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Ferdinand Foch

Ferdinand Foch est un gĂ©nĂ©ral, marĂ©chal de France et membre de l’AcadĂ©mie française, nĂ© le Ă  Tarbes, dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es, et mort le Ă  Paris.

La derniÚre année de la PremiÚre Guerre mondiale, au printemps 1918, il est nommé commandant en chef des forces alliées sur le front de l'Ouest.

Peu avant la fin de la guerre, en , il est élevé à la dignité de maréchal de France[alpha 2] puis, aprÚs la guerre, à celles de maréchal du Royaume-Uni (en 1919) et de Pologne (en 1923).

Biographie

Jeunesse

Ferdinand Foch naßt dans une famille bourgeoise catholique à Tarbes. Ferdinand est le sixiÚme des sept enfants[alpha 3] de Bertrand Jules Napoléon Foch (1803-1880) et de Marie Sophie Jacqueline Dupré[1] (1812-1883).

Son pÚre est percepteur[1] (fonction subordonnée à celle de trésorier-payeur général) originaire du Comminges (Gascogne)[2].

Quant à sa mÚre, elle est la fille de Jacques-Romain Dupré (Loriol, 1771 - ArgelÚs-de-Bigorre, [3]), retraité capitaine, chevalier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), chevalier de l'Empire, et de Marie-Anne Ducot. Sophie avait un frÚre, le chevalier Germain Dupré (, ArgelÚs-de-Bigorre[4] - , Montpellier), médecin et sénateur.

Au grĂ© des affectations administratives de son pĂšre, il effectue sa scolaritĂ© Ă  Tarbes, Gourdan-Polignan (en 1866 - 1867 au Petit sĂ©minaire de Polignan)[5] - [6], Rodez puis Lyon. Il frĂ©quente les collĂšges jĂ©suites de Saint-Michel Ă  Saint-Étienne et Saint-ClĂ©ment de Metz. Il est Ă©vacuĂ© de ce dernier Ă©tablissement pendant la guerre de 1870, le collĂšge Ă©tant occupĂ© par un bataillon de PomĂ©raniens. Il s'engage au 4e rĂ©giment d'infanterie qui ne combat pas. AprĂšs la guerre, il passe les concours d’entrĂ©e aux grandes Ă©coles scientifiques Ă  Nancy et, en , intĂšgre l'École polytechnique[1]. À sa sortie de Polytechnique, il choisit l'École d'application de l'artillerie et du gĂ©nie dont il sort en 1873 comme officier d'artillerie[1]. Il est affectĂ© comme lieutenant au 24e rĂ©giment d'artillerie Ă  Tarbes. En 1876, il suit au sein de l'École de cavalerie de Saumur le stage des officiers d'artillerie montĂ©e. Le , il devient capitaine. Il arrive Ă  Paris le comme adjoint au service du personnel du dĂ©pĂŽt central de l'artillerie.

En 1883, Foch Ă©pouse Julie BienvenĂŒe[7], une petite-cousine de Fulgence BienvenĂŒe, qui dirigera la construction du mĂ©tro parisien.

Foch en uniforme de colonel du 35e régiment d'artillerie.

Il entre Ă  l'École supĂ©rieure militaire comme Ă©lĂšve en 1885, faisant ainsi partie de la 11e promotion[8]. Au terme de ses deux annĂ©es d'enseignement, il effectue un stage de trois mois au sein de l'État-Major de l'ArmĂ©e de terre, puis est affectĂ©, toujours en tant que stagiaire, au 16e corps d'armĂ©e pendant trois ans, jusqu'en 1890[8]. AprĂšs avoir Ă©tĂ© affectĂ© au 3e bureau de l'État-Major, il devient ensuite professeur adjoint Ă  l'École supĂ©rieure militaire entre 1895 et 1901[8] - [9] - [10]. Il y est professeur d'histoire militaire, de stratĂ©gie et tactique gĂ©nĂ©rale, et devient l'un des thĂ©oriciens français de l'offensive. Il se fait connaĂźtre par ses analyses critiques de la guerre franco-allemande de 1870 et des guerres napolĂ©oniennes. Il poursuit son ascension dans l'armĂ©e : promu lieutenant-colonel en 1898, il est nommĂ© colonel en 1903, chef de corps du 35e rĂ©giment d'artillerie Ă  Vannes, puis gĂ©nĂ©ral de brigade (1907).

NommĂ© par Georges Clemenceau Ă  la tĂȘte de l'École de guerre en grĂące Ă  l'intervention du commandant Mordacq[alpha 4], il y reste jusqu'en . Il devient gĂ©nĂ©ral de division cette mĂȘme annĂ©e ; puis en 1913, gĂ©nĂ©ral commandant de corps d'armĂ©e, Ă  la tĂȘte du 20e corps d'armĂ©e de Nancy.

La société

Son dernier frĂšre, Germain Foch (1854-1929) devient jĂ©suite, ce qui freine peut-ĂȘtre la progression de Ferdinand Foch dans l'armĂ©e, le gouvernement rĂ©publicain Ă©tant trĂšs anticlĂ©rical. Sa carriĂšre se fait dans un contexte politique marquant : l'affaire Dreyfus, l'affaire des fiches, la loi de sĂ©paration des Églises et de l'État sont autant d'Ă©vĂ©nements pouvant obscurcir l'avenir de Foch. « Le capitaine Foch du 10e RA est affiliĂ© Ă  l'Union catholique. Son nom a Ă©tĂ© relevĂ© au bureau central rue de Verneuil[11] », dans l'affaire des fiches.

