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Gaston Monnerville

Gaston Monnerville, né le à Cayenne (Guyane) et mort le à Paris 16e, est un homme d'État français.

Gaston Monnerville
Illustration.
Gaston Monnerville en 1947.
Fonctions
Membre du Conseil constitutionnel français
–
(8 ans, 11 mois et 26 jours)
Président Roger Frey
Prédécesseur François Luchaire
Successeur Léon Jozeau-Marigné
Président du Sénat
–
(9 ans, 9 mois et 23 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection 28 avril 1959
2 octobre 1962
2 octobre 1965
Prédécesseur Lui-même (président du
Conseil de la RĂ©publique)
Successeur Alain Poher
Président du Conseil de la République
–
(11 ans, 6 mois et 14 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection










Prédécesseur Auguste Champetier de Ribes
Successeur Lui-même (président du
SĂ©nat)
Président du conseil général du Lot
–
(19 ans)
Prédécesseur Poste créé
Successeur Maurice Faure
Conseiller général du Lot
–
(24 ans, 6 mois et 3 jours)
Circonscription Canton de Sousceyrac
Prédécesseur Création du canton
Successeur Roger Bastit
Sénateur français
–
(15 ans, 4 mois et 26 jours)
Élection 26 avril 1959
RĂ©Ă©lection 26 septembre 1965
Circonscription Lot
Groupe politique SFIO
–
(8 ans, 6 mois et 4 jours)
Élection 8 décembre 1946
RĂ©Ă©lection 7 novembre 1948
Circonscription Guyane (1946-1948)
Lot (1948-1955)
Groupe politique GD
Sous-secrétaire d’État aux Colonies
–
(8 mois et 9 jours)
Président du Conseil Camille Chautemps
Gouvernement Chautemps III et IV
Député français
– [alpha 1]
(8 ans, 1 mois et 9 jours)
Circonscription Guyane
LĂ©gislature XVe et XVIe
Groupe politique RRRS
Prédécesseur Eugène Lautier
Successeur René Jadfard
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Cayenne (Guyane)
Date de dĂ©cès (Ă  94 ans)
Lieu de décès Paris 16e (France)
Nature du décès Cancer
Nationalité Française
Parti politique PRRRS, MRG
Fratrie Pierre Monnerville
Diplômé de Université de Toulouse
Profession Avocat

Signature de Gaston Monnerville

Gaston Monnerville
Présidents du Sénat français

Député de la Guyane de 1932 à 1940, il est sous-secrétaire d'État aux Colonies de 1937 à 1938, président du Conseil de la République de 1947 à 1958 et du Sénat de 1958 à 1968.

Situation personnelle

Famille

Gaston Monnerville est le plus souvent présenté comme « petit-fils d'un esclave »[2] - [3] - [4]. Néanmoins ses quatre grands-parents sont nés après l'abolition de 1794 et avant l'abolition de 1848, il est nécessaire d'approfondir les recherches dans les archives d'état-civil. Du côté paternel Gaston Monnerville est issu de Marc Saint-Yves Monnerville, fonctionnaire de l'administration coloniale, fils de Pierre, commerçant propriétaire, maire de Case-pilote, puis conseiller général de Martinique. Là encore il faudrait rechercher s'il était propriétaire d'esclaves et s'il a été indemnisé à ce titre en 1848. Du côté maternel Gaston Monnerville est issu de Marie-Françoise Orville, couturière, fille de cultivateurs, certainement descendante d'esclaves. Les parents de celle-ci sont nés en 1830 et avaient donc 17 ans lors de l'abolition de 1848.

Tous sont natifs de Case-Pilote, commune de la Martinique[5].

Un de ses frères, Pierre Monnerville, est également engagé en politique, étant député socialiste de 1956 à 1967.

Formation

Gaston Monnerville étudie au lycée de Cayenne. En 1912, boursier, il quitte la Guyane et entre en classe de seconde au lycée Pierre-de-Fermat, à Toulouse. Le brillant élève opte pour les lettres et choisit de suivre la classe de philosophie.

