendue. Mais malgrĂ© sa plainte, la Cour constitutionnelle fĂ©dĂ©rale en Allemagne dĂ©cide que Dieter Holzer doit commencer Ă  purger sa peine de quinze mois Ă  la prison de Neunkirchen Ă  partir de mars 2009[59].
  • Pierre Lethier disparait du territoire national et fait l’objet d’un mandat d’arrĂŞt avant de se prĂ©senter en cours de procès devant le tribunal au printemps 2003[58].
  • AndrĂ© Tarallo n'a effectuĂ© que deux mois de prison avant d'ĂŞtre libĂ©rĂ© pour raison de santĂ©[60].

Analyse systémique

L'ancienne juge Eva Joly, alors députée européenne (Groupe Verts-ALE), confie en 2014 dans l'émission « Affaires Sensibles » sur France Inter[61] :

C'est la partie la plus intéressante du dossier ; c'est documenté aujourd'hui : le fait que le dirigeant du Gabon, monsieur Bongo, mais aussi d'Angola par exemple, ont un abonnement de quelques centimes sur chaque baril vendu ainsi qu'une prime lorsque le contrat est signé, tout ça c'est documenté. Et ça a été aussi, je pense, le premier dossier où on a vu l'utilisation faite des paradis fiscaux [...] et j'ai compris que c'était une nouvelle forme de colonialisme.

Notes et références

  1. Voir sur theguardian.com.
  2. Voir sur theguardian.com.
  3. Enquête sur les réseaux de la compagnie : Elf, banquier du pétrole et de la guerre en Afrique. Créée dans les années 70, la Fiba, banque contrôlée par Elf et le président du Gabon, brasse en coulisses les millions de l'or noir (Libération), Décryptage de la stratégie africaine d’Elf / La FIBA.
  4. « Procès Elf : Le détail des peines », sur L'Express, (consulté le )
  5. « Jaffré : l'affaire Elf porte sur un « passé révolu » », sur Les Echos, (consulté le )
  6. « Affaire Elf : deux ans de prison ferme requis contre Le Floch-Prigent », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Armelle Thoraval, « Quand Roland et Christine menaient grand train. L'affaire Elf-Dumas regorge d'épisodes cocasses », sur Libération, (consulté le ).
  8. Anne-Cécile Robert, « Elf, une affaire d'Etat », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  9. Par Laurent Valdiguié Le 31 mai 2001 à 00h00, « Elf : prison ferme pour les principaux acteurs », sur leparisien.fr, (consulté le )
  10. « Prison ferme pour Dumas et Le Floch-Prigent », sur Les Echos, (consulté le )
  11. « Alfred Sirven resteen prison », sur L'Obs, (consulté le )
  12. « Fin des audiences du procès Elf, Sirven reste en prison », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « Des peines lourdes pour les autres prévenus », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Roland Dumas relaxé en appel dans le procès Elf », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Ouverture du procès Elf », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Par Laurent Valdiguié Le 13 novembre 2003 à 00h00, « Peines de prison ferme », sur leparisien.fr, (consulté le )
  17. « Affaire Elf : trois anciens responsables condamnés à des peines de prison », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. « Alfred Sirven emporte à jamais ses secrets », sur ladepeche.fr (consulté le )
  19. Lexiques des termes juridiques.
  20. « Sirven condamnépour un faux passeport », sur L'Obs, (consulté le )
  21. « Affaire Elf : le retour en appel », sur ladepeche.fr (consulté le )
  22. « Affaire Elf : peines alourdies en appel pour MM. Tarallo et Guelfi », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « Photos. Elf : la Cour de cassation confirme la quasi-totalité des condamnations », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. « La Cour de cassationconfirme les condamnations », sur L'Obs, (consulté le )
  25. « Affaire Elf : le procès des emplois fictifs a débuté », sur Challenges, (consulté le )
  26. « Nouvelles condamnations dans l'affaire Elf », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. « Affaire Elf. Loïk Le Floch-Prigent condamné pour les emplois fictifs », sur Le Telegramme, (consulté le )
  28. « Affaire Elf : Loïk Le Floch-Prigent condamné à quinze mois de prison avec sursis », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. Renaud Lecadre, « Qui remboursera le prix du divorce de Le Floch? », sur Libération (consulté le )
  30. « JUSTICE : Loïk Le Floch-Prigent a été écroué. », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  31. Ouest France, « Portrait. Loïk Le Floch-Prigent, retour à la case prison ? »,
  32. « Procès Elf : la semaine des aveux pour Loïk Le Floch-Prigent », sur Les Echos, (consulté le )
  33. « Procès Elf : Le détail des peines », sur L'Express, (consulté le )
  34. « Alfred Sirven, ancien numéro deux d'Elf, écroué depuis février a affirmé qu'il n'y avait pas d'emplois fictifs chez Elf. », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. Par Laurent Valdiguié Le 30 mai 2004 à 00h00, « Elf veut récupérer le patrimoine caché », sur leparisien.fr, (consulté le )
  36. « André Tarallo, «le plus intelligent des accusés» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  37. « Tarallo libéré, Sirven non », sur ladepeche.fr (consulté le )
  38. Pascale Robert-Diard, LoĂŻk Le Floch-Prigent, l'ancien PDG d'Elf, retourne en prison, Le Monde, 22 janvier 2010
  39. « Les peines "virtuelles" de l'affaire Elf », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  40. Par Le 21 janvier 2010 à 07h00, « Les principaux condamnés de l'affaire », sur leparisien.fr, (consulté le )
  41. « Deviers-Joncour et Le Floch-Prigent renoncent à leur pourvoi en cassation », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  42. « GILBERT MIARA », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  43. Par Le 13 novembre 2003 à 00h00, « Alain Guillon, arrêté à l'audience », sur leparisien.fr, (consulté le )
  44. Par L. V. Le 13 novembre 2003 à 00h00, « André Guelfi s'en tire bien », sur leparisien.fr, (consulté le )
  45. Renaud Lecadre, « André Guelfi dans les filets du procès Elf en appel », sur Libération (consulté le )
  46. « La fin des ennuis judiciaires d’André Guelfi », sur LEFIGARO, (consulté le )
  47. « Elf: beaucoup d’avocats et des absents de marque », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  48. « Des salaires occultes versés en Suisse », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  49. « Mitterrand épinglé par la justice dix ans après sa mort », sur lexpress.mu, (consulté le )
  50. « Echos de Paris », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  51. « Les condamnations », sur L'Obs, (consulté le )
  52. « L'ex-espion Pierre Léthier, recherché par la justice, invité surprise du procès Elf », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  53. « « Argent secret » - (Pierre Lethier – Albin Michel) », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  54. « RFI - L'affaire Elf - Une étrange odeur de soufre », sur www1.rfi.fr (consulté le )
  55. « Affaire Elf : la condamnation de Verwaerde confirmée », sur Challenges, (consulté le )
  56. « Elf, droit de suite » sur prdchroniques.blog.lemonde.fr.
  57. « Affaire Elf : la France demande l'extradition de Dieter Holzer », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
  58. « Elf, droit de suite », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  59. « Lobbyist Dieter Holzer hat Haft angetreten », sur web-archive-org.translate.goog, (consulté le )
  60. « La mort d’André Tarallo, ex-numéro 2 d’Elf », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
  61. Fabrice Drouelle, « Elf : quand l’instruction éclabousse la classe politique », sur franceinter.fr, .

Voir aussi

Bibliographie

Spectacle

Lien externe

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.