Si Georges Clemenceau moque ceux qu'il appelle « les gĂ©nĂ©raux de jĂ©suitiĂšres » (comme Castelnau), il empĂȘche Foch, qu'il fait mander lors de la « Grande Guerre », d'interrompre sa messe quotidienne pour le rejoindre.

Foch a été l'ami de Gustave Doré chez qui il a croisé Sarah Bernhardt, Pierre Loti, Charles Gounod, Louis Majorelle et a participé à la vie parisienne intense de l'avant-guerre.

Foch et la PremiĂšre Guerre mondiale

Général Foch en 1916.

Au dĂ©but de la Grande Guerre, il commande le 20e corps d'armĂ©e de Nancy, appartenant Ă  la IIe armĂ©e du gĂ©nĂ©ral de Castelnau. Le , alors que se prĂ©pare la bataille de Lorraine, son corps avance vers la ligne Sarrebourg-Morhange, subissant de lourdes pertes. Tenant toujours l'offensive, il est surpris par l'ordre de retrait gĂ©nĂ©ral prescrit, en milieu de matinĂ©e le , par le gĂ©nĂ©ral de Castelnau[12], mais de violents feux d'artillerie lourde, la contre-attaque allemande, l'Ă©chec du 15e corps Ă  sa droite, enfin l'ordre exprĂšs de repli expĂ©diĂ© au 20e corps, Ă  21 h 45, par le gĂ©nĂ©ral de Castelnau[13] le contraignent Ă  son tour Ă  la retraite, ce qui coĂ»te la vie Ă  cinq mille hommes. Il empĂȘche ensuite les Allemands de traverser la Meurthe puis parvient Ă  bien gĂ©rer la situation en couvrant la retraite pour livrer la bataille du Grand-CouronnĂ© qui couvre Nancy.

C'est pour son culte de l'offensive qu'il est choisi pour commander la IXe armĂ©e lors de la bataille de la Marne. Il coordonne les armĂ©es britannique, française et belge durant la course Ă  la mer. Avec le chef de l'Ă©tat-major, Maxime Weygand, Foch doit gĂ©rer la retraite de la Marne, alors qu'il vient Ă  peine d'ĂȘtre nommĂ© Ă  son poste. Il aurait eu alors ces mots restĂ©s cĂ©lĂšbres : « PressĂ© fortement sur ma droite, mon centre cĂšde, impossible de me mouvoir, situation excellente, j'attaque. »[alpha 5]. Sa contre-attaque est la mise en pratique d'idĂ©es qu'il avait dĂ©veloppĂ©es en tant qu'enseignant, elle lui permet de mettre un terme Ă  l'offensive de l'armĂ©e allemande. Ce succĂšs lui vaut une nouvelle promotion et le , il est nommĂ© commandant en chef - adjoint de la zone nord, avec le gĂ©nĂ©ral Joffre. Le , les Allemands lancent une nouvelle offensive, contenue au prix de pertes trĂšs lourdes ; situation qui se reproduit Ă  nouveau lors de la premiĂšre bataille d'Ypres. À chaque fois, Foch parvient Ă  sortir les troupes françaises de situations trĂšs difficiles[14].

À l'origine de la bataille de l'Artois en 1915 (192 000 morts ou blessĂ©s français) et de celle de la Somme en 1916 (204 253 pertes françaises[15]), il tombe en disgrĂące provisoire, consĂ©quence de sanglants Ă©checs. En , le gĂ©nĂ©ral Joffre le relĂšve du commandement du groupe d'armĂ©es du Nord (GAN), sa doctrine de l'offensive Ă  outrance ayant engendrĂ© de lourdes pertes Ă  l'armĂ©e française[16]. Lucien Lacaze, ministre de la Marine et par intĂ©rim de l'ArmĂ©e, le rĂ©conforte : « au moment oĂč l'Ă©tat de votre santĂ© vous oblige Ă  abandonner provisoirement un commandement actif, le gouvernement tient Ă  tĂ©moigner, une fois de plus par la plus haute des distinctions militaires (mĂ©daille militaire) la reconnaissance du pays ». Joffre est lui-mĂȘme limogĂ© quelques jours plus tard.

La disgrùce de Foch est assez relative, car le général Lyautey, nouveau ministre de la Guerre, lui fait obtenir un commandement provisoire du groupe d'armées de l'Est (GAE), le , le général de Castelnau étant alors en tournée en Russie. Il lui est également confié la tùche de réfléchir à l'éventualité d'une violation de la neutralité de la Suisse ; il a son poste à Senlis.

Le , se tient la premiĂšre sĂ©ance de la commission d'enquĂȘte (le gĂ©nĂ©ral Joseph BrugĂšre en est le prĂ©sident, le gĂ©nĂ©ral Gouraud et Foch y siĂšgent) « chargĂ©e d'Ă©tudier les conditions dans lesquelles s'est effectuĂ©e l'offensive dans la rĂ©gion de l'Aisne du 16 au (bataille du Chemin des Dames) et de dĂ©terminer le rĂŽle des gĂ©nĂ©raux qui ont exercĂ© le commandement dans cette offensive »[17]. C'est une mission dĂ©licate : « qu'il condamne et il sera accusĂ© par les militaires d'ignorance
 qu'il excuse, et il lui sera reprochĂ© par les politiques indulgence et esprit de clan »[18]. La commission prĂ©fĂšre faire muter le gĂ©nĂ©ral Nivelle, et remplacer Mazel et Mangin. Leurs postes respectifs sont occupĂ©s par PĂ©tain, Micheler et Maistre.

