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Lacq

Lacq (en béarnais Lac) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Lacq
Lacq
L’usine de Lacq depuis la RN 117.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes de Lacq-Orthez
Maire
Mandat
Didier Rey
2020-2026
Code postal 64170
Code commune 64300
DĂ©mographie
Gentilé Lacquois
Population
municipale
729 hab. (2020 en diminution de 0,14 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 43 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 24â€Č 49″ nord, 0° 37â€Č 03″ ouest
Altitude Min. 88 m
Max. 190 m
Superficie 17,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Artix et Pays de Soubestre
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Lacq
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Lacq
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Lacq
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Lacq

    Le gentilé est Lacquois[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Lacq se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  31 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  4,5 km d'Artix[4], bureau centralisateur du canton d'Artix et Pays de Soubestre dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Artix[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Abidos (1,6 km), Os-Marsillon (2,7 km), Lagor (3,5 km), Os-Marsillon (3,7 km), Mourenx (3,9 km), UrdĂšs (4,2 km), Artix (4,2 km), NoguĂšres (5,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Lacq fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Lacq.

    La commune est drainĂ©e par le gave de Pau, la GĂ©ĂŒle, le Laulouze, l'Agle, l'Henx, un bras du gave de Pau, l'Orle, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 18 km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-GĂšdre et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă  Saint-Laurent-de-Gosse, aprĂšs avoir traversĂ© 88 communes[9].

    La GĂ©ĂŒle, d'une longueur totale de 21,2 km, prend sa source dans la commune de Denguin et s'Ă©coule d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Mont, aprĂšs avoir traversĂ© 9 communes[10].

    Le Laulouze, d'une longueur totale de 15,3 km, prend sa source dans la commune de Denguin et s'Ă©coule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau sur le territoire communal, aprĂšs avoir traversĂ© 6 communes[11].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[12]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[12]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 178 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[15] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[16] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lagor », sur la commune de Lagor, mise en service en 1962[17] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[18] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 111,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[19]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  15 km[20], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[21], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[22], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[23].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[25] - [Carte 2] :

    • le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique avec un systĂšme de saligues[Note 7] encore vivace[26] et une au titre de la « directive Oiseaux »[25] - [Carte 3] :
    • le « barrage d'Artix et saligue du gave de Pau », d'une superficie de 3 360 ha, une vaste zone allongĂ©e bordant les saligues du gave[Note 7], et incluant des terres agricoles et urbaines en amont d'un barrage[27].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[28] - [Carte 4] : le « rĂ©seau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » (3 000,84 ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et 2 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[29].

    Urbanisme

    Typologie

    Lacq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [30] - [31] - [32].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[33] - [34].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (67,2 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (67,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), forĂȘts (17 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (13,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (11,6 %), prairies (3,1 %), zones urbanisĂ©es (2,6 %)[35].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits et hameaux

    Voies de communication et transports

    Lacq est desservie par les sorties 8 et 9 de l'autoroute A64 ainsi que par la route nationale 117.

    La commune possĂšde une station sans service voyageurs (gare marchandises ou gare de triage) sur la ligne Toulouse - Bayonne.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lacq est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque industriel, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[36]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[37].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Pau, regroupant 34 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement du gave de Pau, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[38]. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă  2014 les plus significatifs sont les crues de 1800, crue la plus importante enregistrĂ©e Ă  Orthez (H = 15,42 m au pont d'Orthez), du , exceptionnelle par son ampleur gĂ©ographique, des 27 et , la plus grosse crue enregistrĂ©e Ă  Lourdes depuis 1875, du , du (10,46 m Ă  Orthez pour Q = 725 m3/s), du , du (3,40 m Ă  RieulhĂšs pour Q = 504 m3/s) et du . Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[39]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2009, 2013, 2018 et 2019[40] - [36].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lacq.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[41]. 34,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [42].

    Risque technologique

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire de cinq entreprises soumises à la directive européenne SEVESO, classées seuil haut[43] : Sobegal - Lacq (activités soumises à autorisation notamment pour l'emploi et le stockage de gaz inflammables liquéfiés et de l'utilisation d'installations de compression utilisant des gaz inflammables), Total E&P France, Arkema France SA (pour l'emploi ou le stockage de liquides inflammables, d'hydrocarbures, d'acides et le traitement de déchets dangereux), Séché éco-industries (pour le traitement de déchets dangereux), Toray Carbon Fibers Europe SA (pour l'emploi ou le stockage de liquides inflammables ou combustibles, de produits de toxicité aiguë et de produits dangereux pour l'environnement aquatique). Le plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de la plateforme industrielle de Lacq-Mont a été approuvé le 6 mai 2014[44] - [36] - [45].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Lacq est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[46].

