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Cahors

Cahors /ka.ɔʁ/ est une commune française du Sud-Ouest de la France. SituĂ©e dans la rĂ©gion Occitanie, la prĂ©fecture du Lot, principale ville du dĂ©partement, est Ă©galement la ville-centre de la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Grand Cahors.

Cahors
Blason de Cahors
Blason
Cahors
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
(préfecture)
Arrondissement Cahors
(chef-lieu)
Intercommunalité Grand Cahors
(siĂšge)
Maire
Mandat
Jean-Marc Vayssouze-Faure (PS)
2008-2026
Code postal 46000
Code commune 46042
DĂ©mographie
Gentilé Cadurciens
Population
municipale
20 159 hab. (2020 en augmentation de 2,69 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 311 hab./km2
Population
agglomération
24 529 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 26â€Č 54″ nord, 1° 26â€Č 29″ est
Altitude 219 m
Min. 105 m
Max. 332 m
Superficie 64,72 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Cahors
(ville-centre)
Aire d'attraction Cahors
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Cantons de Cahors-1, Cahors-2 et Cahors-3
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Cahors
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Cahors
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Cahors
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Cahors
Liens
Site web Site officiel

    PeuplĂ©e de 20 159 habitants en 2020, au cƓur d'une agglomĂ©ration de 41 795 habitants, Cahors est la capitale historique du Quercy. Ses habitants sont appelĂ©s les Cadurciens (du latin Cadurcum, « Cahors »)[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune se situe dans la rĂ©gion Occitanie, dans le sud du dĂ©partement du Lot, Ă  proximitĂ© du vignoble portant le mĂȘme nom et du Parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy.

    La ville de Cahors se situe sur l'axe de l'autoroute A20, sur l'axe ferroviaire Paris-Orléans-Limoges-Toulouse et à mi-chemin entre l'aéroport international Toulouse-Blagnac et Brive-Vallée de la Dordogne.

    Elle se trouve Ă  114 kilomĂštres au nord de Toulouse, Ă  232 kilomĂštres Ă  l'est de Bordeaux, Ă  575 kilomĂštres au sud de Paris ainsi qu'Ă  437 kilomĂštres au nord de Barcelone.

    Communes limitrophes

    La ville de Cahors est limitrophe de onze autres communes : Calamane, Saint-Pierre-Lafeuille, Bellefont-La Rauze (Laroque-des-Arcs), Lamagdelaine, Arcambal, Flaujac-Poujols, Le Montat, Labastide-Marnhac, Trespoux-Rassiels, Pradines et MercuĂšs. Les communes limitrophes sont Arcambal, Calamane, Flaujac-Poujols, Labastide-Marnhac, Lamagdelaine, Laroque-des-Arcs, MercuĂšs, Le Montat, Pradines, Trespoux-Rassiels, Saint-Pierre-Lafeuille et Bellefont-La Rauze.

    GĂ©ologie, relief et hydrographie

    La superficie de la commune de Cahors est de 6 472 hectares.

    À Cahors, l'altitude varie entre 105 et 332 mùtres, avec une altitude moyenne de 208 mùtres au-dessus de la mer[3].

    La ville de Cahors a la particularitĂ© d'ĂȘtre une presqu'Ăźle. La barre de relief, constituĂ©e par l’isthme de la boucle du Lot, s’apparente en effet Ă  un pont supplĂ©mentaire. Le relief extrĂȘmement accentuĂ© est la donnĂ©e majeure du site de Cahors. Le site construit de Cahors a pris possession du site naturel et lui a donnĂ© sa forme urbaine originale.

    La commune est composée de plusieurs quartiers :

    • Le secteur sauvegardĂ© (Badernes, Chapou, LibĂ©ration, Soubirous)
    • Le quartier du XIXe siĂšcle (Quais, HĂŽpital, Gare, Saint-Namphaise)
    • La Croix-de-Fer, la Plaine du Pal et La Gravette
    • Sainte-ValĂ©rie, Lamothe, Regourd, Les Tuileries
    • Saint-Henri
    • Terre-Rouge
    • Cabessut, Coty, Camp des Monges
    • BĂ©goux, Le Payrat
    • Saint-Cirice, Les Ramonets, La Marchande
    • Saint-Georges, Routes de Toulouse et de Lalbenque, La RosiĂšre
    • Lacapelle
    Vue du cƓur de ville cadurcien et des quartiers limitrophes, depuis le mont Saint-Cyr.

    Voies routiĂšres

    Cahors se situe entre deux nƓuds autoroutiers (A20-A89 Ă  Brive-la-Gaillarde et A20-A62 Ă  Montauban). L’autoroute A20 est situĂ©e Ă  quinze minutes au nord et Ă  quinze minutes au sud du centre-ville de Cahors.

    À Cahors, les transports collectifs (navette et bus urbain) sont gratuits depuis le mois de novembre 2019[4].

    Voies cyclables

    Cahors a Ă©tĂ© ville-arrivĂ©e du Tour de France le pour la 19e Ă©tape dont le dĂ©part Ă©tait donnĂ© Ă  Castelnau-Magnoac. Avec la performance de Christophe Laporte, le boulevard Gambetta de Cahors a Ă©tĂ© le dĂ©cor de la seule victoire d'Ă©tape française de l'Ă©dition 2022 du Tour de France. La ville avait accueilli une arrivĂ©e du Tour en 1994, Ă  l’occasion de la 10e Ă©tape entre les villes de Bergerac et de Cahors[5].

    RĂ©seau urbain Évidence
    La gratuité des transports en commun est en vigueur depuis 2019.

    Évidence, le rĂ©seau de transports publics du Grand Cahors, dessert trois communes de l’agglomĂ©ration : Cahors, Pradines et Arcambal.

    InstaurĂ©e en 2019, la gratuitĂ© des transports en commun concerne l’ensemble du rĂ©seau et s’est accompagnĂ©e d’une restructuration et d’un renforcement de l’offre. En dĂ©cembre 2022, la frĂ©quentation du rĂ©seau de bus a franchi la barre symbolique du million de passagers sur une annĂ©e[4].

    Ferroviaire
    Pont ferroviaire de Cahors traversant la riviĂšre Lot.

    La ville de Cahors est Ă©quipĂ©e d’une gare ferroviaire SNCF dotĂ©e de deux quais centraux et d'un quai latĂ©ral encadrĂ©s par cinq voies et de connexions multimodales (parc relais, rĂ©seau de transport en commun, navette, parking Ă  vĂ©los sĂ©curisĂ©).

    La gare est desservie par :

    Transport aérien

    La ville de Cahors est situĂ©e Ă  mi-chemin entre l'aĂ©roport international de Toulouse-Blagnac et l’aĂ©roport Brive-VallĂ©e de la Dordogne et Ă  12 kilomĂštres au nord de l’aĂ©rodrome Cahors-Lalbenque. Ce dernier est dotĂ© de deux pistes utilisĂ©es pour la pratique d’activitĂ©s de loisirs et de tourisme. Cet aĂ©rodrome est Ă©galement le support d'un foncier Ă  vocation Ă©conomique directement accessible depuis le tarmac. Trois hectares sont labellisĂ©s "Site industriel clĂ© en mains" depuis le mois d'octobre 2021[6].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 842 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Montat », sur la commune du Montat, mise en service en 1986[12] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[13] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 832 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă  32 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[17], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Cahors est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [19] - [20] - [21]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Cahors, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[22] et 24 529 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[23] - [24].

    L'aire urbaine de Cahors regroupe quant Ă  elle 44 958 habitants en 2017.

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[25] - [26].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (71,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (71,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (48,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (23,4 %), zones urbanisĂ©es (14,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,4 %), eaux continentales[Note 6] (2,4 %), terres arables (1,4 %), prairies (0,7 %), cultures permanentes (0,6 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) en cours d’écriture prend en compte le nouveau paradigme en matiĂšre d’urbanisme, veillant Ă  limiter la consommation de l’espace.

    Morphologie urbaine

    ConfrontĂ©e Ă  plusieurs obstacles naturels, la croissance de l’urbanisation de Cahors doit tenir compte de la topographie tourmentĂ©e de la vallĂ©e du Lot. Le dĂ©veloppement de Cahors, entravĂ© par les contraintes du site, est restĂ© longtemps contenu dans les limites de la presqu'Ăźle. La ville est implantĂ©e au sein d'une ceinture d'eau que constitue le cingle du Lot et entourĂ©e des parois abruptes du cirque des collines qui cernent la boucle.

    La vallĂ©e ne s'Ă©largit qu'Ă  l'est avec les terrasses de Cabessut et de Terre-Rouge, Ă  l'ouest avec la terrasse de LabĂ©raudie : lĂ , l'expansion est possible bien que limitĂ©e par les risques d'inondation et par la persistance d'activitĂ©s maraĂźchĂšres. Au sud, les versants abrupts du mont Saint-Cyr et du pech d'Angely constituent une limite naturelle de la ville. La zone commerciale Sud de Cahors s'est dĂ©veloppĂ©e dans la vallĂ©e du Bartassec, ce qui reprĂ©sente une menace car ce ruisseau est en effet reconnu pour ses crues particuliĂšrement dĂ©vastatrices, notamment en 1996, oĂč il avait ravagĂ© toute la vallĂ©e et inondĂ© les commerces et habitations sur ses rives. Le dĂ©veloppement de la ville s’est ainsi fait essentiellement sur un axe nord/sud.

    Pour autant, dans un contexte nouveau de retour des habitants des villes moyennes dans les centralitĂ©s et de l’intĂ©rĂȘt suscitĂ© chez les habitants des mĂ©tropoles exprimant un dĂ©sir d’ailleurs Ă  la suite des confinements successifs, ces contraintes morphologiques semblent constituer un facteur d'attractivitĂ©.

    Logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 12 856, alors qu'il Ă©tait de 10 976 en 1999[28]. Parmi ces logements, 82,5 % Ă©taient des rĂ©sidences principales, 3,9 % des rĂ©sidences secondaires et 13,6 % des logements vacants. Ces logements Ă©taient pour 46,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 53,1 % des appartements[29]. La proportion des rĂ©sidences principales, propriĂ©tĂ©s de leurs occupants Ă©tait de 47,8 %.

    La rĂ©novation du bĂąti ancien, un axe majeur de la reconquĂȘte du cƓur de ville cadurcien.