Étudiant aux facultés de lettres et de droit de l'université de Toulouse, Gaston Monnerville passe à la fois sa licence ès lettres et sa licence en droit, avec les félicitations du jury. C'est également avec les félicitations du jury qu'il est reçu, en 1921, docteur en droit, après avoir soutenu une thèse sur l'enrichissement sans cause.

Carrière d’avocat

En 1918, Gaston Monnerville s'inscrit au barreau de Toulouse. Il quitte Toulouse pour s'inscrire, en 1921, au barreau de Paris. Il entre ensuite au cabinet d'un célèbre avocat et homme politique, César Campinchi, dont il est le principal collaborateur pendant huit ans. En 1927, il est élu président de l'Union des jeunes avocats à la cour de Paris (UJA de Paris).

Gaston Monnerville plaide dans plusieurs grands procès. C'est notamment le cas en 1931, dans l'affaire Galmot, où 14 Guyanais sont jugés à la cour d'assises de Nantes après l'émeute provoquée en 1928 par la fraude électorale et la mort suspecte de Jean Galmot. Avec Alexandre Fourny, Alexandre Zévaès et Henry Torrès, Gaston Monnerville assure la défense des accusés. Les jurés se prononcent pour l'acquittement après une plaidoirie jugée excellente de Monnerville[6].

En marge de son métier d'avocat, Gaston Monnerville collabore en tant que journaliste avec la station Radio Tour Eiffel.

Franc-maçonnerie

Gaston Monnerville est initié en franc-maçonnerie, à l'âge de 21 ans, dans la loge « La Vérité », de la Grande Loge de France. Il suit un long parcours dans l'obédience et appartient à plusieurs ateliers au cours de sa vie. Agnostique et très attaché aux valeurs de laïcité, il présente de nombreux travaux axés principalement sur des questions de justice, de droits de l'Homme ou sur le racisme. Il entre dans les hauts-grades au sein d'un chapitre de perfection en 1935 et accède au Suprême conseil à partir de 1937. Il est élu comme conseiller fédéral en 1932 et occupe le poste de vénérable maitre de loge « La Prévoyance » de 1935 à 1937 [7] - [8].

Engagement dans la RĂ©sistance

Engagé volontaire dans la marine de à la formation du cabinet Pétain, Gaston Monnerville participe à la protestation conduite par Gratien Candace à Vichy contre les premières mesures discriminatoires[9]. Il fait ensuite partie de la Résistance. Il prend contact avec le capitaine Chevance et entre dans le mouvement Combat sous le nom de « Saint-Just », en hommage à son oncle, Saint-Just Orville, maire de Case-Pilote, en Martinique.

Parcours politique

DĂ©buts

Gaston Monnerville, député de la Guyane (1932).

À la suite de l'affaire Galmot, il lui est proposé de se présenter aux élections législatives de 1932 en Guyane, contre le député sortant, Eugène Lautier. Il est élu à une majorité considérable député radical, puis est réélu en 1936[10].

Le , il prononce place du Trocadéro le discours dit du « Drame juif », qui évoque le génocide des Héréros et des Namas et pressent la Shoah.

Il est Ă©lu maire de Cayenne en 1935.

Sous-secrétaire d'État aux Colonies

Dans les troisième et quatrième gouvernements de Camille Chautemps, il est sous-secrétaire d’État aux colonies en 1937 et 1938. Ses ministres de tutelle sont Marius Moutet puis Théodore Steeg. Cette nomination est déjà considérée par ses contemporains comme un évènement historique pour la Guyane, car il s’agit de la première fois dans l’histoire qu’un homme politique issu de ce territoire entre au gouvernement français[11].

La nomination d'un homme de couleur à des fonctions ministérielles en France déplaît aux gouvernements de l'Allemagne nazie et de l'Italie fasciste. Par exemple, dans L'Azione coloniale du , un article titré « Derrière le Rouge du Front populaire vient le Noir » annonce la création d'un sous-secrétariat d'État aux Colonies « confié au noir G. Monnerville » et commente : « La France a adopté une politique indigène qui, outre qu'elle est une folie pour la nation française elle-même, est un danger pour les autres nations de l'Europe, car cette action qui dépasse le cadre purement politique pour rencontrer le cadre biologique, doit être dénoncée à l'opinion publique mondiale, là où existe une race incontestablement supérieure à celle de couleur que la France voudrait implanter au cœur de l'Europe[12] ».