Foch est ensuite envoyĂ© en Italie pour rĂ©tablir la situation aprĂšs le dĂ©sastre de la bataille de Caporetto. Le , deux divisions françaises, deux divisions britanniques, de l'artillerie lourde et un quartier gĂ©nĂ©ral sont dirigĂ©s vers l'Italie. Le , le gĂ©nĂ©ral DuchĂȘne commande sur place une aide franco-britannique sur le front italien. Foch arrive le Ă  TrĂ©vise. Il reste en poste de nombreux mois.

Le maréchal Foch par Louis Bombled, 1920.

Le , le Conseil suprĂȘme de Guerre, oĂč chaque pays est reprĂ©sentĂ© par le chef de son gouvernement et un membre de celui-ci, est instaurĂ© « en vue d'assurer une meilleure coordination de l'action militaire sur le front occidental [
 et] de veiller Ă  la conduite gĂ©nĂ©rale de la guerre[19]. » Ce conseil a son siĂšge Ă  Versailles.

Le , à Doullens, « le général Foch est chargé par les gouvernements britannique et français de coordonner l'action des armées alliées sur le front de l'Ouest »[alpha 6]. Le président du Conseil Georges Clemenceau justifie ensuite ce choix : « Je me suis dit : essayons Foch ! Au moins, nous mourrons le fusil à la main ! J'ai laissé cet homme sensé, plein de raison qu'était Pétain ; j'ai adopté ce fou qu'était Foch. C'est le fou qui nous a tirés de là ! »[16].

À Beauvais, le , il obtient la « direction stratĂ©gique » des opĂ©rations militaires.

Le il reçoit officiellement le titre de « général en chef des armées alliées en France » ou généralissime.

Le , la deuxiÚme conférence d'Abbeville étend les pouvoirs de Foch au-delà des Alpes. Foch a désormais la charge de coordonner l'action des Alliés sur tout le front occidental depuis la mer du Nord jusqu'à l'Adriatique.

Bien qu'il ait été surpris par l'offensive allemande au Chemin des Dames, il parvient à bloquer les derniÚres offensives allemandes de l'année 1918.

Le , le Comité de guerre retire au commandant en chef des armées françaises en titre, le général Pétain, son droit d'en appeler au gouvernement en cas de désaccord avec le général Foch, commandant en chef des armées alliées. Les refus de Pétain d'appliquer les directives de Foch mettaient en péril l'action militaire des alliés et les relations avec la Grande-Bretagne. Foch cumule désormais les fonctions de commandant en chef des armées françaises et alliées.

Par Décret du , il est élevé à la dignité de maréchal de France, et c'est avec cette distinction qu'il planifie et mÚne l'offensive générale qui force l'Allemagne à demander l'armistice, le . Il est ainsi le seul maréchal de France de la Grande Guerre à recevoir cette distinction en exercice avant l'armistice, le maréchal Joffre, maréchal depuis 1916, l'ayant reçue aprÚs son éviction.

Il fait partie des signataires alliés de l'armistice de 1918 conclu dans la clairiÚre de Rethondes. Le jour de l'armistice, il est nommé à l'Académie des sciences, et dix jours plus tard il est élu à l'Académie française, au fauteuil no 18. Il a également été membre de l'académie de Stanislas[20].

AprÚs la guerre, il est élevé à la dignité de maréchal du Royaume-Uni en 1919, puis à celle de maréchal de Pologne en 1923[21].

Le marĂ©chal Foch est devenu membre de l'ordre de laĂŻcs catholiques des chevaliers de Colomb en 1921[22]. Son bĂąton de MarĂ©chal (aujourd’hui au MusĂ©e de l’ArmĂ©e) lui fut offert par James Flaherty alors chevalier suprĂȘme de l'ordre[23].

La conférence de paix de Paris

DĂšs , une confĂ©rence internationale rĂ©unit Ă  Paris les États vainqueurs pour prĂ©parer les traitĂ©s de paix, sans la prĂ©sence de reprĂ©sentants des pays vaincus. La France, les États-Unis et l'Angleterre supervisent la confĂ©rence de la paix.

Le traité de Versailles (signé le ) stipule que l'Allemagne perdra un septiÚme de son territoire ainsi que ses colonies, devra payer des indemnités de guerre et devra reconnaßtre sa responsabilité dans la guerre (article 231 du traité). Foch déclare alors : « ce n'est pas une paix, c'est un armistice de vingt ans[24] ».

Appréciations de la pensée et des actions de Foch

À la parution en librairie du MĂ©morial de Foch, Clemenceau a sur lui ce mot : « Il se prend pour NapolĂ©on [...] Il y a du CĂ©sar dans le marĂ©chal. Enfin, un CĂ©sar passĂ© par l'École de guerre[25]. »

Il a Ă©tĂ© un adepte de l’offensive Ă  outrance en s’inspirant de Clausewitz et de NapolĂ©on Ier. Ses idĂ©es ont eu une grande influence sur les officiers français en 1914. On lui a reprochĂ© par la suite un aveuglement envers les nouvelles armes (l’aviation, les chars
) et son refus d’une derniĂšre offensive en Lorraine en 1918 afin d'ĂȘtre en position de force lors des nĂ©gociations secrĂštes de l'armistice[26].

AprĂšs-guerre

Les dĂ©corations du marĂ©chal Foch prĂ©sentĂ©es Ă  ses funĂ©railles : son collier de grand croix de l’ordre du Bain et ses trois bĂątons de marĂ©chal (Royaume-Uni, France et Pologne).
Le général Iacob Zadik (à gauche) avec le maréchal Foch à Bucarest, vers 1922.
Tombe du maréchal Foch, hÎtel des Invalides, chapelle st-Ambroise.
Funérailles de Foch en la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Sépulture de la maréchale Foch et de sa famille.