    L’OPAH-RU cƓur d’agglomĂ©ration, les aides de la RĂ©gion Occitanie, du DĂ©partement du Lot, d'Action Logement, de la Banque des Territoires, de la Ville de Cahors et du Grand Cahors (subventions Ă  la fusion, Ă  la sortie de vacance, Ă  l'Ă©co-rĂ©habilitation, Ă  l'accession Ă  la propriĂ©tĂ©) contribuent, dans le cadre notamment du dispositif Action CƓur de Ville, Ă  la mobilisation d’acteurs privĂ©s en faveur de la remise sur le marchĂ© de logements[30].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Cahors est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Cahors, regroupant 14 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement du Lot et du ruisseau du Bartassec, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[33]. L'Ă©vĂ©nement passĂ© le plus significatif est la crue des 9 et oĂč le Lot a atteint 8,90 m Ă  Cahors aprĂšs une montĂ©e trĂšs rapide des eaux. Seules les crues de 1783 et 1833 ont dĂ©passĂ© ces valeurs. Les dĂ©gĂąts ont Ă©tĂ© trĂšs importants. Deux crues survenues sur le Bartassec en 1996 et 2010 ont eu un trĂšs fort impact sur les activitĂ©s Ă©conomiques de l'agglomĂ©ration de Cahors. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[34]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1989, 1993, 1999, 2003, 2010 et 2021[35] - [31].

    Cahors est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif de la Moyenne vallĂ©e du Lot. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[36].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements diffĂ©rentiels[37]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[38].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 94,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 5 866 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 5 518 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 94 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[38].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 2011, 2015, 2017, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[31].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic, une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[40].

    La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[42] et 296 millions de mĂštres cubes[43] - [44].

    Toponymie

    AttestĂ©e sous les formes Î”ÎżÏ…Î”ÎżÎœÎ± par PtolĂ©mĂ©e au IIe siĂšcle, latinisĂ© en Divona au IVe siĂšcle, dĂ©rivĂ© de devona ou divona (« divine »), du gaulois dēuo-, devo-, un mot de la famille indo-europĂ©enne dĂ©signant le « dieu » (*deiwo) Ă  rapprocher des deivos ou deus latin, du sanskrit devĂĄh, du breton doue, du gallois duw, du vieil-irlandais dia, etc. Sans doute en rĂ©fĂ©rence Ă  une source sacrĂ©e, aujourd’hui dite la Fontaine des Chartreux.

    Le nom Cahors provient de l'expression latine Civitas Cadurcorum qui signifie la cité des Cadurques, un peuple gaulois. Elle est devenue Cadurcum, puis Caurs ou Caortz et enfin Cahors[45].

    En occitan, la commune se nomme Caors [kaˈurs, ˈkɔws, ˈkɔw], Ă©crit aussi parfois Caurs* ou Caus*, mais ces deux derniĂšres formes ne sont pas conformes Ă  l'orthographe normalisĂ©e de l'occitan. Dans Caors, le graphĂšme -ao- peut se lire [ɔw] ou bien [au][46].

    La devise de la ville, en occitan, est : « SĂšm de Caors, avĂšm pas paur », Ă  savoir « Nous sommes de Cahors, nous n'avons pas peur », la prononciation occitane de « Cahors » [kɔw], rimant avec « paur » [pɔw].

    Histoire

    Les premiĂšres traces humaines

    Le Quercy, dont le dĂ©partement du Lot est un des composants, Ă©tait habitĂ© il y a 335 000 ans, comme le montrent les grottes de Pradayrol[47] Ă  Caniac-du-Causse ou celles de la vallĂ©e du CĂ©lĂ© comme la grotte du Pech Merle Ă  Cabrerets.

    Un des peuples gaulois du Sud-Ouest, les Cadurques, vint s'installer par la suite sur les hauteurs oĂč il subsiste des vestiges de leurs oppida fortifiĂ©s. Une de leurs places-fortes, Uxellodunum, est en 51 av. J.-C., l'un des derniers bastions rĂ©sistant Ă  la conquĂȘte de CĂ©sar. Il fait d'ailleurs rĂ©fĂ©rence Ă  ce peuple dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules.

    Divona Cadurcorum

    L'Arc de Diane, le principal vestige des thermes romains de la cité gallo-romaine Divona Cadurcorum.

    La ville, enserrĂ©e dans une large boucle du Lot formant un presqu'Ăźle, est nommĂ©e Divona Cadurcorum, Divona « divine » Ă©tant un terme gaulois qui semble avoir d'abord dĂ©signĂ© une source sacrĂ©e (Ausone, Ordo, XX.169 « Divona Celtarum linga fons addite divis »)[48]. C'Ă©tait le nom d'une source rĂ©putĂ©e miraculeuse dont la rĂ©surgence, non loin du pont ValentrĂ©, au pied de la colline nommĂ©e La Croix Magne, est toujours active. Des plongeurs y ont dĂ©couvert de trĂšs nombreuses piĂšces de monnaie antiques.

    À partir du Ier siĂšcle, Cahors est une citĂ© gallo-romaine opulente avec un pont sur le Lot, un aqueduc amenant les eaux du Vers Ă  partir d'une source de trouvant au pied de l'oppidum de Murcens[49], dont on peut voir des traces Ă  Laroque-des-Arcs[50], des villas somptueuses ornĂ©es de mosaĂŻques, des temples (on a retrouvĂ© en 2002 les fondations de l'un d'eux Ă  l'occasion de travaux Ă  l'hĂŽpital et on suppose l'existence du principal sous l'emplacement actuel de la cathĂ©drale), un thĂ©Ăątre susceptible d'accueillir plusieurs milliers de spectateurs (6500), des thermes (dont seuls subsistent prĂšs de la gare l'« Arc de Diane » et des Ă©lĂ©ments de pierres sculptĂ©es au musĂ©e Henri-Martin), une basilique et, rĂ©vĂ©lĂ© rĂ©cemment, un vaste amphithĂ©Ăątre (en forme d'ovale de 110 m de long sur 90 m de large) dont on n'a dĂ©couvert qu'en 2006-2007 les vestiges, Ă  l'occasion d'excavations pour la construction d'un parking souterrain en plein centre de la ville actuelle[51]. Le parking ouvert le 4 avril 2009, a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© de sorte que l'on puisse admirer ces vestiges depuis une balustrade amĂ©nagĂ©e au premier sous-sol. Cahors exportait notamment jusqu'Ă  Rome ses Ă©toffes de lin et son vin, produit par un vignoble important crĂ©Ă© dĂšs 50 av. J.-C.

    Pillages barbares et disputes médiévales

    La ville de Cahors a longtemps Ă©tĂ© disputĂ©e, et assiĂ©gĂ©e plus souvent qu'Ă  son tour : du Romain Jules CĂ©sar ou du Franc Thibert au roi de Navarre Henri IV en passant par les prĂ©tentions anglaises de Richard CƓur de Lion puis, plus tard, du Prince Noir.

    Ainsi, la citĂ©, qui s'Ă©tendait sur l'ensemble du cingle du Lot, dĂšs cette Ă©poque de nombreux monuments gallo-romains, basiliques, temples, thermes, thĂ©Ăątres sont pillĂ©s et dĂ©truits. Elle est relevĂ©e de ses ruines par l'Ă©vĂȘque saint Didier, dit aussi saint GĂ©ry, qui y fit Ă©difier la premiĂšre cathĂ©drale en 650 ainsi qu'une muraille dont le tracĂ© correspond Ă  l'actuel boulevard Gambetta. Les pierres des anciens vestiges sont alors rĂ©utilisĂ©es. Mais la ville est Ă  nouveau pillĂ©e par les Sarrasins en 732, puis par les Vikings et les Magyars. De tout ce qui faisait sa splendeur dans l'AntiquitĂ©, il ne reste que des ruines. Il n'empĂȘche que Cahors, forte de son emplacement gĂ©ographique, de la puissance et de la volontĂ© des Ă©vĂȘques qui y rĂšgnent, se reconstruit et reprend de l'importance.

    Le cloĂźtre de la cathĂ©drale Saint-Étienne de Cahors, vĂ©ritable chef-d'Ɠuvre de l'art gothique flamboyant.

    Reste qu'au sein mĂȘme de la citĂ© le conflit s'Ă©ternise entre Ă©vĂȘques, consuls puis sĂ©nĂ©chaux pour s'arroger le pouvoir.

    Le , l'Ă©vĂȘque de Cahors, BarthĂ©lemy, et les consuls de la ville s'entendent pour nommer des « arbitres et amiables compositeurs » chargĂ©s de rĂ©gler les diffĂ©rends survenus entre eux au sujet des anciennes coutumes et des coutumes nouvelles[52].

    Le , dans une dĂ©claration faite publiquement dans l'Ă©glise cathĂ©drale de Cahors, Raymond, Ă©vĂȘque de la ville, reconnaĂźt qu'il tient les consuls et habitants de cette ville pour bons et vrais catholiques, aumĂŽniers (gĂ©nĂ©reux dans leurs aumĂŽnes), prieurs et dĂ©vots[52].

    Un pape ùgé en Avignon

    Jean XXII, un Cadurcien Ă©lu pape de l'Église catholique en 1316.

    Au XIVe siÚcle, Cahors bénéficie des largesses du pape Jean XXII, né Jacques DuÚze en 1244, à Cahors, élu pape en 1316. La famille DuÚze est bien établie dans la ville et liée aux notables.

    La Tour du pape Jean XXII, l'un des phares médiévaux de la cité cadurcienne.

    Mort en Avignon en 1334, Jean XXII s'Ă©tait beaucoup souciĂ© de sa ville natale, de sa famille et de ses concitoyens. Son frĂšre Pierre DuĂšze construisit une demeure familiale, le palais DuĂšze, dont il reste encore quelques Ă©lĂ©ments et une tour, encore nommĂ©e « du pape Jean XXII ». Jean XXII fonde en 1331 l’universitĂ© de Cahors, qui fut l'une des premiĂšres crĂ©Ă©es en France. Cette universitĂ© Ă©tait composĂ©e des quatre facultĂ©s de thĂ©ologie, droit, mĂ©decine, arts ou belles-lettres. Elle attira de grands professeurs de droit notamment Roaldes et Cujas et rivalisa autour de 1450 avec les universitĂ©s les plus cĂ©lĂšbres de France. Ses Ă©tudiants jouissaient des mĂȘmes privilĂšges que ceux des universitĂ©s de Paris et de Toulouse. En 1751, lorsqu'elle est fusionnĂ©e avec celle de Toulouse sur dĂ©cision du chancelier du roi La Moignon, elle comptait 1 600 Ă©tudiants[53].