À la chute du Front populaire, en avril 1938, Gaston Monnerville envoie un dernier convoi au bagne. Sur son initiative, en tant que sous-secrétaire aux Colonies, un décret-loi du 17 juin 1938, est signé par le président de la République Albert Lebrun, pour abolir la déportation.

Président du Conseil de la République

Après la Libération, Gaston Monnerville siège à l’Assemblée consultative provisoire. Le Gouvernement provisoire de la République française le charge de préparer le statut de l’outre-mer français. La vieille revendication d'accorder le statut de département français aux « quatre vieilles colonies » aboutit : en 1946, la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et la Réunion deviennent des départements d'outre-mer.

Après avoir été membre des deux Assemblées nationales constituantes, Gaston Monnerville est élu sénateur de la Guyane lors des élections de 1946. Il devient dans la foulée vice-président du Conseil de la République (ancien Sénat).

En , il brigue la présidence de la haute assemblée après la mort d'Auguste Champetier de Ribes (MRP). Avec le soutien du centre et de la droite, il l'emporte au second tour avec 141 voix contre 131 pour le communiste Henri Martel, soutenu par les socialistes[13]. Il est alors la première personnalité originaire de l'ancien Empire colonial français à accéder à cette fonction.

Gaston Monnerville est réélu à la tête du Conseil de la République chaque année jusqu’à la fin de la IVe République. À l'occasion des élections sénatoriales de 1948, il change de circonscription, quittant la Guyane pour le département du Lot. Siégeant au sein du groupe de la Gauche démocratique, il reste sénateur jusqu'en 1974.

Lors de l'élection présidentielle de 1953, alors que René Coty est élu chef de l'État au treizième tour de scrutin, la candidature de Gaston Monnerville aurait été défavorisée en vue de ce scrutin par ses origines ethniques, d’après son biographe Jean-Paul Brunet[14]. L'historienne Georgette Elgey rappelait elle aussi qu'après l'élection de Coty, le sénateur guyanais déplorait que sa couleur de peau l'eût empêché de devenir président de la République[15].

En 1958, il joue un rôle important dans le retour de Charles de Gaulle au pouvoir en se rendant à Saint-Cloud, avec André Le Troquer, pour un entretien sur les modalités de l’investiture du Général et le respect de la Constitution.

Président du Sénat et opposition à de Gaulle

Gaston Monnerville en 1966 Ă  JĂ©rusalem.

Il conserve son mandat à la présidence de la Haute assemblée en étant président du Sénat de 1959 à 1968. Il a ainsi présidé la Chambre haute du Parlement durant 21 ans.

En 1962, Gaston Monnerville s’oppose au projet de référendum sur l’élection du président de la République au suffrage universel direct et lâche le mot de « forfaiture » à l’encontre du Premier ministre Georges Pompidou, qui avait accepté de signer le projet de référendum[16] - [17]. Il combat le projet de réforme du Sénat qui sera rejeté lors du référendum du . Il dénonce à ces deux occasions ce qu’il considère être une violation majeure de la Constitution du 4 octobre 1958, une dérive monocratique des institutions au profit de Charles de Gaulle et une volonté d’abattre le Sénat et son président, qu’il considère comme la seule des institutions de la Ve République échappant à la mainmise du chef de l’État[18].

Gaston Monnerville présida également le Sénat de la Communauté en 1959 et 1960. Sur le plan municipal, après avoir été maire de Cayenne, il est maire de Saint-Céré (Lot). Il est aussi conseiller dans le canton de Sousceyrac et préside le conseil général du Lot de 1951 à 1971.

Gaston Monnerville le à la préfecture de Haute-Garonne, aux côtés d'Alain Poher et Léon Eeckhoutte.