    Toponymie

    Le toponyme Lacq apparaĂźt sous les formes Ecclesiola Beati Fausti (Xe siĂšcle[47], cartulaire de Lescar[48]), Lag (1195[47], cartulaire de Sauvelade[49]) et Lac (XIIIe siĂšcle[47], fors de BĂ©arn[50]).

    Son nom béarnais est Lac.

    Le toponyme Audéjos apparaßt sous la forme Audeyos (1385[47], censier de Béarn[50]) et Audejos sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siÚcle[51]).

    Baleix Ă©tait un hameau d’AudĂ©jos[47].

    Le chĂąteau de Gayrosse sur l’ancienne commune d’AudĂ©jos, est mentionnĂ© sous les graphies Gayrosa (1227[47], registres de Bordeaux[52]), la baronnie de Gayrossa (1299[47], rĂ©formation de BĂ©arn[53]), Guayrosse (1343[47], notaires de Pardies[54]), le village de Gairosse (1714[47], dĂ©nombrement d’Artix[55]) et Gayros (fin XVIIIe siĂšcle[47], carte de Cassini).

    Le toponyme Herm, hameau d’AudĂ©jos, apparaĂźt sous les formes Erm (1344[47], notaires de Pardies[54]), Lerm (1546[47], rĂ©formation de BĂ©arn[53]) et Ermh (1754[47], terrier d'AudĂ©jos[56]).

    La Lanne Ă©tait un hameau d’AudĂ©jos et LannemiĂ a une lande, mentionnĂ©s par le dictionnaire topographique de 1863[47].

    Le toponyme Orius, hameau d’AudĂ©jos, apparaĂźt sous les formes Oryils (XIIe siĂšcle, d'aprĂšs Pierre de Marca[57]), Rius (1376, montre militaire de BĂ©arn[58]), Ouriux (1754, terrier d'AudĂ©jos[56]), Ourius (1777, terrier de Casteide-Cami[56]) et Ourrius (1778, dĂ©nombrement d'AudĂ©jos[59]).

    Histoire

    Paul Raymond[47] note que dĂšs 1385 il y avait Ă  Lacq un bac sur le gave de Pau[54], et qu'Ă  cette Ă©poque, la commune comptait 54 feux et dĂ©pendait du bailliage de Pau. De leur cĂŽtĂ©, AudĂ©jos et ses annexes, Orius et Herm, comptaient 38 feux. Gayrosse, AudĂ©jos, Herm (hameau d’AudĂ©jos) et Orius (ib.) formaient la dixiĂšme grande baronnie de BĂ©arn, relevant de la vicomtĂ© de BĂ©arn[47].

    La commune résulte de la fusion de l'ancienne commune de Lacq et de la commune d'Audéjos, qui appartenaient à deux cantons différents. Cette situation a perduré aprÚs la fusion, jusqu'à la création du canton d'Artix et Pays de Soubestre.

    Politique et administration

    La mairie.

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Pau du département des Pyrénées-Atlantiques.

    Elle faisait partie de 1793 Ă  1972 du canton de Lagor, annĂ©e oĂč elle est transfĂ©rĂ©e au canton d'Arthez-de-BĂ©arn [60]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription Ă©lectorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Artix et Pays de Soubestre

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisiÚme circonscription des Pyrénées-Atlantiques.

    Intercommunalité

    Lacq était membre du « District de la zone de Lacq », avec 16 autres communes. Cette structure se transforme en communauté de communes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, le qui prend la dénomination de communauté de communes de Lacq.

    Celle-ci fusionne avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes de Lacq-Orthez, dont la commune est désormais membre.