    À l'Ă©poque mĂ©diĂ©vale, Cahors est une place financiĂšre de premiĂšre importance dans l'Europe d'alors, oĂč affluent les banquiers lombards. Le prĂȘt sur gages et l'usure y sont pratiquĂ©s par des chrĂ©tiens Ă  partir du XIIe siĂšcle, et au XIVe siĂšcle cette franchise est officiellement reconnue[54] - [Note 8].

    Occupation par les Anglais

    Pendant la guerre de Cent Ans, la ville passe pour un temps sous domination anglaise. Le , elle doit se rendre au lieutenant du roi d'Angleterre, Chandos, en prĂ©sence du marĂ©chal français Boucicaut. Le , les consuls de Cahors jurent de porter secours au roi de France Charles V dĂ©clarant que, « mĂȘme sous la domination anglaise, ils n'avaient jamais cessĂ© d'avoir le cƓur français ».

    Par ailleurs, la ville ainsi que l'université conservaient ses privilÚges, par les lettres patentes de Louis XI en 1472, à la suite de la mort du duc de Guyenne, frÚre du roi[55] - [56].

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Le , Jean XXII rachĂšte au grand maĂźtre des Hospitaliers HĂ©lion de Villeneuve tout ce qui avait appartenu aux Templiers Ă  Cahors[57] et le donne aux Chartreux.

    Renaissance

    L'HĂŽtel de RoaldĂšs, la maison oĂč le roi Henri IV aurait sĂ©journĂ© durant les Guerres de religion.

    À la Renaissance, Cahors demeure une ville artisanale et industrielle active. Ses vins, connus depuis les Romains et apprĂ©ciĂ©s dans le monde de l'Ă©poque, qui lui assurent des revenus, subissent la concurrence fĂ©roce de ceux de Bordeaux, soutenus par les Anglais. En novembre 1561 puis en 1562, une trentaine puis une dizaine de protestants sont massacrĂ©s lors d'un culte chez un notable de la rue des Soubirous, puis dans les rues[58] - [Note 9]

    En mai 1580, durant la septiĂšme guerre de religion, Henri de Navarre fait le siĂšge de la riche citĂ© catholique. Le capitaine Jean de Vezins refuse la reddition. Les assaillants font sauter la porte, puis prennent la ville aprĂšs trois jours et trois nuits de combats de rue, barricade par barricade. La tradition assure qu'entrĂ© dans la citĂ©, Henri de Navarre s'installa Ă  l’hĂŽtel de Roaldes. Cette prise contre des forces supĂ©rieures en nombre et en armement contribue Ă©normĂ©ment au prestige du futur Henri IV[59]. Un mĂ©morialiste contemporain, P. de L'Estoile, nous apprend que « la friandise du grand nombre de reliques et autres meubles et joyaux prĂ©cieux Ă©tant dedans Cahors, fut la principale occasion de l'entreprise »[60]. Une autre lecture de l'Ă©vĂšnement envisage qu'en tant que roi de Navarre & Ă©poux de Marguerite de Valois, Henri chercha Ă  se faire obĂ©ir par la ville rebelle Ă  son autoritĂ©.

    Le pĂšlerinage de Compostelle

    La ville est traversée par un des chemins du pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, la via Podiensis.

    Le pont Valentré, emblÚme médiéval de la ville de Cahors, est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Les jacquets arrivaient de Saint-Cirq-Lapopie pour ceux qui avaient emprunté la vallée du Célé, ou de Varaire pour ceux qui avaient emprunté la vallée du Lot.

    La sortie de la ville et la traversée du Lot qui se faisait aux premiers siÚcles de l'Úre chrétienne comme de nos jours en face du quartier Saint-Georges, il se fit aussi à partir du XIVe siÚcle par le pont Valentré.

    Les pÚlerins remontaient alors par un chemin assez raide jusqu'à la Croix de Magne et de là, aprÚs un dernier regard sur le panorama de l'ancienne cité des Cadurques, reprenaient leur chemin dans la direction que leur indiquait toujours la Voie lactée. Sur ce parcours, la prochaine commune est Labastide-Marnhac.

    Cahors eut plusieurs hĂŽpitaux dont celui de Saint-Jacques qui fut d'abord prĂšs de l'actuelle place GaldĂ©mar. En 1683, il fut transfĂ©rĂ© au lieu-dit la Croix des Capucins. Une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  l'apĂŽtre de l’Espagne fut appelĂ©e au XVIe siĂšcle Saint-Jacques-des-PĂ©nitents Ă  partir du moment oĂč elle fut le siĂšge d'une confrĂ©rie des PĂ©nitents Bleus, un trĂšs intĂ©ressant retable y Ă©tait conservĂ©.

    Du roi Soleil Ă  Gambetta

    La ville qui accueille un nombre fort Ă©levĂ© de couvents et de congrĂ©gation est menĂ©e d'une main vigoureuse par les Ă©vĂȘques et les prĂ©lats. Parmi les exemples, ceux d'Alain de Solminihac, Ă©vĂȘque de Cahors de 1636 Ă  1659, ou de Françoise de Boissy, qui, aidĂ©e par le duc de LĂ©vis-Mirepoix, gouverneur, son Ă©pouse et les Ă©vĂȘques, mĂšne une action importante d'Ă©ducation pour les jeunes filles et Ă©crit de trĂšs nombreuses lettres de spiritualitĂ©. Mais au cours des siĂšcles, la ville perd de son lustre et de son prestige politique et culturel. Ainsi l'universitĂ©, une des plus anciennes de France, qui Ă©tait trĂšs renommĂ©e du XIVe au XVIe siĂšcle est fermĂ©e au XVIIe siĂšcle. Plus tard, le vaste dĂ©partement du Lot, dont Cahors est le chef-lieu, est amputĂ©, en 1808, de sa partie sud au profit du nouveau dĂ©partement de Tarn-et-Garonne et de Montauban, ancienne sous-prĂ©fecture du Lot. La ville conserve nĂ©anmoins un excellent Ă©tablissement d'enseignement secondaire, hĂ©ritĂ© de l'Ă©cole des JĂ©suites, lycĂ©e Royal ou ImpĂ©rial, qui deviendra le lycĂ©e Gambetta. Ce lycĂ©e — et avant lui le collĂšge de JĂ©suites — a formĂ© au long des siĂšcles de nombreuses (futures) cĂ©lĂ©britĂ©s : juristes, poĂštes, marĂ©chaux d'Empire, sommitĂ©s mĂ©dicales, hommes politiques, journalistes


    Statue à l'effigie du Cadurcien Léon Gambetta, l'un des fondateurs de la TroisiÚme République, située à proximité du collÚge et du boulevard éponymes.

    L'établissement porte le nom de l'un de ses anciens élÚves, Léon Gambetta, né dans la ville tout prÚs du lycée, avocat, qui s'était opposé à l'empereur Napoléon III, homme politique républicain célÚbre, qui serait mort stupidement en nettoyant une arme, ce qui lui vaudra le surnom, de la part de ses opposants, de « Grand Béta ».

    Au cours des XVIIe et XVIIIe siÚcles, les puissants de la ville, magistrats de la Cour des Aides, professeurs de l'Université, hommes de loi et ecclésiastiques notamment, achÚtent des terres à Pradines (commune voisine) et les font cultiver par les agriculteurs de ce village qui devient une extension de Cahors ou, selon l'expression de l'historienne Françoise Auricoste, la « métairie de Cahors »[61]

    Le paisible chef-lieu du Lot a connu, malgré tout, un certain développement de sa presse locale. Ainsi, Le petit écho de Cahors, un mensuel destiné aux habitants du département et principalement aux agriculteurs a été imprimé dans la ville de 1890 à 1915. Et surtout Le Journal du Lot de 1861 (appartenant à la famille Laytou qui l'avait fondé)[62] et qui a été édité jusqu'en 1944.

    DĂ©but du XXe siĂšcle : Darquier et de Monzie

    MĂ©decin, Ă©poux de Louise Émilie Victoria Laytou, nĂ©e en 1877, (dont le grand-pĂšre, imprimeur[62], a Ă©tĂ© le fondateur du Journal du Lot) — et qui a hĂ©ritĂ© Ă  la suite du dĂ©cĂšs de son frĂšre, de tous les biens de sa famille — membre du Parti radical, Pierre Darquier, devient maire de Cahors en 1906, puis conseiller gĂ©nĂ©ral. ÉlevĂ© dans une famille catholique, il n'est pas franc-maçon, ni fonciĂšrement anticlĂ©rical, ni d'ailleurs antisĂ©mite (comme le sera violemment son fils Louis, dit Darquier de Pellepoix, qui deviendra commissaire aux Affaires Juives dans la Collaboration). MobilisĂ© pendant la guerre de 1914-1918, chirurgien militaire, mĂ©decin-chef, sur le front d'abord (Marne, Aisne, Ypres, Chemin des Dames
), affectĂ© ensuite Ă  l'hĂŽpital militaire de Tours en dĂ©cembre 1914, puis au Centre de rĂ©forme de Clignancourt en 1917, Pierre Darquier quitte Cahors en 1919 pour s'installer Ă  Paris. Il « laisse » alors la mairie de Cahors Ă  Anatole de Monzie[63], dĂ©putĂ© du Lot depuis 1909. Celui-ci, Ă©lu dĂšs 1904, Ă  vingt-huit ans, conseiller gĂ©nĂ©ral de Castelnau-Montratier, Lot, est adhĂ©rent d'un petit groupe, le rĂ©publicain-socialiste. Il le restera jusqu'en 1919, deviendra sĂ©nateur du Lot en 1920 jusqu'en 1929, avant de redevenir dĂ©putĂ© de 1929 Ă  1940. TrĂšs souvent ministre de la IIIe RĂ©publique (notamment des Finances, l'Instruction publique et des Beaux Arts
), Anatole de Monzie sera Ă©galement maire de Cahors de 1919 Ă  1942.

