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Famille de Cardaillac

La famille de Cardaillac est une famille éteinte de la noblesse française, originaire du Quercy.

Famille de Cardaillac
Image illustrative de l’article Famille de Cardaillac
Armes de la famille.

Blasonnement De gueules à un lion d'or armé, lampassé et couronné de même, à l'orle de treize besants d'argent.[1]
Période XIe siècle - éteinte
Pays ou province d’origine Quercy

Elle n'est pas à confondre avec des familles homonymes dont l'une subsiste de nos jours.

Histoire

On trouve une famille de Cardaillac originaire du Quercy qui a pour origine le château de Cardaillac dont la construction remonterait au VIIIe siècle et qui au Moyen Âge était le chef-lieu d'une baronnie qui comprenait 22 paroisses[1].

Cette famille de Cardaillac était déjà importante au XIe siècle[2].

Cette famille de Cardaillac s'est partagée dès le Moyen Âge en plusieurs branches dont on ne connaît pas le point de jonction[1].

Gustave Chaix d'Est-Ange écrit qu'il y a une famille homonyme de cardaillac-Lomné (qui donna les Cardaillac-Sarlabous) qui appartient à la noblesse de Bigorre et de Comminges que l'on considère généralement comme une branche détachée à une époque inconnue des Cardaillac du Quercy, mais que cette communauté d'origine des deux familles ne s'appuie sur d'autre preuve que sur une longue tradition[1].

Sur la famille de Cardaillac en Quercy qui avait pour armes de gueules, au lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or ; à l'orle de treize besants d'argent., P. Louis Lainé écrit en 1841 : « Famille originaire du Quercy et l'une des premières et des plus illustres de cette province. Elle s'éteint de nos jours »[3].

Louis de Ribier dans Recherche générale de la noblesse d'Auvergne (1907), mentionne les maintenues de noblesse pour deux familles de Cardaillac[4].

Famille de Cardaillac, seigneurs de Saint-Cernin et de Marival, qui a pour armes de gueules, au lion rampant d'argent, armé, couronné et lampassé d'or, sommé d'un lambel de même, accompagné de treize besants d'argent mis en orle : maintenue noble le 6 octobre 1666 sur preuves remontant à Gilbert de Cardaillac, baron de Saint-Sernin, conseiller au parlement de Toulouse, marié en 1573 à Victoire d'Aquino, des princes de Melphes[4]. Elle fut maintenue dans sa noblesse le 6 octobre 1666[1].

L'ancienne famille de Cardaillac, éteinte de nos jours, n'est pas à confondre avec une famille homonyme subsistante de noblesse d'extraction maintenue noble en 1667 sur preuves de 1541 ou de 1549 et qui porte pour armes : d'argent à la croix de gueules, au chef d'azur bastillé de 5 pièces[5]. Famille de Cardaillac, seigneurs de Végènes, qui a pour armes d'argent, à la croix de gueules, au chef d'azur bastillé de cinq pièces, maintenue noble le 7 janvier 1667 sur preuve remontant à Gabriel de Cardaillac, marié à Catherine de Corn par contrat du 22 mai 1541[4]. Gustave Chaix d'Est-Ange écrit en 1909 que la famille de Cardaillac, issue des seigneurs de Végennes, est connue sous le titre de courtoisie de marquis de Cardaillac[1].

Branches

Branche de Varayre

Hippolyte de Barrau fait remonter la filiation de la branche des seigneurs de Varayre à Bertrand, coseigneur de Cardaillac et seigneur de Varayre, qui vivait en 1227. Cette branche s'éteignit au XVe siècle avec Guillaume, coseigneur de Cardaillac, baron de Varayre, Privezac, Valady, etc., marié en 1458 à Marguerite de Narbonne, qui rend hommage en 1483 au roi Charles V1II. Sa fille unique épousa en 1475 Gui de Lévis, baron de Caylus et de Bournac[1].

Branche de Brengues

Cette branche qui posséda la seigneurie de Brengues s'éteignit au XVIe siècle avec Marguerite de Cardaillac, dame de Brengues, qui épousa en 1553 François de Suzanne, seigneur de Sorny, grand fauconnier du roi de Navarre[1].

3e branche : seigneurs Bieule, de Saint-Cirq, de la Capelle-Marival etc.

Un tableau généalogique conservé dans le Cabinet d'Hozier et qui ne parait pas s'appuyer sur des preuves très sérieuses pour les premiers degrés, fait remonter la filiation de cette branche à Hugues, qui était dès 1064 seigneur baron de Cardaillac[1].