En 1919, il devient le prĂ©sident du Conseil supĂ©rieur de la guerre[27]. La mĂȘme annĂ©e, l'hĂŽtel de Noirmoutier, au 138, rue de Grenelle Ă  Paris, lui est attribuĂ©.

À partir de 1927, sa santĂ© dĂ©cline. Il limite ses sorties et les rĂ©ceptions. Le Ă  six heures moins le quart dans sa rĂ©sidence de l'HĂŽtel de Noirmoutier, alors qu'il se repose dans son fauteuil, sa fille, Mme Becourt, et l'interne Jean Falaize lui rappellent qu'il est temps de regagner le lit. Le marĂ©chal lance son interjection favorite « Allons-y » (interjection caractĂ©ristique de son langage fier et Ă©nergique qui l'a rendu fameux dans les Ă©tats-majors), se lĂšve et s'effondre. Il meurt sans agonie d'une foudroyante syncope cardiaque[28].

Des obsĂšques nationales ont lieu le [29].

Le marĂ©chal Foch repose depuis 1937 sous le dĂŽme des Invalides Ă  Paris parmi les grands marĂ©chaux de France qui ont servi la nation. Son tombeau est l’Ɠuvre de Paul Landowski, sculpteur officiel de l’entre-deux-guerres et membre de l’AcadĂ©mie des beaux-arts[30].

La parution posthume du MĂ©morial de Foch interpelle Clemenceau et lui fait rĂ©diger « par goĂ»t de la vĂ©ritĂ© et, plus encore, de l'Ă©quitĂ© et de la justice[31] », Ă  88 ans et en sept mois, Grandeurs et misĂšres d'une victoire[32], son ultime ouvrage, Ă©ditĂ© Ă©galement de maniĂšre posthume ().

Mariage et descendance

Le , Foch Ă©pouse Julie BienvenĂŒe (1860-1950) Ă  l'Ă©glise Saint-Michel de Saint-Brieuc (CĂŽtes-d'Armor), une petite-cousine de Fulgence BienvenĂŒe, crĂ©ateur du mĂ©tro de Paris. Le couple a ensuite quatre enfants[33] :

Le gĂ©nĂ©ral Foch vit une tragĂ©die car il perd son fils et son gendre, « tuĂ©s Ă  l'ennemi » le mĂȘme jour, moins de trois semaines aprĂšs le dĂ©but du conflit. Son Ă©pouse, ses filles Marie et Anne, son gendre le colonel Fournier et trois petits-enfants sont enterrĂ©s au cimetiĂšre de Passy, 15e division.

Grades et distinctions

Grades

Dignité et distinctions

DĂ©corations et honneur

France

(Nota : la médaille militaire se porte en avant la LH pour les officiers généraux ayant commandé au front, attention selon La Grande Chancellerie aucun texte officiel n'existe et il s'agit d'une simple habitude) ;

Royaume-Uni

Pologne

Belgique

Maroc

États-Unis

Lettonie

Honneurs

Il a reçu le titre de docteur honoris causa de l'université jagellonne de Cracovie en 1918[36].

Hommages

Noms de navire

Son nom fut donné à deux navires de la marine française :

Ainsi qu'à un paquebot de la Compagnie Fraissinet inauguré en 1951[37].

Noms de voie et de lieu

La rue Ferdinand-Foch de ChrzanĂłw en Pologne.

De prestigieuses voies de différentes villes françaises ou de pays alliés de la France durant la PremiÚre Guerre mondiale mais aussi d'autres lieux furent également nommés d'aprÚs le maréchal Foch :

À Metz, l'ancien Kaiser-Wilhelm Ring devenu l'avenue Foch.
en France
de trĂšs nombreux lieux, voies de circulation et bĂątiments portent son nom notamment Ă  :
  • Metz, en lieu et place du Kaiser-Wilhelm Ring,
  • Paris, en lieu et place de l'avenue du Bois ;
  • Vincennes, anciennement avenue de Marigny, renommĂ©e en 1928[7] - [38] ;
  • Le Havre, entre l'hĂŽtel de ville et la Porte OcĂ©ane ;
  • Blois, Ă©cole primaire Foch.
  • Grenoble, boulevard MarĂ©chal Foch (entre le boulevard Gambetta et le cours Jean-JaurĂšs)
À l'Ă©tranger
  • l'avenue Foch Ă  Verdun au QuĂ©bec,
  • la rue Foch Ă  Bouira, en AlgĂ©rie, Avenue MarĂ©chal Foch au 10eme arrondissement Ă  Maison carrĂ©e alger algerie
  • la citĂ© Foch Ă  Berlin en Allemagne,
  • la rue MarĂ©chal-Foch Ă  Sainte-Julie au Canada,
  • la rue MarĂ©chal-Foch Ă  QuĂ©bec au Canada,
  • Fochville, une ville d'Afrique du Sud nommĂ©e d'aprĂšs lui en 1920,
  • l'avenue MarĂ©chal Foch Ă  Bruxelles en Belgique,
  • l'avenue MarszaƂka Ferdynanda Focha Ă  Bydgoszcz en Pologne,
  • un mont Foch situĂ© prĂšs de Calgary au Canada Ă  la limite de l'Alberta et de la Colombie-Britannique,
  • le boulevard MarĂ©chal-Foch, Ă  Alger en AlgĂ©rie,
  • la Plaza Foch Ă  Quito en Équateur,
  • l'avenue MarĂ©chal Foch Ă  Mons-Jemappes en Belgique,
  • la rue MarĂ©chal Foch Ă  ChĂątelineau en Belgique,
  • la rue MarĂ©chal Foch Ă  Engis en Belgique.
  • la rue du MarĂ©chal Foch Ă  FlĂ©malle-Haute en Belgique.
  • la ville de Louvain en Belgique avait une place Foch jusqu'en 2012. La place a Ă©tĂ© renommĂ©e 'Rector De Somerplein' car le Conseil communal Ă©tait contre le fait d'honorer un gĂ©nĂ©ral qui aurait causĂ© la mort de centaines de milliers de soldats[39].