    En temps de guerre, Occupation et RĂ©sistance

    AprĂšs le dĂ©part forcĂ© d'Anatole de Monzie, dans le rĂ©gime de « L'État français », la mairie de Cahors est dirigĂ©e par Xavier Gisbert (1942-1944). SituĂ©e d'abord en « zone nono » (non occupĂ©e) Cahors sera occupĂ©e par l'armĂ©e allemande Ă  partir du 11 novembre 1942[64]. Au dĂ©but de 1944, on dĂ©nombre Ă  Cahors 400 soldats de la Wehrmacht. La RĂ©sistance se manifeste dans le Lot et son chef-lieu notamment dĂšs l'annĂ©e 1940. Les noms de Pierre Bourthoumieux, Étienne Verlhac, Louis Parazines ou Jacques Chapou (qui prend en 1942 la direction dĂ©partementale du Mouvement LibĂ©ration-Sud oĂč il est secondĂ© par Metges) ont marquĂ© les mĂ©moires. L'ArmĂ©e SecrĂšte mise sur pied dans le dĂ©partement par NoĂ«l Poujade et Jean Larminat est dirigĂ©e Ă  Cahors par Imbert et RouviĂšre, Le Mouvement Combat est animĂ© par les docteurs Mendailles et Garnal, Paul Jouclas et Estival
 On compte aussi : la RĂ©sistance-Fer des cheminots, la RĂ©sistance-PTT, les groupes « Froment » avec le commandant Collignon, le Commandant Delmas et Raymond Picard, l'O.R.A. — l'Organisation de RĂ©sistance de l’ArmĂ©e (avec Wurtesein et TrĂ©moliĂšre) —, ainsi que RĂ©sistance Catholique, Francs-Tireurs et Partisans (FTP), les Corps-Francs PommiĂšs, « LibĂ©rer et FĂ©dĂ©rer », avec Raoul Couderc, Breil et ThĂ©venot


    Plusieurs livres ou revues ont Ă©tĂ© publiĂ©s Ă  Cahors pendant cette pĂ©riode, notamment la revue « Quercy », animĂ©e par Joseph Maureille avec un trĂšs intĂ©ressant supplĂ©ment sur la PoĂ©sie ; « Les Ă©toiles du Quercy »[Note 10], suite, dans la France libĂ©rĂ©e, de la prĂ©cĂ©dente revue, publiĂ©e par les libĂ©rateurs dont Jean Lurçat et avec le mĂȘme Joseph Maureille comme secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral[65] un livre de poĂ©sie de Tristan Tzara, intitulĂ© Ça va, Ă©ditĂ© par Le centre des Intellectuels, 12, rue Wilson, Cahors ; une autre de Claude Aveline, du mĂȘme Ă©diteur, Lettre aux AmĂ©ricains (1944 ?), imprimĂ© chez Coueslant[66] ; un autre de Charles Vildrac, Enfance, 1945).

    AprÚs la Libération les maires de Cahors seront M. Teysseyre (Communiste) (1944-1945) ; le Dr Jean Calvet (Radical socialiste) (1945-1955).

    « Cahors Mundi » : Cahors ville du monde

    André Breton, le "pape du surréalisme", en 1924.

    En 1949, Ă  l'initiative de Robert Sarrazac et d'Émile Baynac, instituteur, fondateur d'un mouvement proche du Parti communiste français, les Francs et franches camarades, et avec le soutien des Ă©lus locaux, Cahors, chef-lieu du dĂ©partement français du Lot, fut la premiĂšre ville Ă  se dĂ©clarer ville citoyenne du monde : Cahors Mundi. L'annĂ©e suivante, les 24 et 25 juin 1950, Cahors fĂȘtera en grande pompe ce premier anniversaire en prĂ©sence du prix Nobel de la paix 1949, l'Ă©cossais Lord Boyd Orr, fondateur de la FAO Ă  l'ONU. AndrĂ© Breton, « le pape du surrĂ©alisme », participe aux festivitĂ©s organisĂ©es prĂšs du monument mĂ©diĂ©val, le pont ValentrĂ©. Cette manifestation a marquĂ© le dĂ©but d'un mouvement qui a impliquĂ© un millier de territoires dans 13 pays[67] - [68].

    Rencontre des co-princes d'Andorre

    Le , la ville de Cahors est le lieu d'une rencontre historique et inĂ©dite entre les deux co-princes d'Andorre : le prĂ©sident Georges Pompidou et l'Ă©vĂȘque d'Urgel Joan MartĂ­ i Alanis. Cette rencontre fut soigneusement tenue secrĂšte : elle ne fut annoncĂ©e qu'Ă  l'occasion de l'Ă©mission du timbre andorran en cĂ©lĂ©brant le premier anniversaire. Elle se tint Ă  l'Ă©vĂȘchĂ© de Cahors. Il s'agissait de prĂ©parer l'adoption par la principautĂ© d'une constitution. Pourquoi la ville de Cahors a-t-elle Ă©tĂ© choisie ? L'Ă©vĂȘque catalan connaissait l'Ă©vĂȘchĂ©, le viguier français aussi et le prĂ©sident avait une rĂ©sidence Ă  Cajarc, non loin de lĂ .

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Gaston Monnerville, sénateur du Lot, en 1947.

    PersonnalitĂ© du Parti Radical, Gaston Monnerville prĂ©side Ă  Cahors le conseil gĂ©nĂ©ral du Lot de 1951 Ă  1971. Élu au Conseil de la RĂ©publique (Guyane) en 1946. Il devient prĂ©sident de ce conseil — de la IVe RĂ©publique — en . En 1948, il est Ă©lu dans le Lot. Puis il sera encore prĂ©sident de la Haute AssemblĂ©e (de la Ve RĂ©publique) en Ă©tant prĂ©sident du SĂ©nat de 1959 Ă  1968.

    En , le général de Gaulle, président de la République, vient à Cahors en visite officielle. Il est accueilli par le préfet du Lot, Frantz Gaignerot, et reçu par Me Mellac, faisant office de maire. Le président Monnerville est à ses cÎtés.

    Élu maire de la ville de Cahors en 1965, Pierre SĂ©gala (1926-1967), docteur en mĂ©decine, a cĂ©dĂ© sa place Ă  Maurice Faure, conformĂ©ment Ă  leurs accords prĂ©alables. Il a occupĂ© la place de maire adjoint de la ville de Cahors jusqu'en , date de sa mort survenue prĂ©maturĂ©ment Ă  l'Ăąge de 41 ans consĂ©cutive Ă  sa dĂ©portation politique pendant la Seconde Guerre mondiale dans le camp de concentration de Neuengamme en Allemagne.

    Maire de Cahors de 1965 Ă  1989, Maurice Faure, agrĂ©gĂ© d'histoire et gĂ©ographie, docteur en droit, Ă©lu dĂ©putĂ© (radical socialiste) du Lot en 1951 puis membre Ă  partir de 1958 de la FGDS (fĂ©dĂ©ration de la gauche dĂ©mocratique et socialiste) demeure dĂ©putĂ© jusqu'en 1983, puis devient sĂ©nateur jusqu'en 1988. Plusieurs fois ministre sous la IVe RĂ©publique, il fut en 1957 l'un des signataires du traitĂ© de Rome crĂ©ant la CommunautĂ© europĂ©enne. Garde des Sceaux du au , il est ministre de l'Équipement et du Logement du au , avant d'ĂȘtre nommĂ© membre du Conseil constitutionnel. Maurice Faure dĂ©cĂšde le 6 mars 2014 Ă  Cahors, Ă  l'Ăąge de 92 ans. Un hommage lui est rendu Ă  Cahors par le prĂ©sident de la RĂ©publique François Hollande le 10 mars 2014.

    Bernard Charles, député radical socialiste du Lot, à partir de 1983, lui succÚde à la mairie de 1989 à 2001.

    Lors de son mandat, il accueillera à Cahors, le , Jacques Chirac, président de la République, Tony Blair, Premier ministre de Grande-Bretagne et Lionel Jospin, Premier ministre à l'issue du sommet franco-britannique.

    En , faisant basculer Ă  droite la gestion municipale, Michel Roumegoux, dĂ©putĂ© UDF puis UMP du Lot lui succĂšde alors avant d'ĂȘtre lui-mĂȘme remplacĂ© par Marc Lecuru Ă  la suite de son invalidation.

    En , avec l'élection du maire socialiste Jean-Marc Vayssouze-Faure, la mairie de Cahors retourne à sa tradition de gauche, ancrée en 1919 par Anatole de Monzie qui sera maire de la ville jusqu'en 1942, puis rénovée aprÚs la guerre par une alternance de maires communistes et radicaux.

    Le 23 mars 2014, Jean-Marc Vayssouze-Faure est rĂ©Ă©lu dĂšs le premier tour avec 55 % des voix[69]. Le 15 mars 2020, il est de nouveau rĂ©Ă©lu maire de Cahors dĂšs le premier tour : il obtient alors 57 % des suffrages[70]. Il est Ă©galement prĂ©sident de la communautĂ© d’agglomĂ©ration du Grand Cahors[71].

    Jean-Marc Vayssouze-Faure, actuel maire de Cahors et président du Grand Cahors.

    La municipalitĂ© crĂ©e ou rĂ©nove des Ă©quipements en cƓur de ville : cinĂ©ma Le Grand Palais, auberge de jeunesse Le CHAI, complexe aquatique DivonĂ©o, centre universitaire Maurice-Faure, musĂ©e Henri-Martin et parc Tassart. Au cƓur de la stratĂ©gie municipale figure la reconquĂȘte du cƓur de ville avec la rĂ©novation de la halle alimentaire, la rĂ©novation de 900 logements depuis 2015 et la requalification d’espaces publics[72].

    Autour de Jean-Marc Vayssouze-Faure, la municipalité de Cahors favorise le renouvellement des actifs du territoire. En 2022, 130 emplois sont créés avec l'installation d'un lieu de vie de l'Institut des Jeunes Aveugles à Bégoux[73], d'un service de la direction des finances publiques[74] et d'une annexe de l'Inspection générale de la Gendarmerie nationale[75] au résultat de trois appels à projets engagés par le Département et le Gouvernement.

    Entre 2016 et 2022, la ville de Cahors enregistre une progression de la population de 321 habitants et la population augmente de 897 habitants à l'échelle de l'agglomération du Grand Cahors[76]. Le 1er janvier 2023, l'INSEE dévoile les chiffres du recensement correspondant à la population de la commune au 1er janvier 2020 : la ville de Cahors enregistre une augmentation de 222 habitants et franchit la barre des 20 000 habitants avec une population municipale de 20 159 habitants et une population totale de 21 081 habitants[77].

    L'HĂŽtel de Ville de Cahors, inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1975.

    Du 26 au 28 octobre 2021, Cahors accueille les Rencontres des villes moyennes organisées par la Fabrique de la Cité. Lors de ce rendez-vous, de nombreux élus locaux, chercheurs et chefs d'entreprises prennent la parole afin de contribuer aux réflexions autour du regain d'attractivité des villes d'équilibre[78].

