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Gourdon (Lot)

Gourdon (en occitan : Gordon, prononcer : [ÉĄuÉŸ'du]) est une commune française situĂ©e dans le nord-ouest du dĂ©partement du Lot, en rĂ©gion Occitanie. Elle est Ă©galement dans la Bouriane, une rĂ©gion naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forĂȘt avec comme essence principale des chĂątaigniers.

Gourdon
Gourdon (Lot)
La ville et l'Ă©glise Saint-Pierre.
Blason de Gourdon
Blason
Gourdon (Lot)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
(sous-préfecture)
Arrondissement Gourdon
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Quercy-Bouriane
(siĂšge)
Maire
Mandat
Jean-Marie Courtin (DVC)
2020-2026
Code postal 46300
Code commune 46127
DĂ©mographie
Gentilé Gourdonnais
Population
municipale
3 959 hab. (2020 en diminution de 7,87 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 86 hab./km2
Population
agglomération
4 765 hab. (2017)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 44â€Č 13″ nord, 1° 22â€Č 55″ est
Altitude 263 m
Min. 130 m
Max. 323 m
Superficie 46 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Gourdon
(ville-centre)
Aire d'attraction Gourdon
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gourdon
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Gourdon
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Gourdon
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Gourdon
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Gourdon
Liens
Site web gourdon.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le CĂ©ou, la Melve, le BlĂ©ou, la Marcillande, le ruisseau de Saint-Clair et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Gourdon est une commune rurale qui compte 3 959 habitants en 2020. Elle est ville-centre de l'unitĂ© urbaine de Gourdon et fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon. C'est la troisiĂšme ville du Lot, derriĂšre Cahors (20 000 habitants) et Figeac (10 000 habitants). Ses habitants sont appelĂ©s les Gourdonnais ou Gourdonnaises.

    La cité chef-lieu de la commune de Gourdon est construite sur une remarquable colline acropole qui domine le pays environnant, la Bouriane, à plus de vingt kilomÚtres à la ronde. Elle a porté le donjon ou dominium d'une des plus puissantes familles féodales du Quercy, les Fortaniers de Gourdon.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune situĂ©e au centre d'une petite Aire urbaine, entre le causse de Gramat et le PĂ©rigord, dans une rĂ©gion sablonneuse nommĂ©e la Bouriane, Gourdon est Ă  45 km de Cahors, 25 km de Sarlat et 75 km de Brive-la-Gaillarde.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Anglars-Nozac, ConcorĂšs, DĂ©gagnac, LĂ©obard, Payrignac, Saint-Cirq-Souillaguet, Saint-Clair et Le Vigan.

    Hydrographie

    Gourdon est traversée par le Bléou, c'est ici que naßt la Marcillande et est aussi limitée au sud-est par le Céou.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 4 600 hectares ; son altitude varie de 130 Ă  323 mĂštres[2].

    La ville est situĂ©e sur une butte de 286 m dominant les alentours.

    Voies de communication et transports

    Gourdon possÚde : une gare ferroviaire (Gare de Gourdon) sur la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon, elle était aussi le terminus de l'ancienne ligne de Carsac à Gourdon.

    Elle est Ă©galement accessible par l'autoroute A20.

    Climat

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1961 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[3]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.

    Statistiques 1981-2010 et records GOURDON (46) - alt : 260 m 44° 44â€Č 42″ N, 1° 23â€Č 48″ E
    Records établis sur la période du 01-02-1961 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,8 3,9 6 9,5 12,4 14,3 14,1 11,4 9,2 4,6 2,3 7,6
    Température moyenne (°C) 5,2 6,2 9,1 11,5 15,2 18,5 20,9 20,6 17,4 13,9 8,5 5,7 12,8
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,6 14,2 16,9 21 24,6 27,4 27,1 23,5 18,7 12,3 9,2 17,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −19
    16.01.1985
    −14,2
    09.02.12
    −12,8
    07.03.1971
    −4,8
    07.04.21
    −1,4
    08.05.1974
    1,8
    02.06.1975
    5,7
    01.07.1972
    3,8
    30.08.1986
    0,6
    21.09.1977
    −4,7
    25.10.03
    −9
    17.11.07
    −13,2
    26.12.1962
    −19
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,9
    05.01.1999
    25,2
    24.02.1990
    27,5
    21.03.1990
    31,3
    30.04.05
    32,9
    30.05.01
    40,7
    22.06.03
    40,7
    19.07.1998
    41,8
    05.08.03
    36,8
    03.09.05
    31,7
    03.10.1985
    24,5
    08.11.15
    19,4
    08.12.10
    41,8
    2003
    Ensoleillement (h) 100,5 120,7 173,9 178,6 213,7 244,6 262,1 247,4 207,8 146,3 93,2 90,3 2 078,9
    Précipitations (mm) 62,5 55,8 60,9 85,1 87,9 79 60 63,6 77,6 78,3 74,6 71,4 856,7
    Source : « Fiche 46127001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[4] - [5].

    La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en juillet 2012[6] - [7].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensĂ©es sur la commune[8] : les « Habitats humides et prairies du ruisseau de Saint-Romain » (33 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[9] et le « pech Peyrou, pech MerlĂ© et Moulin de Lestrou » (201 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Gourdon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [11] - [I 1] - [12]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Gourdon, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[I 2] et 4 765 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (56,6 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (57,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (46,9 %), forĂȘts (36,6 %), prairies (9,7 %), zones urbanisĂ©es (6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,2 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Gourdon est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[14]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[15].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le CĂ©ou, la Marcillande, la Melve et le BlĂ©ou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[16]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1989, 1992, 1993, 1996 et 1999[17] - [14].

    Gourdon est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif Ouest. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[18].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gourdon.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements diffĂ©rentiels[19]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[20].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 98,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 262 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 2 220 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 98 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[20].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1997, 2011, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[22].