Iconographie

Statue du maréchal Foch à Bouchavesnes-Bergen, dans la Somme.
Statue Ă©questre de Foch prĂšs de la gare Victoria, Ă  Londres.

De nombreuses statues, souvent équestres, ont été érigées ; des peintures ont également été produites. Une liste non exhaustive en est donnée ci-dessous.

  • Le marĂ©chal Foch, peinture par Louis Bombled, 1920.
  • Buste du MarĂ©chal Foch par Victor SĂ©goffin, 1923.
  • Bouchavesnes-Bergen (Somme), statue en pied par Firmin Michelet inaugurĂ© par le marĂ©chal Foch lui-mĂȘme en 1926.
  • Cassel, dans le Nord, statue Ă©questre rĂ©alisĂ©e par Georges Malissard (le socle est l'Ɠuvre d'Edgar Boutry), inaugurĂ©e en la prĂ©sence du marĂ©chal en 1928.
  • CompiĂšgne : la clairiĂšre de l'Armistice, statue en pied rĂ©alisĂ©e par Firmin Michelet et Ă©rigĂ©e en 1937. Durant l'Occupation, Hitler fait dynamiter tous les monuments de la clairiĂšre, Ă  l'exception de la statue de Foch, en souhaitant ĂȘtre ironique : il voulait laisser Foch seul, afin qu'il contemple la dĂ©solation du lieu ainsi dĂ©truit.
  • Lille, statue en pied Ă©rigĂ©e en 1936 dans le square MarĂ©chal Foch, prĂšs de la Grand Place, Ɠuvre d'Edgar Boutry
  • Londres, prĂšs de la gare Victoria, statue Ă©questre Ɠuvre de Georges Malissard, rĂ©plique de celle Ă©rigĂ©e Ă  Cassel, Ă©rigĂ©e en 1930 Ă  l'initiative du duc de Wesminster et inaugurĂ©e par le prince de Galles[40].
  • Paris, sur la place du TrocadĂ©ro, statue Ă©questre Ɠuvre de Robert WlĂ©rick et de son Ă©lĂšve Raymond Martin. CommandĂ©e en 1936 et inachevĂ©e avant l'Occupation, elle sera achevĂ©e par Raymond Martin aprĂšs la mort de WlĂ©rick en mars 1944 et inaugurĂ©e le par Vincent Auriol.
  • Saint-Gaudens (Haute-Garonne) - Monument Ă©rigĂ© en 1951 sur l'esplanade, reprĂ©sentĂ© en compagnie des marĂ©chaux Joffre et Gallieni, tous natifs des PyrĂ©nĂ©es[41].
  • Tarbes, sa ville natale, une statue Ă©questre, rĂ©alisĂ©e par Firmin Michelet. InstallĂ©e au bout des actuelles allĂ©es Leclerc, elle prit la place de la statue de Larrey qui fut dĂ©placĂ©e un peu plus loin. On retrouve Ă©galement plusieurs bustes de Foch dans des villes du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es.
  • La Couture, statue Ă©questre sur le terrain de l'architecte-sculpteur-cultivateur Alphonse Wallart[42] - [43].

Autres hommages

Portent Ă©galement son nom :

Il est l'un des trois de la statue du «monument des trois maréchaux», sur l'esplanade de la Légion-d'Honneur à Saint-Gaudens, décapité dans la nuit du 21 au 22 décembre 2018[45].

Tableau dressé par des contemporains

  • « Celui-ci [Foch] pouvait expliquer un plan de bataille entiĂšrement par des gestes et quelques exclamations de dessous ses moustaches frĂ©missantes. »[46]
  • « Ses phrases sont hachĂ©es, incomplĂštes, dĂ©daigneuses de la correction grammaticale. Il procĂšde par Ă -coups, nĂ©glige les transitions, dĂ©signe par 'il' la personne Ă  laquelle il songe, sans l'avoir nommĂ©e. Sa conversation est donc une sĂ©rie de devinettes. Elle est pleine de trous. C'est alors que la pantomime vient Ă  son secours.»[47]
  • Les AmĂ©ricains le vouent au nues « Foch est le soldat français typique. En lui rĂ©sident la foi chrĂ©tienne et le courage serein de Bayard sans peur et sans reproche, le travail intellectuel permanent, la volontĂ© et la puissance d'apprendre de Turenne, l'abnĂ©gation de Desaix, la gĂ©nĂ©rositĂ©, la bravoure et la force du plus brillant des thĂ©oriciens militaires, Charles Ardant du Picq. »[48]
  • « Il [Foch] surpasse tous les gĂ©nĂ©raux que j'ai connus. C'est un esprit ouvert, quoiqu'un peu systĂ©matique. Beaucoup de souplesse et de rondeur mĂ©ridionales avec les Italiens. »[49]
  • Foch est trĂšs pieux, il prie souvent, s'en remet Ă  la Vierge Marie « Maintes fois je me suis vu pris. Alors je m'accrochais Ă  Elle, comme un enfant de deux ans s'accroche Ă  sa mĂšre. Je lui demandais l'inspiration. Elle nous a toujours sauvĂ©s. »[50]
  • « J'ai priĂ© le SacrĂ©-CƓur, je l'ai priĂ© chaque jour surtout pendant le mois de juin, comme j'ai priĂ© la Sainte Vierge, comme j'ai priĂ© le Saint Esprit, que j'invoque tous les jours, comme j'ai priĂ© sainte Anne, et tous les saints du Paradis, y compris leur maĂźtre Ă  tous. »[51]