Le , en protestation à la réforme souhaitée par Charles de Gaulle visant notamment à ôter au Sénat sa compétence de législateur, « ne voulant pas laisser s'accomplir une nouvelle et grave violation de [la] Constitution et démanteler le régime républicain en France », il renonce à briguer une nouvelle fois la présidence du Sénat le suivant, afin de pouvoir être « libre de [ses] mouvements, de [sa] parole et de [ses] actes » pour « éclairer l'opinion sur les conséquences graves des réformes envisagées, de la renseigner sur le rôle exact et important joué par le Sénat de la République »[19].

Après l'échec du référendum et la démission de Charles de Gaulle, Gaston Monnerville continue à exercer son mandat de sénateur, six ans durant. Lorsque survient la scission radicale de 1972, il donne son adhésion au nouveau Mouvement des radicaux de gauche et en devient membre du bureau national[20] - [21].

Membre du Conseil constitutionnel

Le , Alain Poher le nomme, à l'âge de 77 ans, membre du Conseil constitutionnel. La nomination de Gaston Monnerville surprend en raison des critiques qu'il avait exprimées envers le Conseil constitutionnel lorsque celui-ci s'était déclaré incompétent pour juger du référendum sur l'élection du président de la République au suffrage universel. Il prête serment le , devant le président Georges Pompidou.

Dernières années et mort

Il quitte le Conseil constitutionnel à la fin de son mandat de neuf ans. Déjà chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur à titre militaire pour faits de résistance depuis 1947, il est promu officier de l'ordre de la Légion d'honneur en 1983 par le chef de l'État, François Mitterrand, qui lui remet la « rosette » à l'Élysée. Âgé de 86 ans, il n'abandonne pas toute activité. Il prononce encore des conférences sur les institutions ou des causeries sur ses souvenirs d'homme public. La télévision vient l'enregistrer. Il signe quelques préfaces.

Plaque au no 27 de l'avenue Raymond-Poincaré (Paris).

Atteint d'un cancer, il meurt le , à l'âge de 94 ans[22] en son domicile du no 27 de l'avenue Raymond-Poincaré (16e arrondissement de Paris). Une plaque commémorative lui rend hommage.

DĂ©tail des mandats et fonctions

Hommages

DĂ©corations

Françaises
Étrangères

Postérité

L'esplanade Gaston-Monnerville à Paris a été inaugurée le par Bertrand Delanoë et le président du Sénat de 1998 à 2008, Christian Poncelet, à proximité du jardin du Luxembourg[23]. Le , un buste de Gaston Monnerville est inauguré en présence du président du Sénat de 2011 à 2014, Jean-Pierre Bel et du maire de Paris Bertrand Delanoë[24].

Le lycée polyvalent de Cahors situé rue George-Sand porte son nom en rappel de ses études dans la région.

Gaston Monnerville est choisi comme parrain de la 26e promotion (2018-2019) des élèves administrateurs territoriaux[25] de l'Institut national des études territoriales.

Publications

D'après la liste des discours[26] et écrits[27] de Gaston Monnerville publiée sur le site du Sénat français[28].

Notes et références

Notes

  1. De facto, puisque durant la période de l'Occupation, le Parlement n'est pas dissous, mais le Sénat et la Chambre des députés sont « ajournés jusqu'à nouvel ordre », seul le chef de l'État pouvant les réunir. Le Parlement ne se réunit plus durant toute l'Occupation, entérinant dans les faits le caractère autoritaire du régime de Vichy[1].