    Toponymie

    Attestée sous les formes Gurto, Gordo, Gordiono en 1287[23].

    Le nom Gourdon aurait une racine préceltique : gord qui a un sens oronymique, mais pourrait aussi évoquer les Goths et la famille des Gourdon[24].

    Histoire

    Archives

    GrĂące Ă  la permanence de l'administration civile dans le mĂȘme bĂątiment de la place Saint-Pierre depuis le XIIIe siĂšcle, les administrateurs de Gourdon ont pu conserver dans l'hĂŽtel de ville un fonds exceptionnel d'archives municipales (en occitan, latin et ancien français) qui racontent l'histoire de leur citĂ© depuis 1249.

    Préhistoire

    L'Ă©peron rocheux qui constitue la butte de Gourdon possĂšde un abri et une grotte occupĂ©s au MagdalĂ©nien. Des haches en pierres polies ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es il y a une cinquantaine d'annĂ©es par un « fouilleur ». La rĂ©gion de Gourdon Ă©tait dĂ©jĂ  occupĂ©e par les hommes prĂ©historiques du PalĂ©olithique supĂ©rieur (il y a 25 000 ans).

    À trois kilomùtres de Gourdon se situent les grottes de Cougnac.

    Moyen Âge

    Le site de Gourdon devint au Moyen Âge un castrum, bĂąti sur un Ă©peron, avec chĂąteau fort et remparts circulaires.

    Les seigneurs de Gourdon sont mentionnĂ©s pour la premiĂšre fois au IXe siĂšcle dans une charte de 839. Un certain Odolric, d’origine wisigothe, en aurait Ă©tĂ© le seigneur et serait Ă  l'origine de la puissante famille de Gourdon[25].

    GĂ©raud III de Gourdon fut seigneur de Gourdon vers le Xe siĂšcle. Un membre de cette famille, Bertrand de Gourdon, aurait tuĂ© Richard CƓur de Lion lors du siĂšge de ChĂąlus.

    En 1243, ses habitants s'Ă©mancipent en partie de la tutelle seigneuriale par l'octroi d'une charte de coutume. En 1244 la ville reçut une charte de coutumes et fut gouvernĂ©e par quatre consuls, confirmĂ©e par l'Ă©vĂȘque de Cahors et le sĂ©nĂ©chal du Quercy[25].

    La seigneurie de Gourdon échoit au XIVe siÚcle aux Cardaillac, puis à Jean d'Armagnac. La ville bourgeoise de Gourdon, prospÚre et bien administrée par ses consuls, ressent une antipathie croissante contre les seigneurs appauvris de Gourdon, qui s'attachent à quelques privilÚges humiliant ou parfois d'exorbitantes brimades. Lou consoulat est fidÚle à la lignée des rois de France, en particulier Charles VII et Louis XI, qui les protÚgent face à de plus en plus improbables retours en force seigneuriaux[26].

    En 1316, Jean Ier d'Armagnac, comte de Rodez et futur comte d'Armagnac, devint le seigneur de la ville.

    Gourdon s'illustra durant la guerre de Cent Ans en étant un important centre de résistance aux Anglais. La ville fut occupée par les Anglais. Elle avait alors un chùteau protégé d'épaisses murailles. Sous le rÚgne de Charles VII, ce chùteau fut démoli par les Anglais au moment de leur départ[25].

    De 1348 à 1391 - soit durant plus de quarante ans - la ville de Gourdon a été sous la menace constante de bandes de routiers, ayant rallié le camp anglais, installé au chùteau de Costeraste.

    Au sortir des temps fĂ©odaux, les seigneurs de Gourdon, mĂȘme s'ils contrĂŽlent les passages du Lot en amont de Cahors, sont tenus en respect par les Ă©vĂȘques de Cahors qui contrĂŽlent la navigation fluviale sur le Lot. Les seigneurs de Turenne dominent la vallĂ©e de la Dordogne et les maisons de Saint-Sulpice et de Cardaillac accaparent l'Ouest du Quercy.

    Fortanier de Gourdon fonde Ă©galement un relais Ă  mi-distance entre leur domaine de Gourdon et les chĂąteaux de CĂ©neviĂšres et Montbrun : la bastide fortaniĂšre ou bastida fortanieta de Gordonio qui devient aussitĂŽt un abri pour les pĂšlerins de Rocamadour.

    Époque moderne

    Lors des Guerres de religion, en 1562, la ville est prise par les calvinistes[25].

    L'Ă©vĂȘque de Cahors Antoine HĂ©brard de Saint-Sulpice fonde Ă  Gourdon, le , la premiĂšre confrĂ©rie des pĂ©nitents bleus du Quercy[27].

    En mai 1619, Pons de LauziÚres-Thémines, maréchal de France et seigneur de Gourdon, prend parti pour Marie de Médicis contre le jeune roi Louis XIII. AussitÎt, montrant une fidélité, à la fois exemplaire et intéressée au roi, sous la direction du duc de Mayenne, les habitants assiÚgent le chùteau, le rasent et instaurent l'hégémonie définitive des consuls de la ville.

    Elle connut son apogĂ©e au XVIe siĂšcle grĂące Ă  la prospĂ©ritĂ© des tisserands et des drapiers. Sa population atteignait dĂ©jĂ  les 5 000 habitants.

    Le constant déclin du Haut-Quercy depuis les Temps modernes ne permet pas d'apercevoir facilement le rayonnement et la vigueur de l'économie gourdonnaise médiévale ou de la Renaissance.

