Escamps (Lot)
Escamps (prononcĂ© [ÉskÉÌ] ; Ascans en occitan) est une commune française situĂ©e dans le sud du dĂ©partement du Lot, en rĂ©gion Occitanie. Elle est Ă©galement dans le causse de Limogne, un des quatre causses du Quercy, dĂ©nudĂ© et clairsemĂ© de champs de lavande, de genĂ©vriers et de chĂȘnes truffiers.
Escamps | |
La sompe et son lavoir accolé avec le village en arriÚre-plan. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Lot |
Arrondissement | Cahors |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lalbenque-Limogne |
Maire Mandat |
Annie Walle 2020-2026 |
Code postal | 46230 |
Code commune | 46091 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Escampsois et Escampsoises |
Population municipale |
208 hab. (2020 ) |
Densité | 17 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 22âČ 04âł nord, 1° 38âČ 05âł est |
Altitude | Min. 235 m Max. 302 m |
Superficie | 12,11 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Cahors (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton des Marches du Sud-Quercy |
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le ruisseau des Valses et par un autre cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, qui a depuis 2017 le label de gĂ©oparc mondial Unesco, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : et un espace protĂ©gĂ© (la rĂ©serve naturelle nationale d'intĂ©rĂȘt gĂ©ologique du dĂ©partement du Lot)
Escamps est une commune rurale qui compte 208 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 545 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelés les Escampois ou Escampoises.
GĂ©ographie
Localisation
La commune se situe dans le Quercy, entre Lalbenque et Limogne-en-Quercy à 22 km de Cahors et à 35 km de Villefranche-de-Rouergue, dans le parc naturel régional des Causses du Quercy.
Cahors | Saint-Cirq-Lapopie | Figeac | ||
Lalbenque | N | Villefranche-de-Rouergue | ||
O Escamps E | ||||
S | ||||
Caussade |
- Cahors - Ă l'ouest Ă 22 km
- Caussade (Tarn-et-Garonne)- au sud Ă 28 km
- Villefranche-de-Rouergue Ă l'est Ă 35 km
- Rodez - Ă l'est Ă 90 km
- Figeac - au nord-est Ă 63 km
- Toulouse - au sud Ă 120 km
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Saint-Cirq-Lapopie, Bach, Concots, Cremps, Lalbenque et Vaylats.
Hameaux et lieux-dits
La commune compte de nombreux hameaux : Pech de Cheval, Mas de Lavergne, Mas de Fraysse, la Caloussade, les RosiÚres, Mas de Soulié, Mas d'Assoul, Mas de Bigorre, Nouelle, la Placette, Mas de Rebelou, Piepalat, Colombier, les Bouygues, les Crouzettes, Combe noble, le Camp Viel, le Barat de BouziÚs, etc.
GĂ©ologie et relief
Escamps se trouve sur les causses du Quercy et plus prĂ©cisĂ©ment sur le causse de Limogne (une rĂ©gion calcaire), Ă une altitude moyenne de 300 mĂštres. Le village occupe une crĂȘte dominant une doline localement dĂ©nommĂ©e canaval (bassin Ă terre profonde et riche, oĂč Ă©tait cultivĂ© le chanvre d'oĂč la dĂ©nomination canaval) avec prĂ©sence de nombreux puits.
Hydrographie
La commune est arrosĂ©e par le Ruisseau des Valses. Escamps est reconnu comme une des rares zones du causse oĂč l'eau est abondante. La prĂ©sence de plusieurs puits (en bouteille, en sompe, en fontaine, etc.) font l'identitĂ© de cette commune. Dans ce pays oĂč l'eau est rare surtout en Ă©tĂ©, Escamps a toujours eu de l'eau et autrefois les habitants des communes voisines vinrent s'alimenter en eau en payant une taxe qui Ă©tait reversĂ©e Ă la commune.
Voies de communication et transports
Escamps se situe Ă moins d'un quart d'heure de l'Ă©changeur 58 Cahors-Sud de l'autoroute A20.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Gery », sur la commune de Saint GĂ©ry-Vers, mise en service en 1974[7] et qui se trouve Ă 13 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 862,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, dans le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne, mise en service en 1885 et Ă 45 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[11] Ă 14 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14].
La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, un espace protĂ©gĂ© crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'Ă©tend sur 102 communes du dĂ©partement du Lot[15]. La cohĂ©rence du territoire du Parc sâest fondĂ©e sur lâunitĂ© gĂ©ologique dâun mĂȘme socle de massif karstique, entaillĂ© de profondes vallĂ©es. Le pĂ©rimĂštre repose sur une unitĂ© de paysages autour de la pierre et du bĂąti (souvent en pierre sĂšche), de lâempreinte des pelouses sĂšches et du pastoralisme et de lâomniprĂ©sence des patrimoines naturels et culturels[16] - [17]. Ce parc a Ă©tĂ© classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 sous la dĂ©nomination « gĂ©oparc des causses du Quercy », faisant dĂšs lors partie du rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par lâUNESCO[18] - [19].