À cette branche appartenait Bertrand, seigneur de Cardaillac, sénéchal du roi d'Angleterre en Limousin, Périgord et Quercy, qui de son mariage avec Aimais de Périgord eut deux fils; Bertrand et Géraud auteurs de deux grandes branches[1] :

  • Bertrand, seigneur de Cardaillac, de Saint-Cirq, de Bieule, etc., vivant en 1280, marié à Contors de Turenne puis à Alix de Peyre fut l'auteur de la branche aînée, dite des seigneurs de Bieule. De cette branche se détacha le rameau des seigneurs de Saint-Cirq en la personne de Bertrand de Cardaillac qui épousa vers 1406 Souveraine d'Hébrard de Saint-Sulpice[1].
  • Géraud de Cardaillae, seigneur de la Capelle-Marival, de Saint-Maurice, de Rudelle, etc., fut l'auteur de la seconde branche, dite de la Capelle-Marival[1].

Armes

Famille de Cardaillac, seigneurs de Saint-Cernin et de Marival : de gueules à un lion d'or armé, lampassé et couronné de même à l'orle de treize besants d'argent.[1] - [6]

Armes figurant aux salles des Croisades : de gueules, au lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or ; à l'orle de treize besants d'argent.[7]

Couronne : de marquis
Cimier : un demi-lion issant d'argent
Supports : deux griffons au naturel
Cri de guerre : Cardaillac !
Devise : Toto noscuntur in orbe

Titres

Famille de cardaillac (branches de Bioule et de la Capelle-Marival) :

  • Comte de Bioule (éteint) : par lettre patentes de 1610 pour Antoine de Cardaillac qui pour héritier son frère, Louis, marquis de Cardaillac, comte de Bioule, lieutenant-général en Languedoc, chevalier des ordres du roi, qui mourut sans postérité en 1666[1].
  • Marquis de Cardaillac (éteint) : par lettres patentes de mai 1645 pour Henri-Victor de Cardaillac de la Capelle-Marival, maréchal de camp. Son fils unique Thomas, marquis de Cardaillac parait avoir été le dernier représentant de sa branche[1].

Personnalités

  • Un sire de Cardaillac prit part à la première croisade en 1096[1].
  • Guillaume de Cardaillac, évêque de Cahors de 1209 à 1234[1].
  • Bertrand de Cardaillac, sénéchal du roi d'Angleterre en Limousin, Périgord et Quercy au XIIIe siècle[1].
  • Bertrand et Hugues de Cardaillac fondèrent en 1316 le monastère de Campoliba[1].
  • Guillaume de Cardaillac, évêque de Saint-Papoul en 1367[1].
  • Jean de Cardaillac, d'abord évêque de Braga au Portugal, fut emprisonné par Pierre-le-Cruel; il reçut du pape Grégoire XI le titre de patriarche d'Alexandrie et fut archevêque de Toulouse depuis 1370 jusqu'à sa mort arrivée en 1390 il a laissé plusieurs ouvrages[1].
  • François de Cardaillac, évêque de Cavaillon de 1366 à 1387 puis évêque de Cahors jusqu'à sa mort en 1404[1].
  • Bertrand de Cardaillac, seigneur de Cardaillac et de Bieule, sénéchal du roi d'Angleterre en Limousin, Périgord et Quercy[1].
  • Henri-Victor de Cardaillac de la Capelle-Marival, maréchal de camp en 1654, marquis de Cardaillac par lettres patentes de mai 1645[1].
  • Louis, marquis de Cardaillac et comte de Bioule, lieutenant-général en Languedoc, chevalier des Ordres du roi, mort sans postérité en 1666[1].
  • Gilbert de Cardaillac, baron de Saint-Cernin, conseiller au parlement de Toulouse[4].
  • François Gilbert de Cardaillac, baron de Lacapelle-Marival, gentilhomme ordinaire du roi, tué à Fons par les calvinistes en 1622[8].

Châteaux

Notes et références

  1. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. VIII, Paul Hérissey, (lire en ligne), p. 251-253.
  2. Edgar Laparra, Cardaillac en Quercy et son histoire, Edgar Laparra, (lire en ligne), p. 27-28.
  3. P. Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la Noblesse de France, vol. 7, (lire en ligne), p. 28.
  4. Louis de Ribier, Recherche générale de la noblesse d'Auvergne, H. Champion, (lire en ligne), p. 129.
  5. Régis Valette, Catalogue de la Noblesse Française subsistante, Robert Laffont, Paris, 2007, page 56.
  6. Louis Esquieu, Essai d'un armorial quercynois, , p. 48
  7. Louis Esquieu, Essai d'un armorial quercynois, , p. 47
  8. J. B. Gluck, Album historique du département du Lot, avec les vues des principaux monuments et sites de cette partie du Quercy, Gluck frères, (lire en ligne), p. 149.

Bibliographie

Articles connexes

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