    Époque contemporaine

    Le sous-prĂ©fet de Gourdon Jacques Bruneau nommĂ© en fit au printemps 44 transfĂ©rer l’école de gendarmerie maritime de Toulon Ă  Gourdon qu’il logea au collĂšge moderne de jeunes filles au grand dam de sa directrice madame Faure et de son fils Maurice Faure alors ĂągĂ© de dix-huit ans (22 ans ?). Ils estimaient que cette rĂ©quisition constituait un abus de pouvoir[28]! Son action ne s’arrĂȘte pas lĂ  : il participe au transfert du 5e escadron du 3e rĂ©giment de la garde de Perpignan Ă  Gourdon. Ce rĂ©servoir de militaires fut le noyau de la RĂ©sistance dans le Lot. Il organise avec AndrĂ© Malraux la RĂ©sistance, ordonne la destruction de viaduc de Souillac pour (bien tard le ) retarder le dĂ©placement des troupes allemandes par rails.

    Le vers 19 heures, le chef de la milice du Lot ayant habité dans les environs de Gourdon est abattu devant le siÚge de la Gestapo à Cahors.

    Les 28, 29 et , Gourdon est investi par différentes troupes allemandes (11e Panzer division de la Wehrmacht, Das Reich?, Gestapo, Hilfspolizei). 5 personnes furent tuées sur la commune et 22 otages fusillées à BoissiÚres.

    Le , la ville de Gourdon reçoit la Croix de Guerre Ă  l’occasion de l’inauguration du monument aux morts avec la citation : "Centre actif de rĂ©sistance, a formĂ© de nombreux maquis qui ont luttĂ© vaillamment contre l'ennemi. A supportĂ© avec courage de terribles reprĂ©sailles. Restera par ses martyrs un symbole de la RĂ©sistance."

    Politique et administration

    La mairie.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt sept[29] - [30].

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Commune faisant partie de l'arrondissement de Gourdon de la communauté de communes Quercy-Bouriane et du canton de Gourdon.

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[31].

    Instances judiciaires et administratives

    Gourdon possĂšde :

    Finances locales

    Cette section est consacrée aux finances locales de Gourdon de 2000 à 2018[Note 4].

    Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuĂ©es avec ceux des communes de 3 500 Ă  5 000 habitants de 3 500 Ă  5 000 hab appartenant Ă  un groupement fiscalisĂ©, c'est-Ă -dire Ă  la mĂȘme strate fiscale.

    Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Gourdon s'Ă©tablit Ă  6 418 800 € en dĂ©penses et 5 462 270 € en recettes :

    • les dĂ©penses se rĂ©partissent en 4 177 040 € de charges de fonctionnement et 2 241 760 € d'emplois d'investissement ;
    • les recettes proviennent des 4 348 310 € de produits de fonctionnement et de 1 113 960 € de ressources d'investissement.

    Pour Gourdon en 2018, la section de fonctionnement[Note 5] se rĂ©partit en 4 177 040 € de charges (939 € par habitant) pour 4 348 310 € de produits (977 € par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 171 270 € (38 € par habitant) :

    • le principal pĂŽle de dĂ©penses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 6] pour une somme de 2 202 000 € (53 %), soit 495 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 12 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (442 € par habitant). Sur la pĂ©riode 2014 - 2018, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 494 € par habitant en 2018 et un maximum de 524 € par habitant en 2017. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 7] pour 25 %, des subventions versĂ©es[Note 8] pour 8 %, des charges financiĂšres[Note 9] pour 7 % et finalement celui des contingents[Note 10] pour des sommes plus faibles ;
    • la plus grande part des recettes est constituĂ©e des impĂŽts locaux[Note 11] pour 2 350 000 € (54 %), soit 528 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 19 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (443 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 501 € par habitant en 2017 et un maximum de 623 € par habitant en 2015. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 12] pour 18 % et des autres impĂŽts[Note 13] pour 8 %.

    La dotation globale de fonctionnement est supérieure (12 %) à celle versée en 2017.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Gourdon. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2017 :

    La section « investissement » concerne essentiellement les opĂ©rations visant Ă  acquĂ©rir des Ă©quipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.

    Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :

    • des dĂ©penses d'Ă©quipement[Note 14] pour un montant de 1 745 000 € (78 %), soit 392 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 14 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (344 € par habitant). Pour la pĂ©riode allant de 2014 Ă  2018, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 110 € par habitant en 2015 et un maximum de 392 € par habitant en 2018 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 15] pour 424 000 € (19 %), soit 95 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 22 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (78 € par habitant).

    Les ressources en investissement de Gourdon se répartissent principalement en :

    • subventions reçues pour une valeur totale de 780 000 € (70 %), soit 175 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 150 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (70 € par habitant). Pour la pĂ©riode allant de 2014 Ă  2018, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 9 € par habitant en 2016 et un maximum de 175 € par habitant en 2018 ;
    • fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur totale de 59 000 € (5 %), soit 13 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 66 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (38 € par habitant).
    G3a - Évolution des emplois d'investissement pour Gourdon
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Gourdon, Valeur totale : Point bleu DĂ©penses d'Ă©quipement Point vert Remboursements d'emprunts
    G3b - Évolution des ressources d'investissement pour Gourdon
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Gourdon, Valeur totale : Point rouge Nouvelles dettes Point bleu subventions reçues Point vert Fonds de compensation pour la TVA
    T4p - Endettement et capacité d'autofinancement de Gourdon en 2018
    Gourdon
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    Encours de la dette 2 273 € 763 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    annuitĂ© de la dette 165 € 100 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    CapacitĂ© d'autofinancement 75 € 183 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

    L'endettement de Gourdon au peut s'évaluer à partir de trois critÚres : l'encours de la dette[Note 16], l'annuité de la dette[Note 17] et sa capacité de désendettement[Note 18] :

    • l'encours de la dette pour une valeur de 10 114 000 €, soit 2 273 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 198 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (763 € par habitant). En partant de 2014 et jusqu'Ă  2018, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 1 886 € par habitant en 2014 et un maximum de 2 380 € par habitant en 2017 ;
    • l'annuitĂ© de la dette pour un montant de 735 000 €, soit 165 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 65 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (100 € par habitant). Sur les 5 derniĂšres annĂ©es, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 126 € par habitant en 2014 et un maximum de 1 487 € par habitant en 2015 ;
    • la capacitĂ© d'autofinancement (CAF) pour 333 000 €, soit 75 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 59 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (183 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 32 € par habitant en 2017 et un maximum de 118 € par habitant en 2016. La capacitĂ© de dĂ©sendettement est Ă©levĂ© d'un montant de 30 annĂ©es en 2018. Sur une pĂ©riode de 19 annĂ©es, ce ratio prĂ©sente un minimum en 2000 et un maximum trĂšs Ă©levĂ©, de plus de 50 annĂ©es en 2017.