Un autre espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : la rĂ©serve naturelle nationale d'intĂ©rĂȘt gĂ©ologique du dĂ©partement du Lot, classĂ©e en 2015 et d'une superficie de 800 ha, composĂ©e de 59 sites d'intĂ©rĂȘts gĂ©omorphologique, minĂ©ralogique, tectonique et palĂ©ontologique remarquables[20] - [21].
Urbanisme
Typologie
Escamps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [22] - [I 1] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (56,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (59,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (52,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (41,8 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,2 %), prairies (1,6 %)[24].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Escamps est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le ruisseau des Valses. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[28] - [25].
Escamps est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de lâentretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. LâĂ©cobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă lâexception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements diffĂ©rentiels[30]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 27,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 166 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 75 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 45 %, Ă comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[25].
Toponymie
Escamps déformation de als camps signifie dans les champs, dans la plaine[33] (en occitan les camps, lieu-dit répandu dans la commune). Ce nom de commune se trouve aussi orthographié Ascans dans de nombreux documents anciens.
Histoire
à une certaine période, les de Cardaillac-Bioule puis les Besse de LaromiguiÚre[34], en étaient les suzerains ou famille bourgeoise.
Les familles de Concots, d'Auriole, de Gontaut-Cabrerets assuraient la seigneurie directe qui vivait au chùteau. Paroisse créée en 1532, annexe du prieuré de Concots jusqu'au XVIIIe.
Selon la tradition orale colportée à travers les siÚcles, le village originel aurait été fondé au lieu-dit (reste de Dolmen) des Cazals prÚs de Nouelle ou durant la guerre de Cent Ans, aprÚs que les Anglais eurent attaqué Lalbenque. Les habitants d'Escamps allÚrent se protéger dans un fort qui servait de poste avancé aux seigneurs de Concots sur le site actuel du bourg ou les habitants développÚrent leurs habitations aprÚs la guerre.
Des vestiges de ce fort sont encore visibles sur la "place du fort" (tour) et témoignent de la vocation défensive initiale du village actuel et d'un passé médiéval.
L'ancien donjon a Ă©tĂ© en partie dĂ©mantelĂ©, de grandes fenĂȘtres ont Ă©tĂ© ouvertes dans les murs de cette tour pour la rendre habitable et toute sa partie supĂ©rieure a Ă©tĂ© arasĂ©e afin de rĂ©cupĂ©rer les pierres pour construire les Ă©coles et leurs logements.
Ces bĂątiments ont depuis Ă©tĂ© transformĂ©s en salle des fĂȘtes et en mairie.
Dans la tour est toujours visible une superbe archĂšre Ă double croix pattĂ©e. Ă l'arriĂšre de l'actuelle bibliothĂšque une superbe fenĂȘtre mĂ©diĂ©vale (peut-ĂȘtre datable autour du XIVe siĂšcle) est Ă©galement prĂ©servĂ©e.
L'apogée d'Escamps arrive aux XIXe siÚcle lors de l'exploitation miniÚre du phosphate. La population d'Escamps comptait alors plus de 600 habitants[35].
Durant le XXe siÚcle, Escamps va connaßtre une désertification due à la fin des exploitations miniÚres et à la PremiÚre Guerre mondiale.
Comme lors du conflit de 1870, Escamps a payĂ© un trĂšs lourd tribut durant cette PremiĂšre Guerre mondiale : le monument aux morts d'Escamps en atteste et permet de se souvenir d'oĂč l'on vient pour dĂ©cider oĂč l'on va sans reproduire les erreurs du passĂ©.
Dans les années 2010, la commune d'Escamps connaßt une renaissance avec un regain de population et d'activités engendré notamment par la proximité de l'autoroute A20. Escamps compte aujourd'hui plus de 190 habitants.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune fait partie de la communauté de communes du Pays de Lalbenque et du canton des Marches du Sud-Quercy (avant le redécoupage départemental de 2014, Escamps faisait partie de l'ex-canton de Lalbenque).
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[38].
En 2020, la commune comptait 208 habitants[Note 6], en augmentation de 5,58 % par rapport Ă 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations et associations
- ComitĂ© des fĂȘtes (fĂȘtes votive ou festival le 3e week-end de juillet, 3e week-end de mars : course d'endurance, feu de la Saint-Jean, diverses manifestations, etc.)
- Société de chasse
- Club des aßnés (le Trait d'Union Bach-Vaylats-Escamps)
- Messe Ă l'Ă©glise Saint-LĂ©onard d'Escamps (les derniers week-ends des mois impairs et le 3e week-end de juillet)
- Foyer rural (théùtre adulte et enfants, gymnastique, cours de chant, cinéma, botanique, vtt, pétanque et veillé occitane)
- Organisation d'une brocante le 2e dimanche d'avril au profit de l'association de gestion de la bibliothĂšque
Enseignement
Escamps fait partie de l'académie de Toulouse.