    Liste des maires

    L'actuel maire de Cahors est Jean-Marc Vayssouze-Faure. Élu Ă  trois reprises dont deux fois dĂšs le premier tour des Ă©lections municipales, il occupe cette fonction depuis le mois de mars 2008.

    Politique de développement durable

    ComposĂ©e de citoyens tirĂ©s au sort Ă  la suite d'un appel Ă  candidatures, de reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile et d’élus locaux, la commission extra-municipale du temps long de la Ville de Cahors a pour objectif de veiller Ă  la prise en compte des enjeux du temps long (changement climatique, politiques Ă©cologiques, mutations sociales, etc.) dans les politiques municipales[79].

    Reconstruire la ville sur la ville, un axe majeur de la stratégie municipale pour lutter contre l'étalement urbain


    Dans l'objectif de conforter l’indĂ©pendance de la collectivitĂ©, un programme de production d’énergie photovoltaĂŻque est en cours. Il consiste Ă  Ă©quiper les toitures de plusieurs bĂątiments publics et Ă  Ă©tudier la faisabilitĂ© d’implanter des ombriĂšres photovoltaĂŻques sur des parkings de la ville[80].

    Le remplacement complet de l’éclairage public au profit de la technologie LED permettant d’éclairer moins et mieux concernera prochainement l’intĂ©gralitĂ© de la ville de Cahors[81]. Les Ă©conomies rĂ©alisĂ©es Ă  l’issue de cette opĂ©ration pourront atteindre les 320 000 € par an. Des opĂ©rations d’extinction de l’éclairage public ont dĂ©butĂ© en 2022 dans divers quartiers entre minuit et 5 h du matin afin de gagner en sobriĂ©tĂ© et de limiter l’impact sur la faune nocturne[82].

    En matiĂšre de rĂ©duction des dĂ©chets, la Ville de Cahors a dĂ©ployĂ© des corbeilles permettant de rĂ©aliser le tri des dĂ©chets dans l’espace public ainsi que plusieurs composteurs collectifs implantĂ©s dans divers quartiers cadurciens. En mai 2022, la Ville de Cahors a Ă©tĂ© labellisĂ© « ville Ă©co-propre » par l’Association des Villes pour la PropretĂ© Urbaine[83].

    Sur le volet des mobilités, la gratuité totale du bus urbain a été instaurée en novembre 2019[84].

    Instances judiciaires et administratives

    Le Palais de Justice de Cahors, le square Verdun et la statue ƒdipe, l'homme et son destin de Jean Gattant (1987).

    Sont implantées sur le territoire de la commune, les juridictions civiles, pénales et spécialisées suivantes :

    • le Tribunal de Grande Instance de Cahors ;
    • le Tribunal d'Instance de Cahors ;
    • la Cour d’Assises du Lot ;
    • le Conseil des Prud'hommes ;
    • le Tribunal de Commerce de Cahors ;
    • le Tribunal pour Enfants de Cahors.

    Le Palais de Justice de Cahors est situé sur le boulevard Gambetta. Ce bùtiment de style néo-classique est inauguré en 1865[85]. Il se situait auparavant dans l'ancien couvent de la Daurade (place de la Libération)[86]. Le square Verdun, doté d'une sculpture en bronze de Jean Gattant[87], se situe au pied de l'édifice.

    Finances locales

    Cette section est consacrée aux finances locales de Cahors de 2000 à 2020[Note 11].

    Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuĂ©es avec ceux des communes de 20 000 Ă  50 000 habitants appartenant Ă  un groupement fiscalisĂ©, c'est-Ă -dire Ă  la mĂȘme strate fiscale.

    Budget général

    Pour l'exercice 2020, le compte administratif du budget municipal de Cahors s'Ă©tablit Ă  34 931 180 € en dĂ©penses et 37 611 840 € en recettes :

    • les dĂ©penses se rĂ©partissent en 23 886 510 € de charges de fonctionnement et 11 044 670 € d'emplois d'investissement ;
    • les recettes proviennent des 26 759 180 € de produits de fonctionnement et de 10 852 660 € de ressources d'investissement.

    Fonctionnement

    T1p - Section de fonctionnement de Cahors en 2020
    Cahors
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    RĂ©sultat comptable 138 € 127 € Picto disque blanc : Ă©cart nul
    Charges de personnels 637 € 764 € Picto cercle bleu : Ă©cart moyen
    Achats et charges ext. 186 € 265 € Picto cercle bleu : Ă©cart moyen
    subventions versĂ©es 120 € 106 € Picto cercle bleu : Ă©cart moyen
    charges financiĂšres 32 € 25 € Picto cercle bleu : Ă©cart moyen
    contingents 13 € 58 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    ImpĂŽts locaux 855 € 653 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    dotation globale de fonctionnement 119 € 202 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    Autres impĂŽts 93 € 110 € Picto cercle bleu : Ă©cart moyen
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

    Pour Cahors en 2020, la section de fonctionnement[Note 12] se rĂ©partit en 23 886 510 € de charges (1 148 € par habitant) pour 26 759 180 € de produits (1 286 € par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 2 872 670 € (138 € par habitant) :

    • le principal pĂŽle de dĂ©penses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 13] pour une somme de 13 252 000 € (55 %), soit 637 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 17 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (764 € par habitant). Sur la pĂ©riode 2016 - 2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 574 € par habitant en 2016 et un maximum de 652 € par habitant en 2019. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 14] pour 16 %, des subventions versĂ©es[Note 15] pour 10 %, des charges financiĂšres[Note 16] pour 3 % et finalement celui des contingents[Note 17] pour 1 % ;
    • la plus grande part des recettes est constituĂ©e des impĂŽts locaux[Note 18] pour une somme de 17 784 000 € (66 %), soit 855 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 31 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (653 € par habitant). Pour la pĂ©riode allant de 2016 Ă  2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 817 € par habitant en 2016 et un maximum de 858 € par habitant en 2019. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 19] pour 9 % et des autres impĂŽts[Note 20] pour 10 %.

    La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2019.

    Fiscalité communale

    T2p - Fiscalité de Cahors en 2020
    Cahors
    (%)
    Strate
    (%)
    Taxe d'habitation 16,55 19,93 Picto cercle bleu : Ă©cart moyen
    Taxe fonciĂšre sur le bĂąti 37,67 23,46 Picto disque bleu : Ă©cart fort
    Taxe fonciĂšre sur le non bĂąti 160,89 54,40 Picto disque bleu : Ă©cart fort
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

    Le tableau T2p compare les taux d'imposition locaux Ă  ceux des autres communes de la mĂȘme strate fiscale.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Cahors. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2019 :

    Investissement

    T3p - Investissement de Cahors en 2020
    Cahors
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    DĂ©penses d'Ă©quipement 315 € 320 € Picto disque blanc : Ă©cart nul
    Remboursements d'emprunts 164 € 97 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    Nouvelles dettes 139 € 77 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    subventions reçues 69 € 67 € Picto disque blanc : Ă©cart nul
    fctva 47 € 46 € Picto disque blanc : Ă©cart nul
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

    Cette section détaille les investissements[Note 21] réalisés par la commune de Cahors.

    Les emplois d'investissement en 2020 comprenaient par ordre d'importance :

    • des dĂ©penses d'Ă©quipement[Note 22] pour une valeur totale de 6 557 000 € (59 %), soit 315 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la pĂ©riode 2016 - 2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 209 € par habitant en 2016 et un maximum de 394 € par habitant en 2019 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 23] pour une valeur de 3 409 000 € (31 %), soit 164 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 69 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (97 € par habitant).

    Les ressources en investissement de Cahors se répartissent principalement en :

    • nouvelles dettes pour un montant de 2 900 000 € (27 %), soit 139 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 81 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (77 € par habitant). En partant de 2016 et jusqu'Ă  2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 115 € par habitant en 2016 et un maximum de 550 € par habitant en 2017 ;
    • subventions reçues pour un montant de 1 436 000 € (13 %), soit 69 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.

    Endettement

    L'endettement de Cahors au peut s'évaluer à partir de trois critÚres : l'encours de la dette[Note 24], l'annuité de la dette[Note 25] et sa capacité de désendettement[Note 26] :

    • l'encours de la dette pour une valeur totale de 33 782 000 €, soit 1 624 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 61 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (1 011 € par habitant). En partant de 2016 et jusqu'Ă  2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 1 623 € par habitant en 2020 et un maximum de 1 679 € par habitant en 2018 ;
    • l'annuitĂ© de la dette pour un montant de 4 060 000 €, soit 195 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 61 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (121 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 195 € par habitant en 2020 et un maximum de 582 € par habitant en 2017 ;
    • la capacitĂ© d'autofinancement (CAF) pour 4 597 000 €, soit 221 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 18 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (188 € par habitant). Sur la pĂ©riode 2016 - 2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 179 € par habitant en 2016 et un maximum de 220 € par habitant en 2020. La capacitĂ© de dĂ©sendettement est d'environ 7 annĂ©es en 2020. Sur une pĂ©riode de 21 annĂ©es, ce ratio prĂ©sente un minimum d'environ 7 annĂ©es en 2020 et un maximum Ă©levĂ© d'un montant de 21 annĂ©es en 2006.
    G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF de Cahors
    Valeurs en années
    Cahors, : Point bleu Ratio = Encours de la dette / CAF

    Population et société

    DĂ©mographie

    Population (2020)
    Commune 20 159
    Unité urbaine 24 529
    Aire urbaine 45 809

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[88] - [Note 27].

    En 2020, la commune comptait 20 159 habitants[Note 28], en augmentation de 2,69 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    12 00011 72811 44612 22412 05012 41712 85213 37613 350
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    13 67613 84614 11514 59313 66015 52415 62215 36914 502
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    14 01813 20213 65011 86611 77512 66713 26915 34515 384
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    17 04619 12820 22619 70719 73520 00320 06220 22419 405
    2020 - - - - - - - -
    20 159--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[89] puis Insee Ă  partir de 2006[90].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L'aire urbaine de Cahors est composĂ©e de 43 communes. Ses 42 107 habitants font d'elle la 171e aire urbaine de France.

    Le tableau suivant détaille la répartition de l'aire urbaine sur le département (les pourcentages s'entendent en proportion du département) :

    DĂ©partementCommunesCommunes (%)Superficie (km2)Superficie (%)Population (2012)Population (%)
    Lot4312,6636,3412,242 29424,3

    Enseignement primaire

    La Ville de Cahors investit plusieurs millions d’euros dans la rĂ©novation de ses bĂątiments scolaires. C’est notamment le cas avec la rĂ©novation de l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire Jean-Calvet qui bĂ©nĂ©ficie, en 2023, d’une opĂ©ration de rĂ©habilitation Ă©nergĂ©tique complĂšte, d’une mise en accessibilitĂ© et d’une amĂ©lioration des espaces intĂ©rieurs pour un montant de 3 millions d’euros[91].