    Les courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes de Gourdon.

    G4a - Capacité d'autofinancement et encours total de la dette de Gourdon
    Valeurs en euros
    Gourdon, Par habitant : Point bleu CAF Point rouge Encours total de la dette
    G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF de Gourdon
    Valeurs en années
    Gourdon, : Point bleu Ratio = Encours de la dette / CAF

    Jumelages

    Drapeau de l'Allemagne IbbenbĂŒren (Allemagne) depuis 2001[32].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[34].

    En 2020, la commune comptait 3 959 habitants[Note 19], en diminution de 7,87 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 8483 7035 5585 6995 1535 3345 3255 0815 060
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 0705 0995 2045 3745 0985 0875 0294 8344 452
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 3514 2604 2934 1294 1354 0774 1353 8963 981
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    4 1574 8034 7284 8994 8514 8824 6694 6034 316
    2018 2020 - - - - - - -
    3 9853 959-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee Ă  partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[37] 1975[37] 1982[37] 1990[37] 1999[37] 2006[38] 2009[39] 2013[40]
    Rang de la commune dans le département 3 3 3 3 3 3 3 3
    Nombre de communes du département 340 340 340 340 340 340 340 340

    Au début du XXe siÚcle, Gourdon comptait 4260 habitants[41].

    Enseignement

    Gourdon possĂšde plusieurs Ă©tablissements scolaires :

    • trois Ă©tablissements de l'enseignement primaire :
      • une Ă©cole maternelle : Ă©cole Frescaty (petite, moyenne et grande sections) ;
      • deux Ă©coles Ă©lĂ©mentaires : Ă©cole Hivernerie (CP et CE1) et Ă©cole Daniel-Roques (CE2, CM1 et CM2) ;
    • un Ă©tablissement (lycĂ©e-collĂšge mixte) de l'enseignement secondaire :
      • collĂšge LĂ©o-FerrĂ© (sixiĂšme, cinquiĂšme, quatriĂšme et troisiĂšme + classes SEGPA) ;
      • lycĂ©e gĂ©nĂ©ral et professionnel LĂ©o-FerrĂ© (seconde gĂ©nĂ©rale, premiĂšre (ES, L, S) et terminale (ES, L, S), section des mĂ©tiers de la mode (MDM), section Bac pro commerce et CAP vente).

    Gourdon possĂšde :

    Manifestations culturelles et festivités

    Tous les ans Ă  la mĂȘme pĂ©riode, c'est-Ă -dire entre le 20 et le , la fĂȘte de la Saint-Jean est cĂ©lĂ©brĂ©e avec la venue de la fĂȘte foraine durant quatre jours (vendredi soir, samedi soir, dimanche soir et lundi soir). Un feu est organisĂ© le samedi soir et un feu d'artifice clĂŽture la fĂȘte le lundi soir Ă  minuit.

    • Les MĂ©diĂ©vales de Gourdon , aussi appelĂ©es "Gourdonades".
    • Le Festival Happy Days Gospel.
    • Les ActualitĂ©s Locales au CinĂ©ma, journal d’information locale diffusĂ© au cinĂ©ma municipal l'Atalante avant chaque film.
    • Le festival de cinĂ©ma Images et rĂ©sistance.

    Santé

    Gourdon possĂšde :

    Sports

    Le Gourdon XV Bouriane club de rugby Ă  XV qui Ă©volue dans en RĂ©gionale 1 pour la saison 2022 / 2023.

    Gourdon possĂšde plusieurs infrastructures sportives, notamment un bassin. Le stade Louis-Delpech accueille toutes les rencontres du club de rugby, tandis que le stade du MarchĂ©-Vieux hĂ©rite du football. RĂ©cemment, un complexe sportif a Ă©tĂ© construit et comprend : un stade de rugby et un stade polyvalent avec terrain de football, piste d'athlĂ©tisme, un centre Ă©questre. La ville possĂšde Ă©galement un dojo oĂč sont pratiquĂ©s le judo et le jiu-jitsu.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 2 154 mĂ©nages fiscaux[Note 20], regroupant 3 954 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 860 â‚Ź[I 7] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]). 43 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 21] (44,9 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]8,9 %10,4 %10,6 %
    DĂ©partement[I 10]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  2 039 personnes, parmi lesquelles on compte 70,5 % d'actifs (59,9 % ayant un emploi et 10,6 % de chĂŽmeurs) et 29,5 % d'inactifs[Note 22] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Gourdon[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 2 492 emplois en 2018, contre 2 612 en 2013 et 2 789 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 1 260, soit un indicateur de concentration d'emploi de 197,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 41,4 %[I 13].