    Lacq appartient Ă©galement en 2020 Ă  d'autres structures intercommunales[61] :

    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement Gave et BaĂŻse ;
    • le syndicat eau et assainissement des Trois Cantons ;
    • l'Agence publique de gestion locale

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1983 2008 Guy Cassou[62] Apparenté PS Vice- président de la communauté de communes de Lacq
    2008 En cours Didier Rey Vice-prĂ©sident de la CC de Lacq-Orthez (2014 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[63] - [64]

    Jumelages

    Drapeau de l'Espagne Sant QuintĂ­ de Mediona (Espagne) depuis 1986[65].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[67].

    En 2020, la commune comptait 729 habitants[Note 12], en diminution de 0,14 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    610531531700635628659686661
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    684614624594620650652612606
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    550545511475506488432406442
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    700702748711657658695707735
    2020 - - - - - - - -
    729--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee Ă  partir de 2006[68].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune fait partiellement partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Le sous-sol de Lacq contient du soufre sous forme de sulfure d'hydrogĂšne (H2S), gazeux, dont on peut extraire le soufre solide par oxydation afin de le transporter et de le traiter.

    On y trouve aussi du gaz naturel. Le gaz de Lacq, dĂ©couvert en , a Ă©tĂ© acheminĂ© dans toute la France par gazoducs Ă  partir des annĂ©es 1965 et a contribuĂ© Ă  l'essor industriel de Lacq. Le site gazier songe Ă  sa reconversion depuis 1987. L'option retenue consiste Ă  faire de la plate-forme industrielle un centre de formation et de service dans le domaine des technologies vertes. Le gaz brut est extrait d'une trentaine de puits Ă  raison de 24 millions de m3 par jour. La production annuelle est de cinq milliards de m3 de gaz Ă©purĂ©.

    Lacq hĂ©berge Ă©galement le premier projet français de dĂ©monstration de toute la chaĂźne d'oxycombustion, depuis la production d'oxygĂšne Ă  l'injection et stockage de CO2 dans un gisement onshore de gaz naturel Ă©puisĂ©. Il a Ă©tĂ© annoncĂ© par Total en 2005[69], et inaugurĂ© en 2010[70]. Une chaudiĂšre existante sur le site de Lacq est convertie Ă  l'oxygĂšne utilisant une technologie d'oxycombustion d'Air Liquide[71]. Les fumĂ©es d'oxycombustion, dĂ©pourvues du ballast azote de l'air, sont composĂ©es majoritairement de CO2 et d'eau. AprĂšs condensation de l'eau, elles sont comprimĂ©es, sĂ©chĂ©es et transportĂ©es en tĂȘte du puits de Rousse, oĂč elles sont comprimĂ©es Ă  nouveau avant d'ĂȘtre injectĂ©es. Une Ă©tude gĂ©o-scientifique a Ă©tĂ© entamĂ©e pour Ă©tudier l'intĂ©gritĂ© du rĂ©servoir et obtenir un premier retour d'expĂ©rience.

    Le développement industriel de Lacq a entraßné la création de « Mourenx-Ville-Nouvelle », cité uniquement résidentielle et exemple d'urbanisme moderne.

    En 2014, une unité de production de polyacrylonitrile, un matériau utilisé pour la fabrication de fibres de carbone, est entrée en fonction, construite par le japonais Toray sur le site Total à Lacq[72].

    Quelques entreprises industrielles présentes à Lacq :

    Culture locale et patrimoine

    À proximitĂ© du site gazier : le gave.
    Le pont suspendu sur le gave.

    Patrimoine civil

    • Pont suspendu.
    • Dolmen de l'usine de la SNEA : dolmen de type ouest-pyrĂ©nĂ©en dĂ©placĂ© devant le pavillon de visiteurs lors de la construction de l'usine en 1968[73].

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Saint-Martin.

    L'église Saint-Martin[74] date de la fin du XIXe siÚcle. Celle de Saint-Vincent-Diacre[75], au lieu-dit Audéjos, date quant à elle de 1905.

    Équipements

    Sécurité

    La brigade de sapeurs-pompiers de Paris a possédé jusqu'au une unité d'intervention sur le site d'extraction et de traitement du gaz naturel.

    Enseignement

    Lacq dispose d'une Ă©cole primaire.

    Personnalités liées à la commune

    L'Ă©crivain en langue occitane Éric GonzalĂšs revendique souvent ses origines lacquoises, son grand-pĂšre maternel Ă©tant en effet issu d'une famille de mĂ©tayers rĂ©sidant dans cette commune.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[14].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[24].
    7. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    Références

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    Voir aussi

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