Références

  1. « Acte constitutionnel no 3 du 11 juillet 1940 », sur mjp.univ-perp.fr (consulté le ).
  2. Monnerville, Gaston - Ancien sénateur du Lot - www.senat.fr
  3. « Assemblée, entreprises, syndicats... où est le Gaston Monnerville d’aujourd’hui ? », sur challenges.fr (consulté le ).
  4. « Gaston Monnerville : l'homme qui a dit non à de Gaulle », sur la1ere.francetvinfo.fr (consulté le ).
  5. Actes d'état civils cités sur un site collaboratif, « Arbre généalogique de Gaston Monnerville », sur Geneanet (consulté le )
  6. André Combes, « Monerville, Gaston », dans Éric Saunier (sous la dir.), Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le Livre de poche (LGP), coll. « La Pochothèque », (réimpr. mai 2008) (1re éd. mars 2000), 982 p. (ISBN 978-2-253-13032-1), p. 582.
  7. André Combes, « Monnerville Gaston », dans Éric Saunier (sous la dir.), Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le Livre de poche (LGP), coll. « La Pochothèque », (réimpr. mai 2008) (1re éd. mars 2000), 982 p. (ISBN 978-2-253-13032-1), p. 583.
  8. « La Grande loge célèbre la mémoire de Gaston Monnerville », sur gldf.org.
  9. Dominique Chathuant, Nous qui ne cultivons pas le préjugé de race. Histoire(s) d'un siècle de doute sur le racisme en France, Paris, Le Félin, 2021, p. 190.
  10. Nicole Racine, « Jean Paul Brunet, « Gaston Monnerville. Le républicain qui défia de Gaulle » », Revue française de science politique, vol. 48, no 2,‎ , pp. 312-313 (lire en ligne)
  11. La Guyane à l'honneur : manifestation organisée le 12 octobre 1937 en l'honneur de M. Gaston Monnerville, Paris, Festina, , 31 p. (lire en ligne)
  12. Fabrice Olivet, La Question métisse, éditions Fayard/Mille et une nuits, 2011.
  13. « Échec communiste au Conseil de la République : M. Monnerville élu président par 141 voix contre 131 », L'Aurore, no 779 (A6),‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  14. Brunet 1997.
  15. Georgette Elgey, Histoire de la IVe RĂ©publique : La RĂ©publique des contradictions (1951-1954), Paris, Ă©d. Fayard, 1968
  16. « Le conflit du référendum de 1962 », sur Sénat.fr.
  17. « Décret n°62-1127 du 2 octobre 1962 », précédé d'une lettre du premier ministre Georges Pompidou au président de la République Charles de Gaulle lui proposant de soumettre au référendum, selon l'article 11 de la Constitution, un projet de loi constitutionnelle réformant le mode d'élection du Président de la République.
  18. Gaston Monnerville, Vingt-deux ans de présidence, 1980.
  19. « Discours du 27 septembre 1958 de Gaston Monnerville au Sénat (page 703) », sur senat.fr (consulté le ).
  20. « Le bureau national du Mouvement des radicaux de gauche », Le Monde, 9 avril 1973.
  21. « Le bureau du Mouvement des radicaux de gauche », Le Monde, 22 janvier 1974.
  22. « Gaston Monnerville », sur senat.fr (consulté le ).
  23. « Esplanade Gaston Monnerville », senat.fr (consulté le )
  24. « Inauguration d'un buste en hommage à Gaston Monnerville », senat.fr (consulté le )
  25. « 26e promo de l'INET », cnfpt.fr (consulté le )
  26. Liste
  27. Bibliographie
  28. Élaborée sous la responsabilité de la Société des Amis du Président Gaston Monnerville.

Voir aussi

Bibliographie

  • Rodolphe Alexandre, Gaston Monnerville et la Guyane, 1999, Ibis Rouge Éditions.
  • Rodolphe Alexandre, Gaston Monnerville : Un homme d’État de la RĂ©publique Française, 2001, Ibis Rouge Éditions.
  • Jean-Paul Brunet, Gaston Monnerville : le RĂ©publicain qui dĂ©fia de Gaulle, Paris, Albin Michel, , 332 p. (ISBN 2-226-09397-4, prĂ©sentation en ligne). RĂ©Ă©dition sous le titre Gaston Monnerville (1897-1991). Un destin d'exception [Ibis rouge Editions, 2013, 252 p.
  • Marc Baroli et Dominique Robert, Du Conseil de la RĂ©publique au SĂ©nat : 1946-1958, Politique d'aujourd'hui PUF, 2002.

Articles connexes

Liens externes

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