    Sur ces 1 260 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 869 travaillent dans la commune, soit 69 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 78,7 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 14,6 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    510 établissements[Note 23] sont implantés à Gourdon au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 24] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble510100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    377,3 %(14 %)
    Construction5110 %(13,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    17333,9 %(29,9 %)
    Information et communication71,4 %(1,8 %)
    Activités financiÚres et d'assurance224,3 %(2,8 %)
    Activités immobiliÚres193,7 %(3,5 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    6011,8 %(13,5 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    8516,7 %(12 %)
    Autres activités de services5611 %(8,7 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 33,9 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (173 sur les 510 entreprises implantĂ©es Ă  Gourdon), contre 29,9 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :

    • Soc Cleou, hypermarchĂ©s (27 282 k€)
    • Querial, fabrication d'aliments pour animaux de ferme (16 017 k€)
    • Godard-Chambon Et Marrel, prĂ©paration industrielle de produits Ă  base de viande (15 019 k€)
    • Tinker, commerce de dĂ©tail de quincaillerie, peintures et verres en grandes surfaces (400 mÂČ et plus) (4 519 k€)
    • Maribon Pneu, commerce de gros d'Ă©quipements automobiles (3 335 k€)

    L'agriculture et l'agroalimentaire sont les principaux piliers de l'économie de la commune avec le tourisme. Une monnaie locale et citoyenne, le Céou, est utilisée sur le bassin de vie de la bouriane. Cette monnaie, complémentaire de l'euro a pour vocation de dynamiser l'économie locale.

    Le Céou est mis en circulation et géré par l'association A.M. I.C Céou.

    Des citoyens animent Ă©galement une Association pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) qui se nomme Consom'acteurs 46.

    Le média Vert est animé depuis Gourdon[43].

    Agriculture

    La commune est dans la « Bourianne », une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 25] sur la commune est la combinaisons de granivores (porcins, volailles)[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations136887054
    SAU[Note 26] (ha)1 5781 4681 6791 674

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 136 lors du recensement agricole de 1988[Note 27] Ă  88 en 2000 puis Ă  70 en 2010[46] et enfin Ă  54 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 60 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[47] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 1578 ha en 1988 Ă  1674 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 12 Ă  31 ha[46].

    Culture locale et patrimoine

    Cinéma

    Quelques scÚnes du film Les Misérables ont été tournées à Gourdon en . La célÚbre scÚne de la charrette, avec Lino Ventura dans le rÎle de Valjean/Madelaine, fut tournée place Saint-Pierre sous la direction de Robert Hossein[48].

    Lieux et monuments

    • Le Dolmen de Costeraste, ce dolmen construit en dalles de grĂšs quartzeux se caractĂ©rise par une monumentale table d'environ 40 tonnes (1,20 mĂštre d'Ă©paisseur pour 4,70 mĂštres de long et 4 mĂštres de large) appuyĂ©e sur une unique orthostate (2,40 mĂštres de long pour 1,10 mĂštre de haut) 44° 42â€Č 22″ N, 1° 20â€Č 36″ E.

    Architecture civile

    • Le chĂąteau de Costeraste a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© entre 1218 et 1241, reconstruit aprĂšs la Guerre de Cent Ans et modifiĂ© aux XVIIe et XIXe siĂšcles. ConstituĂ© d'une tour, d'une salle et d'un logis qui datent du Moyen Age, il prĂ©sente en façade  un dĂ©cor militaire unique, datĂ© de 1652, de canons, de boulets et de bouches Ă  feu sculptĂ©s. Ce chĂąteau qui a prĂšs de 800 ans d'Ăąge, a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© sous la croisade des Albigeois et a connu un propriĂ©taire condamnĂ© pour hĂ©rĂ©sie cathare avant de devenir la base d'opĂ©ration de compagnies de routiers pendant la guerre de Cent ans. Reconstruit Ă  partir du milieu du XVe siĂšcle, il va voir plusieurs familles grandir – et disparaĂźtre -  entre ses murs, les Tustal, les Lalande, les Albareil, les Peyronnenc, les Calvimont, avant d'ĂȘtre vendu comme Bien national en 1796. ScindĂ© et transformĂ©, il retrouvera Ă  partir du milieu du XXe siĂšcle, une famille, les Boudet, pour le sauver et le restaurer. À travers les pĂ©ripĂ©ties de ses propriĂ©taires et l'Ă©volution de son architecture, il est le tĂ©moin de tous les Ă©vĂ©nements de l'histoire de France, du Moyen Age jusqu'Ă  nos jours.
    • Façade nord 17e siĂšcle.
      Façade nord 17e siÚcle.
    • Façade sud  datĂ© de 1652.
      Façade sud daté de 1652.
    • Ancienne tour XIIIe siĂšcle et salle seigneuriale 15e siĂšcle.
      Ancienne tour XIIIe siĂšcle et salle seigneuriale 15e siĂšcle.
    • Facade Ă  dĂ©cor gĂ©omĂ©trique et dĂ©cor militaire.
      Facade à décor géométrique et décor militaire.
    • jardin de buis du chĂąteau.
      jardin de buis du chĂąteau.
    • Ancienne tour du XIIIe siĂšcle.
      Ancienne tour du XIIIe siĂšcle.

    La porte de la maison Cavaignac comporte trois panneaux sculptés en ronde bosse Ils représentent le déroulement de la vie selon une transcription des Parques grecques.

    Sur le premier, une ondine verse de sa main droite située en hauteur l'eau d'une jarre dans un gobelet tenu de sa main gauche au niveau de sa taille au centre de son corps.

    La deuxiÚme toujours son bras droit élevé tient un miroir, un serpent est représenté à proximité, sa main gauche suggérée par son bras sur le bas du panneau.