    Manifestations culturelles et festivités

    Installation artistique provisoirement installĂ©e dans le cloĂźtre de la cathĂ©drale Saint-Étienne de Cahors, dans le cadre de la 10e Ă©dition du festival Cahors Juin Jardins.


    Les spectacles programmĂ©s au thĂ©Ăątre municipal, aux Docks ou Ă  l’auditorium mettent Ă  l’honneur des figures montantes de la scĂšne nationale. Afin de promouvoir un accĂšs plus juste Ă  l’offre artistique, la Ville de Cahors et le Grand Cahors ont notamment impulsĂ© la mise en place des « Escapades culturelles » (reprĂ©sentations au sein des quartiers de la ville)[92] et des « Bols d’airs » (reprĂ©sentations au sein des communes de l’agglomĂ©ration)[93]. Une billetterie en ligne a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 2021 afin de faciliter les modalitĂ©s d’accĂšs aux spectacles de la saison culturelle[94].

    Le musĂ©e Henri-Martin expose la plus importante collection publique d’Ɠuvres du peintre postimpressionniste Henri Martin ainsi que des piĂšces archĂ©ologiques et peintures d’artistes du Quercy. Des expositions temporaires, des visites et des ateliers y sont proposĂ©s. De nouveau accessible aprĂšs un important chantier de modernisation et d'agrandissement, le musĂ©e Henri-Martin a accueilli plus de 25 000 visiteurs en une annĂ©e[95]. En 2022 et 2023, il a notamment accueilli une exposition inĂ©dite d'une sĂ©lection d'Ɠuvres de Sa MajestĂ© la Reine Margrethe II de Danemark, dans le cadre de l'AnnĂ©e du Danemark Ă  Cahors et du 50e anniversaire de son rĂšgne. Cette exposition a Ă©tĂ© inaugurĂ©e par la Reine du Danemark le 17 aoĂ»t 2022 Ă  Cahors[96].

    Centre hospitalier Jean-Rougier

    La ville de Cahors bĂ©nĂ©ficie de l’implantation en centre-ville du centre hospitalier Jean-Rougier.

    Confortement de l'offre de soins médicaux

    Une trentaine de mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes est implantĂ©e au sein du territoire du Grand Cahors. Un certain nombre d’initiatives est mise en Ɠuvre par les professionnels de santĂ©, par la Ville de Cahors et par le Grand Cahors afin de conforter l’offre de soin. Le Grand Cahors a candidatĂ© auprĂšs du groupement d'intĂ©rĂȘt public Ma santĂ©, Ma RĂ©gion pour accueillir, au sein de la ville de Cahors notamment, un centre de santĂ© dans lequel interviendraient des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes salariĂ©s[97]. La candidature de la communautĂ© d'agglomĂ©ration a Ă©tĂ© retenue par la RĂ©gion Occitanie[98].

    Cultes

    La cathĂ©drale Saint-Étienne de Cahors, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle

    Économie

    Le marché bihebdomadaire de Cahors

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le pont Valentré, emblÚme de la ville de Cahors, accueille chaque année plus de 200 000 visiteurs.

    Les monuments dont le nom est suivi de la mention MH sont classés au titre des monuments historiques

    • Le pont ValentrĂ© (MH)[99] est l'emblĂšme de la ville de Cahors. BĂąti Ă  partir de 1308, ce pont d'une longueur de 172 mĂštres de long est un tĂ©moignage unique de l'architecture mĂ©diĂ©vale. SituĂ© au cƓur de la ville, le monument fortifiĂ© est classĂ© au titre des monuments historiques et inscrit, depuis 1998, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au titre du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Franchissant la riviĂšre Lot, le pont ValentrĂ© dispose de huit arches et de trois tours emblĂ©matiques. Sur la tour centrale, une statue en pierre sculptĂ©e reprĂ©sente un diable, en rĂ©fĂ©rence Ă  la lĂ©gende du pont ValentrĂ©. Le monument a Ă©tĂ© restaurĂ© en 1880 par l'architecte Paul Gout. Depuis 1995, le pont ValentrĂ© est piĂ©ton[100]. L'accĂšs au pont est gratuit. Sa situation en cƓur de ville permet d'accĂ©der Ă  pied aux sites emblĂ©matiques de Cahors (maison de l'eau, fontaine des Chartreux, Jardins secrets, cathĂ©drale Saint-Étienne, cloĂźtre, vestiges de l'amphithĂ©Ăątre gallo-romain, halle alimentaire, rues et maisons mĂ©diĂ©vales, musĂ©e Henri-Martin, horloge Ă  billes, hĂŽtel de RoaldĂšs, tour Jean XXII, arc de Diane, porte fortifiĂ©e Saint-Michel, tour Saint-Jean, Barbacane, bibliothĂšque patrimoniale, etc.[101]). Selon l'Ă©poque de l'annĂ©e et les Ă©vĂ©nements particuliers, le pont s'illumine de diffĂ©rentes couleurs. Le traditionnel feu d'artifice du 13 juillet est tirĂ© chaque annĂ©e aux abords du monument.

    Quartier de la Barre

    Quartier situĂ© Ă  l'extrĂȘme nord du vieux Cahors.

    • Barbacane (MH). La Barbacane protĂ©geait la porte de la Barre.
    • Tour Saint-Jean dite tour des pendus (MH), bĂątie sur un rocher dominant le Lot.

    Quartier des Soubirous

    Quartier situé au nord de la ville, entre la place de la Libération et la place Lafayette.

    • Église Saint-BarthĂ©lemy, rue Saint-BarthĂ©lemy. L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1933. DatĂ©e du XIVe siĂšcle, l'Ă©glise, catholique, a Ă©tĂ© bĂątie dans le quartier le plus haut de la ville ancienne; son clocher date des XIIIe et XIVe siĂšcles).
    • CollĂšge PĂ©legry (XIIIe siĂšcle), tour d'escalier crĂ©nelĂ©e (MH), fin XVe siĂšcle (ancien collĂšge mĂ©diĂ©val), 95 rue du Four-Sainte-Catherine.
    • Maison Beraldi (XIIIe et XIVe siĂšcles), 43 rue du ChĂąteau du Roi.
    • Maison Faurie, hĂŽtel particulier (XVIIe siĂšcle), construit Ă  partir de deux maisons mĂ©diĂ©vales, 58 rue du ChĂąteau-du-Roi.
    • HĂŽtel de Bodosquier Ă©tabli au XVIIe siĂšcle sur un ancien palais mĂ©diĂ©val, 15 rue du ChĂąteau-du-Roi.
    • Palais de Via (MH), ancienne prison de Cahors, en grande partie c'est un fort bĂątiment mĂ©diĂ©val, rue du ChĂąteau-du-Roi.
    • Palais DuĂšze (MH) dont la tour dite « du pape Jean XXII », haute de 34 m, est le seul vestige du palais construit par Pierre DuĂšze, frĂšre du pape Jean XXII.
    • Maison Ă  pans de bois (XVe siĂšcle), 53 rue des Soubirous.
    • Bote Pierre de BerniĂ©, ruelle typique avec ses maisons Ă  encorbellements Ă  pans de bois.
    • Maison du XIIIe siĂšcle, 71 rue de Mirepoises.
    • Maison (XIIIe siĂšcle), 71 rue de Mirepoises.
    • Maison (XIIIe et XIVe siĂšcles), 6 rue Anne-Besse.
    • Maison (XIIIe siĂšcle), 4 / 12 Impasse du Four.
    • Maison tour (XIIIe siĂšcle), 2 rue du Four-Sainte-Catherine.
    • Maison (XIIe siĂšcle), 88 rue des Soubirous.
    • Fort ensemble mĂ©diĂ©val avec une maison tour (jumelle de la maison tour du 2 rue du Four-Sainte-Catherine), 81-93 rue du ChĂąteau-du-Roi.
    • Maison(XIIe siĂšcle), 99-107 rue du ChĂąteau-du-Roi.
    • Bote de Fouilhac, ancien passage couvert, caractĂ©ristique de la ville mĂ©diĂ©vale.
    • Chapelle de la rue Divia.

    Quartier de la Cathédrale

    L'hĂŽtel de RoaldĂšs.

    Quartier situé au centre de la ville, entre la rue Clemenceau et la place de la Libération.

    • CathĂ©drale Saint-Étienne de Cahors. L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1862 et 2020[102]. SituĂ©e place Jean Jacques Chapou, mĂȘlant Ă©lĂ©ments de styles romans et gothiques (du XIe au XVIIe siĂšcle). Son cloĂźtre entrepris aux environs de 1506. Un chef-d'Ɠuvre du style gothique flamboyant.
    • ArchidiaconĂ©, palais situĂ© dans la cour de la cathĂ©drale, bĂąti Ă  partir de deux maisons du XIIe siĂšcle.
    • Maison Henri-IV ou hĂŽtel de RoaldĂšs (XVe siĂšcle) (MH), place Henri-IV.
    • Cuvier du Chapitre (MH), important bĂątiment mĂ©diĂ©val du XIVe siĂšcle (loge de marchands ?), 35 rue de la Chantrerie.
    • Maison HĂ©rĂ©tie (XIIIe et XIVe siĂšcles), 12 rue de la Dorade.
    • Maison Dolive (XVIIe siĂšcle), 24 rue de la Dorade.
    • Maison du Bourreau (XIIIe siĂšcle), 42 rue de la Dorade.
    • Maisons AlbiguiĂ©, groupement de deux façades Ă  pans de bois, 15-23 rue de la Chantrerie.
    • Grenier de Chapitre (XIIIe siĂšcle), intĂ©grĂ© dans l'enceinte canoniale de la cathĂ©drale, 27 rue Saint-James.
    • Maison Delcamp (XIVe siĂšcle), 18 rue du Tapis-Vert. Plusieurs autres logis mĂ©diĂ©vaux dans cette rue.
    • Maison Manhol, datĂ©e de 1676, 18 rue Saint-James.
    • Bote de Catonne, trois trĂšs belles maisons mĂ©diĂ©vales dans cette voie typique.
    • Maison Pugnet, ancienne maison d'apothicaire datĂ©e de 1630, 15 rue Nationale.
    • Maison Guerre (MH), (XVe et XVIe siĂšcles), 53 rue Nationale.
    • Maison Queval (XIIIe siĂšcle) (MH), 8 rue de la Halle.
    • Maison de Theis (fin XIIe siĂšcle), 113 rue Delpech.
    • HĂŽtel de Vaysset (XVIe et XVIIe siĂšcles), 30 / 36 rue Saint-AndrĂ©.
    • HĂŽtel de Lefranc de Caix (XVIIe siĂšcle), 194 rue Fondue-Haute.
    • Grande demeure du XIIIe siĂšcle, Ă  tour sur rue, 82 rue Bousquet
    • Haute maison gothique de XIIIe siĂšcle, 112 rue Saint-AndrĂ©.
    • Ensemble de trois grandes maisons contiguĂ«s du XIIIe siĂšcle situĂ© rue de la PrĂ©fecture (numĂ©ros 42 / 48 64).
    • Maison Delsel, datĂ©e de 1633, 44 place la LibĂ©ration.
    • Ancien palais Ă©piscopal, sur des bases mĂ©diĂ©vales cet trĂšs important bĂątiment fut presque totalement rĂ©Ă©difiĂ© entre 1686 et 1701.
    • Chapelle des pĂ©nitents bleus, quai Champollion.