Citations

  • « La rĂ©alitĂ© du champ de bataille est que l'on n'y Ă©tudie pas : simplement on fait ce que l'on peut pour appliquer ce que l'on sait. » (1903)[52]
  • « La guerre a Ă©tĂ© perdue parce que le commandement, le pays n'ont pas voulu la gagner. »[18]
  • « Les aĂ©roplanes sont des jouets scientifiques intĂ©ressants, mais ne prĂ©sentent pas de valeur militaire. » (1911)
  • « Il faut travailler, toujours travailler pour nous tenir au courant, car les moyens Ă©voluent, les solutions sont chaque jour diffĂ©rentes. Faire la guerre prochaine avec les procĂ©dĂ©s de la derniĂšre, quelle utopie ! Il faudra que le chef d’alors improvise des solutions nouvelles. Travaillez
 les improvisations gĂ©niales sur le champ de bataille ne sont que le rĂ©sultat des mĂ©ditations antĂ©rieures. » (confĂ©rence Ă  l'École navale – aoĂ»t 1920).
  • « Ce n'est pas une paix, c’est un armistice de vingt ans. » (1920)
  • « De gouverner, c'est prĂ©voir, on a fait: gouverner, c’est attendre » (Les Cahiers – 1926)
  • « J'aime mieux une armĂ©e de moutons commandĂ©e par un lion qu’une armĂ©e de lions commandĂ©s par un Ăąne. » (Les Cahiers – 1926)
  • « Parce qu'un homme sans mĂ©moire est un homme sans vie, un peuple sans mĂ©moire est un peuple sans avenir
 »
  • « Mon centre cĂšde, ma droite recule, impossible de me mouvoir, situation excellente, j'attaque. » (premiĂšre bataille de la Marne - )[53]
  • « Les peuples cessent de vivre quand ils cessent de se souvenir.»
  • « Une assemblĂ©e pour dĂ©cider doit avoir un nombre impair, mais trois, c'est dĂ©jĂ  trop.»

Publications

  • Dans La Revue de la cavalerie un article sur l'artillerie de la division de cavalerie au combat, un autre sur Mitrailleuse ou canon, une confĂ©rence sur L'Attaque dĂ©cisive
  • Les Principes de la guerre. ConfĂ©rences faites Ă  l'École supĂ©rieure de guerre, Berger-Levrault, (1903)
  • Ferdinand Foch, Des principes de la guerre, Paris, Economica, (2007), 317 p. (ISBN 978-2-7178-5480-0) (rĂ©Ă©dition)
  • La Conduite de la guerre, Berger-Levrault, (1905)
  • MĂ©moires pour servir Ă  l'histoire de la guerre de 1914-1918, Plon, (1931), T.I sur Gallica,T.II sur Gallica.

Les papiers personnels de Ferdinand Foch sont conservés aux Archives nationales sous la cote 414AP[54].

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  • Portrait du marĂ©chal Foch en 1918
    Portrait du maréchal Foch en 1918
  • Portrait du marĂ©chal Foch en 1925
    Portrait du maréchal Foch en 1925
  • Plaque 52 avenue de Saxe (Paris), oĂč il rĂ©sida en novembre 1918.
    Plaque 52 avenue de Saxe (Paris), oĂč il rĂ©sida en novembre 1918.
  • Plaque sur le 138, rue de Grenelle Ă  Paris oĂč le marĂ©chal Foch mourut.
    Plaque sur le 138, rue de Grenelle Ă  Paris oĂč le marĂ©chal Foch mourut.
  • Plaque apposĂ©e au no 1 de la rue Sainte-Croix Ă  Montpellier.
    Plaque apposée au no 1 de la rue Sainte-Croix à Montpellier.
  • Le 21 juin 1940, Hitler (la main au cĂŽtĂ©), accompagnĂ© de hauts dignitaires nazis et de ses gĂ©nĂ©raux, regardant la statue du marĂ©chal Foch avant le dĂ©but des nĂ©gociations de l’armistice, signĂ© le lendemain en son absence.
    Le , Hitler (la main au cĂŽtĂ©), accompagnĂ© de hauts dignitaires nazis et de ses gĂ©nĂ©raux, regardant la statue du marĂ©chal Foch avant le dĂ©but des nĂ©gociations de l’armistice, signĂ© le lendemain en son absence.
  • Blason de Foch : D'or Ă  deux palmes posĂ©es en sautoir de sinople, nouĂ©es en pointe de gueules, accompagnĂ©es en cƓur d'un Ă©cusson de gueules chargĂ© de trois Ă©pĂ©es hautes d'argent, montĂ©es d'or, posĂ©es deux en sautoir, une en pal et chargĂ©es d'un globe, cerclĂ© et croisetĂ© d'or ; au chef d'azur chargĂ© de sept Ă©toiles d'or ordonnĂ©es 2, 3 et 2.
    Blason de Foch : D'or Ă  deux palmes posĂ©es en sautoir de sinople, nouĂ©es en pointe de gueules, accompagnĂ©es en cƓur d'un Ă©cusson de gueules chargĂ© de trois Ă©pĂ©es hautes d'argent, montĂ©es d'or, posĂ©es deux en sautoir, une en pal et chargĂ©es d'un globe, cerclĂ© et croisetĂ© d'or ; au chef d'azur chargĂ© de sept Ă©toiles d'or ordonnĂ©es 2, 3 et 2.