    Le troisiĂšme plus grand et situĂ© en dessous des deux autres comporte une Parque qui tient le flĂ©au d'une balance Ă  deux plateaux tenue par sa main droite au niveau de sa bouche, elle semble insuffler la justice, la main gauche plus basse tient le haut d'une croix suggĂ©rant la mort. Cette transcription de la GrĂšce antique de cette porte Renaissance ainsi que la chaire sculptĂ©e de l'Ă©glise Saint-Simon soutenue par Atlas portant le monde sur son Ă©paule Ă©vocation des croyances grecques, sculptĂ© par les frĂšres Tournie semble accrĂ©diter la thĂšse qu'elle fut aussi sculptĂ©e par Tournie. Les similitudes dans les sculptures sont indĂ©niables. Les panneaux ainsi que la porte elle-mĂȘme rĂ©pondent aux canons du nombre d'or. Si la bĂątisse constituĂ©e de deux pilastres et d'un fronton sont bien du XVIIe siĂšcle, la porte en bois de chĂȘne est bien plus ancienne et comporte dans son esprit l'interprĂ©tation des Parques grecques. Sur chaque panneau les Parques ont la main droite situĂ©e en hauteur, et la main gauche situĂ©e vers le bas, la main droite est symbole d'espoir alors que la main gauche (sinistre comme disent les Romains) est un symbole de fin de vie, de nĂ©ant ou de mort sur la terre. En haut de la porte dans les entrelacs de la frise Ă  droite et Ă  gauche se cachent deux yeux. Certains Ă©rudits y voient la tempĂ©rance, la prudence, la justice et disent pour justifier leur choix que le panneau reprĂ©sentant la force est absent.

    • Plaque sur la maison Cavaignac.
      Plaque sur la maison Cavaignac.
    • Porte de la maison Cavaignac.
      Porte de la maison Cavaignac.
    • La Porte et rue du Majou
    • Les jardins du sĂ©nĂ©chal de Gourdon.
      Les jardins du sénéchal de Gourdon.
    • Dans les rues de Gourdon.
      Dans les rues de Gourdon.
    • Gourdon vu depuis le belvĂ©dĂšre.
      Gourdon vu depuis le belvédÚre.
    • Rue du Majou.
      Rue du Majou.
    • La carriera principale, jadis animĂ©e par les Ă©tals des drapiers, qui exportaient jusqu'en Angleterre les draps de chanvre et de lin. C'est bien souvent dans leur corporation que recrutaient les consuls. Les maisons, bien que souvent dĂ©naturĂ©es, conservent leur structure caractĂ©ristique : rez-de-chaussĂ©e commercial, largement ouvert sur l'extĂ©rieur par de grandes arcades en arc brisĂ©, Ă©tage rĂ©servĂ© aux piĂšces d'habitation.
      • Au no 6 une maison du XIXe siĂšcle, de tradition classique, couronnĂ©e d'un Ă©tage de mirandes (comble ajourĂ© de petites fenĂȘtres, frĂ©quent dans les villes du Midi).
    • la Maison consulaire. Le bĂątiment mĂ©diĂ©val a quasiment disparu sous le remaniement de 1627 : adjonction de la tour (prison) et des couverts (piliers modifiĂ©s dĂ©but XXe siĂšcle). Porte Ă  armoiries martelĂ©es Ă  la RĂ©volution. Salle mĂ©diĂ©vale (XIIe – XIIIe siĂšcle) rĂ©cemment remise Ă  jour dans la maison jouxtante.
    • La place Saint-Pierre, oĂč se tenaient quatre grandes foires annuelles qui Ă©taient « criĂ©es » jusqu'Ă  Sarlat, Limoges et Montauban.
    • La Maison du SĂ©nĂ©chal est un remarquable bĂątiment Ă©levĂ© Ă  la Renaissance sur un rez-de-chaussĂ©e du XIIIe siĂšcle, et attribuĂ© dĂšs le XVIe siĂšcle au sĂ©nĂ©chal de Gourdon qui y avait son logis et son office. Ancienne maison de chanoine, la Maison du SĂ©nĂ©chal abrite un oratoire dĂ©corĂ© de fresques religieuses (dĂ©but XVIe siĂšcle) : naissance d'Ève, Annonciation, Visitation. Son grand salon possĂšde une cheminĂ©e sculptĂ©e (1668) ainsi qu'un plafond entiĂšrement peint de paysages et d'animaux fabuleux Ă  la mode italienne (XVIe siĂšcle).
    • L'HĂŽtel de la sous-prĂ©fecture, ce bĂątiment nĂ©o-classique Ă  fronton triangulaire a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© en 1905 sur le tour de ville (boulevard Aristide-Briand). Il remplace l'ancien tribunal installĂ© sous l'Empire au mĂȘme endroit, dans l'ancienne maison des Ursulines qui brĂ»la accidentellement au dĂ©but du XXe siĂšcle.
    • L'hĂŽpital Jean-Coulon : Ă©difiĂ© en 1937 grĂące au financement obtenu par le docteur Jean Coulon, Ă  l'Ă©poque maire de Gourdon, l'hĂŽpital ouvre ses services dans le quartier historique des hospitaliers du Moyen Âge, en sortie sud de la ville. Le sobre bĂątiment originel a pu ĂȘtre agrandi par l'arriĂšre, tout en conservant son imposante façade Ă  avant-corps et sa cour d'honneur.