    Quartier des Badernes

    Le quai Champollion et le moulin de Saint-James.

    Quartier situĂ© au sud de la ville, entre la rue Clemenceau et l'extrĂȘme-sud de la ville

    • Église Saint-Urcisse. L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1988. Rue Saint-Urcisse, de style gothique[103].
    • HĂŽtel de Marcilhac (XVIIe siĂšcle), 116 rue Nationale.
    • Maison romane (XIIIe siĂšcle), 128 rue Nationale.
    • Maison Viguier-Fraust (XIVe siĂšcle), 35 rue de l'UniversitĂ©.
    • HĂŽtel et tour d'Issala (XVe siĂšcle), 83 rue du Dr-Bergougnioux.
    • Maison Dominici (XIIIe et XIVe siĂšcles), 186 rue Nationale
    • Maison Mauruc (XIIIe siĂšcle), 77 rue du Dr-Bergougnioux.
    • HĂŽtel Lemozy (XIIIe siĂšcle) (trĂšs belles fenĂȘtres Renaissance), 68 rue du Dr-Bergougnioux.
    • Maison Corsavy (XIVe siĂšcle), 35 rue de LastiĂ©.
    • Maison Cazelles (XIIIe siĂšcle), 52 rue de LastiĂ©.
    • Maison du XIIIe siĂšcle, 68 rue de LastiĂ©.
    • Bote de Besombes, une ruelle typique du quartier, dĂ©part depuis la rue LastiĂ©.
    • HĂŽtel de Baudus, (XVIIe siĂšcle), rue LastiĂ©
    • Maison Parasso (XIVe siĂšcle), 117 rue LastiĂ©.
    • Rue Saint-Priest : exceptionnelle ruelle du vieux Cahors en trĂšs grande partie mĂ©diĂ©vale.
    • Maison Vaissiere (XIIIe siĂšcle) rue Mascoutou.
    • Maison Ă  pans de bois du XIVe siĂšcle, 46 rue Donzelle.
    • Place Saint-Urcisse, ouverte sur les quais, place bordĂ©e de maisons Ă  pans de bois du XVe et XVIe siĂšcles.
    • Maison romane (XIIIe siĂšcle) 62 rue Saint-Urcisse.
    • Maison du XIVe siĂšcle, 230 rue Nationale.
    • Maison Ă  pans de bois du XVe siĂšcle, 286 rue Nationale.
    • Maison du XVe siĂšcle, 237 rue Mascoutou.
    • Tours de Vayrols : palais dĂ©truit dans les annĂ©es 1980, la façade est un pastiche mĂ©diĂ©val dans laquelle on a place les anciennes fenĂȘtres de XIIIe siĂšcle.
    • Vestiges de l'ancienne Ă©glise Saint-Laurent sur la place Metges.
    • Chapelle Saint-Michel de l'ancien collĂšge des JĂ©suites, rue Wilson.
    • Chapelle, rue des Cadourges.
    • Maison HĂ©rĂ©tiĂ© (no 12).
      Maison Hérétié (no 12).
    • Maison Dolive (no 24).
      Maison Dolive (no 24).
    • Maison du bourreau (no 42).
      Maison du bourreau (no 42).

    Cabessut

    Le Palais de Via et le quai de Regourd, vus depuis Cabessut.
    • Église du SacrĂ©-CƓur, rue des Jacobins.
    • Vestiges de l'Ă©glise des Jacobins, rue des Jacobins.
    • Chapelle de la verrerie, place de la Verrerie (ensemble scolaire).

    Extérieur

    • Église Notre-Dame de Saint-Georges, du faubourg Saint-Georges, rue Victor Lafage.
    • Chapelle de l'ermitage, chemin de l'Ermitage.
    • Ancienne chapelle Ă  Arnis.
    • Église Saint-Martin, chemin de Saint-Cirice de BĂ©goux.
    • Église de la RosiĂšre, route de la RoziĂšre.
    • Église Saint-Cyr-et-Sainte-Juliette de Saint-Cirice, route de Saint-Cirice. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[107]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencer dans la base Palissy[107].
    • Chapelle au Combe Saint-Julien.
    • Église Saint-Pierre-aux-Liens de Lacapelle, chemin de Lou Traver.

    Parcs et espaces verts

    DotĂ©e d'espaces de nature en ville, Cahors est labellisĂ©e Jardins remarquables. La citĂ© dispose notamment d'un parc de prĂšs de 10 000 m2, le parc Tassart, situĂ© Ă  proximitĂ© immĂ©diate du musĂ©e Henri-Martin et composĂ© d’arbres bicentenaires. La ville de Cahors est Ă©galement dotĂ©e de plus de vingt « Jardins secrets » implantĂ©s Ă  proximitĂ© des principaux monuments cadurciens.

    La présence de la biodiversité en ville est préservée grùce à la technique du fauchage tardif, de l'éco-pùturage ou encore du désherbage manuel sans produits phytosanitaires. Les jardins de la Ville de Cahors sont entretenus dans le respect de la charte du jardinier éco-responsable.

    Patrimoine mondial de l'UNESCO

    La cité cadurcienne dispose de deux monuments inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au titre du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle :

    Label Ville d'art et d'histoire

    La ville de Cahors a obtenu le label Ville d'art et d'histoire en 2005. Le visiteur peut découvrir l'identité architecturale de la ville par le biais de plusieurs équipements :

    • le Centre d'interprĂ©tation de l'architecture et du patrimoine (CIAP), installĂ© au cƓur du domaine cathĂ©dral ;
    • la maison de l'eau, ancienne station de pompage rĂ©amĂ©nagĂ©e pour accueillir des expositions sur la thĂ©matique de l'eau ;
    • la maison QuĂ©val qui abrite le service patrimoine de la Ville de Cahors.

    Personnalités liées à la commune


    HĂ©raldique, logotype et devise

    Armes de Cahors

    Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

    De gueules au pont d’argent maçonnĂ© de sable posĂ© sur des ondes aussi d’argent chargĂ© de cinq tours couvertes du mĂȘme maçonnĂ©es et ajourĂ©es de sable, sommĂ©es de cinq fleurs de lis d’or rangĂ©es en chef.