- BibliothĂšque : prĂȘt gratuit de livres (plus de 3500 ouvrages)
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 92 mĂ©nages fiscaux[Note 7], regroupant 187 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 230 âŹ[I 4] (20 740 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 3,2 % | 6,1 % | 8,6 % |
DĂ©partement[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 117 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (68,1 % ayant un emploi et 8,6 % de chÎmeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 8] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 37 emplois en 2018, contre 27 en 2013 et 27 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 81, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,4 %[I 10].
Sur ces 81 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 76,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
20 établissements[Note 9] sont implantés à Escamps au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 20 entreprises implantées à Escamps), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
La commune compte deux entreprises de maçonnerie, un fabricant d'accordéon et un négociant indépendant de produit d'agro-fourniture et une entreprise de sécurisation de site.
Il y a sur la commune des hébergements : des gßtes ruraux et des chambres d'hÎtes y sont installés.
Agriculture
La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Huit exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (13 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 414 ha[43] - [Carte 5] - [Carte 6]. Escamps compte en 2020, huit exploitations agricoles (ovin viande et lait, horticulture, trufficulture, équin, aviculture, lavande).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- RĂ©serve naturelle nationale d'intĂ©rĂȘt gĂ©ologique du dĂ©partement du Lot
- Sompes et divers puits en pierres (voir dolines)
- Dolmen Ă Nouelle
- Borne médiévale matérialisant la limite entre les communes d'Escamps et de Vaylats (avec blason de la famille de Cardaillac)
- Circuits de randonnée Circuit des sompes, cheMain faisant
- architecture typique du causse (gariottes, cazelles, lavoirs, maisons en pierre, etc.)
- Salle des fĂȘtes Jacky Cubaynes
- Jardin Monique Gruas : jardin avec un quiller couvert et un terrain de pétanque
- Outre le petit patrimoine bùti en pierres sÚches qui est remarquable (fontaines, sompes, lacs, lavoirs et gariottes), de nombreuses bùtisses présentant pour certaines des caractéristiques architecturales du XIVe sont intéressantes et cinq bùtiments sont à noter particuliÚrement :
Personnalités liées à la commune
- Bernard Ruhaud, Ă©crivain, connu sur la commune d'Escamps oĂč est nĂ©e sa femme, Ă laquelle il rend hommage dans ses ouvrages.
- Marcelle Vérité, auteure française pour la jeunesse.
- Anne Genetet, médecin et femme politique française, députée de la 11Úme circonscription des Français établis hors de France depuis 2017 et conseillÚre municipale d'Escamps depuis le 15/03/2020.
- Frederic Gerschel, journaliste français.
- Emillien Gailleton, joueur français de rugby à XV.
Le pĂšlerinage de Saint-Jacques de Compostelle
Escamps se trouve sur la via Podiensis du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. On arrive de Vaylats, la prochaine commune est Cremps.
Pour approfondir
Bibliographie
Jean-Claude Portal (prĂ©f. Catherine Marlas), DâAscans Ă Escamps : Chronique millĂ©naire dâun village dâOccitanie, , 424 p.
Articles connexes
Homonyme communal
- En France, il existe deux commune portant le nom d'Escamps :
- Escamps, commune française du Lot 46
- Escamps, commune française de l'Yonne 89
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Escamps sur le site de l'Institut géographique national
- Escamps sur le site de l'Office du Tourisme du Lot
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Escamps » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Escamps » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Escamps » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Escamps » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Gery - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Escamps et Saint Géry-Vers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Gery - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Escamps et Montauban », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Le parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy â charte 2012-2024 », sur https://www.parc-causses-du-quercy.fr (consultĂ© le )
- [PDF]« Le parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy â charte 2012-2024 - le rapport », sur https://www.parc-causses-du-quercy.fr (consultĂ© le )
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « le géoparc des Causses du Quercy », sur le site des Géoparks de l'Unesco (consulté le )
- « Géoparc des Causses du Quercy - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « RĂ©serve naturelle d'intĂ©rĂȘt gĂ©ologique du dĂ©partement du Lot. », sur www.reserves-naturelles.org (consultĂ© le )
- « la rĂ©serve naturelle nationale d'intĂ©rĂȘt gĂ©ologique du dĂ©partement du Lot - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques prÚs de chez moi - commune d'Escamps », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
- DREAL Occitanie, « CIZI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Escamps », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- Gaston Bazalgues, « Les noms des communes du Parc », Les cahiers scientifiques du Parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, vol. 1,â , p. 115 (lire en ligne).
- « François Charles Alexandre Besse de LaromiguiÚre né à Escamps », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
- Jean Claude Portal, D'Ascans Ă Escamps, histoire d'un village occitan,
- « Les maires de Escamps », sur Site francegenweb, (consulté le ), d'aprÚs archives communales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de lâagriculture et de lâalimentation, 10 dĂ©cembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune d'Escamps - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).