    Architecture religieuse

    • L'Ă©glise Saint-Pierre a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1906[50]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencer dans la base Palissy[50]. a Ă©tĂ© construite de 1304 Ă  1510 sur la base d'une ancienne Ă©glise romane ruinĂ©e Ă  la fin du XIIIe siĂšcle, elle domine la butte et la ville de Gourdon. Ses caractĂšres dĂ©pouillĂ©s la rattachent Ă  l'Ă©cole gothique languedocienne. Sa nef et sa tour sud furent achevĂ©es par l'architecte mĂ©diĂ©val Jean Deschamps. Longueur de la nef : 41 m, largeur : 11,60 m, hauteur de la voĂ»te : 21 m, hauteur des tours : 35 m. Elle Ă©tait autrefois une dĂ©pendance de l'abbaye du Vigan[51].
    • L'Ă©glise Saint-Pierre de Gourdon
    • Église Saint-Pierre de Gourdon, façade.
      Église Saint-Pierre de Gourdon, façade.
    • Église Saint-Pierre de Gourdon, intĂ©rieur de la nef.
      Église Saint-Pierre de Gourdon, intĂ©rieur de la nef.
    • Église Saint-Pierre de Gourdon, la rosace.
      Église Saint-Pierre de Gourdon, la rosace.
    • Église Saint-Pierre de Gourdon, les fonts baptismaux.
      Église Saint-Pierre de Gourdon, les fonts baptismaux.
    • Église Saint-Pierre de Gourdon, antependium de l'autel.
      Église Saint-Pierre de Gourdon, antependium de l'autel.
    Gravement dĂ©gradĂ©e le lors de l'invasion des troupes protestantes du capitaine Duras, l'Ă©glise Saint-Pierre fut restaurĂ©e Ă  partir de 1608. En 1987 l'Ă©glise Saint-Pierre a retrouvĂ© ses orgues amĂ©nagĂ©es en 1887 par les frĂšres Stoltz dans un beau buffet baroque Ă  5 tourelles et 4 plates-faces en chĂȘne[52], et relevĂ© par Pierre VIALLE, facteur d’orgues (1979-1987). Il est situĂ© sous la superbe rosace XVe du jugement dernier, et comporte deux claviers et pĂ©dalier de GADEAULT (1841)[53]
    Elle présente de nos jours une décoration intérieure florissante laissée par l'époque baroque puis par la Restauration
    De grands panneaux de bois doré polychrome réalisés par les sculpteurs Tournié (1669), consacrés à la vie de Jésus-Christ et de la Vierge Marie ;
    L'Antependium (école des Sculpteurs Tournié, fin XVIIe siÚcle) représentant le sacerdoce de Melchisédek ;
    Le Chemin de Croix en ronde-bosse de style classique ;
    L'autel du Saint-Sacrement décoré par le peintre Barbieri (1833) et restauré en 2005-2006 ;
    La chaire Ă  prĂȘcher d'Ă©poque Restauration.
    • La chapelle Notre-Dame du Majou est situĂ©e Ă  l'emplacement supposĂ© d'un oratoire ruinĂ© en 1562, elle avait Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e dans la seconde moitiĂ© du XVIIe siĂšcle, aprĂšs le dĂ©mantĂšlement des dĂ©fenses de la porte. Clocheton nĂ©o-gothique du XIXe siĂšcle. Le mobilier est attribuĂ© Ă  l'atelier des TourniĂ© : devant l'autel en bois dorĂ©, reprĂ©sentant la Naissance de la Vierge ; panneaux sculptĂ©s aux effigies de sainte Anne et saint Luc.
    L'Ă©glise des Cordeliers.
    Elle fut édifiée entre 1251 et 1287 par les Franciscains, avec l'appui des jeunes seigneurs de Gourdon Gisbert de Thémines et HélÚne de Salviac.
    Elle présente un exemple admirable de l'harmonie monastique inspirée par l'esprit gothique. La premiÚre travée de la nef s'orne d'un important baptistÚre monolithique en grÚs, du XVe siÚcle, classé Monument historique, provenant d'une autre église, figurant le Christ en majesté entouré des douze ApÎtres.
    Le clocher primitif Ă©tait un simple mur dans lequel pendait une cloche. Mais les paroissiens, dĂ©sireux sans doute de concurrencer Saint-Pierre, prĂ©tendirent qu'ils ne l'entendaient pas sonner. On bĂątit donc, en 1895, le clocher actuel pour la somme de 10 500 francs.
    Désaffectée, elle sert de salle d'exposition (salon des Antiquaires, salon du Livre ancien
) et de concert.
    construite à la fin du XIIe siÚcle, la chapelle Notre-Dame-des-Neiges est un lieu de pÚlerinage si important en Bouriane qu'elle est reconstruite et agrandie en 1646 par le chapitre du Vigan[58]. Elle s'orne d'un retable baroque réalisé en 1690 par les sculpteurs Tournié de Gourdon.
    Façade de l'église Saint-Siméon-le-Stylite sur la place Jean-Jacques Chapou.
    • L'Ă©glise Saint-SimĂ©on-le-Stylite, ou Saint-SimĂ©on-de-la-Capelle : ancien oratoire de l'hĂŽpital du faubourg de la Capelle est un Ă©difice entiĂšrement reconstruit au dĂ©but du XXe siĂšcle (vaisseau nĂ©o-roman, façade classique) mais elle conserve un beau campanile du XVIIe siĂšcle.
    Depuis la Terreur, l'Ă©glise Saint-SimĂ©on abrite la chaire Ă  prĂȘcher de l'Ă©glise Notre-Dame-des-Cordeliers : cette chaire en noyer du XVIIe siĂšcle classĂ©e Monument historique est l'Ɠuvre des sculpteurs gourdonnais TourniĂ©. PosĂ©e sur l'Ă©paule d'Hercule agenouillĂ©, elle figure les principaux mystĂšres de la vie de saint François d'Assise.
    Chapelle de la Maladrerie.
    • La chapelle de la Maladrerie se trouve Ă  l'embranchement des routes de Cahors et de Salviac. Cette humble chapelle est un ancien oratoire d'une lĂ©proserie ou maladrerie qui a Ă©tĂ© fondĂ©e au XIIIe siĂšcle. Les Consuls de la ville ont interdit tout contact entre les lĂ©preux et la population saine pour Ă©viter la contagion de la maladie. En 1313, un lĂ©preux, Étienne EstĂšves est condamnĂ© Ă  ĂȘtre brĂ»lĂ© vif pour avoir eu des relations sexuelles avec une femme bien portante. La lĂ©proserie traverse la guerre de Cent Ans et les guerres de religion. La rĂ©gression de la lĂšpre au XVIIe siĂšcle a amenĂ© les Consuls de la ville de rĂ©unir ses biens avec l'hĂŽpital voisin dont ils Ă©taient devenus les patrons aprĂšs avoir remplacĂ© les chanoines du Vigan. À la RĂ©volution, les biens de la maladrerie sont vendus comme biens nationaux et achetĂ©s par J.-B. Delcamp. Sous l'Empire, la famille Delcamp obtient de la prĂ©fecture du Lot de faire de la chapelle, dĂ©diĂ©e Ă  la Vierge, le lieu de sĂ©pulture de la famille.