    Le pont qui figure sur le blason n'est pas le pont ValentrĂ© (XIVe siĂšcle), ouvrage militaire cĂ©lĂšbre qui fait une partie de la renommĂ©e touristique de Cahors, qui ne compte en effet que trois tours. Il s'agit du pont Vieux ou pont Notre-Dame, qui prolongeait au sud de la ville la rue principale pour traverser le Lot. Ce pont a Ă©tĂ© abattu en 1868 et on ne peut voir, par temps de sĂ©cheresse, que ses piles Ă©mergeant des eaux du Lot. Longtemps datĂ© de l'Ă©poque gallo-romaine (on a retrouvĂ© des monnaies antiques dans ses piles), il semble n'avoir Ă©tĂ© construit qu'au Moyen Âge sur les piles du pont gallo-romain. Un autre pont a Ă©tĂ© construit au XIXe siĂšcle, non loin de lĂ , pour assurer le passage du Lot vers le sud de la ville. Il s'agit du pont Louis-Philippe.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Marguerite Vidal Conservateur des musĂ©es de Moissac, Jean Maury AgrĂ©gĂ© de l'UnivsitĂ©, Jean Porcher Conservateur en chef du cabinet des manuscrits Ă  la BibliothĂšque Nationale. Photographies de Jean Dieuzaide, Quercy roman, La Pierre-Qui-Vire (Yonne, Zodiaque, , 342 p.
      10e de la collection "la nuit des temps" : Cahors: pp. 193 Ă  231
    • Victor Adolphe Malte-Brun, Lot : GĂ©ographie - Histoire - Statistique - Administration, Les Ă©ditions du Bastion, (rĂ©impr. 1980), 58 p., p. 22.
    • StĂ©phane Blond, Visiter Cahors, Éditions Sud Ouest, 32 pages, 2011 (ISBN 978-2-8177-0114-1).
    • JoĂ«l Polomski, Le Diable du Pont ValentrĂ©, adaptĂ© du LĂ©gendaire du Quercy de Robert Martinot (ISBN 2-9518 916-0-1).
    • Marius Pracy (F. de Laroussilhe), Les FĂ©libres Ă  Cahors, Girma, Cahors, 1883.
    • Marius Pracy (F. de Laroussilhe), Le monument Gambetta Ă  Cahors (Ă  l’occasion de l’inauguration), Girma, Cahors, 1884.
    • A. de Roumejoux, « Les rues de Cahors », dans Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Ă©tudes littĂ©raires, scientifiques et artistiques du Lot, 1886, tome 11, p. 5-32 (lire en ligne).
    • Joseph Daymard, Le Vieux Cahors, Bibliographie, p. 26-31, « I - Époque Gallo-romaine », p. 32-34, « II - Fortifications », p. 35-47, 404, « III - Ponts », p. 405-415, « IV - HĂŽpitaux », p. 415-425, 476-481, « V - Établissement d'instruction pour garçons », p. 482-485, dans Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Études du Lot, 1905, tome 30 (lire en ligne).
    • Joseph Daymard, Le Vieux Cahors, « V - Établissement d'instruction pour garçons (suite) », p. 21-36, « VI - Établissements d'instruction pour filles et congrĂ©gations de femmes », p. 81-89, « VII - CongrĂ©gations d'hommes », p. 90-97, 143-158, 187-202, dans Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Études du Lot, 1906, tome 31 (lire en ligne).
    • Joseph Daymard, Le Vieux Cahors, « VII - CongrĂ©gations d'hommes », p. 21-23, « VIII - CathĂ©drale », p. 24-47, « IX - DĂ©pendances de la cathĂ©drale », p. 81-95, « X - Églises paroissiales », p. 144-171, « XI - Chapelles », p. 204-213, dans Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Études du Lot, 1907, tome 32 (lire en ligne).
    • Joseph Daymard, Le Vieux Cahors, « XII - ChĂąteau du Roi », p. 20-23, « XIII - Palais Ă©piscopal », p. 24-30, « XIV - HĂŽtel de ville », p. 81-85, « XV - Maisons particuliĂšres », p. 85-95, « XVI - Moulins », p. 145-149, « XVII - Places publiques », p. 149-156, « XVIII - Le long des voies publiques », p. 157-163, 201-213, « Table des matiĂšres », p. 214-218, dans Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Études du Lot, 1908, tome 33 (lire en ligne).
    • Jean Fourgous, « Dans les rues du Vieux Cahors. Logis, gens et faits d'autrefois », dans Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Ă©tudes littĂ©raires, scientifiques et artistiques du Lot, octobre-dĂ©cembre 1941, tome 62, p. 233-244, janvier-juin 1942, tome 63, p. 51-66, juillet-dĂ©cembre 1942, tome 63, p. 159-170, janvier-juin 1943, tome 64, p. 54-83, 1943, tome 64, p. 186-193, janvier-juin 1944, tome 65, p. 72-95, juillet-dĂ©cembre 1944, tome 65, p. 208-240
    • « Cahors », p. 93-143, dans Anne Filippini, Carte archĂ©ologique de la Gaule : le Lot, 46, Ă©ditions de la Maison des Sciences de l'Homme, 2e Ă©dition, Paris, 2011 (ISBN 978-2877542531), 263 p.
    • Maurice Rouget, A la recherche d'un Cahors perdu 1920-1960, Editions Ă©dicausse, 2021 (ISBN 978-2-917626-25-2)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[41].
    8. Dante place Cahors au plus bas degrĂ© des enfers pour sa pratique de l'usure Dante, La Divine ComĂ©dieL’Enfer (lire sur Wikisource), « Chant XI ».
    9. D'autres sources Ă©voquent le nombre de 30 victimes, comme Jean Hippolyte MariĂ©jol : « Quelques jours auparavant (19 novembre 1561), la populace de Cahors avait assailli, enfumĂ© et Ă©gorgĂ© une trentaine de rĂ©formĂ©s qui cĂ©lĂ©braient le culte dans un de leurs logis (
) », cf. Jean-Hippolyte MariĂ©jol, Catherine de MĂ©dicis, 1519-1589, Paris, Ă©d. Tallandier, coll. « Figures de proue », , 645-[16] (ISBN 2-235-00673-6, BNF 34663040, lire en ligne), p. 171
      L'édition originale de l'essai biographique de Mariéjol est parue en 1920 à la Librairie Hachette.
      .
    10. Sur Les Ă©toiles du Quercy. La revue mensuelle est nĂ©e le 20 septembre 1944 « anniversaire de Valmy sous le patronage d'honneur de Jacques Decour, Saint-Pol Roux, Politzer, Hoog, Max jacob, Saint-ExupĂ©ry, Maurice Jaubert » (tous morts au front ou tuĂ©s par les nazis). Elle a Ă©tĂ© « fondĂ©e Ă  Cahors par un groupe d'intellectuels venus de tous les coins de la France Ă  qui se sont joints, sur place, dans le but de combattre un ennemi commun : le nazisme, d'autres intellectuels, fils du Quercy. Dans ses deux premiers numĂ©ros, la revue a publiĂ© des textes d'Aragon, Saint-ExupĂ©ry, Jean Cassou, Paul Éluard, RenĂ© Huyghe, AndrĂ© Chamson, Jean Lurçat, LĂ©on Moussinac, Debu-Bridel, Luc Estang, Jean Marcenac, Tristan Tzara, RenĂ© Kerdyk, Agamemnon, Pierre Mazars, Yves Salgues, Jean Rivier
 ».
    11. Cette section est rĂ©alisĂ©e Ă  partir des donnĂ©es du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministĂšre de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 4.0.1 : Yin Yang Tau a effectuĂ© la synthĂšse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Cahors. Finances locales est un logiciel libre distribuĂ© en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    12. La « section de fonctionnement » est constituĂ©e des dĂ©penses courantes et rĂ©currentes nĂ©cessaires au bon fonctionnement des services municipaux et Ă  la mise en Ɠuvre des actions dĂ©cidĂ©es par les Ă©lus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intĂ©rĂȘts des emprunts. Elle enregistre Ă©galement les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
    13. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés.
    14. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matiÚres et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
    15. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
    16. Les « charges financiÚres » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
    17. Les « contingents » représentent des participations obligatoires au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
    18. Les « impÎts locaux » désignent les impÎts prélevés par les collectivités territoriales pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impÎts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations fonciÚres ou sur la valeur ajoutée.
    19. Les « dotations globales de fonctionnement » dĂ©signent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivitĂ©s territoriales.
    20. Les « autres impÎts » couvrent certains impÎts et taxes autres que les impÎts locaux.
    21. La section « investissement » concerne essentiellement les opĂ©rations visant Ă  acquĂ©rir des Ă©quipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    22. Les « dĂ©penses d’équipement » servent Ă  financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’amĂ©liorer la qualitĂ© des Ă©quipements municipaux, voire d’en crĂ©er de nouveaux.
    23. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    24. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    25. L'« annuitĂ© de la dette » Ă©quivaut Ă  la somme des intĂ©rĂȘts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'annĂ©e
    26. La « capacitĂ© de dĂ©sendettement » est basĂ©e sur le ratio suivant dĂ©fini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacitĂ© d'autofinancement. Ce ratio montre, Ă  un instant donnĂ©, le nombre d'annĂ©es qui seraient nĂ©cessaires au remboursement des dettes en considĂ©rant les ressources de Cahors.
    27. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    28. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    29. Il fut notamment ambassadeur de France au Niger de 1970 Ă  1972.
    30. Il fut viguier d'Andorre de 1972 Ă  1977.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Base de données du ministÚre du Budget, relative aux comptes des communes

      Références

      1. « Cadurcien », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
      2. Carte IGN sous GĂ©oportail.
      3. « Carte topographique Cahors, altitude, relief », sur Cartes topographiques (consulté le )
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      6. « Lot : le site de Cahors Sud obtient le label " Site industriel clés en mains " et prend plus d'envergure », sur ladepeche.fr (consulté le )
      7. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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      15. « Orthodromie entre Cahors et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
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      27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
      28. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catĂ©gorie sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
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      30. « Rénover son logement et obtenir des subventions », sur Cahors Agglo, (consulté le )
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      35. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
      36. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le )
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      38. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Cahors », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
      39. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
      40. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
      41. Article R214-112 du code de l’environnement
      42. « barrage de Grandval », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
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      44. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
      45. Gaston Bazalgues et Jacqueline Bazalgues, À la dĂ©couverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot : Toponymie lotoise, Aubenas, Gourdon : Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 133 p. (ISBN 2-910540-16-2, BNF 40220401), p. 108.
      46. Voir la norme du Conseil de la Langue Occitane (2008) (p. 49), ainsi que la Gramatica occitana segon los parlars lengadocians (p. 427) de Louis Alibert.
      47. Jean Dufau, Jacques Favarel et Marie-Roger Seronie-Vivien, « Un site plĂ©istocĂšne moyen Ă  hominidĂ© en Quercy : la grotte de Pradayrol Ă  Caniac-du-Causse (Lot) », PrĂ©histoire du Sud-Ouest, PrĂ©histoire du Sud-Ouest, nos 11-2,‎ , p. 132 (ISSN 1268-7944, prĂ©sentation en ligne).
      48. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance, 2003, p. 142 rubrique deuos.
      49. Au fil de l'aqueduc : de l'oppidum des Cadurques à Divona capitale romaine, p. 442-447, dans Guide archéologique de Midi-Pyrénées. 1000 av. J.-C. - 1000 ap. J.-C., Fédération Aquitania, Bordeaux, 2010 (ISBN 2-910763-18-8).
      50. DRAC Midi-Pyrénées. Service régional de l'archéologie. Bilan scientifique 2002 : Didier Rigal, Cours, Cras - Aqueduc de Cahors, p. 107-108, 2005.
      51. Cahors, Divona (46), p. 53-62, dans Guide archéologique de Midi-Pyrénées. 1000 av. J.-C. - 1000 ap. J.-C.
      52. « Archives municipales de Cahors ».
      53. Malte-Brun 1882, p. 22.
      54. Article consacré à Cahors sur Cosmovisions.
      55. Lettres patentes de Louis XI, La Roche-au-Duc, juillet 1472. (lire en ligne).
      56. Lettres patentes de Louis XI, Guerche, août 1472. (lire en ligne).
      57. Louis Esquieu, « Les Templiers de Cahors », dans Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, tome 23, 1898, p. 146-177, tome 24, 1899, p. 5-52
      58. Pierre Miquel évoque le nombre de huit protestants tués dans un affrontement de rue, cf. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 226.
      59. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 329-330.
      60. Pierre de L'Estoile, Journal pour le rĂšgne de Henri III, Gallimard, 1943.
      61. Histoire de Pradines. Le village devenu ville au bord du Lot de Françoise Auricoste, avec Claude Lufeaux, préface de Didier Mercereau. Avant-propos d'AgnÚs Sevrin-Cance, édité par la Mairie de Pradines, 2013 (ISBN 978-2-9546041-0-7).
      62. http://www.quercy.net/livres/laytou.html.
      63. Hubert Delpont, Destins croisés, Anatole de Monzie (1876-1947), Léon Bérard (1876-1960), Nérac, , 250 p.
      64. http://quercy.net/qhistorique/resistance/index.html.
      65. http://quercy.net/qhistorique/resistance/imprimerie.html.
      66. http://www.quercy.net/livres/coueslant.html.
      67. Michel Auvray, Histoire des Citoyens du Monde : Un idĂ©al en action de 1945 Ă  nos jours, Auzas Éditeurs Imago, , 432 p., chap. 6 (« Cahors-du-Monde, Cahors Mundi »).
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