Notes et références

Notes

  1. Le plus haut grade Ă  l'Ă©poque.
  2. Il est le seul militaire exerçant un commandement, élevé à la dignité de maréchal de France, alors que le conflit n'est pas achevé ; en effet, Joffre l'a été en 1916 aprÚs son éviction, et les autres ne le seront qu'une fois le conflit terminé : Pétain, Gallieni, Lyautey, Franchet d'EspÚrey, Fayolle, Maunoury.
  3. Dont Gabriel Foch (1850-1925), avoué prÚs le tribunal de Tarbes.
  4. Dans son livre Le Tigre, Jean Martet retranscrit un Ă©change avec Clemenceau Ă  ce propos :
    « Jean MARTET : Je voudrais vous voir simplement supprimer une longue note qui est tout entiĂšre de Mordacq et oĂč Mordacq raconte que c'est Ă  lui que Foch doit d'avoir Ă©tĂ© nommĂ© directeur de l'École de guerre.
    M. CLEMENCEAU : C'est pourtant la vérité.
    Jean MARTET : Sans aucun doute...
    M. CLEMENCEAU : Et c'est une chose intéressante.
    Jean MARTET : Je vous l'accorde. Mais il ne faut pas que dans votre livre il y ait plus de Mordacq que de Clemenceau. Mordacq lui-mĂȘme serait de mon avis. Il vous a probablement donnĂ© cette note dans la pensĂ©e que vous l'arrangeriez. Vous la reproduisez telle quelle.
    M. CLEMENCEAU : Il n'y a pas à arranger des faits comme ceux-là. C'est dit aussi simplement, aussi clairement que possible. »
    .
  5. Mots que J-C Notin ne retrouve pas malgré des recherches dans son ouvrage de référence.
  6. Texte écrit et proposé par Mordacq, signé par Milner et Clemenceau.

Références

  1. Ouvrir la « Page d’accueil », sur polytechnique.edu, Palaiseau, bibliothĂšque de l’École polytechnique (consultĂ© le ), sĂ©lectionner l’onglet « Catalogues » puis cliquer sur « Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Ferdinand Foch », rĂ©sultat obtenu : « Foch, Ferdinand (X 1871 ; 1851-1929) ».
  2. André Martel, Relire Foch au XXIe siÚcle, Economica, , p. 14.
  3. « Cote LH/860/21 », base Léonore, ministÚre français de la Culture.
  4. Armorial du Souvenir.
  5. L'association des Anciens ÉlĂšves, Le Petit SĂ©minaire de Polignan : La FĂȘte du Centenaire, Limoges - Imprimerie Phototypique - M. Tesson,
  6. Jacques Ducos, Histoire de Polignan : Haut lieu de culture en pays commingeois à l'ombre de la cathédrale de Saint-Bertrand de Comminges
  7. « Foch de Tarbes Ă  Vincennes », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des amis de Vincennes (1851-1895), no 53,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  8. Maxime Weygand, « Foch et l'Ă©cole de la guerre », Revue des Deux Mondes,‎ (lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
  9. Raymond Recouly, Foch, le vainqueur de la guerre, Hachette, coll. « BibliothÚque de la guerre », (lire en ligne).
  10. Émile Hinzelin (ill. Georges Dutriac), Foch, Librairie Delagrave, (lire en ligne).
  11. APPP BA 1627.
  12. Barthélémy Edmond Palat, La Part de Foch dans la victoire, Charles-Lavauzelle, , p. 18, lire en ligne sur Gallica.
  13. MĂ©moires pour servir..., p. 60, [lire en ligne].
  14. André Beaufre, La France de la Grande Guerre, 1914-1919, Culture, art, loisirs, , p. 192.
  15. Bernard PernĂšs, Verdun sans retour, Ă©ditions Publibook, , p. 23.
  16. Laurent Legrand, « Foch, le pire stratÚge de la Grande Guerre ? », sur lepoint.fr, Le Point, .
  17. Service historique de la Défense DAT 9Y528, dossier militaire du maréchal Foch.
  18. Notin 2008, p. à préciser.
  19. Notin 2008, p. 293.
  20. « Foch Ferdinand », sur cths.fr, le site du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS) (consulté le ).
  21. Signes du pouvoir militaire : de l’épĂ©e de connĂ©table au bĂąton de marĂ©chal. François Lagrange, Bulletin du Centre de recherche du chĂąteau de Versailles, 2005, mis en ligne le 24 janvier 2012.
  22. « Ferdinand Foch becomes the one millionth Knight of Columbus. », The Billings Weekly Gazette,‎ , p. 3 (lire en ligne, consultĂ© le )
  23. Pierre-Édouard W, « La statue de Lafayette par Bartlett », sur Le blog des BibliothĂšques MĂ©diathĂšques de Metz, (consultĂ© le )
  24. Winston Churchill, MĂ©moires de guerre 1919-1941, p. 27, (ISBN 978-2-84734-562-9)
  25. Gilbert Prouteau, Le Dernier DĂ©fi de Georges Clemenceau, Paris, Éd. France-Empire, , 340 p., p. 257.
  26. « ISC - CFHM - IHCC », sur institut-strategie.fr (consulté le ).
  27. « Ferdinand Foch », sur larousse.fr (consulté le ).
  28. ComitĂ© national d'Ă©tudes sociales & politiques, « La mort du marĂ©chal Foch », Les RĂ©alitĂ©s, no 19,‎ , p. 317.
  29. Anne Alonso, « CĂ©rĂ©monies publiques, funĂ©railles nationales et obsĂšques aux frais de l'État (1899-1943), inventaire » [PDF], Paris, Centre historique des Archives nationales, (consultĂ© le ).
  30. Claire Maingon, « Le tombeau du maréchal Foch aux Invalides », L'Histoire par l'image, (consulté le ).
  31. Gaston Monnerville, Clemenceau, .
  32. lire en ligne sur Gallica.
  33. voir tableaux généalogiques, in Foch, de Jean Autin - éd. Perrin 1998.
  34. MĂ©moire des Hommes.
  35. MĂ©moire des Hommes.
  36. (pl) Doktorzy honoris causa, sur le site de l'université jagellonne de Cracovie.
  37. « LE NOUVEAU PAQUEBOT " FOCH " ACCOMPLIT SA CROISIÈRE INAUGURALE A LISBONNE, ALGER ET AJACCIO », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  38. Madeleine Chabrun, « Le MarĂ©chal Foch citoyen de Vincennes de 1893 Ă  1895 », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des amis de Vincennes, no 35,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  39. (nl) « Maarschalk Fochplein heet vanaf maart Rector De Somerplein, », De Standaard,,‎
  40. "Georges Malissard, sculpteur au parcours atypique", La Voix du Nord, .
  41. .
  42. Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 62
  43. « La maison d'Alphonse Wallart (La Couture, Pas-de-Calais) · Les sites d'habitants paysagistes · HABITANTS PAYSAGISTES : cartographie des maisons et jardins singuliers », sur habitants-paysagistes.musee-lam.fr (consulté le )
  44. Promotion Foch du CollÚge interarmées de Défense.
  45. La DĂ©pĂȘche du Midi, « Qui a dĂ©capitĂ© les marĂ©chaux de Saint-Gaudens ? », La DĂ©pĂȘche,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  46. Frederick Palmer, My Second Year of the War, New York, Dodd, Mead & Company, 1917.
  47. Lieutenant-colonel Émile Mayer, Nos chefs de 1914, Paris, Stock, 1930.
  48. Major Robert M. Johnston, USNA, General Foch: An Appreciation, Boston & NY: Houghton Mifflin Company, 1918.
  49. Abel Ferry in Carnets secrets de 14-18, suivi de Lettres et de notes de guerre, Grasset, 2005.
  50. Brochure Poligan. FĂȘte du centenaire du marĂ©chal Foch ().
  51. Chanoine J. Briel, Hommes et faits vu par le maréchal Foch, Tolra, 1903.
  52. Les Principes de la guerre. ConfĂ©rences faites Ă  l'École supĂ©rieure de guerre, Paris, Berger-Levrault, 1903.
  53. (fr)(en) Citations de Foch.
  54. Voir la notice sur la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales.