    Patrimoine naturel

    Équipements culturels

    Gourdon possĂšde :

    Personnalités liées à la commune

    Georges-Émile Lebacq, Cougnac (1945), Ɠuvre non localisĂ©e. EntrĂ©e de la propriĂ©tĂ© dites de « la Montagne » ou des « ChĂȘnes Verts » sous laquelle se trouvent les grottes de Cougnac.

    HĂ©raldique

    Blason de Gourdon Blason
    Le blasonnement en est : « De gueules, à cinq gourdes d'or posées en sautoir. »[25]
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Alias du blason de Gourdon
    Alias du blason de Gourdon
    D'azur au chùteau de trois tours d'argent, maçonné de sable, sur un rocher de sept coupeaux de sinople, accompagné à dextre du chef d'une étoile d'or[60].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Cette section est rĂ©alisĂ©e Ă  partir des donnĂ©es des donnĂ©es du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministĂšre de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 3.0.0 : Yin Yang Sigma a effectuĂ© la synthĂšse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Gourdon. Finances locales est un logiciel libre distribuĂ© en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    5. La « section de fonctionnement » est constituĂ©e des dĂ©penses courantes et rĂ©currentes nĂ©cessaires au bon fonctionnement des services municipaux et Ă  la mise en Ɠuvre des actions dĂ©cidĂ©es par les Ă©lus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intĂ©rĂȘts des emprunts. Elle enregistre Ă©galement les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
    6. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    7. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matiÚres et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
    8. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
    9. Les « charges financiÚres » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
    10. Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
    11. Les « impÎts locaux » désignent les impÎts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impÎts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations fonciÚres ou sur la valeur ajoutée.
    12. Les « dotations globales de fonctionnement » dĂ©signent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivitĂ©s territoriales.
    13. Les « autres impÎts » couvrent certains impÎts et taxes autres que les impÎts locaux.
    14. Les « dĂ©penses d’équipement » servent Ă  financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’amĂ©liorer la qualitĂ© des Ă©quipements municipaux, voire d’en crĂ©er de nouveaux.
    15. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    16. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    17. L'« annuitĂ© de la dette » Ă©quivaut Ă  la somme des intĂ©rĂȘts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'annĂ©e
    18. La « capacitĂ© de dĂ©sendettement » est basĂ©e sur le ratio suivant dĂ©fini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacitĂ© d'autofinancement. Ce ratio montre, Ă  un instant donnĂ©, le nombre d'annĂ©es qui seraient nĂ©cessaires au remboursement des dettes en considĂ©rant les ressources de Gourdon.
    19. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    20. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    21. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    22. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    23. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    24. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    25. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    26. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    27. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Gourdon » (consulté le ).
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    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
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    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Gourdon » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Gourdon » (consulté le ).
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    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
    3. « Fiche du Poste 46127001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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    18. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le )
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    24. Gaston Bazalgues et Jacqueline Bazalgues, À la dĂ©couverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot : Toponymie lotoise, Aubenas, Gourdon : Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 133 p. (ISBN 2-910540-16-2, BNF 40220401), p. 112.
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    26. Lettres de Louis XI, en avril 1462 (1461 avant PĂąques) (lire en ligne).
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    28. Jacques Bruneau : Les tribulations d’un gaulliste en Gaule page 80
    29. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    30. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le ).
    31. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Gourdon, consultée le 26 octobre 2017
    32. Site du jumelage
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    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    51. Catherine Legros - Gourdon-en-Quercy. Église des Cordeliers et Ă©glise Saint-Pierre - p. 307-324, dans CongrĂšs archĂ©ologique de France. 147e session. Quercy. 1989 - SociĂ©tĂ© Française d'ArchĂ©ologie - Paris - 1993
    52. Site Les Orgues de l'Ă©glise Saint-Pierre de Gourdon en Quercy
    53. Mairie de Gourdon, « Les orgues de l'église Saint-Pierre de Gourdon - Commune de Gourdon, Lot », sur www.gourdon.fr (consulté le ).
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    58. Site Le pĂšlerinage de Notre-Dame des Neiges en Quercy
    59. « Église paroissiale Saint-Romain », sur www.pop.culture.gouv.fr (consultĂ© le )
    60. « La banque du blason2 - Tous vos sujets d'art! », sur La banque du blason2 (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Christophe Loiseleur des Longchamps, Les fortifications mĂ©diĂ©vales dans le canton de Gourdon, MĂ©moire de MaĂźtrise. UniversitĂ© de Toulouse - Le Mirail, 1994.
    • Roger Bulit, Gourdon en Quercy citĂ© mĂ©diĂ©vale. Ses origines, son chĂąteau et ses seigneurs, ses monuments, Les Ă©ditions de la Bouriane, Gourdon, 1984, 73 p.
    • Roger Bulit, Le chĂąteau de Gourdon. Xe - XVIIe siĂšcles, dans Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Ă©tudes littĂ©raires, scientifiques et artistiques du Lot, Cahors, 1931, tome 52, 53 p. (lire en ligne)
    • Chanoine Edmond Albe, Les Institutions religieuses de Gourdon (des origines Ă  la RĂ©volution), Imprimerie du Gourdonnais, 1926, 115 p.
    • J.-G. Astruc, Carte gĂ©ologique de la France Ă  1/50 000 - Gourdon, Éditions du BRGM Service gĂ©ologique national, OrlĂ©ans, 1990, (ISBN 2-7159-1832-1) (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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