Voir aussi

Bibliographie

  • Charles Bugnet (prĂ©f. Jean-Yves Le Drian), En Ă©coutant le marĂ©chal Foch, Paris, Bernard Grasset, coll. « Les cahiers rouges », (1re Ă©d. 1929), 240 p. (ISBN 978-2-246-81260-9, OCLC 1022915656).
  • Pierre Dumas, Foch PyrĂ©nĂ©en, Toulouse, Ă©ditions Édouard Privat, .
  • Elizabeth Greenhalgh (trad. de l'anglais), Foch, chef de guerre [« Foch in Command, the forging of a First World War general »], Paris, Tallandier, , 681 p. (ISBN 979-10-210-0272-2, lire en ligne).
  • Émile Hinzelin (ill. Georges Dutriac), Foch, Librairie Delagrave, (lire en ligne).
  • Jean-Christophe Notin, Foch, Perrin, , 638 p. (ISBN 978-2-262-02357-7).
  • RĂ©my Porte, Ferdinand Foch : Vouloir c'est pouvoir, 14-18 Ă©ditions, , 83 p. (ISBN 978-2-916385-26-6).
  • RĂ©my Porte, François Cochet et AndrĂ© Bach, Ferdinand Foch, 1851-1929 : apprenez Ă  penser : actes du colloque international, École militaire, Paris, 6-7 novembre 2008, Paris, Soteca, coll. « Actes du colloque », , 482 p. (ISBN 978-2-916385-43-3).
  • William Philpott, « Foch (Ferdinand) », dans FrĂ©dĂ©ric Ramel, Jean-Baptiste JeangĂšne Vilmer et BenoĂźt Durieux (dirs.), Dictionnaire de la guerre et de la paix, Presses Universitaires de France, (lire en ligne).
  • LĂ©on Zeller et Claude Franc (annotations) (prĂ©f. Jean-Louis Georgelin), Souvenirs sur les marĂ©chaux Foch et PĂ©tain, Paris, Économica, , 224 p. (ISBN 978-2-7178-7038-1).
  • AndrĂ© Payan-Passeron, La bataille de Lorraine d'aoĂ»t et septembre 1914 : analyse stratĂ©gique et dĂ©taillĂ©e, Paris, Éditions L'Harmattan, , 424 p., 21 Ă— 30 cm (ISBN 978-2-343-25132-5) (prĂ©sentation en ligne, Ă©couter en ligne)

Articles connexes

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